Laurent Obertone, écrivain : «La population classique n’est pas devenue violente du jour au lendemain»

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L'écrivain Laurent Obertone à propos du drame survenu à Crépol dans la Drôme : «La population classique n’est pas devenue violente du jour au lendemain. Il y a une part massive d’une immigration de quantité récente dans cette insécurité.»

Transcript

00:00 la population classique, traditionnelle n'est pas devenue violente du jour au lendemain,

00:06 ce n'est pas ça qui s'est passé. Il y a dans cette insécurité une part massive d'une immigration

00:14 de quantité récente, dont les individus qui vont se rendre coupables de crimes et délits,

00:23 la plupart du temps sont totalement sous-socialisés, ça veut dire qu'ils n'ont pas du tout les mêmes

00:28 normes sociales et les mêmes repères moraux que le reste de la population, et la confrontation,

00:35 on voit bien ce qu'elle donne, ce sont des individus qui sont dans leur tête des adolescents

00:40 qui n'ont pas du tout l'appréhension des conséquences de leurs actes, qui sont dans un

00:44 univers qui n'est structuré que par la communauté, l'effet de groupe violent, la plupart du temps

00:50 avec des parents complètement largués, donc évidemment ça ne peut pas bien se passer,

00:55 le fameux vivre ensemble n'a pas lieu et finit souvent très mal, et encore une fois la population

01:02 majoritaire est extrêmement placide, et peut-être trop d'ailleurs, parce qu'elle n'est pas du tout

01:09 adaptée pour gérer ce type d'explosion de violence.

01:14 [Musique]

01:18 [SILENCE]

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