• il y a 11 mois


Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 C'est ça qui est inquiétant dans ce phénomène, c'est que maintenant on arrive sur des apprenants, sur une nouvelle génération en fait de home-jackers.
00:07 Avant c'était vraiment l'affaire des gens du milieu, des gens qui allaient faire des braquages de banques, qui parfois allaient chercher le chef d'entreprise directement chez lui.
00:14 Là on assiste à une certaine forme de néobanditisme des cités qui commence à se mettre sur le créneau.
00:19 Pourquoi ? Encore une fois c'est ce que je disais tout à l'heure en off, c'est que les caisses des magasins sont vides,
00:24 donc braquer l'épicerie du coin pour 400 euros de fonds de caisse c'est plus vraiment rentable.
00:29 Le trafic de stups est saturé, se faire une place aujourd'hui c'est compliqué, ça demande une mise de départ.
00:34 Donc pour pouvoir effectivement survivre ou s'engager...
00:39 Alors la chance de se vider à Bruno Guillon, Sylvie Tellier, des joueurs du PSG, des joueurs du PSG je crois que c'est Donnarumma, Avenue Montaigne,
00:47 c'était au mois de juillet dernier le gardien du PSG, et puis on se souvient tous évidemment de ce qui était arrivé à Bernard Tapie.
00:53 Les 12h26 on marque une pause.
00:55 - Monsieur Proutot, qu'est-ce que vous réalisez ? - Petite réaction, 80% des cibles en gros sont choisies soit par les réseaux sociaux,
01:01 soit par les amis des amis ou les amis des enfants de la victime, quand les enfants partagent,
01:06 ou alors par la trahison interne de sociétés prestataires auxquelles la victime a fait appel.
01:10 Ça peut être la fibre, ça peut être le paysagiste, etc.
01:13 Donc ça va dans le sens de Franck. Par contre, le problème aujourd'hui c'est que ce n'est plus uniquement le grand banditisme qui se met sur Leo Mjaking.
01:21 Je l'aurais même encore pensé il y a 2-3 ans, mais force est de constater dans la presse qu'on est face à des gens qui sont presque mineurs,
01:27 qui sont les mêmes braqueurs qui allaient attaquer les commerces et les épiceries du coin, etc.
01:33 Donc eux ils n'ont plus de méthode, ils compensent d'ailleurs leur impréparation par un excès de violence.
01:39 Et dernièrement, en dernier lieu, c'est qu'ils savent aussi qu'ils sont face à une masse de victimes potentiellement désarmées.

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