C'est parce qu'il est toujours resté fidèle à sa famille politique, lui qui a adhéré à l'UDR (Union des démocrates pour la République) en 1972, puis au RPR en 1976, que sa parole a du poids. Et parce qu'il n'a rien à gagner à l'affaire. L'ancien secrétaire d'État à la Coopération et à la Francophonie du gouvernement Fillon, maire de Vesoul durant dix-sept ans, devenu sénateur de Haute-Saône et secrétaire général adjoint de LR, acte la fin d'un cycle pour la droite et appelle son camp à engager sans plus tarder des négociations en vue de constituer une coalition gouvernementale avec Emmanuel Macron.