La contestation montre contre la loi immigration avant le passage devant le Conseil constitutionnel

  • il y a 4 mois
Au moins 2 500 personnes ont défilé côte à côte à travers Marseille, ce dimanche 14 janvier dans l'après-midi, pour demander le retrait de loi Darmanin et exiger un sursaut de solidarité avec les réfugiés et le peuple palestinien.
Comme à Marseille, des milliers d'opposants à la loi immigration sont descendus ce dimanche 14 janvier dans les rues à Paris, Bordeaux, Lyon et ailleurs en France pour réclamer son "retrait total" et maintenir la "pression" avant la décision du Conseil constitutionnel le 25 janvier.
"Les lois Macron, les lois Darmanin, on n'en veut pas", ont scandé dans la capitale plusieurs milliers de manifestants - 25 000 selon les organisateurs - venus braver le froid au son des percussions, dans une ambiance animée. De nombreux sans-papiers ont défilé en tête du cortège.

"Nous demandons le retrait pur et simple de la loi. Nous sommes venus en France pour travailler, nous ne sommes pas des délinquants", lâche Mariama Sidibé, porte-parole du collectif de sans-papiers de Paris, une ancienne aide à domicile à la retraite.

"C'est une loi raciste, faite pour nous maintenir dans la précarité et nous criminaliser, cette mobilisation n'est qu'un début", renchérit Aboubacar Dembélé, du collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), alors que d'autres rassemblements sont prévus dimanche prochain.

Plus de 400 collectifs, associations, syndicats et partis politiques, avaient appelé à manifester contre un texte qui "reprend de nombreuses idées de l'extrême droite".

"Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin nous dit que ce texte serait nécessaire pour nous protéger de l’extrême droite. Mais alors pour ne pas avoir Marine Le Pen, il applique le programme de Marine Le Pen, c’est insensé", s'indigne ainsi Marc Cecome, ex-mécanicien dans les transports publics, qui a défilé à Marseille avec 2 500 personnes, selon la préfecture.

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