Stéphane Eberlin entraîneur du Caen BC

ici Normandie (Calvados - Orne)

15/02/2024

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Sport

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00:00 Le 6/9, France Bleu Normandie.

00:04 À 7h46, le Normandie Sport comme chaque jour avec vous Didier Cherpin.

00:08 On parle basketball ce soir et plus particulièrement du CBC.

00:12 Pour l'instant très convaincant dans son ambition de retrouver la probé de basket.

00:16 Et pour en parler avec nous Stéphane Héberlin, bonjour.

00:19 Bonjour.

00:20 Entraîneur du CBC.

00:21 Dernier match de la phase régulière ce sera demain soir contre Besançon.

00:25 L'avant-dernier, il n'y a pas de grands enjeux sportifs.

00:27 Il faut faire attention à ne pas tomber dans la facilité peut-être.

00:30 Oui c'est ça, toute la semaine on est resté concentré.

00:33 L'objectif c'est de garder une bonne dynamique et ça passe par une victoire.

00:37 On a à nouveau un palais plein donc on se doit de faire une belle prestation.

00:41 Et c'est l'objectif demain soir.

00:43 Garder la dynamique parce qu'elle est belle, la dynamique pour l'instant.

00:46 Vous allez accéder à la phase suivante, ce sera un mini-championnat avec 10 clubs.

00:51 Le premier accédera directement à la probé, c'est jouable, ça va finir premier.

00:54 Oui c'est jouable, on attend le reste de Moulouse de demain soir.

00:57 Si Moulouse gagne à Boulogne, on rentrera dans cette poule avec 5 victoires, 3 défaites.

01:01 Si Moulouse perd, on rentrera à 4-4.

01:04 Quoi qu'il en soit, on sera à 4-4, on sera à une victoire du premier.

01:07 Si on est 5-3, on sera premier ex-aequo avec deux autres équipes.

01:09 Donc on abordera cette poule avec beaucoup d'ambition.

01:12 C'est assez compliqué pour comprendre comment on rééquilibre tout ça.

01:16 On garde certains résultats.

01:17 Grosso modo, pour faire simple, est-ce qu'il y aura de gros adversaires dans cette seconde phase ?

01:21 Oui, il y aura de gros adversaires.

01:24 On aura de l'autre poule, on n'a qu'un paire qui va arriver, qui descend de probé, qui est premier de l'autre poule.

01:27 On a Chartres qui est chaque année parmi les prétendants.

01:30 On a Tours qui est descendu il y a deux ans et qui est aussi une grosse cidernée de National 1.

01:36 Donc ça sera un championnat très disputé.

01:39 Surtout qu'il y aura 6-7 équipes qui auront vraiment la possibilité d'accéder à cette première place.

01:43 6-7 équipes sur 10.

01:45 La nuance cette année, grâce à votre bon parcours depuis le début du championnat,

01:49 depuis l'automne dernier, c'est que vous n'avez pas de handicap de points.

01:53 Ça c'est important.

01:54 Oui, c'est ça.

01:55 Parce que c'est vrai que la saison dernière on était rentré avec deux victoires, six défaites.

01:58 On n'avait presque pas la possibilité de finir cette première place.

02:01 Cette année, on sera soit premier au départ, soit troisième à une victoire du premier.

02:06 Donc oui, on aura toutes nos chances pour essayer d'attraper cette première place.

02:11 Le comparatif par rapport à l'année dernière, le volume de joueurs, 13 en tous au contrat,

02:17 c'est un atout pour faire basculer les matchs ?

02:20 Oui, bien sûr, c'est un atout parce que ça nous permet de garder une intensité importante pendant 40 minutes.

02:26 L'objectif c'est de viser l'adversaire.

02:28 C'est passé contre Saint-Valy, ils ont craqué dans le dernier quartan.

02:31 Maintenant, les 13 joueurs ne sont pas disponibles.

02:33 On a Alexis Thomas qui est blessé depuis début janvier, qui a encore six semaines d'arrêt.

02:37 Donc on n'est que 12, il y a un joueur, Mathéo Radnick, qui est sur un double projet N1 et N3.

02:42 Et puis Karak qui a une situation un peu particulière, Onain Mbau.

02:45 Mais c'est sûr que ça permet aussi, c'est un cas de blessure, de ne pas être tout de suite pris à la gorge.

02:52 On a un effectif complet qui nous permet de parer à ces petits problèmes.

02:55 La difficulté pour le coach que vous êtes, c'est de faire comprendre aux joueurs, il faut partager le temps de jeu ?

02:59 Oui, c'est le combat de toute la saison.

03:04 C'est bien accepté ça ?

03:06 Quand on gagne, toujours.

03:08 Quand il y a des défaites, c'est plus dur.

03:10 Mais quand ils ont signé ici, ils savaient que ça allait être comme ça.

03:13 Je les avais prévenus que ça allait être un effectif complet.

03:16 Et quand on a des gros ambitions comme à Caen, on est obligé d'avoir un effet complet.

03:19 Parce qu'on ne peut pas se permettre d'être un moment en difficulté par un manque de joueurs dû à des blessures.

03:25 La différence cette année, c'est le Palais des Sports.

03:28 4200 places, c'est complet quasiment à chaque fois.

03:32 11 victoires sur 12 pour vous depuis le début de la saison.

03:35 On retrouve ce côté chaudron qu'on avait dans l'ancien Palais des Sports.

03:38 Oui, c'est pas la même ambiance parce que l'acoustique n'est pas la même.

03:43 Par contre, il y a 1200 personnes déjà en plus que dans l'ancien Palais.

03:48 Et puis on a un super speaker avec Pierre qui entraîne tout le monde.

03:53 Ça porte vraiment l'équipe quand le match est serré.

03:56 Oui, ça permet de...

03:59 Moi je dis toujours aux joueurs, il faut récupérer l'énergie que le public nous donne.

04:04 Et puis dans les moments chauds, ça pousse, ça nous permet de nous transcender.

04:09 Et puis l'adversaire forcément, ça a une influence sur eux.

04:11 Parce que quand le match est serré, avoir 4200 personnes qui poussent derrière,

04:16 ça peut entraîner des petits problèmes pour l'adversaire.

04:20 4200 personnes qui pousseront donc demain pour ce match contre Besançon,

04:24 le dernier de la première phase de championnat.

04:26 Merci beaucoup Stéphane Héberlin, l'entraîneur du CBC, invité de Normandie Sport.

04:30 Bonne journée.

04:31 Et vous l'avez dit, le Palais d'espoir sera encore une nouvelle fois complet à guichet fermé.

04:34 Il reste quelques places. Nous les avons.

04:36 Vous vous offrez vos deux invitations. D'ici 1h à 8h50, restez à l'écoute.

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