Guilty Pleasure : Marguerite Thiam

Le Bonbon

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Transcript

00:00 Comment tu sais que j'aime Dandelida ?

00:01 Comment je sais que t'aimes Dandelida ?

00:03 Tu sais, ça s'appelle travailler un peu.

00:05 Ouais, tu penses bien, franchement.

00:06 Bonjour Marguerite Thiam.

00:07 Salut Didier.

00:08 Ça va bien ?

00:09 Ça va super.

00:09 On est chez Arc, dans un lieu dédié à cette culture du vinyle.

00:14 J'adore, j'adore les disquaires.

00:15 J'ai une platine et un téléphone.

00:17 Ce qui relie la platine et le téléphone, c'est qu'il y a de la musique dedans.

00:21 Et qu'avec cette musique, on va parler un peu de toi.

00:24 J'ai quitté ma province.

00:28 Ah non, mais tu les connais toutes en fait.

00:30 Empoignée la vie.

00:32 Parfois, t'as des obsessions sur des artistes modernes et tout,

00:34 mais tu les perds au bout d'un moment, après tu les réécoutes.

00:37 Mais Charles Aznavour, il est intemporel.

00:39 Il me touche toujours autant.

00:41 En passant 33 tours.

00:43 Oh là, Léonard Cohen, l'idole.

00:47 Et ?

00:48 Ah non, mais là c'est...

00:49 Un reconnu même.

00:50 Ah non, mais je l'écoute tous les jours.

00:52 J'écris un film en ce moment,

00:56 et c'est ce morceau-là qui guide l'écriture du film.

00:58 Mais du coup, c'est vrai que je l'écoute tous les jours

01:00 et que Léonard Cohen, il me touche à un endroit.

01:02 C'est-à-dire que là, si vous étiez pas là, je pouvais faire mes yeux pleurer.

01:05 À chaque fois, alors ce morceau, je l'ai écouté mais 500 fois vraiment.

01:08 Et il me touche à un endroit, je ne pourrais pas expliquer.

01:11 Je le trouve bouleversant.

01:13 Je n'ai pas réussi à voir le titre que je voulais te passer.

01:16 Mais bon, un petit vinyle de ce monsieur, c'est quand même pas mal.

01:19 Je freine pas, je suis plus petit.

01:20 Jean-Jean, je rappe avec l'oreille.

01:21 J'ai sorti le projet.

01:22 Ah bah franchement, j'aimerais partir avec.

01:24 On peut en parler un peu de SCH ?

01:25 Ah ouais, grave.

01:26 Il arrive SCH, je suis en mode "mais c'est quoi ce mec ?"

01:29 Tout au premier coup, je comprends pas.

01:31 Je suis petite, je connais pas, je suis un peu habituée à des trucs plus pop et tout.

01:34 Et en fait, en boucle, je me mets à écouter...

01:36 Oh, c'était Mac Ong.

01:37 C'était celui-ci que je voulais trouver.

01:39 Je suis hyper fan de son interprétation, de ce qu'il propose.

01:42 J'aime bien les artistes qui se transforment un peu,

01:44 qui ont un truc d'acteur presque.

01:45 J'ai ma playlist Marguerite Thiam dans mon téléphone maintenant.

01:47 C'est un honneur.

01:48 Évidemment, il est obligatoire.

01:52 Justin, bon...

01:53 J'étais un peu obsessionnelle aussi,

01:55 comme toutes les meufs de 8 ans à l'époque.

01:57 C'est un des premiers morceaux d'amour qui m'a touchée quand j'étais petite.

01:59 T'imagines, t'arrives dans l'industrie, t'as 14 ans,

02:00 on te fait toi une espèce de pop star,

02:02 que pour que toutes les meufs te kiffent,

02:04 je pense que ça te fuck-top un peu quand même.

02:05 Christophe Houlem, Jacques Hadid.

02:07 Là, je vous connaîtrais pas à l'intro quand même.

02:11 Si, si, mais je l'écoute aussi tout le temps.

02:13 Ça, c'est l'époque de la nouvelle star.

02:14 Ouais.

02:15 Moi, j'étais petite aussi, la nouvelle star était au top.

02:17 T'aurais pu faire un pop star, toi ?

02:18 Non, je suis pas à déconner.

02:20 Je suis hyper cliente de trucs comme ça,

02:21 en plus je regarde la Starac, je regarde tout les trucs comme ça.

02:24 Mais je pense que j'aurais pas le cardio pour ça.

02:27 Marguerite, c'est fini.

02:28 On se retrouve samedi 27 janvier

02:31 sur la scène du Studio 104 pour ton concert.

02:35 T'as hâte, là ?

02:36 Ah mais j'ai super hâte !

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