Albert Cohen : «C'est un métier à risques»

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Le producteur Albert Cohen était l’invité de l’Heure des Pros ce vendredi 12 avril sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet du spectacle musical «Les 10 commandements» : «C'est un métier à risques»

Transcript

00:00 On ne fait que prendre des risques.

00:02 Le jour où on prend la décision d'y aller,

00:04 c'est un grand saut dans le vide.

00:06 On ne sait rien.

00:07 On n'a des réponses à aucune de nos questions

00:09 et toutes ces réponses nous sont apportées

00:11 le soir de la première.

00:12 C'est le public qui répond à la promesse.

00:16 Donc oui, c'est un risque total et absolu.

00:20 Il y a un investissement financier important, manifestement.

00:23 Bien sûr, pour réussir à proposer ce genre de spectacle

00:28 avec une cinquantaine d'artistes sur scène,

00:31 au moins autant de techniciens et machinistes autour

00:34 et au moins autant de gens pour accompagner tout ce beau monde.

00:38 C'est un investissement lourd.

00:40 C'est un métier à risque, aidé et subventionné par rien ni personne.

00:45 On y va avec notre intime conviction, avec notre passion.

00:48 Vous êtes subventionné, personne ne vous donne un petit peu d'argent.

00:51 Le ministère de la Culture ne vous donne pas de temps en temps

00:54 une petite subvention.

00:55 Très compliqué.

00:56 Vous avez fait autant dans Portes-le-Vent, Le Roi Soleil, Miss Tinguette, Mozart 1789,

01:00 Le Rouge et le Noir.

01:01 C'est vrai que dans les années 60, 70, en France en tout cas,

01:04 ce n'était pas la mode, les comédies musicales.

01:07 C'est Starmania qui a été, je pense, la première comédie musicale réussie en France.

01:12 Et depuis, en revanche, il y avait également Les Misérables avec Claude Michel Schönberg.

01:16 Oui, qui a un sacré succès.

01:18 Alors, révolu, exactement, Chou en avant, Parsinghony, Parsinghon.

01:23 Bien sûr, je me souviens de ça.

01:24 Le chanteur de Martin Circus, comment s'appelait-il ?

01:26 Gérard Blanc ?

01:27 Mais oui.

01:28 Gérard Blanc, vous avez parfaitement raison.

01:29 Mais ce n'était pas vraiment la mode.

01:31 Et aujourd'hui, en revanche, c'est vrai que ça l'a été.

01:35 Et là, il s'est quand même passé 25 ans entre les deux passages.

01:39 [Musique]

01:42 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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