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  • 19/04/2024
Sudinfo vous propose l'émission "Home Cinéma" de VOO / Be TV consacrée à l'actualité du 7ème art. A l'honneur cette semaine: Hyppolite Girardot. Il nous parle de sa carrière, sa fantaisie et ce qui l’anime dans son métier.
Transcription
00:00 [Musique]
00:07 Bonjour Hippolyte.
00:08 Bonjour.
00:09 Hippolyte Girardot, je suis bien content de vous rencontrer.
00:12 Vous êtes un acteur qui a compté dans l'éveil de ma cinéphilie.
00:16 J'ai vu beaucoup de vos films, principalement dans les années 90.
00:20 Vous avez une actualité, c'est que vous sortez votre premier livre, un film disparaît.
00:25 On va en parler un petit peu parce qu'il y a quelque chose qui est très lié à votre parcours et certaines orientations que vous avez prises par la suite.
00:32 Voici mon plus vieil ami, Choufleur.
00:34 Quand je l'ai connu, il était encore un petit écolier efféminé avec des anglaises et une dentition complète.
00:40 Aujourd'hui, on dirait un cadavre.
00:42 Je vais revenir un peu sur votre parcours.
00:44 D'abord sur votre livre, un film disparaît, vous racontez, durant ces années, vous étiez étudiant aux arts.
00:52 Vous étiez avec des jeunes gens et vous prépariez un film.
00:58 Ce film, en Super 8, avant projection, disparaît mystérieusement.
01:04 C'est comme si le Hippolyte Girardot de l'époque s'était évanoui et avait fait place à quelqu'un d'autre.
01:10 Vous avez dit "autant faire quelque chose d'autre" et vous êtes devenu acteur.
01:13 Est-ce que c'est quelque chose qui a été conscient, Hippolyte ?
01:16 Le fait d'être acteur, c'était amusant pour moi.
01:22 Mais réaliser un film, s'attaquer à la fabrication d'un film, c'est ça qui me plaisait, qui me motivait.
01:29 Je trouvais que j'avais beaucoup d'outils en main.
01:32 D'abord parce que j'avais fait les arts déco, qu'on avait travaillé sur le cinéma aux arts déco.
01:38 Je voulais de la photo, j'avais aussi une expérience d'acteur.
01:41 Donc, je me sentais capable de parler aux acteurs.
01:44 Je ne sais pas comment dire, mais quand le film a disparu,
01:48 effectivement, il y a quelque chose qui...
01:51 C'est comme si inconsciemment je me disais "mais ce n'est pas ma place".
01:53 Au lieu de faire autrement, en me disant "je vais réinventer une autre histoire, je vais écrire, réaliser, etc."
01:59 J'ai eu la proposition de faire du cinéma, comme acteur, avec des gens que j'admirais.
02:03 Et je suis parti là-dedans à fond.
02:07 Je cherche une étudiante qui est chez vous, mais je ne connais pas son nom, juste son prénom.
02:10 Mais ce n'est pas un centre de renseignement ici.
02:11 Ça va, putain ! Vous avez déjà été amoureuse, non ? Vous savez ce que c'est.
02:16 Quand j'étais adolescent, quand je voyais "Un monde sans pitié",
02:19 le film qui vous a exposé et qui a fait de vous un acteur en vue, en tout cas,
02:23 vous représentiez pour nous, pour ma génération, la modernité au cinéma.
02:29 C'était vraiment une liberté complète, une insolence en même temps, une nostalgie, une mélancolie.
02:36 Qu'est-ce qu'on a à part l'amour ? Qu'est-ce qu'on a dans la vie ? Qu'est-ce qu'ils nous ont laissé ?
02:39 Les lendemains qui chantent, le grand marché européen, on n'a que dalle.
02:43 On n'a plus qu'à être amoureux comme des cons et vous savez très bien que c'est pire que tout.
02:46 Il y avait cette aisance, cette insolence et cette profonde nostalgie.
02:50 C'est très juste. Je ne sais pas à quoi ajouter parce que moi, je suis d'accord sur la nostalgie,
02:54 sur la mélancolie même du personnage. Profondément, comme un chagrin existentiel.
03:02 C'est vrai que c'était ça le profond message de Eric quand il dit "un monde sans pitié".
03:10 C'est vraiment un constat amer sur le monde.
03:14 Le succès a été presque un malentendu.
03:16 Jamais on n'aurait pensé que ce personnage un peu tragique "devienne" une sorte de héros. Pas du tout.
03:23 J'en ai ras le cul de me faire arrêter. J'ai pas de travail, j'ai pas de maison, j'ai une bagnole pourrie.
03:28 Regardez la porte là ! Elle s'ouvre pas la porte. Je suis obligé de passer par derrière comme un con.
03:32 Je me fais arrêter tous les 10 minutes. Mais merde, c'est pas nous les bandits. Nous on est des nuls putain.
03:37 Vous avez fait plein de choses dans votre vie mais j'ai toujours considéré que vous étiez un acteur plein de fantaisie,
03:42 avec une énergie fantasque en fait.
03:44 Je crois que je suis vraiment le plus mal placé pour parler de ça parce que même moi je me pose des questions
03:49 parfois sur qu'est-ce que je dois faire, comment aller chercher du travail, dans quel sens, dans quel endroit, etc.
03:55 Et la diversité dont vous parlez, que moi je trouve merveilleuse, c'est un puzzle pour les gens.
04:01 Ils savent pas très bien comment raccorder les morceaux.
04:04 Tu sais où se passe la transaction avec la daronne ? Tu me fais signe ?
04:08 Ça me chauffait de l'Aska.
04:10 La daronne ?
04:11 La vieille. C'est le nom qu'il donne à la femme qui les fournit en frappe.
04:15 La fantaisie c'est une façon de penser aussi, c'est une façon de vivre, c'est une façon de combattre le tragique de la vie.
04:24 Je pense, la fantaisie.
04:26 Tu vas bien ?
04:27 C'est-à-dire ? J'ai un film interrompu, l'assurance cesse de couvrir la semaine prochaine, le producteur veut te tuer.
04:34 J'ai menti à chacun des acteurs pour sauver ta réputation.
04:37 Oh, l'habitude quoi !
04:38 Il y a comme une espèce d'opacité, il y a un mystère.
04:40 Ça me frappe toujours à quel point quand vous apparaissez à l'image, il y a...
04:44 Oui, oui, je suis d'accord. C'est pour ça que c'est freudien.
04:46 Je pense qu'il y a un endroit où effectivement je ne me livre pas.
04:49 No way, j'y arrive pas.
04:51 Je veux pas.
04:52 Je veux pas, je peux pas, j'en sais rien, mais en tout cas c'est comme ça.
04:55 On se met à dire que vous travaillez dans un ministère, ce que vous faites exactement ?
04:59 Le même métier que vous.
05:02 Le mot opaque est un mot intéressant, notamment pour un acteur je trouve.
05:09 C'est vachement intéressant de travailler sur l'opacité quand on est un acteur,
05:13 parce que on sait bien que quand on joue un rôle, on ment, puisque c'est écrit par quelqu'un d'autre.
05:18 Et réussir à mentir avec une grande sincérité,
05:22 prendre un texte à soi pour en faire vraiment son objet et puis se livrer complètement,
05:27 c'est vrai que ça m'est très peu arrivé.
05:30 Et c'est pas que de ma faute, je pense que c'est vachement lié aussi au rôle qu'on me propose.
05:35 Et qui font que quand je réussis à me libérer de ça, du carcan dans lequel je me retrouve,
05:42 pour une raison x ou y, je suis très heureux.
05:45 Maintenant que j'ai fait un livre, je peux faire d'autres choses encore.
05:48 Merci. Je vous remercie beaucoup.
05:51 J'adore la conversation. Merci beaucoup. Merci, vraiment merci.
05:55 Quand je serai grande, je serai chanteuse.
06:07 Et moi, quand je serai grand, je serai inventeur, cascadeur ou bagarreur.
06:11 Hommage au destiné agité dans les salles cette semaine.
06:15 I want people to hear my voice.
06:22 From primary school to sell out concerts.
06:27 It's gonna happen one of these days.
06:29 Boys like yours, got to.
06:31 It's one of the best I've ever heard.
06:33 That's my daughter. That's my Amy.
06:36 I met someone tonight.
06:38 Stay lucky, Amy.
06:40 Got a knife for the bad boys.
06:42 Derrière les titres qui composent un des albums les plus iconiques de notre temps,
06:46 se cache une autre Amy Winehouse.
06:48 Une jeune femme partagée entre ses chansons, son désir d'enfant
06:52 et sa love story houleuse avec Blake Fielder Civil.
06:58 Il y a fort longtemps, au temps de la Renaissance,
07:01 un inventeur des plus audacieux imagina d'innombrables projets extraordinaires.
07:07 Les sciences, les arts, l'architecture.
07:12 Si vous ne l'aviez pas deviné, ce visionnaire, c'est moi,
07:16 Léonard de Vinci.
07:19 Nous allons construire ici la cité idéale.
07:24 Vous êtes un tel génie.
07:26 Vous l'avez dit, la ville est comme un être humain, elle est porteuse de vie.
07:30 Quels que soient les obstacles de la vie, il faut toujours croire en ses rêves.
07:34 Une année tambour battant par le scénariste de Ratatouille,
07:37 cette animation pétillante et drôle regorge de trouvailles visuelles
07:41 à l'image du génie de Léonard de Vinci.
07:45 Tom Rider, le plus grand acteur de l'univers, est perdu.
07:51 Il faut le renvoyer.
07:53 Jodie's film est mort.
07:55 - Pourquoi moi ? - Tu es un homme de bouchon.
07:57 Personne ne te verra, c'est ton travail.
07:59 - Pas de blague. - Je veux dire, c'est un peu dégueulasse.
08:02 À la ville, il s'appelle Ryan Gosling.
08:06 À l'écran, il mène quatre vies de front pour mieux narguer la mort.
08:10 Cascadeur à temps plein, mais aussi chasseur de stars,
08:13 charmeur de filles en fleurs et sauveur au grand cœur.
08:17 Tu es vraiment comme ça ?
08:26 Et les autres, quand il pleut, ils sont comme toi ?
08:31 Tout le monde sait, je crois.
08:33 Une école est un peu dégueulasse quand tu es en période.
08:35 Mais c'est dégueulasse.
08:38 Je n'aime pas avoir ce genre de choses.
08:40 Parce que les gens disent que si tu ne lèves pas ta tête,
08:46 le diable va te faire mal.
08:50 Récompensé par le grand prix de la semaine de la critique l'an dernier à Cannes,
08:54 ce conte malaisien aborde intelligemment les thèmes chers à la puberté.
08:58 Mal-être, insolence et révolte.
09:01 L'occasion de flanquer un coup de griffe à une société jugée trop patriarcale
09:05 par les adolescents d'aujourd'hui.
09:08 C'est bien connu.
09:10 Les plus courtes sont les meilleures.
09:12 Les plus courts aussi.
09:13 La preuve en images du 24 avril au 4 mai prochain.
09:17 Les plus chouettes films du genre vous attendent aux quatre coins de la ville
09:20 grâce au Brussels Short Film Festival.
09:23 [Musique]

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