• l’année dernière
?' la veille d'affronter l'AC Milan en Ligue des champions, Luis Enrique a expliqué qu'il ne souhaitait pas voir son équipe s'adapter à l'adversaire. Mais plutôt que ce soit l'adversaire qui s'adapte au PSG.

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Sport
Transcription
00:00 -Monsieur le président, bonjour à tous.
00:02 Je suis toujours optimiste, comme tous les entraîneurs.
00:05 Après, je suis optimiste qu'on va confronter un match
00:08 et un adversaire difficile.
00:09 C'est vrai, dans un stade qui est mythique,
00:11 un stade qui plaît au public,
00:13 mais même si c'est un groupe difficile
00:15 et une journée qui peut être très importante
00:17 pour l'issue du groupe,
00:19 je suis optimiste aussi parce que je vois que les joueurs
00:21 ont vraiment envie de commencer ce match.
00:24 Alors, je pense que ce qui est le plus logique,
00:28 c'est d'oublier le match à Lille, d'oublier le match
00:30 qui a été joué à Paris,
00:31 parce que c'est un match complètement différent.
00:33 Evidemment qu'on a analysé des choses du match à Lille
00:36 pour se préparer à celui-ci,
00:38 mais nous, on a une idée très claire de ce qu'on veut faire,
00:40 peu importe ce qui s'est passé avant.
00:42 L'envie, c'est d'avoir plus le ballon classé Milan
00:45 et de se créer plus d'opportunités que Milan,
00:47 réussir à obtenir le meilleur résultat.
00:49 On sait ce qu'on veut faire,
00:51 et donc on continue à ne rien changer avec notre objectif,
00:55 mais c'est un objectif qui est difficile.
00:56 Il y a un adversaire très fort qui a une grande histoire,
00:59 un grand passé, et qui a aussi besoin de points,
01:01 on le sait, dans ce groupe,
01:02 comme les autres équipes européennes.
01:06 Non, moi, je suis toujours content, honnêtement,
01:12 de l'attitude de mon équipe dès le 1er match.
01:15 C'est sûr que quand on gagne les matchs,
01:17 on peut penser que les choses ont été mieux faites,
01:19 mais honnêtement, je suis content de ce qu'on fait.
01:24 Il y a toujours des choses à améliorer, ça, c'est sûr,
01:25 mais peu importe.
01:26 Depuis le 1er jour, j'ai toujours vu une équipe
01:28 qui avait une très bonne attitude.
01:30 Je pense que le progrès est évident.
01:31 L'équipe s'est améliorée, il y a de plus de mécanismes,
01:34 ils sont en mesure de faire plus de choses aussi sur le terrain.
01:37 Donc surtout, ce qui compte, c'est que l'équipe a toujours lutté.
01:40 Depuis le début, après, c'est vrai que des fois,
01:42 on gagne, on perd, c'est ce qui peut arriver,
01:44 mais c'est toujours cette attitude vraiment de lutter
01:46 qui, pour moi, est un aspect clé du groupe.
01:49 Évidemment, Warren, c'est un diamant pour nous,
01:53 et c'est sûr qu'il est encore très jeune,
01:55 donc il a forcément des choses à améliorer,
01:56 mais en plus de ses caractéristiques techniques et physiques,
01:59 il a vraiment cette capacité à jouer en fonction de ses coéquipiers,
02:01 à savoir où se situer sur le terrain.
02:03 Nous, on occupe différents espaces,
02:04 et voilà cette capacité, selon moi, qui fait vraiment les grands joueurs,
02:07 de savoir où aller sur le terrain, où se déplacer,
02:09 où sont les autres.
02:11 Et donc forcément, c'est quelque chose qui est facile.
02:13 C'est facile d'entraîner un joueur comme lui pour un entraîneur,
02:17 parce qu'il a vraiment cette caractéristique innée.
02:20 Et après, je pense qu'aussi, quelque chose qui le démarque,
02:23 c'est le fait qu'il soit humble, il est vraiment humble,
02:25 il a 17 ans.
02:26 Je pense que ça vient de son éducation,
02:27 qu'il doit être particulier, de grande valeur,
02:29 et je pense que c'est vraiment le meilleur patrimoine,
02:31 l'héritage que peuvent donner des parents à un enfant.
02:35 Alors plus que vraiment en parler, on a rigolé, en réalité, de ça,
02:38 parce que c'est quelque chose qui est quand même habituel
02:40 dans le football, quelque chose qu'on voit souvent.
02:42 Puis je crois qu'il a déjà joué ici avec l'équipe nationale.
02:44 Je pense qu'il a joué Italie-Espagne, où moi, j'étais présent aussi,
02:47 donc c'était la 1re fois qu'il retourna à San Siro.
02:49 Après, c'est quelque chose qui est normal dans le foot.
02:51 Il y a plein d'autres grands joueurs
02:52 qui ont vécu ce genre de situation.
02:54 Donc je pense que la meilleure manière,
02:55 c'est vraiment de dépasser ça,
02:57 de ne pas avoir comme une difficulté en plus.
03:00 Je pense qu'il n'y aura pas de problème particulier.
03:03 Alors évidemment qu'avant n'importe quel match,
03:08 on prépare toujours,
03:10 on étudie toujours comment joue l'adversaire,
03:12 quels sont les joueurs les plus importants,
03:14 les joueurs les plus décisifs pour l'autre équipe,
03:16 mais nous, on a un objectif qui est toujours très clair
03:18 et qui est de faire notre match.
03:20 Et donc l'objectif, c'est que ce soit eux qui s'adaptent à nous.
03:23 Les moments où il faudrait que nous,
03:25 on adapte notre jeu à eux,
03:26 c'est dans les phases où on n'a pas le ballon,
03:28 donc les phases sans ballon.
03:29 Et l'objectif, c'est de le récupérer le plus tôt possible.
03:32 Je suis sûre que mes joueurs ne sont pas distraits
03:34 de dire "on va faire quelque chose de différent".
03:36 Non, on fait toujours la même chose,
03:37 on pense toujours à la même chose.
03:38 Evidemment, il va falloir le faire
03:39 de la meilleure manière possible pour réussir à l'emporter demain.
03:41 Mais voilà, l'objectif avec ballon est très clair
03:43 et l'objectif sans ballon, c'est de le récupérer le plus tôt possible.
03:47 -Il n'y a pas seulement cet aspect dont vous avez parlé.
03:49 Je pense que tous les joueurs s'améliorent
03:52 sur différents aspects et c'est aussi notre objectif,
03:54 c'est que tous les joueurs réussissent à améliorer
03:57 leur qualité individuelle,
03:58 pas seulement par rapport au collectif.
03:59 Donc ce que vous dites pour Donnarumma,
04:02 ça va aussi pour Keylor, pour Arnaud.
04:04 Moi, je serais heureux si à la fin de la saison,
04:05 tous les joueurs ont progressé de manière individuelle aussi,
04:08 puisque c'est un travail qu'on fait collectivement,
04:10 mais aussi individuel pour chaque joueur,
04:12 pour essayer d'avoir un meilleur niveau pour chacun.
04:16 -En espagnol, on dit "amor" et "en".
04:24 Cela se passe aux grands champions
04:28 quand ils vont faire une autre étape dans un autre pays,
04:31 dans un autre club.
04:33 Cela se passe.
04:34 Cela va se passer dans le futur.
04:37 Ce n'est pas particulier.
04:39 C'est une journée différente pour lui, une expérience unique.
04:43 Nous restons toujours en train de faire notre tâche
04:48 de la manière meilleure,
04:50 et on cherche à vivre cela comme une expérience normale.
04:55 Nous allons chercher à utiliser cette ambiance
04:59 pour jouer un bon foot,
05:02 pour rejoindre un bon match.
05:05 Pour trouver quels sont les résultats,
05:12 il faut attendre la fin de la saison
05:14 pour voir ce qu'on a bien fait, acquérir, etc.
05:19 Comme entraîneur, je suis très satisfait de ce que je vois,
05:25 de l'aptitude de l'équipe,
05:29 comme notre prestation,
05:33 les situations du jeu qui sont différentes
05:38 et qu'on cherche à contrôler au maximum.
05:41 Et ce que je peux dire est que je suis très satisfait,
05:45 mais il faut toujours améliorer.

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