Faux Raccord N°445 - Les gaffes et erreurs de la trilogie Equalizer - Vidéo Dailymotion

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00:00 Bonjour et bienvenue dans 4 Accords, votre analyse d'après-film en compagnie de Michel,

00:03 le spécialiste technique de l'émission.

00:04 Bonjour Michel !

00:05 Bonjour Michel ! Un pantalon mal assumé, un technicien abandonné, rien ne m'échappe.

00:09 Et aujourd'hui Michel, on parle d'Equalizer !

00:11 Exact, les trois.

00:12 Alors, avant toute chose, pour ceux qui ne l'ont pas vu, Equalizer, c'est une histoire

00:15 de justicier, un film de vigilante comme on dit.

00:18 McCall, interprété par Denzel Washington, est un ancien espion qui a raccroché pour

00:21 mener une vie plus tranquille, jusqu'au jour où il doit venir en aide à une jeune

00:24 femme sous la coupe de la mafia russe.

00:25 C'est pareil que dans le 2 en fait.

00:27 Ah non, non non, dans le 2 il est retourné de nouveau à une vie plus calme, mais sa

00:30 meilleure amie se fait tuer par des gangsters, ça n'a rien à voir ça.

00:34 Et dans le 3 ?

00:35 Dans le 3, il vit tranquillement en Italie, une vie très calme.

00:37 Mais comme ses amis sont menacés par la mafia locale, il doit se battre.

00:41 C'est vrai que c'est pas pareil.

00:42 Bah non, et moi j'adore ces films.

00:44 Vous connaissez le point commun entre les trois ?

00:45 Michel, y'en a pas, je viens de vous le dire, c'est très différent.

00:47 Oh si, regardez.

00:49 Dans cette scène du premier, Denzel Washington finit de se préparer pour partir travailler.

00:53 Et on peut apercevoir une montre à son poignet droit qui va soutenement disparaître sur

00:57 le plan suivant, on sait à peu près tout ce que vous regardez Michel.

00:59 Bah vous regardez pas au bon endroit.

01:01 C'est ce jean gris qui nous intéresse, parce qu'il va…

01:04 *bruit de jet*

01:06 se transformer en jean bleu.

01:07 Il a très bien pu se changer.

01:08 Bah…

01:09 Pas exactement.

01:11 Non, pas exactement.

01:12 Parce que dans le film, il a pas le temps.

01:13 Et il est même pas parti avec un pantalon de secours.

01:16 Mais puisque vous sous-entendez que je suis prévisible…

01:18 Ah non, j'ai jamais dit ça Michel, je dis qu'on fait cette émission depuis assez

01:21 longtemps maintenant.

01:22 Et bah à vous de jouer maintenant.

01:23 Mane-toi, mane, vide la caisse.

01:25 Allez, rouille, ouvre la caisse.

01:28 J'dis à cette poufiasse de se manier le cul.

01:30 Oh bah je sais pas moi, là j'ai rien vu de particulier.

01:33 Pourtant c'est au premier plan.

01:34 Allez, rouille.

01:36 Ici, sur l'écran de la caisse enregistreuse.

01:38 Ah ouais mais c'est du gaffeur ça.

01:39 A mon avis, il devait intégrer un affichage en post-production non ?

01:42 Et ils ont oublié.

01:43 Si vous aussi chez vous, vous l'aviez remarqué du premier coup, n'hésitez pas à laisser

01:46 un commentaire qu'on l'ira pas.

01:48 Je continue avec cette scène.

01:49 Là aussi, faut un œil affûté.

01:54 J'ai vu.

01:55 Ça m'étonnerait.

01:56 Ouais bah repassez là.

01:57 Pause.

01:59 Là, les deux fous blancs sont sur la même couleur de case.

02:02 C'est impossible ça aux échecs.

02:03 Alors là ça me troue le...

02:05 Stop Michel.

02:06 Non, vous dites pas des choses comme ça en pleine émission, je vous l'ai déjà dit.

02:08 Y'a un minimum de règles à respecter.

02:10 Et vous savez très bien qu'on se prend un ou deux commentaires désobligeants à chaque

02:13 fois que vous débordez, donc là ça suffit.

02:14 Vous saviez pas ce que j'allais dire.

02:16 Oh que si Michel.

02:17 Non, vous me faites un procès d'intention.

02:19 D'intention déjà.

02:20 Et vous alliez dire "ça me troue le cul".

02:22 Oui.

02:23 Assumez un peu.

02:24 Oui j'allais dire "ça me troue le cul".

02:25 Eh bah non Michel, vous dites pas "ça me troue le cul" en pleine émission, y'a des enfants

02:28 qui peuvent regarder.

02:29 D'accord.

02:30 D'accord quoi ?

02:31 Je dis pas "ça me troue le cul" en pleine émission.

02:33 Bien, allez on continue.

02:34 Je peux terminer sur ce film avec des figurants ?

02:36 Faites ce qui est juste.

02:37 Je trouve ça juste de s'en prendre à des gens qui passent 12 heures à marcher derrière

02:40 les stars en étant filmés flous pour gagner 50 dollars en espérant être repérés et

02:45 avoir un vrai rôle un jour.

02:46 Alors quand j'en vois qui arrivent à passer deux fois derrière, je respecte.

02:49 Comme cette dame et cette petite fille qui passent une première fois, puis…

02:53 Alina la chanteuse.

02:55 Une seconde.

02:56 Bien vu Michel, fréquent mais bien vu.

02:58 Je passe à Equalizer 2.

02:59 Et croyez-moi, y'a aussi des choses à dire.

03:01 Probablement.

03:02 Certainement.

03:03 A commencer par une question que je me pose sur notre ami Denzel qui tient un revolver.

03:07 Euh, un pistolet Michel.

03:08 Un revolver c'est avec un barillet.

03:10 Un pistolet alors.

03:11 Et il ramasse un autre pistolet dans la main d'un cadavre qu'il a lui-même abattu avant.

03:16 Donc il a deux pistolets.

03:18 Oui.

03:19 Et vous voyez, ça m'interroge.

03:20 Il est dans le couloir et il va rentrer en grande pompe dans l'appartement des gangsters.

03:24 Et du coup qu'est-ce qui vous interroge ?

03:25 Qu'il rentre…

03:26 Avec un pistolet et un woozie.

03:29 Alors qu'il avait deux flingues.

03:30 Je comprends pas quand est-ce qu'il a pu ramasser autre chose.

03:32 Bah il a pas pu.

03:33 Qu'est-ce qui s'est passé ?

03:34 Bah ça c'est un faux raccord.

03:35 Ah bah voilà, c'est ça oui.

03:36 Je passe maintenant à cette scène dans laquelle Denzel Washington est au volant de cette voiture noire en pleine baston.

03:42 Alors attention, tout ce qui arrive se passe en 9 secondes.

03:45 Il dépasse une première fois cette voiture rouge puis…

03:49 Une seconde fois.

03:51 Ah bien vu ça, c'est la même voiture.

03:52 Surtout que ça va vite.

03:53 Bah attendez, c'est pas fini.

03:54 Il dépasse ensuite cette voiture grise une première fois.

03:56 Puis…

03:59 Il se retrouve une seconde fois avec la même voiture devant lui.

04:03 Mais cette fois-ci…

04:04 Il l'emboutit au passage.

04:06 Bah et là en 9 secondes, ça fait beaucoup.

04:08 Je vous assure qu'en 9 secondes, on a déjà vu le coup de tête de Denzel Washington.

04:11 Je vous assure qu'en 9 secondes, on peut faire beaucoup de choses.

04:13 Même apercevoir un cadre en quad dans une vide de voiture.

04:16 Quoi ?

04:17 Oui, même en moins d'une seconde d'ailleurs.

04:18 Regardez.

04:19 Ici dans le reflet.

04:22 Ouh, c'est énorme ça !

04:23 Si vous avez aimé, je vous en montre un autre.

04:25 Découvrons-le tous les deux.

04:26 Avec plaisir.

04:27 Ça se passe au fond de l'allée.

04:30 Euh… Alors je vois bien un truc qui me…

04:32 Non, mais non, non, je sais pas.

04:35 Je vais zoomer un peu.

04:36 C'est un technicien entouré de matériel.

04:37 Qu'est-ce qui s'est passé ?

04:38 Je sais pas, le mec, ils l'ont oublié là.

04:40 En même temps, Michel, soyons honnêtes,

04:41 y'a personne qui zoom dans l'image pour arriver à voir ça.

04:43 Bah si, moi.

04:44 Ouais.

04:45 Je termine cette émission avec Echoleaser 3.

04:47 Les jeux commencent avec cette scène

04:49 dans laquelle le médecin tient la main gauche de Denzel Washington.

04:51 Main qui se retrouve soudain…

04:53 sur la poitrine du comédien.

04:56 Ah ouais, d'accord, là, rien à dire.

04:58 Plusieurs prises et des choix de montage, enfin vous connaissez quoi.

05:00 Mais ils savaient pas que vous alliez regarder le film,

05:02 donc ils ont dû se dire que ça passerait.

05:03 Vous croyez vraiment qu'ils nous regardent ?

05:05 Qui ça ?

05:06 Les producteurs, les réalisateurs, les acteurs.

05:07 Vous croyez que…

05:08 Enfin, qu'ils nous connaissent, quoi.

05:10 Enfin, qu'ils me connaissent, moi, en tout cas.

05:11 J'en ai aucune idée.

05:12 Euh, moi je dirais que non, Michel, ils nous connaissent pas.

05:15 Et ils vous connaissent pas.

05:16 Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

05:17 Bah, vous seriez déjà mort.

05:18 Ouais.

05:19 Je continue avec cette scène.

05:20 On va retrouver Denzel Washington

05:22 dans une ville italienne de bord de mer.

05:23 C'est très très joli.

05:24 Vous voyez, moi, Michel, c'est typiquement le genre d'endroit

05:26 où j'irais bien en vacances.

05:27 Bah, vous fiez pas au film pour trouver, alors.

05:29 Bah, pourquoi vous dites ça ?

05:30 Écoutez.

05:31 Altamonte.

05:32 C'est petit, mais simpatico.

05:35 Oui, bah quoi ?

05:36 Il vient de dire où c'est ?

05:37 Sauf qu'Altamonte, c'est là, au milieu des terres.

05:39 Pas du tout en bord de mer.

05:41 Ah oui, là, ça craint.

05:42 Tu comprends.

05:43 Maintenant, retour à un faux raccord classique,

05:45 mais qui fait toujours plaisir, celui découvert.

05:47 Là, c'est une cuillère que Denzel Washington pose vers le haut.

05:54 La cuillère est orientée vers le bas.

06:01 J'avance un peu…

06:04 Hé.

06:05 Je n'ai pas ouvert votre sac.

06:07 Et là ?

06:08 Orientée vers le haut.

06:09 Ciao.

06:10 Attends encore une seconde.

06:11 Je veux terminer avec quelque chose qui montre l'ignorance américaine.

06:13 Ces gens-là, mis à part leur burger,

06:15 ils connaissent que dalle à la gastronomie.

06:17 Non, Michel, soyez pas insultant.

06:18 Non, mais quand ils nous représentent dans un film,

06:20 on est à vélo, avec un béret sur la tête et une baguette à la main.

06:23 Et quand ils parlent des Italiens…

06:25 Les mecs, ils ont jamais ouvert un livre.

06:26 Regardez bien.

06:27 J'aimerais vous faire découvrir la cuisine d'Altamonte.

06:31 Vous voulez vous joindre à moi ?

06:33 Oui.

06:34 Oui.

06:39 Très bien.

06:40 Donc elle l'emmène découvrir la cuisine locale.

06:43 Merci.

06:44 C'est un peu…

06:46 On a quelque chose d'intéressant.

06:48 Quoi ça ?

06:49 C'est du kebab.

06:50 Merci.

06:51 Bonne chance.

06:53 Merci.

06:54 C'est quoi ?

06:58 C'est du kebab.

06:59 Et elle lui offre le kebab, en Italie.

07:01 Oui, là, c'est vrai que c'est limite, quand même.

07:03 Très limite. En tout cas, moi, j'ai fini.

07:05 Dépêchez-vous de revenir. Je vous attends.

07:07 Eh bien, merci, Michel. Voilà, c'est la fin de cette émission.

07:09 On se retrouve très bientôt pour un nouveau Fort Accord.

07:11 Et ce jour-là est du lourd. Du très très lourd.

07:13 Vous m'avez épaté tout à l'heure, quand même.

07:14 Ben, quand ça ?

07:15 Quand vous avez remarqué les deux fous sur les cases.

07:17 Ah, ben oui, non, mais ça, c'est normal, ça.

07:19 Quand on joue aux échecs, c'est quelque chose qu'on voit tout de suite.

07:21 Ben oui, mais quand même. Vous faites des échecs depuis combien de temps ?

07:23 Oh, ben, je sais pas, moi, je dirais 6-7 mois.

07:25 Parce qu'avant, vous faisiez du théâtre.

07:27 Ouais, je continue, d'ailleurs, le mardi.

07:28 Et des cours d'analyse de poésie.

07:30 Oui, mais ça, c'est le mercredi et le dimanche.

07:32 On étudie les poésies du Moyen-Âge, en ce moment. Hyper intéressant.

07:34 Et vous faites toujours du curling ?

07:36 Ah, ça, oui, bien sûr, mais plus en compétition.

07:38 Je pouvais plus me libérer le samedi.

07:39 À cause du tir à l'arc ?

07:40 Voilà.

07:41 Et la sophrologie, vous... ?

07:42 Tous les lundis et jeudis soir.

07:44 Et j'enchaîne avec la poterie derrière.

07:46 Quoique.

07:47 Non, mais...

07:48 Vous faites vachement de trucs chiants, quand même, le soir et le week-end.

07:50 Ben, je... Non, je sais pas, enfin, pas spécialement.

07:53 Vous l'aimez plus, votre femme, hein ?

07:56 Je crois ce que je vois et je m'en fous.

07:57 Je m'en fous !

07:58 Je dis tout ce qu'on voit pas et je suis fou !

08:00 Je suis fou !

08:01 Technicien en jean.

08:04 Dans une chaîne de gladiateurs.

08:05 Toute une équipe de fils.

08:06 Visible dans un rétroviseur.

08:07 Un plan répété deux fois.

08:08 Que les monteurs se sortaient d'où ?

08:09 ♪ ♪ ♪

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