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Mikel Arteta se livre sur la fin de saison d'Arsenal
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03/03/2024
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#Sport
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00:00
[Musique]
00:05
- Mikaël, merci de nous rejoindre.
00:06
Quel endroit !
00:08
La boîte aux directeurs à l'Emirates Stadium.
00:10
Vous l'avez bossé ici comme joueur,
00:12
vous avez presque géré cet endroit sur un match-jour comme manager.
00:15
Est-ce que vous avez un souvenir spécifique qui vous a marqué dans cet stade ?
00:20
- Probablement le premier jeu que j'ai joué et le dernier.
00:23
Parce que ce que ça a signifié pour moi personnellement,
00:26
c'était de faire mon premier match pour l'Arsenal contre Swansea,
00:28
et puis le dernier match,
00:30
c'est quand j'ai décidé de mettre un terme à ma carrière.
00:34
- Ça a été beaucoup de travail,
00:36
vous savez, les boss ici ont confié à Mikaël Arteta,
00:41
ils ont fait la bonne décision.
00:43
Pouvez-vous nous parler de ce processus ?
00:45
- Nous avons eu deux premières saisons qui ont été très difficiles.
00:49
D'abord, parce qu'ils étaient sous la COVID,
00:51
c'était ma première expérience en tant que manager.
00:53
Et puis, parce que le club était en opposition après 6-7 ans,
00:56
c'était extrêmement difficile.
00:58
Nous avons réussi à gagner là aussi.
01:00
Si ce n'était pas le cas, personne ne vous croirait.
01:02
Et vous avez réussi aussi à faire des changements
01:04
et à mettre en place certaines choses qui,
01:06
j'espère, étaient bonnes.
01:08
- Quel est le premier conseil de la saison dernière ?
01:18
Vous regardez cette saison et vous dites,
01:21
"On ne doit pas faire de ce mistake de nouveau."
01:23
- Ce n'est pas un mistake, c'est une expérience.
01:25
Et parfois, il faut se réveiller si quelqu'un
01:27
a réussi à gagner 16 Jeux en un coup.
01:29
Et je comprends ça.
01:30
Et le problème, c'est comment vous jugez le succès.
01:33
Si le succès, c'est seulement de ramener une trophée chez vous,
01:36
c'est tout.
01:36
Et le reste, c'est une erreur.
01:38
Donc, 19 équipes ont failli.
01:40
Mais je pense qu'il y a eu beaucoup de choses
01:41
que nous avons fait extrêmement bien
01:43
et que nous devons être très fiers de.
01:45
Et avons-nous trouvé à la fin la solution la mieux
01:48
et l'outil que nous avions voulu ?
01:51
Non.
01:52
Mais je pense que nous sommes plus forts que le club,
01:53
nous sommes meilleurs que le club,
01:54
nous faisons de meilleures décisions
01:55
et nous continuons de faire ce que nous voulons faire.
01:57
- Alors, que vas-tu faire différemment cette saison ?
02:00
- Ce que je veux faire différemment, c'est avoir 22 joueurs.
02:04
- Comment ça marche ?
02:05
- Nous avons déjà commencé il y a des mois.
02:06
Si nous devions le faire maintenant, nous serions en retard.
02:09
Et en ce moment, nous n'en avons plus
02:10
et nous avons perdu.
02:11
Mais pas pour le moment.
02:12
Pendant les six dernières semaines,
02:13
il y a eu beaucoup d'importants joueurs.
02:14
Et l'autre leçon, c'est d'être en mesure de naviguer
02:16
dans ces moments et d'avoir des solutions tôt.
02:20
Et nous avons fait ça grâce à la décision aussi.
02:22
On a changé de forme, on a mis les joueurs dans d'autres positions.
02:24
Donc si cette situation se retrouve encore,
02:27
nous aurons plus d'outils et nous serons plus concentrés
02:30
sur comment les joueurs peuvent réagir.
02:31
- Parlons du présent, du sujet chaud,
02:34
la course de titres.
02:35
Tu aimes parler de la course de titres.
02:37
Cette saison, tu dois compéter non seulement
02:39
avec la ville de Manchester, mais aussi avec Liverpool.
02:42
Combien ça change ton travail comme manager
02:45
de devoir compéter avec plus de équipes ?
02:47
- C'est un cauchemar, parce que chaque préparation,
02:49
chaque match, tu dois être au-dessus de beaucoup de choses.
02:52
Et à la fin, tu dois te prioriser,
02:53
parce que le temps que nous avons est minimal
02:56
pour faire ces préparations.
02:57
- Tu as eu ces deux résultats contre Fulham et West Ham.
03:03
Et puis tu as eu ce grand tournage de victoires
03:06
avec des lignes de score élevées.
03:08
Comment expliquer le contraste ?
03:10
- C'est la beauté du football.
03:11
Tu as 36 coups, tu as 0 but,
03:15
tu as gagné un coup et tu as gagné deux buts.
03:18
Et puis tu as tiré sept fois sur le but
03:21
et tu as gagné six.
03:22
Tu peux m'expliquer ça ?
03:25
Je peux, parce que je ne peux pas t'expliquer.
03:28
- Donc il y a des éléments que tu ne peux pas contrôler.
03:31
- Malheureusement, non.
03:33
- Tu as gagné plus de buts que personne
03:35
sur des pièces de jeu, sauf des pénalités.
03:38
Peux-tu nous parler de ce processus ?
03:40
- Oui, parce que ce ne sont pas des pièces de jeu.
03:41
Au final, c'est la situation dans la troisième finale
03:43
et comment on maximise chaque situation.
03:46
Nous sommes la équipe qui génère le plus de pièces de jeu.
03:49
Donc, nous devons être la équipe qui a le plus de buts.
03:52
Nous sommes l'équipe qui attaque le plus de blocs bas.
03:54
Donc, il faut avoir plus de buts, plus de crosses
03:56
et plus d'entrées dans la boîte que personne d'autre.
03:58
Et nous le sommes.
03:59
Je pense que nous sommes la équipe qui fait le plus.
04:01
Et si nous sommes l'équipe qui concilie le moins de buts,
04:05
alors, j'espère que nous serons la équipe qui concilie le moins de buts.
04:08
Et nous devons faire sens de ce que nous faisons.
04:10
- Pour ce corner, vers le deuxième poteau, encore !
04:13
Cette fois, c'est la bonne avec William Saliba
04:16
qui surgit pour placer sa tête, ivre de joie.
04:19
- Vos centraux font un bon travail.
04:23
Nous avons un Français, William Saliba,
04:26
qui joue avec Gabriel.
04:27
Vous savez, vous avez fait ces deux gars
04:28
votre point fondamental dans la défense.
04:30
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur Saliba ?
04:33
- Je pense qu'il faut exposer les joueurs
04:35
quand on sent qu'ils sont prêts.
04:37
Et je n'avais pas l'impression que Willy était prêt
04:40
à maximiser son potentiel dans cet environnement, en particulier.
04:43
Et vous parlez des centraux.
04:45
Je pense que tout commence à l'avant.
04:46
C'est comme une vague.
04:48
Si la vague commence là, pour faire grand,
04:50
quand elle arrive au centre,
04:51
la vague est de six mètres de haut.
04:53
Maintenant, le centre a un gros problème.
04:55
Si la vague est très petite,
04:56
parce qu'ils l'ont gardée petite,
04:58
c'est beaucoup plus facile pour les défenseurs de gérer.
05:00
- Un nouvel élément de votre saison, c'était la Ligue des Champions ?
05:07
- Oui, c'est un autre élément
05:09
que nous avons expérimenté ces dernières années.
05:14
Et une chose, c'est d'être au-dessus d'une compétition
05:17
et d'être consiste.
05:19
Il y a autre chose,
05:19
d'être dans deux ou trois compétitions
05:21
avec les demandes que nous avons.
05:22
Et nous l'avons fait entre les deux ces dernières années.
05:24
Donc je pense que c'est un grand, grand saut à nouveau.
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Et je pense que nous avons réussi très bien.
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Et nous avons un magnifique match,
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maintenant contre Porto.
05:34
C'est juste la demi-heure du moment
05:36
et nous sommes prêts pour la deuxième partie.
05:37
- Qu'est-ce que nous pouvons vous souhaiter
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pour le reste de la saison ?
05:41
- Que nous gagnons les deux trophées.
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Souhaitez-moi ça et apportez-moi cette énergie
05:45
et mettez une flamme dans votre maison
05:48
et soyez avec nous.
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- Donc nous serons là-bas
05:51
lors du dernier match de la saison
05:53
avec vous, en ce moment.
05:54
- C'est le rêve.
05:55
- En ce moment.
05:56
- C'est le rêve, c'est sûr que c'est le rêve.
05:58
- C'est le rêve.
05:59
[SILENCE]
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