Interview de Carine Barbier conseillère municipale Castelnau-le-Lez
  • il y a 12 jours
La modification du PLU qui prévoit, entre autres, la construction de trois immeubles de neuf étages, avec 1500 logements supplémentaires sur l’avenue de l’Europe, mais aussi l'urbanisation d'une parcelle de près d'un hectare dans le quartier du Devois, « ne répond pas aux problématiques de mobilité, d'accessibilité aux services et équipements publics, de préservation des espaces naturels, de santé, de lutte contre les îlots de chaleur. Avec en plus des difficultés quotidiennes d’augmentation des bouchons, et de pollution.» La conseillère municipale du groupe Ensemble pour Castelnau alerte d’autant plus que des études hydrologiques sur le risque inondation ont été réalisées et que le préfet a informé le Maire de Castelnau, de la future mise à jour du Plan de prévention des risques inondation (PPRI). Selon elle, « la modification n°4 du PLU est obsolète par rapport à cette nouvelle information. »

Carine Barbier s’interroge : « les équipes de Montpellier et de Castelnau ont assisté à la même réunion. Le préfet convoque les équipes municipales et livre ses cartes. Il dit qu’il y a un vrai problème de ruissellement et qu’il faut limiter au maximum l’imperméabilisation des sols. En fait, il y a tout un tas de zones qui sont inconstructibles. Ça, c’est le 1er février. Et le 28 février le Président de la Métropole Michaël Delafosse signe l'arrêté d'ouverture en enquête publique. Et personne ne réagit ? »

Pour la responsable politique, il est étonnant que, ni le maire de Castelnau ni le maire de Montpellier ne se soient dit : « attention peut-être qu'on devrait reporter cette enquête publique, peut-être qu’il faudrait abandonner cette modification du PLU, peut-être qu’il faudrait tout remettre à plat et réfléchir différemment. En tout cas, Frédéric Lafforgue n'a pas demandé au Président de la métropole de prendre de genre de décisions et lui-même n’en a pas pris aucune. »

La priorité revendiquée par l’opposition est de « contribuer au maximum » à l’enquête publique. L’envie est de pouvoir « redéfinir en concertation avec les habitants, les améliorations à faire en termes d’équipements publics et d’espaces verts. »
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