Isère : La proviseure, la proviseure-adjointe, et un agent d'entretien du collège Jules Flandrin de Corenc ont été blessés par deux garçons de 18 et 19 ans qui les ont agressés dans l'enceinte de l'établissement

  • il y a 7 mois
La proviseure, la proviseure-adjointe, ainsi qu'un agent d'entretien du collège Jules Flandrin de Corenc, en Isère, ont été blessés par deux garçons de 18 et 19 ans, extérieurs à l'établissement qui les ont agressés dans l'enceinte de l'établissement où ils ont pénétré en forçant les entrées.

Ils étaient là "avec une volonté de nuire", relate Hélène Insel, la rectrice de l'académie de Grenoble, qui s'est rendue sur place. Les deux hommes auraient perpétré, selon elle, "des actes de violences verbales, menaçantes, mais aussi physiques. Mme la principale, Mme la principale adjointe, l'assistante sociale, un professeur qui s'est interposé et un agent de la collectivité ont été plus que bousculés et vraiment physiquement agressés", raconte-t-elle.

L'agression a été interrompue grâce à l'intervention d'autres professeurs, présents dans le bâtiment à l'occasion d'un conseil de classe. "Les deux individus ont compris qu'ils n'étaient plus suffisamment en nombre, que la police avait dû être prévenue et ils se sont enfuis", poursuit Hélène Insel.

Les deux frères suspectés "de violences volontaires en réunion commises au collège de Corenc, et de menaces de mort sur le personnel" s'en seraient pris à la direction de l'établissement à la suite du placement de leur petite sœur dans un foyer d'aide sociale à l'enfance.

"Une jeune collégienne s’est confiée sur les violences dont elle se dit victime de la part de membres de sa famille. Un signalement a été immédiatement fait au parquet qui a pris une décision de placement provisoire en foyer pour protéger la mineure", a indiqué ce mercredi 6 décembre, le procureur de la République de Grenoble.

Ces deux frères de la jeune fille sont donc en garde à vue depuis hier soir, après s'être rendus à la gendarmerie de Meylan, accompagnés par le père de famille. L'un est tout juste majeur, l'autre est mineur, a fait savoir le procureur de la République de Grenoble.