Céline Vasselin avait promis de tout dire, mais à l'avant-dernier jour de son procès en appel, elle hésite encore à sauter l'obstacle. Derrière elle, dans la salle au plafond à caissons dorés de la cour d'assises de Seine-Maritime, à Rouen, les bancs du public sont pleins. Tout le monde veut voir l'esthéticienne qui a endormi, tué puis découpé son compagnon, avec l'aide d'une complice, le 3 novembre 2018.