Depuis le 6 octobre, gendarmes et policiers sont investis, par la préfète, pour mettre en fourrière les véhicules dont les conducteurs ont commis certaines infractions spécifiques. Parmi elles, les excès de vitesse d’au moins 50 km/h ou les conduites sans permis. Images : Albane Wurtz / Réalisation : Mattéo Clochard
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00:36 La mesure est prévue en fait depuis une loi de 2019, la loi d'orientation de mobilité 2019,
00:42 qui a institué ces fournières administratives pour un certain nombre d'infractions graves et génératrices d'accidents.
00:50 Il va y avoir les très grands excès de vitesse, pour tous les excès de vitesse qui sont au-delà de 50 km/h.
00:56 Les conduites sous l'emprise de l'alcool à partir d'un certain seuil, les conduites sous l'emprise de stupéfiants,
01:03 les conduites sans permis, plus un certain nombre d'infractions liées aux dépôts sauvages d'ordures.
01:10 Ces mises en fournière font... c'est une durée incompressible de 7 jours, à quelques exceptions qui permettent de récupérer le véhicule avant 7 jours,
01:19 mais de manière générale, voilà, c'est 7 jours incompressibles.
01:22 L'objectif de manière globale, cette mesure a été instituée pour être déjà une mesure dissuasive,
01:30 puisque je pense que ça fera plaisir à personne de voir son véhicule partir en fournière pendant 7 jours.
01:36 Ça entraîne l'indisponibilité du véhicule, ainsi que des frais supplémentaires en plus du règlement de la contravention.
01:46 Mais également, cette mesure, elle est mise en place là récemment, dans l'aube,
01:53 puisque les chiffres de l'accidentalité sont malheureusement assez hauts cette année.
01:58 On a 25 morts sur les routes, donc on essaie d'agir sur tous les leviers pour essayer de dissuader les gens d'avoir des comportements dangereux.
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