Commençons par le chef de l'État. Franchement, pour expliquer son absence à la manifestation civique contre l'antisémitisme, Emmanuel Macron n'a pas été au mieux de sa forme. Hésitation, cafouillage et, finalement, improvisation devant une descendante du capitaine Dreyfus qui l'interroge. « Mon rôle est de prendre des décisions et de dire des mots quand il faut les dire et d'agir. » Bon, pourquoi pas, d'autant que tous ses propos ne laissent aucun doute quant à son aversion de l'antisémitisme. Peut-être aussi ne dit-il pas tout sur ce qu'il peut redouter des effets de sa présence.