Trente-sept sièges aux élections législatives contre vingt-cinq pour la coalition de gauche et vingt-quatre pour les libéraux qui étaient jusqu'alors au pouvoir : Geert Wilders, le « Trump néerlandais », exultait mercredi soir à l'annonce des résultats et se félicitait d'incarner le premier parti du pays. Sa biographie est peut-être moins connue que son physique détonnant, mais elle peut se résumer en un adjectif : extrémiste. Condamné par la justice de son pays pour des propos collectivement insultants pour les Marocains – qu'il avait traités de « racailles » –, promoteur de solutions expéditives telle l'interdiction du Coran ou des mosquées, opposé à tout soutien à l'Ukraine et admirateur de Poutine, il n'a jamais renié son appartenance à l'extrême droite.