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Signer la pétition pour le RIC constituant https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2082
Pour changer le système :
Réclamer le RIC constituant : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2082
Changer de banque: https://www.lanef.com/ https://change-de-banque.org/particulier/
Passer à l'action militante: https://extinctionrebellion.fr/ https://ripostealimentaire.fr/
Changer de travail : https://jobs.makesense.org/fr
Source
Barrau https://www.youtube.com/watch?v=P_KG2kztBOI
Musique https://www.youtube.com/watch?v=39PVEaSytpo
Réponses au quiz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
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Dans quels pays ou états existe le RIC constituant ?
Urugay, Suisse, Californie, Danemark.
Qui est le souverain en France ?
Celui qui a le dernier mot sur les changements dans la constitution, c'est à dire 2/3 des parlementaires, 600 personnes.
Combien de référendums pourrait-on organiser en France avec le RIC chaque année ?
12 référendums par an en tout, avec un vote tous les 3 mois, donc 3 référendums différents max par session.
#magniberton #politique #démocratie #RIC #pouvoir #contrepouvoir #constitution #RICC #constituant #vote #élir #sudradio #berkoff #EspoirRIC #egger #chouard #interview #extrait #ethiqueettac
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Dans quels pays ou états existe le RIC constituant ?
Urugay, Suisse, Californie, Danemark.
Qui est le souverain en France ?
Celui qui a le dernier mot sur les changements dans la constitution, c'est à dire 2/3 des parlementaires, 600 personnes.
Combien de référendums pourrait-on organiser en France avec le RIC chaque année ?
12 référendums par an en tout, avec un vote tous les 3 mois, donc 3 référendums différents max par session.
#magniberton #politique #démocratie #RIC #pouvoir #contrepouvoir #constitution #RICC #constituant #vote #élir #sudradio #berkoff #EspoirRIC #egger #chouard #interview #extrait #ethiqueettac
Catégorie
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ÉducationTranscription
00:00 *Musique*
00:07 Expliquez-nous d'abord ce que c'est que ce référendum, en quoi concitrait-il ?
00:13 Parce qu'on en a beaucoup parlé il y a 2-3 ans, puis ça a disparu dans les limbes,
00:17 et là effectivement, on en reparle à cause d'une candidature,
00:20 ou grâce à une candidature plutôt.
00:24 Bon, il y a peu d'espoir qu'il soit représenté, mais au moins la discussion est sur le marché,
00:30 et sur la table, et c'est important.
00:32 - Oui, c'est les patins sur la table, mais bon, là il y est, c'est une bonne chose.
00:39 Le RIC qu'il faut défendre, que nous défendons, et qu'il était très important aussi au moment du Gilet jaune,
00:48 s'appelle le RIC constituant, ça il faut garder en tête cette idée,
00:52 c'est l'idée que la souveraineté devrait appartenir à chaque citoyen.
00:59 C'est quelque chose qui existe déjà, ça existe en Suisse, en Uruguay,
01:03 ça existe en Californie depuis le 19ème siècle,
01:06 et c'est l'idée que, en fait, il faut d'abord se poser, déjà,
01:11 en France il y a beaucoup de confusion sur ces questions,
01:14 il faut se poser la question "Qui est le souverain en France ?"
01:16 On entend souvent "c'est multinational, c'est l'Europe, c'est la Constitution, c'est les citoyens".
01:23 Il y a une méthode très simple pour savoir qui est le souverain,
01:26 c'est aller voir qui a le dernier mot.
01:30 Celui qui a le dernier mot, c'est celui qui peut changer la Constitution en France.
01:34 Parce que la Constitution est au-dessus des lois, des multinationales, de l'Europe, de tout.
01:39 Alors, qui peut changer la Constitution ?
01:42 On est au 3/5ème des parlementaires, c'est-à-dire 600 personnes.
01:46 On est dans un régime où 600 personnes sont les souverains, aujourd'hui.
01:50 Et on le sent, parce que ces 600 personnes,
01:53 tous les multinationales connaissent par cœur ces 600 personnes.
01:58 Et même dans une radio comme la vôtre,
02:01 ils peuvent décider que vous avez des financements, d'État ou non, que vous avez...
02:05 - Nous on n'a pas de problème, mais allez-y.
02:07 - Mais ils peuvent le décider, donc il faut s'inquiéter.
02:10 Vous êtes inquiet de leur avis, parce qu'ils peuvent vous nuire et vous bénéficier.
02:15 - Mais alors, changer la Constitution pour effectivement instaurer ce RIC,
02:20 R-I-C, Référendum d'Institut Citoyen.
02:22 Mais pourquoi faire ?
02:24 Qu'est-ce que ça apporterait, effectivement, à la démocratie et au fonctionnement de la démocratie ?
02:29 - Donc, qu'est-ce que ça apporterait, enfin, qu'est-ce que ça apporte,
02:32 puisqu'on le sait, ça existe ailleurs, ce n'est pas une expérience qui sort de la tête.
02:37 - C'est pas une utopie.
02:38 - Ce qu'il apporte, c'est que...
02:40 Je prenais l'exemple de Votre Radio, ou d'une multinationale,
02:44 ou d'une entreprise qui se préoccupe aujourd'hui de la vie de ces 600 députés,
02:49 ils peuvent casser leur entreprise, ou ils peuvent l'aider,
02:52 ils peuvent changer des règles, à tout moment.
02:54 Lorsque l'initiative des lois constitutionnelles et le vote des lois constitutionnelles
03:00 est tendu, non pas à ces 600 personnes, mais à l'ensemble de la population française,
03:05 ce qui va se passer immédiatement, c'est qu'on se préoccupe tous de ce que pensera la population
03:11 à propos des lois, du financement des radios, des entreprises, des multinationales.
03:17 C'est-à-dire, il faudra plaire aux citoyens.
03:19 Et donc, cela va entraîner des référendums, qui sont d'initiative de chaque citoyen,
03:24 vous, vous pouvez initier un référendum, vous écrivez une loi constitutionnelle,
03:28 vous pensez qu'il faut modifier, par exemple, la législation des médias,
03:33 vous l'écrivez, vous l'écrivez avec des amis, vous demandez à des associations
03:38 qui ont des constitutionnalistes qui vous aident,
03:40 ensuite vous la déposez au tribunal d'assistance qui va la valider sur la forme,
03:46 et ensuite, vous cherchez vos signatures, nous on met 700 000,
03:50 - Oui, ça parce qu'il faut un minimum, sinon n'importe qui pourrait...
03:53 - Tout à fait, il faut que ce soit une minorité qui propose...
03:56 - Vous mettez un minimum de 700 000 signatures.
03:58 - 700 000 signatures, oui, c'est étudié à partir de ce qui se passe ailleurs.
04:02 C'est-à-dire que l'idée c'est si on a trop peu, on vote trop,
04:07 et du coup on ne peut pas discuter de chaque sujet,
04:09 et si on n'a pas assez, on ne vote jamais.
04:11 Donc 700 000, c'est le bon chiffre après.
04:14 Et donc, vous avez ces 700 000, ça déclenche automatiquement un référendum
04:19 qui va déterminer si on change la constitution avec la loi que vous avez proposée.
04:24 Donc, chaque citoyen ne doit pas forcément faire de la politique tout le temps,
04:28 mais si à un moment il se dit "c'est ça qu'il faudrait faire",
04:31 il peut initier quelque chose.
04:32 Et à minima, il peut voter sur les initiatives des autres.
04:35 Ça fait qu'évidemment on va voter à peu près 12 fois par an...
04:42 - Oui, parce qu'on ne peut pas voter tous les jours quand même, ce serait...
04:45 - Non, quand je dis 12 fois, c'est en réalité 4 fois,
04:48 mais les référendums peuvent être ensemble, groupés.
04:52 Donc il y a trois mois de discussions sur des réformes très précises,
04:56 c'est des trucs... en fait on l'écrit la loi.
04:59 Et ensuite, ces réformes ont le dernier mot par rapport à tout le reste.
05:03 - Vous voulez dire qu'ils ont le dernier mot par rapport aux législatives,
05:07 aux nationaux-nationaux, aux députés, etc.
05:10 - Qui continuent à travailler, qui continuent à faire des lois,
05:13 mais ces lois peuvent être censurées ou peuvent être changées par l'ensemble des citoyens,
05:17 mais eux ne peuvent pas changer ce qui est décidé directement.
05:20 C'est comme ça que ça fonctionne dans quelques pays,
05:23 mais je voudrais par exemple vous prendre l'exemple
05:27 de pays qui ont le référendum obligatoire,
05:30 donc pour un changement constitutionnel ou un traité international,
05:33 ils sont obligés de voter, comme les Danois par exemple.
05:36 Et bien eux, par exemple, tous les traités européens, ils les ont votés.
05:41 Ils ont voté oui, parfois non.
05:42 - Par référendum. - Par référendum.
05:44 Et du coup, ils ont un nombre... les Irlandais c'est pareil,
05:48 ils ont un nombre d'opt-out incroyable,
05:50 c'est-à-dire leur Europe à eux, c'est une Europe à la carte.
05:53 Ils prennent ce qu'ils veulent, et ils ne prennent pas ce qu'ils ne veulent pas.
05:56 Et la conséquence, c'est que c'est les seuls qui aiment encore l'Europe, en Europe.
06:00 Parce qu'ils ont leur Europe à eux.
06:05 Et au demeurant, la Suisse qui est hors Europe a quand même choisi des choses
06:09 comme Schengen et dans Schengen,
06:11 donc elle aussi a quelque chose à la carte.
06:13 Et ça, ça permet à l'ensemble de la citoyenneté
06:17 de contrôler la situation, d'être aux commandes.
06:20 Le fait d'être aux commandes, ça fait qu'on n'a pas
06:23 l'éloignement délirant de tous les pouvoirs forts
06:26 de ce que pensent les citoyens normaux,
06:29 mais ça apporte aussi le respect pour les gens.
06:32 Parce que quand vous recevez quelqu'un, quand vous avez un auditeur,
06:36 vous savez que cet éditeur peut lancer une loi constitutionnelle
06:39 qui vous favorise ou vous défavorise.
06:41 Vous n'avez plus besoin d'aller voir les ministres, ce qu'ils pensent.
06:44 Vous pensez directement à vos auditeurs.
06:46 - Mais alors, ça entraîne, je me fais l'avocat non pas du diable, mais du pouvoir.
06:52 La question est que quel sera à ce moment-là le pouvoir
06:56 des députés ou des sénateurs, etc. ?
06:58 Ce qu'on appelle jusqu'ici le pouvoir législatif.
07:01 Si un citoyen, alors je ne dis pas évidemment, on va protéger,
07:06 on ne va pas faire n'importe quoi, mais juste une chose,
07:09 d'abord il faut que ces lois soient effectivement rationnelles et bien pensées,
07:13 pas que n'importe qui lance n'importe quoi,
07:15 et les 700 000 effectivement c'est un barrage déjà,
07:18 quand même il faut l'obtenir.
07:19 Mais après, quel sera le rôle des représentants, des sénateurs ou des députés ?
07:25 - Aujourd'hui, nous avons un parlement et nous avons un gouvernement.
07:29 Le gouvernement peut faire des décrets, le parlement des lois.
07:32 Le décret s'efface devant une loi.
07:34 Alors, je vous pose la question, à quoi sert aujourd'hui le gouvernement
07:39 puisque ces décrets s'effacent devant les lois ?
07:42 Eh bien, je vous réponds tout de suite, le gouvernement est plus rapide que le parlement.
07:47 C'est quelque chose qui peut agir vite,
07:49 alors que le parlement est plus légitime.
07:51 C'est pour ça que ces décisions valent plus que celles du gouvernement.
07:55 - Sauf, pardon, sauf qu'actuellement, la majorité gouvernementale est alignée...
08:01 - Sauf qu'actuellement les pouvoirs sont totalement concentrés.
08:03 - Voilà, c'est aligné sur les objectifs.
08:05 - Oui, parce qu'on a aussi des raisons, ils ont changé le calendrier électoral, c'est une autre histoire.
08:11 En tout cas, dans un pays normal, qui ne vire pas l'autoritarisme comme le nôtre,
08:16 le parlement a une place très importante.
08:18 Dans un pays encore meilleur, le parlement est aux citoyens ce que le gouvernement est au parlement.
08:24 Ça veut dire qu'il fait les lois,
08:26 mais les lois constitutionnelles, qui valent encore plus, sont prises directement.
08:31 On n'est pas obligé d'écrire toutes les lois, on fait confiance à nos parlementaires, d'autant plus qu'on peut les contrôler.
08:36 Donc on aura un parlement qui est là, qui se renseigne, qui discute,
08:41 parce qu'il sait qu'il peut être cassé à tout moment.
08:43 - Que les lois peuvent être cassées à tout moment.
08:45 - Bien sûr. Donc les parlementaires auront intérêt à voir ce que pensent les gens quand ils font une loi.
08:50 Aujourd'hui, ils ont intérêt à voir ce que pense le président.
08:53 Bon là, maintenant, ça sera dans l'autre sens.
08:56 C'est-à-dire que ça crée finalement, en donnant le pouvoir suprême aux citoyens,
09:00 ça crée aussi des politiciens qui font leur boulot.
09:03 - C'est un vrai contre-pouvoir ça.
09:05 - C'est un total contre-pouvoir.
09:07 On va vers plus de contre-pouvoir avec le RIC constituant.
09:11 Alors il faut faire attention parce que le RIC non constituant,
09:15 qui existe en Italie, en Hongrie, dans plein de pays,
09:19 c'est quelque chose qui garde la souveraineté au parlement, au parlementaire,
09:24 et qui permet de faire quelques lois qui sont inférieures.
09:27 - C'est-à-dire que c'est plus consultatif qu'autre chose.
09:31 - Même quand c'est décisionnaire, le dernier mot c'est comme homme, les élus.
09:34 Donc ça n'altère pas.
09:37 - Vous voulez aller plus loin. Vous voulez que les lois fondamentales puissent être présentées.
09:41 - Mais on veut aller plus loin tout simplement parce qu'on a vu, on connaît,
09:45 les études sont nombreuses dans le monde, en France hélas très peu, donc ils sont en anglais,
09:50 qui montrent très bien que quand on a un système à la Suisse, à l'ourgoyenne,
09:55 la Californie est devenue sixième, il nous a dépassé en puissance mondiale,
09:59 et il a le RIC depuis le 19ème siècle, quand 80% des Californiens étaient analfabètes,
10:06 pour changer la constitution, je dis bien ça,
10:09 et bien ces pays ont connu une prospérité, ont pas les problèmes démocratiques qu'on a,
10:14 ont maintenu la défense de leur division des pouvoirs et volonté citoyenne,
10:20 là où l'Italie, la Hongrie, etc. avec leur RIC pourri, ils peuvent rien faire.
10:25 Donc on est quand même au courant de ça, c'est pas qu'on veut aller plus loin,
10:28 on veut avoir le truc sérieux.
10:31 En France, en 1993, la quasi-intégralité des candidats à l'élection présidentielle,
10:37 voulaient le RIC.
10:40 - En 1993 ? - Ouais.
10:43 On ne savait pas, parce qu'à l'époque, le RIC, il faut savoir une chose,
10:48 c'est pas seulement une bonne mesure, c'est aussi le symptôme du désastre démocratique qu'on vit.
10:53 Parce que depuis qu'on a des sondages sur cette question, moi le plus vieux c'était en 2011,
10:58 jusqu'à il y a 15 jours où nous-mêmes on a fait avec l'IFOP un sondage sur le RIC constituant,
11:03 nous avons entre 69 et 83% des Français qui souhaitent l'avoir.
11:09 Le RIC constituant avec l'IFOP, c'est 73%, 3 sur 4 Français qui veulent.
11:15 Combien de députés veulent l'avoir ?
11:18 Eh bien, notre proposition de loi a été soumise à l'Assemblée par Jean Lassalle,
11:23 et signée aussi par Dupont-Aignan.
11:25 Combien ils sont ? Ils sont 6.
11:27 Sur 577, ça fait 1%.
11:30 On a une mesure que 75% des Français veulent, et 1% de leurs élus veulent.
11:35 - Ah oui, vous l'enlevez du pouvoir là !
11:37 - Non mais, d'accord, mais normalement l'idée de notre démocratie,
11:42 c'est que les partis suffisent à refléter les demandes de venue du Parlement.
11:46 - Oui mais ça c'est fini. - Cela c'est fini.
11:48 Donc il est évident qu'il faut changer les choix.
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