L'humoriste Alex Vizorek estime que l'affaire Guillaume Meurice sur Benjamin Netanyahu a été "instrumentalisée par des gens qui n'aiment pas France Inter"
  • il y a 5 mois
L'humoriste Alex Vizorek était hier soir un des invités de "Quelle époque" sur France 2 et il a été interrogé sur plusieurs sujets dont la blague qualifié d'antisémite de Guillaume Meurice à propos d'Israël, prononcée sur les ondes de France Inter et pour laquelle l'humoriste a refusé de présenter des excuses.
Pour Alex Visorek, cette affaire "a été exploitée par des gens qui n'aiment pas France Inter, sur le thème : et tout ça c'est avec votre argent. En fait, ce n'était qu'une blague."
Dans la tourmente depuis un sketch comparant le Premier ministre israélien à un "nazi sans prépuce", l'humoriste de France Inter Guillaume Meurice a été entendu par la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).

À l’origine des déboires de l'humoriste, une sortie polémique à propos de Benjamin Netanyahu, dans le cadre de l'émission de Charline Vanhoenacker, diffusée dimanche 29 octobre sur France Inter.
Suggérant une idée de "déguisement pour faire peur" à l'occasion d'Halloween, Guillaume Meurice y a évoqué un "déguisement Netanyahu", "une sorte de nazi mais sans prépuce", suscitant nombre de réactions indignées, à l'origine notamment de saisines de l'Arcom, qui va étudier la séquence.
Dans une décision rare pour une séquence humoristique, l'Arcom a estimé que ce sketch avait "porté atteinte au bon exercice par Radio France de ses missions et à la relation de confiance qu'elle se doit d'entretenir avec l'ensemble de ses auditeurs", selon le courrier transmis à la présidente de Radio France, Sibyle Veil.
"Les risques de répercussions sur la cohésion de notre société ne pouvaient être ignorés, tout particulièrement dans un contexte marqué par la recrudescence des actes à caractère antisémite", a justifié l'autorité, "en réaffirmant l'importance qui s'attache à protéger la liberté d'expression des humoristes".

L'Arcom précise également avoir "pris connaissance de l'avertissement" adressé par Sibyle Veil à Guillaume Meurice.
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