Bruno Solo, comédien

  • il y a 7 mois
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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Bruno Solo, comédien, pour la série "Tout cela je te le donnerai" qui sera diffusé le 7 février prochain sur France 2.

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Transcript
00:00 Culture Média sur Europe 1 9h30 11h tous les jours avec Thomas Hill et votre invité ce matin Thomas.
00:05 Je reçois ce matin Bruno Solo qu'on va retrouver à partir de mercredi sur France 2 dans une grande saga familière, familiale et policière.
00:14 J'espère qu'elle vous deviendra familière.
00:15 Je suis absolument certain qu'une bagnole l'a balancé dans le décor et qu'on l'a assassiné.
00:19 Ce que je fais là c'est une enquête parallèle, c'est complètement illégal.
00:23 Si ça se sait je serais obligé de lui tirer une balle dans le genou.
00:26 Vous êtes un gros con en fait.
00:27 Oui, mais avec un putain de flair, un vrai trophier.
00:31 Décidément beaucoup d'insultes ce matin pour Bruno Solo.
00:34 Tout cela je te le donnerai, c'est un peu Dallas qui rencontre Columbo.
00:37 C'est à la fois une grande saga familiale avec son lot secret et d'amour et en même temps une pure série policière.
00:42 C'est ça qui est original, c'est le croisement des deux.
00:45 C'est l'adaptation du best-seller d'une romancière espagnole qui s'appelle Dolores Redondo.
00:49 Je ne sais pas si vous connaissiez d'ailleurs ce livre Bruno Solo.
00:51 Non mais je connaissais Dolores Redondo, j'ai lu le livre après, je ne voulais pas me laisser influencer parce que ça reste une adaptation.
00:56 Lui il fait 600 pages, donc c'est un gros pavé.
00:59 Il y a eu une adaptation qui est très bien faite d'ailleurs, mais une adaptation c'est aussi une trahison.
01:03 Donc je ne voulais pas voir où justement les points de trahison de mon personnage.
01:07 Tout comme David Caminos qui joue donc Manuel Ortigoza, ou Nicole Calfant, Aurélien Vic et Louise Monod pour ne citer qu'eux, ou Annie Gregorio.
01:16 Je pense qu'il fallait qu'on reste vierge de cette lecture-là.
01:19 Enfin chacun son style, mais moi j'ai préféré lire le livre après.
01:22 Donc le personnage est très différent dans le livre ?
01:23 Non, il n'est pas tant différent que ça, sauf qu'effectivement le développement est beaucoup plus long là.
01:28 Effectivement au bout du troisième épisode, on comprend que c'est un homme qui se sert du prétexte d'être une crapule, parce qu'il a été blessé.
01:36 Tout le monde ne réagit pas comme ça, il y a des gens qui sont blessés, qui sont malheureux, qui ne se sentent pas obligés de se venger vis-à-vis de chacun, d'être revanchard.
01:42 Lui, il est comme ça, mais ça va être un chemin de croix, et aussi un chemin de lumière pour lui.
01:47 Alors on va planter un peu le décor justement de cette histoire pour nos auditeurs.
01:50 Tout commence par un accident, une sortie de route en pleine ligne droite d'un homme qui va être retrouvé mort.
01:57 Cet homme, c'est le gérant d'un grand domaine de Provence, mais il est aussi dans une sorte de vie parallèle, le mari d'un célèbre écrivain.
02:05 L'affaire a classé rapidement son suite comme accident de la route par le procureur de la République.
02:11 Sauf que vous, Bruno Solo, qui jouait le lieutenant de la gendarmerie du coin, vous ne croyez pas du tout à la thèse de l'accident.
02:17 Pour vous, il y a un loup dans cette histoire ?
02:19 Oui, parce que ça fait plusieurs fois qu'il y a dans cette famille, cette grande famille viticole, de viticulteurs,
02:24 qui est marquée depuis des générations.
02:28 C'est pas la première fois qu'il y a des morts, il a toujours été persuadé qu'on lui cachait quelque chose,
02:34 et on va comprendre aussi qu'il est directement concerné par cette famille, et il enquête.
02:39 Et en plus, c'est son dernier jour, dans le premier épisode il est lieutenant, mais c'est le jour de sa retraite.
02:44 Donc il va prendre la retraite. Lieutenant dans la gendarmerie à l'âge qu'il a, on sent que le type a été mis au placard,
02:50 on sent que c'est un empêcheur de tourner en rond, c'est un casse-pieds.
02:53 Votre chef est assez content que vous preniez votre retraite ?
02:55 Oui, tout le monde est content que je prenne la retraite, je suis vraiment un type profondément antipathique.
02:59 Et donc lui va faire cette enquête en sous-marin, et travailler avec un homme que tout les sépare, ces deux gars.
03:07 L'autre est une sorte d'intellectuel, enfin pas une sorte d'ailleurs, il est un intellectuel écrivain homosexuel,
03:12 et moi je suis un flic un peu rabougri, plutôt homophobe, pas un homophobe idéologue, juste un type qui ne comprend pas que deux hommes puissent s'aimer.
03:22 Et qui va justement là aussi faire ce chemin.
03:24 Mais ils vont devoir collaborer ensemble, donc c'est la naissance d'une amitié improbable entre deux gars que tout sépare.
03:31 Et je trouve que là aussi c'était plutôt très malin de faire en plus physiquement un contraste aussi fort entre Manuel Ortiguaza,
03:39 David Camelos qui est immense, très grand, qui a une tige très élégante, très dandy comme ça,
03:44 et moi un peu plus rabelé, c'est le moins qu'on puisse dire, et qui fait 1m73 quand lui il en fait 1m90.
03:50 Donc c'est assez drôle à l'image même.
03:52 - Et alors comment ça se passe quand on tourne une série policière comme ça Bruno Solo ?
03:55 Est-ce qu'il y a des consultants de la police, de la gendarmerie, qui vous aident un peu sur la justesse ?
04:00 - Sur les médecins légistes plutôt, surtout, parce qu'il y a beaucoup de scènes avec Sophie Catalini qui joue la médecin légiste,
04:07 et elle effectivement, elle était très aidée. Nous non, on se fie à notre instinct du personnage, l'instinct qu'on a du personnage.
04:14 L'essentiel c'est de se mettre totalement au service du personnage, et à partir de ce moment là,
04:18 je crois que ça n'a pas grande importance qu'on soit pas exactement dans les clous de "on l'est jamais"
04:23 quand on fait un thriller, il y a toujours un moment où le romanesque l'emporte sur la vérité, et puis après tout c'est pas plus mal.
04:30 - Et puis on peut pas trop en dire pour pas divulgacher l'intrigue,
04:34 mais cette série c'est aussi l'occasion de traiter de vrais sujets de société.
04:39 - Oui, déjà, l'acceptation nécessaire et légitime du mariage homosexuel qui reste un sujet pour certains,
04:47 alors que c'est juste une avancée essentielle de notre société, que ça devrait plus être un sujet salé encore pour certains.
04:54 Mais voilà, là c'est traité avec beaucoup de naturel, cet homme est marié, il le dit,
04:59 - Ça ne plaît pas du tout à sa famille. - Mais ça ne plaît ni à sa famille, ni à ceux qui l'entourent,
05:04 mais lui traverse ça avec beaucoup de naturel, et ce qui l'importe surtout,
05:09 Manuel Ortigasa, c'est de comprendre pourquoi son mari est mort, et au fur et à mesure,
05:13 il va découvrir que cette vie parallèle, cette vie cachée de son mari, est enfouie sous des secrets monstrueux.
05:21 - Voilà, la saga de l'hiver de France 2. - De l'hiver ? Ah oui c'est vrai qu'il y en a encore l'hiver !
05:26 - Tout sera, je te le donnerai, c'est à partir de mercredi sur France 2 à 21h10.
05:32 - 6 épisodes, réalisé par Nicolas Guichetoux, qui est le réalisateur d'Engrenages.
05:35 - Très fort. - Il y a vraiment un sens du rythme et de l'intrigue qui est merveilleux.
05:40 - Restez avec nous, Bruno Solo, dans un instant sur Europe 1, le journal des médias de Julien Pichenay.

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