• il y a 8 mois

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00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur SRTV dans notre émission Levé de Fonds où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:18 Aujourd'hui c'est Hugo Gervais le fondateur de Urbest, une application qui permet de gérer la maintenance, les services pour les locaux, tertiaires et d'habitation.
00:31 Hugo bonjour, peut-être d'abord deux mots sur ton parcours, qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette application ?
00:38 Alors mon parcours en fait il a démarré en finance, en fusion acquisition où je m'occupais de suivi de projets et des projets qui pouvaient aussi être dans tout ce qui était services immobiliers, maintenance technique.
00:48 Et je me suis intéressé à tout ce qui était process en fait, suivi de tâches entre des prestataires, leurs clients, comment les gens interagissaient.
00:57 Et a priori ce n'était pas forcément un domaine ultra sexy mais finalement moi j'ai trouvé ça hyper passionnant parce que c'est un domaine où on peut avoir un impact hyper fort pour des techniciens, pour des gens de terrain.
01:09 Et les aider à apporter de la productivité, de la simplification. Donc c'était ça la genèse en fait, partir de systèmes compliqués pour rendre ça simple pour le quotidien, pour beaucoup de gens.
01:22 D'accord, alors on s'était rencontré à une pitch party organisée par Dauphine Vest, l'université Dauphine qui soutient les initiatives entrepreneuriales.
01:30 Alors expliquez-nous comment fonctionne votre application et surtout qu'est-ce qu'elle innovante, qu'est-ce qu'elle apporte aux solutions déjà existantes pour ceux qui vont gérer la maintenance et les services dans ce type de locaux ?
01:42 Alors en fait quand on fait un état des lieux, les fonctionnements c'est souvent un peu à l'arrache de façon simplifiée avec des emails, des excels, des groupes de discussion.
01:54 Donc ça on va dire c'est les modes qu'on trouve avec les moyens du bord. Après il y a d'autres alternatives qui sont plus des logiciels un peu historiques qui n'ont pas forcément été conçus pour la mobilité.
02:04 Donc l'iPhone c'est 2007, les applis sur smartphone c'est plus à partir de 2012-2015. Donc finalement tout ce qui a été conçu avant les années 2000 ou même début 2000.
02:14 C'était pour les ordinateurs dans les bureaux, on notait sur le papier puis on venait donc faire le rapport au bureau.
02:18 Donc nous on a fait le pari d'avoir une utilisation forte sur l'application mobile. Déjà ça c'est un point important. Et aussi le côté collaboratif.
02:28 En fait au début on n'appelait pas ça collaboratif, on n'avait pas vraiment de nom pour ça mais finalement au fil du temps c'est un des différenciants forts pour être capable de synchroniser rapidement des superviseurs de site.
02:39 Qui peuvent être directeurs d'opération.
02:40 Où chacun vient voir ce qu'il a observé ou le besoin qu'il doit exprimer c'est ça ?
02:44 C'est ça. Ceux qui demandent, ceux qui font, ceux qui supervisent et fait en sorte que tout ce petit monde là travaille plus facilement, de façon plus fluide.
02:52 Là où d'habitude l'info est un peu compartimentée, elle a du mal à circuler aux bonnes personnes.
02:57 D'accord. Alors votre cible, vos clients types c'est qui exactement ?
03:01 Alors nos clients types c'est à peu près tout gestionnaire immobilier qui a soit de la maintenance, soit des services pour des utilisateurs à traiter.
03:09 Donc par exemple dans nos derniers clients c'était une entreprise de 2000 employés qui a 1500 employés sur un site, 500 employés sur un autre.
03:17 On a des établissements scolaires qui commencent à partir de 3-400 élèves. Vous pouvez avoir des petites chaînes d'Epad, des centres commerciaux.
03:25 D'accord, c'est très varié.
03:27 C'est assez varié en fait. Le très commun c'est d'avoir suffisamment de jobs à suivre pour que ça présente un intérêt de se doter d'une application
03:35 et de synchroniser tout son écosystème de prestataires et de demandeurs de services.
03:40 D'accord. C'est facile à on-boarder le setup justement pour les clients ?
03:44 Oui, oui.
03:45 Parce que c'est souvent un peu ça le sac ?
03:47 Le but nous c'est qu'on arrive à faire en sorte qu'il n'y ait quasiment pas de setup.
03:51 Ça prend une demi-heure, trois quarts d'heure. Et en fait, quand on a quelqu'un à qui on fait une démo, à la fin de la démo,
03:58 l'utilisateur s'il veut, il peut repartir avec sa version et déjà faire un essai.
04:02 C'est vraiment du plug and play.
04:04 D'accord. Donc chez vous, il n'y a pas de connectés avec des API sur des systèmes ?
04:09 Ça c'est plus pour les grands comptes.
04:11 Ça on l'a développé au fil du temps.
04:13 D'accord. C'est spécifique, mais dans la majorité des cas, ce n'est pas nécessaire.
04:16 Oui, c'est accessible déjà très simplement. Et puis après, si on veut aller plus loin, on peut le faire.
04:20 Oui, bien sûr. C'est du développement ad hoc.
04:23 Donc vous avez déjà des clients. Combien vous comptez faire de chiffre d'affaires sur 2024 ?
04:28 Alors l'objectif 2024, là on est en route pour faire 1,1 million. Peut-être un peu plus.
04:32 Après, ça dépendra du timing avec lequel on fait notre levée de fonds.
04:35 Oui, c'est déjà pas mal.
04:36 Avec des clients qui vont de 1 000 euros à plus de 100 000 euros.
04:40 D'accord. Parce que votre facturation, c'est un abattement, j'imagine.
04:43 Oui.
04:44 En fonction de la taille, bien entendu, donc du nombre d'intervenants.
04:47 Justement, pour vous développer, vous avez besoin d'argent. Combien et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
04:52 Alors là, on souhaite lever 500 000 euros, principalement sur le développement commercial et marketing.
04:58 Parce qu'en fait, il y a quand même un délai incompressible, qu'on le veuille ou non.
05:02 Quand on embauche un nouveau commercial, qu'on fait des actions marketing, il y a toujours un petit délai.
05:06 Donc ça, c'est une sorte de BFR ou d'investissement qu'on doit faire pour accélérer.
05:11 Et jusqu'ici, on a bootstrapé. Donc on a fait avec nos propres moyens.
05:15 Et là, maintenant, on sait vraiment ce qui marche.
05:18 Donc on sait que si on met 50 000 euros sur telle action ou 100 000 euros sur telle chose, on sait à peu près les rendements qu'on aura.
05:24 Est-ce que j'imagine que vos clients paient mensuellement et non pas à l'année ?
05:27 Si, si on a choisi à l'année.
05:29 Ah, c'est bien. Ça réduit le BFR.
05:31 Oui, et c'est encore plus simple pour la facturation, pour le BFR aussi.
05:35 On est sur une valo de quel ordre ?
05:38 Là, c'est une valo à 8,5 millions à date actuellement.
05:42 D'accord, c'est une fourchette.
05:45 Sur la base, on a quand même fait des cash flows DCF.
05:48 Donc je suis revenu à mon premier métier qui est de faire des valos.
05:51 Donc on a valorisé ça à la fois sur le socle d'abonnement.
05:55 C'est déjà bien, parce que si toutes les startups faisaient au moins une partie DCF, ça éviterait des fois des valorisations un peu folles.
06:02 Pour conclure, Hugo, avez-vous un message particulier à tous les investisseurs qui voudraient rejoindre l'aventure UrbEst avec vous ?
06:10 Si le sujet vous intéresse, moi déjà, je serais ravi de discuter avec vous, que ce soit pour un investissement, un partenariat ou même en utilisation,
06:18 si vous voulez des versions DC pour votre travail ou à titre personnel, vous pouvez nous contacter sur notre site urbest.io ou directement à mon mail hugo@urbest.io.
06:29 Il y a les liens, de toute façon, autour de la vidéo.
06:31 Hugo, merci. Je vous souhaite un grand succès pour UrbEst.
06:34 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter, comme il vous l'a dit, Hugo.
06:36 Bien, contactez la chaîne qui transmettra les coordonnées.
06:39 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très prochainement sur Investisseur TV avec un nouveau projet dans lequel investir.
06:46 [Musique]
06:55 [Silence]