Françoise Hardy exprime son désir de mourir : Emmanuel Macron réagit lors de son passage dans "C à vous", perturbé par Patrick Cohen.
  • 4 months ago
#FinDeVie #Euthanasie #Débat #Santé

Appel à un débat sur la fin de vie

Dans une lettre publiée dans La Tribune Dimanche, Françoise Hardy, la chanteuse française emblématique, interpelle le président de la République pour relancer le débat sur la fin de vie. Après avoir exprimé son souhait de partir "de façon rapide" dans une récente interview, elle souhaite désormais mettre en avant la question de l'euthanasie dans le contexte politique.

L'artiste, qui souffre depuis des années d'un cancer du système lymphatique du larynx, écrit notamment dans sa lettre : "Nous espérons que vous allez permettre aux Français très malades et sans espoir d'aller mieux et de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu'il n'y a plus aucun soulagement possible."

Une réponse du président

Suite à cette missive, le président de la République a répondu lors de son passage sur le plateau de C à vous (France 5) le 20 décembre 2023. Il a exprimé sa réaction face à la demande de Françoise Hardy en déclarant : "On parle de souffrances, que vivent beaucoup de nos compatriotes qui ont une maladie incurable, qui voient la souffrance d'un proche… Et on a tous été bouleversés par la lettre de Françoise Hardy."

Au sujet de l'euthanasie, il a ajouté : "La France a beaucoup fait sur le sujet, dont la loi Claeys-Léonetti qui a permis d'avancer [...] d'avoir, dans des conditions encadrées par la loi, une sédation profonde et l'arrêt des traitements." Tout en reconnaissant que cela ne résolvait pas tous les aspects du débat sur la fin de vie assistée, le président s'est tout de même félicité de l'approche méthodique adoptée.

Un débat toujours en attente

Cependant, le journaliste Patrick Cohen rappelle à l'invité du jour que le problème n'a toujours pas été pris en charge par le gouvernement. "Vous avez toutes les cartes en main et, plusieurs fois, à plusieurs reprises, vous avez reporté l'annonce d'un projet", souligne le chroniqueur.

Le président, quant à lui, nie tout report et affirme prendre son temps par crainte de faire les choses "à moitié". Il indique suivre le calendrier qu'il a fixé, exprimant son désir d'aborder la question avec rigueur et diligence.

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