IDP_121223_MontsegurFinance

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00:00 [Générique]
00:08 Bonjour, bienvenue sur Investisseur TV, dans notre émission "Idées de placement"
00:12 où les professionnels de la finance, des marchés, du patrimoine viennent nous partager des idées de placement.
00:18 Aujourd'hui, c'est le président de Montségur Finance, François Chollet, qui nous a rejoint.
00:21 François, bonjour.
00:22 Bonjour.
00:23 Eh bien, merci, vous allez nous proposer donc trois thèmes d'investissement.
00:27 Le premier, donc, ça concerne les small, les mid-cap. Pourquoi ?
00:32 Alors, on arrive dans une période de fin d'année où on se pose pas mal de questions pour l'année prochaine.
00:36 C'est vrai qu'il y a un ralentissement en Europe qui est visible du point de vue d'économie.
00:39 On a des marchés qui tutoient leur sommet.
00:41 Et donc, on se dit qu'est-ce qu'on pourrait trouver qui puisse réagir convenablement pour démarrer ou finir l'année.
00:46 D'ailleurs, c'est pas forcément pour 2024.
00:48 On peut même peut-être rentrer en cette fin d'année sur cette catégorie-là.
00:51 Les petites et moyennes entreprises européennes, elles ont été très largement désaimées par les marchés.
00:57 Il y a deux titres.
00:58 D'abord, beaucoup de fuite de capitaux de cette classe d'actifs.
01:01 Ça fait maintenant deux ans complets que l'argent sort des petites et moyennes entreprises européennes.
01:07 Et c'est un phénomène qui est général.
01:09 On retrouve la même chose sur toutes les places et sur tous les marchés développés.
01:12 Et c'est assez justifié.
01:14 Ça a été justifié par des taux d'intérêt et des conditions de financement qui rendent plus difficile pour les petites PME
01:19 l'accès au marché et à la liquidité, avec des taux d'intérêt évidemment qui ont été revus à la hausse.
01:25 Il y a souvent des entreprises qui sont de taille plus petite et donc plus domestique.
01:29 Quand on est en Europe, on est sur un marché qui est un peu plus déprimé de point de vue macroéconomique.
01:34 Et donc, elles n'ont pas forcément les meilleures conditions pour s'exprimer.
01:37 Et puis, on a tout simplement aussi une catégorie qui est souvent plus volatile.
01:42 Mais attention, les PME sont souvent aussi les plus dynamiques.
01:46 Elles ont de tout temps mérité à la fois une prime de valorisation, tout simplement parce qu'elles génèrent plus de croissance que les grandes entreprises.
01:53 Simplement là, on a une situation très particulière. On a eu un exercice 2022 catastrophique.
01:59 On parle de -25, -30 en performance sur cette classe d'actifs.
02:02 – On ne reçoit pas le président de la société Mid Cap et Small Cap, effectivement, qui souffre.
02:05 – Ils souffrent, mais parce que personne ne les regarde. Il ne faut pas se tromper.
02:09 Les analystes financiers ne les suivent plus, sauf s'ils sont sponsorisés pour les suivre.
02:14 La vérité, c'est que ça a été totalement délaissé. Et 2023 a été de la même veine.
02:19 Alors, on a fait un point bas, vers -15 sur les indices de Small. On s'est un petit peu rattrapé depuis 2-3 semaines.
02:25 Mais clairement, on est encore à zéro, voire négatif. Ça veut dire qu'il ne s'est rien passé encore sur cette catégorie.
02:30 Pourquoi 2024 devait être un bon signal pour ces PME ?
02:35 Un, on a quand même sensiblement en tête que les taux d'intérêt ont été beaucoup remontés de manière historique.
02:43 Ça a freiné, effectivement, les conditions de financement pour ces entreprises.
02:47 Mais c'est quelque chose qui va être amené à s'assouplir à compter de 2024.
02:51 Et ça, c'est quelque chose que le marché va anticiper tout au long des prochaines semaines,
02:55 tout simplement parce que l'inflation est revenue et globalement, les banques centrales vont arrêter de freiner l'économie.
03:02 Ça va donc être directement porteur pour ces entreprises-là.
03:06 Deux, on a des entreprises qui sont capables de générer de la croissance année après année.
03:10 Et donc, on peut arriver à trouver parmi ces 5-6 000 entreprises cotées en Europe,
03:16 un certain nombre de pépites qui ont des positions dominantes sur des marchés en forte croissance,
03:21 qui n'ont pas de problème de financement.
03:23 Et je crois qu'on les achète aujourd'hui dans des conditions extrêmement favorables.
03:26 Alors, ce n'est pas facile à adresser cette classe d'actifs pour les investisseurs.
03:30 Je pense qu'il faut passer par des fonds, peut-être même par des ETF.
03:33 Il y a quelques ETF qui permettent de faire ça.
03:35 Mais les fonds sont capables de faire de l'alpha, c'est-à-dire qu'ils sont capables de faire de la surperformance sur ces catégories-là.
03:40 Chez Monségur, c'est une thématique que nous n'avions pas.
03:43 Pendant des années, on a vécu sans ça parce qu'on avait du mal à sous-traiter cette catégorie-là.
03:47 Et puis, on a rencontré une équipe de gestion qui travaillait sur des modèles un peu quantitatifs
03:53 pour filtrer toutes ces entreprises.
03:57 C'est une entreprise qui s'appelait Sepiam, qu'on a acquis en fin d'année dernière,
04:01 qui a une CICAV qui s'appelle Sepiam Europe Small Caps.
04:04 Et clairement, si on oublie les performances passées, même si on regarde sur 5 ans,
04:08 c'est un fonds qui a de très belles performances, qui a été très bien noté.
04:11 Mais simplement, la catégorie a été abîmée.
04:15 Je pense que pour 2024, dans un PEA, dans un contrat d'assurance-vie
04:19 où il y a beaucoup de grosses valeurs qui ont beaucoup concentré la performance
04:22 depuis maintenant plusieurs années, c'est peut-être une diversification qui me paraît intéressante.
04:27 En tout cas, je vous invite à regarder cette classe d'actifs de manière générale pour 2024,
04:31 ce qui n'a pas été forcément le cas pour les deux dernières années.
04:33 – C'est bien. J'ai oublié en vous présentant, donc, de vous présenter en deux mots Monségur Finance.
04:38 L'impression que tout le monde connaît, mais forcément pas.
04:40 – Pas forcément. Alors, on est une société de gestion.
04:43 On a un métier qui est très simple.
04:44 On gère de l'épargne pour le compte de clients essentiellement privés.
04:47 Ça représente à peu près 500 familles aujourd'hui, à peu près 800 millions de gestion.
04:52 On a des fonds d'investissement, mais l'essentiel de notre métier se fait dans la gestion sous mandat.
04:57 Donc, on gère sous mandat des clients, qu'ils soient en compte-titres, en PEA,
05:01 dans des contrats d'assurance-vie.
05:03 C'est quelque chose qu'on fait maintenant depuis près de 20 ans.
05:06 – Parfait. Alors, deuxième thème en préparant l'émission.
05:09 Vous m'avez parlé d'un coup à jouer sur les fonds euros.
05:12 – Ah oui, c'est un appel à vigilance.
05:14 On arrive en cette fin d'année 2023, et vous allez voir,
05:18 bientôt dans la boîte aux lettres des épargnants va arriver le petit document
05:22 provenant de la rassureur vie, qui va leur dire, voilà, cher monsieur,
05:26 en 2023, la performance de votre fonds en euros a été nette de frais de temps.
05:32 Et en vérité, cette performance… – Plutôt favorable.
05:35 – Ça va être un peu mieux, mais on vient de 2% en 2022.
05:39 – Oui, donc on va changer en fait.
05:40 – On devrait s'attendre à 2,5% en 2023 pour l'exercice.
05:44 Encore une fois, brut, il ne faut pas oublier que sur le fonds euro,
05:47 les prélèvements sociaux sont acquittés à chaque fin d'année.
05:50 Et donc, 2,5%, on peut vraiment se poser la question
05:54 de la pertinence du fonds euro.
05:56 Et pourquoi je dis ça ? C'est que, autant, pendant plus de 10 ans,
05:59 on n'a pas été capable de faire de la gestion de trésorerie convenable,
06:03 tout simplement parce que les marchés ne nous proposaient pas
06:06 des taux de rémunération sans risque favorables, voire même négatifs parfois.
06:10 Là, les assureurs avaient un vrai produit intéressant pour l'épargnant
06:14 puisque le fonds euro garantissait le capital
06:16 et garantissait même une rémunération positive.
06:18 On n'était pas du tout compétitif avec les marchés.
06:21 Aujourd'hui, et à compter de 2024, cette situation est totalement inversée.
06:26 C'est-à-dire que vous pouvez peut-être espérer pour 2024
06:29 que les taux se bonifient encore un peu.
06:31 Admettons qu'ils aillent jusqu'à 3%, ce qui est déjà assez ambitieux.
06:35 Eh bien, sachez que sur les marchés, si vous nous confiez votre épargne,
06:39 on va être capable de trouver mieux, tout simplement parce que le monétaire
06:43 fait déjà du 4 en Europe.
06:45 Ça, c'est la première chose.
06:46 Donc, c'est 4 sans risque de signature et sans duration.
06:49 Jusqu'à temps que les taux de banque centrale descendent.
06:51 Voilà. Mais il est possible d'aller un peu plus loin.
06:53 D'accord.
06:54 On peut placer à 6 mois, à un an, peut-être même à un an et demi,
06:57 ce qui n'est pas très risqué d'un point de vue de sensibilité.
07:00 Et sans aller prendre de risque de signature, on arrive à 4,20, 4,50.
07:04 Donc, on arrive à trouver des placements très sécurisants pour nos clients
07:08 qui feront beaucoup mieux que le fonds euro.
07:11 C'est quelque chose qui est inédit pour nous depuis de très nombreuses années
07:14 et qui suscite d'ailleurs pas mal, on va dire, d'appétence de la part
07:17 de gens que nous connaissons.
07:19 Et puis, vous pouvez aller un peu plus loin en prenant un tout petit peu
07:22 de risque de signature, c'est-à-dire en allant chercher des entreprises
07:24 de très bonne qualité, en allant chercher un peu de duration, 3, 4 ans.
07:28 Ça permet de verrouiller ces taux parce que, vous le rappeliez,
07:31 on attend plutôt qu'ils baissent qu'au rang de 2024.
07:33 Et donc, si vous verrouillez sur 3, 4 ans des taux autour de 4,85,
07:38 alors je pense que vous ferez une très bonne performance
07:41 sur les 2 ou 3 prochaines années, tout simplement parce que je pense
07:44 qu'on n'aura pas ces taux-là à terme parce que la croissance de l'économie
07:47 ne le permettra pas. Il faudra tôt ou tard que les banques centrales
07:50 baissent ces taux de façon à permettre de redynamiser cette économie européenne
07:54 qui patine un petit peu en cette fin d'année.
07:56 D'accord, donc l'idée, c'est de réorienter un petit peu ce qu'on a en fonds euro.
07:59 L'idée, c'est vigilance. Regardez ce qui va arriver dans votre boite aux lettres,
08:02 vérifiez bien ce qui vous a été servi en termes de taux d'intérêt
08:05 tout au long de l'exercice 2023 par votre assureur.
08:08 Je pense qu'il y aura matière à discussion. En tout cas, nous, on est ouverts.
08:11 Si vous avez des questions là-dessus, appelez-nous, on sera disposé à vous répondre.
08:14 Très bien. Troisième point qui mérite notre attention,
08:19 c'est les SCPI et les fonds circotés.
08:21 Ah oui, alors ça, c'est des idées encore assez contrariantes.
08:24 On n'a pas de fonds là-dessus. Ce n'est pas vraiment le sens de ce que l'on fait,
08:28 mais dans les mains d'un, on peut l'embrasser.
08:30 Vous avez des signaux très négatifs sur l'immobilier.
08:33 Je crois que quand on ouvre la presse, quand on écoute les chaînes d'information spécialisées,
08:38 on voit bien que les SCPI sont en train de souffrir,
08:41 que l'immobilier dans les principales villes de France, voire même dans les provinces,
08:45 sont en train de baisser un petit peu du fait de cette hausse des taux.
08:49 Je suis assez prudent sur ces aspects-là parce que la réalité, c'est que c'est un secteur
08:54 qui met du temps à corriger, tout simplement parce que les valorisations de ces fonds-là
08:58 sont des valeurs à dire d'experts.
09:00 Ça veut dire quoi ? C'est que c'est un expert qui va donner la valeur du portefeuille immobilier
09:04 pour chacune de ces foncières en disant « je vais prendre un an, deux ans, trois ans pour faire le tour »
09:09 et diminuer la valeur.
09:10 Et donc, on a commencé à assister sur les SCPI depuis quelques semaines simplement
09:15 à des révisions de prix à la baisse depuis quelques semaines.
09:18 Et c'est souvent assez modéré. Je crois que la plus importante que j'ai vue, c'était 17 %,
09:22 mais globalement, c'est plutôt 10 % de baisse de valorisation
09:26 qu'on atteint aujourd'hui sur certaines SCPI.
09:28 Ce qu'il faut voir, c'est que depuis deux ans, du côté des foncières cotées,
09:33 alors les foncières cotées, c'est exactement la même chose.
09:35 On a les mêmes biens, on a des foncières qui sont spécialisées dans le bureau,
09:39 d'autres dans l'immobilier locatif, d'autres dans le fonds de commerce
09:44 et donc les boutiques, les centres commerciaux, je pense à des Unibail ou des Clépierre.
09:50 On peut avoir aussi des infrastructures, on peut avoir de la logistique.
09:55 Et là, on retrouve dans les foncières cotées toute la panoplie de diversité
09:59 qu'on peut trouver dans les SCPI. Mais elles, elles ont été massacrées.
10:03 Oui, ce n'est pas l'expert qui a fait la valo, mais c'est le marché.
10:05 Parce que le marché est allé beaucoup plus vite que l'expert pour valoriser cela.
10:08 Et si vous regardez les performances sur deux ans de cet actif-là,
10:12 c'est un peu comme les small caps que je citais tout à l'heure.
10:14 C'est un peu contre-intuitif, mais on a perdu plus de 50 % en vérité sur la valeur
10:19 et donc ça a créé des décotes sur la valeur du patrimoine de ces sociétés
10:23 qui sont des foncières cotées. Et donc, si vous imaginez 2024 une baisse des taux,
10:28 moi j'ai une bonne idée, c'est que s'il est aux baisses, il y a de bonnes raisons
10:32 pour que la valorisation de ces foncières se reprenne un peu.
10:34 Alors on insiste déjà dans cette anticipation depuis quelques semaines
10:38 à un démarrage de ce mouvement. On a vu des beaux rebonds sur des titres comme Unibail,
10:42 sur des foncières d'habitation comme Vonovia en Allemagne,
10:46 comme l'Aigle également, sur les Clépierre, sur des Gécina, sur les bureaux parisiens.
10:50 On a des rebonds qui commencent à se mettre en œuvre, mais la décote qui a été créée
10:55 est telle qu'on a encore un peu de place, en tout cas si les taux se mènent à s'améliorer
11:00 en 2024 et si ces établissements-là arrivent, comme ça a été le cas en cette fin d'année,
11:05 en cette toute fin d'année, à se refinancer dans des conditions de financement
11:09 raisonnablement en termes d'auto-intérêt, c'est-à-dire à peu près 4,5 % par exemple
11:14 sur les dernières levées de dettes d'Unibail-Rodamco, qui est un des leaders européens,
11:18 et bien clairement là, il y a du vrai potentiel de rebonds.
11:21 C'est très contrariant comme idée, c'est un peu comme pour les small caps,
11:24 mais en revanche, je pense que c'est quelque chose qu'il faut regarder,
11:27 parce qu'il est clair que les marchés ont fait un très beau parcours en 2023,
11:31 on a des très belles performances sur l'ensemble de nos PEA, sur l'ensemble de nos contrats d'assurance-vie.
11:36 Clairement, il faut essayer de trouver de nouveaux moteurs pour 2024,
11:39 et c'est pour cela que je lance ces appels un petit peu décalés, et j'en suis conscient.
11:43 D'accord. Alors hormis les thèmes, les sujets que vous avez proposés,
11:47 globalement, comment vous voyez 2024 ?
11:50 On démarre l'année avec une situation qui est plutôt favorable.
11:53 La vérité, c'est qu'aux États-Unis, le ralentissement que l'on attend maintenant,
11:57 depuis pratiquement un an et demi, qui est un ralentissement de cycle en vérité,
12:01 est un ralentissement qui ne vient pas tant que ça.
12:04 Et il est faible. Il est très faible, et l'économie est solide.
12:07 L'emploi est toujours là. On a d'ailleurs dans les chiffres d'inflation
12:10 des signaux qui sont plutôt rassurants, puisque les dernières contributions favorables à l'inflation,
12:15 c'est plutôt des contributions liées aux services, et donc on est bien dans une tendance
12:19 à revenir dans les objectifs qui étaient ceux assignés par la réserve fédérale américaine.
12:23 Donc on peut imaginer un contexte de détente de cette contrainte financière qui a été mise en œuvre.
12:29 Là où ça devient un peu difficile, c'est que, oui, on est à peu près certain
12:33 que les banques centrales vont être capables de baisser les taux.
12:36 On peut s'interroger sur les taux longs, sur les taux à 10 ans.
12:39 Là, en revanche, on peut s'interroger parce que les banques centrales,
12:42 en Europe et aux États-Unis, ont des tailles de bilan absolument monstrueuses.
12:47 Elles ont commencé le travail de les diminuer.
12:50 Ça s'est fait un peu tout seul par la perte de valeur des obligations qu'elles détiennent,
12:53 mais la vérité, c'est qu'elles vont devoir enlever un petit peu et restituer un peu
12:57 de ces obligations sur le marché, et ça, ça peut avoir, sur les taux longs,
13:01 un effet contrariant à cette baisse des taux que je cite sur les taux courts.
13:05 Et donc ça peut être un des points, en tout cas, à regarder, à monitorer.
13:10 Je ne suis pas certain qu'en 2024, on retrouve des taux à 10 ans tels qu'on a pu les connaître
13:15 il y a ne serait-ce que deux ans de cela, proche de zéro.
13:18 Je crois que cette histoire-là allait vraiment passer et qu'on ne retrouvera pas ces taux-là.
13:23 En revanche, si elle le fait progressivement, on peut conserver les taux que nous avons
13:28 actuellement à 10 ans, qui viennent de baisser assez significativement
13:31 en l'espace de quelques semaines pour cette fin d'année.
13:33 C'est presque un cadeau de Noël.
13:34 Si, en tout cas, on les conservait, en tout cas dans la première semaine de 2024,
13:38 c'est plutôt rassurant pour les marchés et ça redonnerait du potentiel encore
13:41 aux indices européens et américains.
13:43 - Écoutez, l'Asie, vous avez...
13:45 - L'Asie, on attend fébrilement un redémarrage de la Chine.
13:48 On a l'Inde qui se porte très bien.
13:50 La Chine, en revanche, a des difficultés.
13:53 Je pense qu'on atteint un point bas qui, lui aussi, pourrait être assez contrariant.
13:58 - Parce qu'ils vont déstocker, les consommateurs vont avoir envie à nouveau de consommer.
14:01 - Non, la situation économique n'est pas bonne en Chine, ça c'est clair.
14:04 En revanche, une bonne partie de ces mauvaises nouvelles est déjà intégrée par les marchés
14:08 au point que, d'ailleurs, la valorisation des bourses chinoises atteint un point bas historique.
14:14 Depuis 2009, on n'avait pas connu de telle valorisation.
14:18 - Ils ne voyaient pas le rebond à moyen terme, à court terme.
14:20 - En tout cas, on peut l'anticiper.
14:22 Je vais être très transparent dans un fonds patrimonial dont je m'occupe.
14:25 On a initié une ligne sur la Chine il y a quelques semaines.
14:29 Alors, elle n'est pas gagnante à ce stade, mais c'est encore très modeste, c'est 2% de l'actif.
14:33 Clairement, je pense que c'est quelque chose de très contrariant.
14:36 Mais on ne peut pas imaginer creuser beaucoup plus encore la décote sur ces valeurs
14:41 parce qu'à l'intérieur de cela, on est capable quand même de sélectionner des titres
14:45 et de trouver des moteurs de performance en Chine.
14:47 Je pense que cette sous-performance est déjà très criante.
14:52 Elle pourrait "retourner à l'équilibre" des moyens de valorisation historique
14:57 de ce propre marché en tant que tel.
14:59 C'est un marché qui a connu sa propre histoire de valorisation
15:02 avec des bornes qui n'ont rien à voir avec celles des marchés développés.
15:06 Il n'empêche que par rapport à son propre historique,
15:08 on pourrait avoir un petit retour à la moyenne qui serait plutôt bénéfique
15:11 pour les indices chinois qui ont été vraiment mis à mal.
15:13 François, merci pour tous les investisseurs qui veulent profiter de votre expertise.
15:17 Comment font-ils ?
15:18 On a un site internet, on a des coordonnées, vous pouvez nous contacter.
15:21 On a une équipe qui sera ravie de cueillir vos appels.
15:24 François, merci.
15:25 Merci à tous de nous avoir suivis.
15:27 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV avec un nouvel invité.
15:31 [Musique]
15:40 [Silence]