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  • 06/11/2023
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Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale et député d'Eure-et-Loir répond aux questions de Sonia Mabrouk.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Sonia Mabrouk" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
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Transcription
00:00 -Et place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:05 Bonjour à vous Olivier Marlex.
00:07 -Bonjour Sonia Mahbouk.
00:08 -Et bienvenue, vous êtes le président des députés LR.
00:10 C'est aujourd'hui que démarre le débat sur le projet de loi immigration,
00:13 d'abord au Sénat et puis à l'Assemblée.
00:15 L'enjeu y est bien sûr très important.
00:17 Je voudrais d'abord vous faire réagir à la volonté d'Emmanuel Macron,
00:20 en tous les cas au geste, on l'a appris hier dans une lettre qu'il a adressée au parti,
00:25 volonté ou geste d'élargir le champ du référendum aux questions de société.
00:29 Et donc à l'immigration, est-ce que vous dites ce matin "banco" Olivier Marlex ?
00:33 C'est un premier pas ou un marché de dupe ?
00:36 -Pour l'instant plutôt un marché de dupe.
00:37 S'il pense que c'est suffisant pour nous faire accepter une forme de compromis à sa loi,
00:42 c'est une des propositions que nous avons mises sur la table dans un projet de loi constitutionnel.
00:46 C'est nécessaire mais ce n'est pas suffisant.
00:48 Nous ce qu'on veut c'est une modification de la Constitution
00:51 pour redonner le dernier mot à la loi française face au juge.
00:55 On y reviendra plus en détail peut-être.
00:56 -Donc clairement c'est insuffisant ce matin.
00:57 -C'est insuffisant, le compte n'y est pas évidemment.
00:59 -Votre vote à droite Olivier Marlex sur ce projet de loi est essentiel.
01:03 Mais les relations, je voudrais démarrer par cela, avec Gérald Darmanin sont très tendues.
01:07 Il y a le fameux article 3 dont on va parler sur le fond.
01:09 Mais tout d'abord le ministre accuse d'hypocrisie les députés LR
01:13 d'avoir d'autres positions en réalité dans leurs circonscriptions
01:16 en demandant des régularisations au préfet
01:18 alors que vous vous opposez justement à ces mêmes régularisations en public.
01:22 Qu'en est-il ?
01:23 -Ce qu'on demande c'est l'application de la loi et la loi actuelle finalement elle est passionnale.
01:26 Elle permet au préfet de faire du cas par cas sur des considérations très humaines, très pratiques.
01:32 Il y a même eu je crois la semaine dernière 200 régularisations d'un coup à Paris sur le chantier de l'Arena.
01:38 Ça montre qu'on n'a pas besoin de la loi Darmanin,
01:40 on n'a pas besoin de cet appel d'air que serait l'article 3 avec des régularisations massives.
01:44 Un droit à régularisation.
01:46 Donc on assume le cas par cas, on assume de faire confiance au préfet, on assume le discernement.
01:50 J'invite monsieur Darmanin à faire confiance au préfet.
01:53 -C'est-à-dire ?
01:54 -Faire confiance à ses préfets pour faire ces régularisations au cas par cas lorsqu'elles sont nécessaires.
01:59 -Mais vous affirmez que le ministre de l'Intérieur a une sorte de répertoire où il sait exactement ce que vous demandez au préfet ?
02:07 -C'est absolument scandaleux.
02:08 Quand les parlementaires interviennent auprès d'un préfet, c'est auprès du préfet.
02:12 C'est le préfet qui au terme de la loi aujourd'hui a le pouvoir de régulariser au cas par cas.
02:17 Le ministre de l'Intérieur n'a absolument rien à faire dans cette procédure
02:20 et donc c'est une demande de fichage d'opposants politiques
02:24 et c'est absolument scandaleux.
02:25 J'ai saisi la CNIL, j'attends avec intérêt sa réponse.
02:27 -Le fichage, quand même, les mots sont forts.
02:28 -Quand le ministre de l'Intérieur demande au préfet de faire remonter des informations qu'il ne le regarde pas,
02:34 qui ne sont pas de ses prérogatives, qu'est-ce qu'il fait d'autre qu'organiser un fichage ?
02:39 Et je suis surpris que des préfets d'ailleurs se prêtent à ce jeu.
02:42 -Mais qu'est-ce qu'on y apprend que certains parlementaires ont demandé des régularisations dans des métiers liés en pension ?
02:48 -De la part du ministre de l'Intérieur, ça montre quand même une pratique qui n'a pas lieu d'être.
02:53 -Hier, au 20h, Gérald Darmanin a résumé ainsi son projet de loi Olivier Marlex.
02:57 Il s'agit d'être dur avec les délinquants étrangers et juste avec ceux qui veulent travailler et s'intégrer.
03:03 Vous venez d'en parler, notamment dans les circonscriptions de députés par LR.
03:07 Est-ce que c'est équilibré comme présentation ?
03:09 -Non, M. Darmanin est un illusionniste.
03:13 Dans ce texte, en réalité, vous avez des mesures de gauche, qui sont des vraies mesures de gauche.
03:17 En revanche, les mesures de fermeté, les mesures de droite, elles sont beaucoup plus illusoires.
03:23 Sur les mesures de gauche, les mesures qui aggraveront la situation de la France d'un point de vue migratoire,
03:30 on a évidemment parlé de l'article 3.
03:32 L'article 3, c'est quoi ?
03:33 C'est un droit opposable à la régularisation pour tous les sans-papiers dans notre pays
03:38 dès lors qu'ils ont plus de trois ans de séjour et qu'ils ont travaillé huit mois sur 24 dans un métier en tension.
03:43 On ne sait pas combien, par définition, il y a de clandestins en France.
03:48 On dit entre 500 000 et 1 million.
03:51 Ça veut dire que vous aurez en réalité plusieurs centaines de milliers de personnes,
03:55 enfin, je pense qu'on battra le record de ce qu'a fait la gauche en 1981,
03:59 où on a régularisé 130 000 personnes.
04:01 M. Jospin, en 1997, en a régularisé 80 000.
04:05 Je pense que M. Darmanin fera pire. C'est ça qui se joue.
04:07 Et une fois que vous avez régularisé ces gens, il faut savoir que derrière,
04:10 vous leur donnez le droit au regroupement familial.
04:13 Donc la France n'a pas besoin, évidemment, de cet appel d'air.
04:15 Mais il n'y a pas que cette mesure dans les mesures de gauche.
04:18 Vous avez aussi l'article 4.
04:20 L'article 4, c'est celui qui autorise le demandeur d'asile dès qu'il arrive,
04:23 sans délai de carence, à pouvoir travailler.
04:25 Vous permettez aux gens, même si leur demande d'asile est rejetée après,
04:30 de pouvoir s'installer un peu plus sur le territoire.
04:33 Vous avez un autre article qui fait de l'emploi, de l'embauche d'un salarié clandestin,
04:39 une simple contravention, une simple amende, là où aujourd'hui c'est un délit.
04:43 Donc on est bien dans un renoncement en réalité avec ce truc.
04:46 Et puis, autre mesure qui sera assez délétère,
04:50 c'est le fait d'interdire de placer des familles avec des mineurs de moins de 16 ans
04:54 dans des centres de rétention administrative.
04:56 Comment est-ce que M. Darmanin fera pour les expulser ?
04:58 Donc les mesures de gauche, elles sont bien là, elles sont bien présentes,
05:01 elles auront un effet. En revanche, les mesures de fermeté, elles sont illusoires.
05:05 On va en parler sur les mesures de fermeté, comme vous le dites.
05:07 Mais si je vous comprends bien, ce matin, Olivier Marleix, sur CNews et Europe 1,
05:11 vous êtes en train de nous dire que ce n'est pas seulement le fameux article 3 qui bloque.
05:14 Vous venez de citer deux, trois mesures pour lesquelles, apparemment,
05:17 quelles que soient les conditions, vous dites non à cette texte.
05:19 J'aurais pu en citer d'autres, on ne votera pas un texte avec ces mesures-là.
05:22 J'ai remarqué d'ailleurs que le Rassemblement national, qui avait jusqu'à la semaine dernière
05:26 une seule ligne rouge qui était l'article 3, a aussi découvert qu'il y avait l'article 4.
05:30 Et donc il y a l'article 8, il y a l'article 12.
05:32 Vous pensez que Marine Le Pen qui a dit "si l'article 3 est retiré, je vote",
05:35 vous pensez qu'elle vote à partie ?
05:37 Elle va découvrir qu'il y a d'autres articles qui posent problème dans ce texte,
05:40 un texte qui aggravera la situation de la France en matière d'immigration.
05:44 Ce n'est certainement pas de ça dont le pays a besoin.
05:46 Juste avant de parler des mesures dites de fermeté, vous nous dites ce matin
05:48 que pour toutes les mesures que vous venez d'énoncer, pour vous c'est non.
05:51 Bien sûr, ce sont des mesures qui sont inacceptables.
05:54 C'est acter de l'impuissance de la France, c'est aggraver notre situation.
05:58 On n'a pas le droit de faire ça.
06:03 Les Français attendent vraiment plus de fermeté, ils attendent une reprise en main.
06:06 C'est ce qu'a dit hier Gérald Darmanin, Olivier Marlex.
06:08 Il a dit justement, et il y a quand même une phrase qui a fait couler beaucoup d'encre,
06:13 qui a cité beaucoup de réactions, quand le ministre a dit il y a quelques jours,
06:16 après l'attentat d'Aras, qu'avec ce texte on aurait pu éviter ce terrible drame.
06:21 Oui, le ministre a l'habitude de ramasser.
06:26 Hier il a dit aussi, une phrase que j'ai notée, il a dit
06:30 « moi je veux pouvoir expulser tous les délinquants étrangers même s'ils sont mariés ».
06:34 Mais M. Darmanin fait comme s'il n'y avait pas de juge dans ce pays.
06:37 Or le problème, c'est qu'il aura beau prendre cette mesure d'expulsion,
06:40 moi je suis totalement favorable, évidemment, est-ce qu'on expulse tous les délinquants étrangers,
06:44 mais je veux qu'on le fasse vraiment, même s'ils sont mariés.
06:46 Or qu'est-ce qui se passe dans notre droit ?
06:48 S'il prend une telle mesure, et bien immédiatement il y a un recours auprès d'un juge
06:51 qui lui fera la balance entre le délit au reproché et le droit au respect de la vie privée et familiale.
07:00 Et il est évident que le juge, évidemment, ne laissera pas expulser un délinquant
07:05 s'il est marié, s'il a des enfants.
07:07 Donc M. Darmanin, hier, une fois de plus, a raconté des carabistouilles aux Français.
07:10 Les carabistouilles à menti, le ministre de l'Intérieur ment sur un sujet aussi sensible.
07:14 Bien sûr, mais sur cette phrase d'hier, il a fait comme s'il n'y avait pas de juge,
07:16 il y a des juges et c'est tout le problème.
07:18 Et moi je refuse...
07:20 C'est tout le problème qu'il y ait des juges ?
07:22 C'est tout le problème que le ministre de l'Intérieur raconte des carabistouilles.
07:26 Un, c'est un problème.
07:27 Et deux, le problème c'est effectivement qu'il faut aller plus loin,
07:31 que changer la loi une et une fois ne suffit pas, et qu'il faut modifier la Constitution.
07:35 C'est important ce que vous dites Olivier Marin, il faut aller plus loin.
07:37 Mais est-ce que vous dites quand même ce matin, malgré tout,
07:40 une avancée même timide suffit ?
07:43 Il faut y aller quand même, même si ce texte est imparfait, même si c'est insuffisant.
07:47 Ce texte a beaucoup trop de défauts évidemment pour être voté.
07:50 On verra quelle sera la version sortant du CELA.
07:52 Pourquoi est-ce qu'il faut aller plus loin et modifier la Constitution ?
07:55 Ce qu'il faut que nos compatriotes aient très clairement en tête,
07:58 c'est qu'en France on peut voter une loi.
08:00 Elle va être déclarée conforme à la Constitution et dès le lendemain,
08:03 dès le lendemain Sonia Mabrouk, vous pourrez avoir un juge qui dira
08:07 "moi je n'applique pas la loi qui vient d'être votée parce que je considère
08:11 qu'elle est contraire à telle jurisprudence de la Convention européenne des droits de l'homme".
08:15 Et c'est ça qui est absolument scandaleux, c'est à ça que nous voulons mettre un terme,
08:19 en modifiant la Constitution pour donner le dernier mot au Parlement français.
08:24 Que ce soit le politique qui décide et que ce ne soit pas le juge.
08:27 Ce projet de loi immigration, avec quand même beaucoup de Français,
08:30 on découvre au sondage jour après jour les sondages, vous dites que ça ne servirait à rien ?
08:35 Pour l'instant les Français je crois sont un peu illusionnés par l'illusionniste Darmanin
08:39 qui leur fait croire que c'est un texte de fermeté.
08:41 Ce que j'essaie d'expliquer c'est qu'en réalité ce texte il changera un peu les virgules,
08:47 il améliorera peut-être à la marge tel ou tel dispositif,
08:50 s'il n'y a pas trop de mesures négatives au bout du compte,
08:54 mais il ne tiendra absolument pas la promesse.
08:56 Moi je refuse d'être responsable, de porter la responsabilité d'une fausse promesse
09:01 qui serait faite aux Français, de leur faire croire que ce texte va changer les choses
09:05 et que dans six mois, dans un an, nos compatriotes se rendent compte
09:08 qu'on a voté la 23ème loi qui ne change rien.
09:11 Vous êtes réaliste qu'il y a une motion de censure pour cela ?
09:14 Oui bien sûr, ça fait plus d'un an que je dis à la Première Ministre,
09:19 avec qui on essaie de trouver des points d'entente dans l'intérêt du pays,
09:23 que sur ce sujet-là on ne saura pas faire le gouvernement contre l'intérêt national.
09:27 Est-ce que vous êtes sur la même ligne que le Sénat ?
09:29 J'ai précisé tout à l'heure qu'il arrive tout à l'heure au Sénat ce texte et puis à l'Assemblée Nationale.
09:34 Bruno Rotailleau semble avoir une autre lecture Olivier Marelex.
09:37 Voici ce qu'il a dit dans Le Figaro à la question "Êtes-vous aligné sur Olivier Marelex
09:41 qui voit un risque politique à soutenir une telle réforme avant les européennes ?"
09:46 Voici sa réponse "Olivier Marelex et moi ne sommes pas dans la même situation.
09:50 Je préside le premier groupe parlementaire du Sénat où la droite et le centre sont majoritaires."
09:54 On a l'impression que Bruno Rotailleau veut travailler le texte, en faire son texte pour qu'il passe.
09:58 Oui tout ça, mais il y a un optimisme qui me réjouit chez Bruno Rotailleau.
10:02 Il considère que le texte qui sortira du Sénat sera forcément un bon texte.
10:07 Moi ce qui m'inquiète c'est ce qui se passera à l'Assemblée Nationale
10:10 avec une aile gauche de la Macronie qui nous annonce qu'elle défera ce qu'a fait le Sénat.
10:16 Évidemment si ce qui a été fait par le Sénat est défait par l'aile gauche de la Macronie, ce sera totalement inacceptable.
10:21 Vous n'y croyez pas évidemment que ce texte garde sa même tonalité en arrivant à l'Assemblée ?
10:26 Il y a un moment où il faut que le gouvernement sorte de l'ambiguïté.
10:28 On touche la limite du "en même temps".
10:32 On ne peut pas vouloir en même temps plus d'immigration et moins d'immigration.
10:35 Ce n'est pas possible.
10:36 Donc il faut choisir.
10:37 Nous on veut moins d'immigration, beaucoup moins d'immigration.
10:40 Si on veut être capable d'intégrer, comme le propose ce texte,
10:43 il faut très clairement stopper de manière volontaire, assumer l'immigration dans notre pays.
10:50 C'est à ces conditions, Olivier Barlex, qu'on reprendra, comme certains le souhaitent et le demandent,
10:55 notre souveraineté sur la politique migratoire.
10:58 Reprendre notre souveraineté sur la politique migratoire, ça ne se fera qu'en changeant la Constitution.
11:02 Et combien ça va mettre de temps, M. Barlex ?
11:05 Ça pourrait se faire aussi vite.
11:06 Le Sénat a inscrit un texte constitutionnel à son ordre du jour le 13 décembre.
11:10 Nous l'avons inscrit le 7 décembre.
11:12 Si le président de la République acceptait d'évoluer sur ce sujet-là, ça peut être l'affaire de quelques semaines.
11:18 Ça peut aller aussi vite que l'adoption de cette loi très simple.
11:21 C'est à lui donc aussi que revient cette responsabilité.
11:24 Je ne comprends pas les réticences du président de la République.
11:29 Aujourd'hui, il y a un consensus très fort dans notre pays sur cette volonté de reprendre en main notre destin migratoire.
11:35 Vous avez d'éminents juristes, d'éminents constitutionnalistes.
11:38 Je pense à Georges-Éric Schottel, qui a été secrétaire général du Conseil constitutionnel,
11:42 à Mme Lenoir, qui a été membre du Conseil constitutionnel,
11:44 qui font ce constat qu'il faut modifier notre Constitution.
11:47 Mais le président a une majorité relative.
11:49 Il a sa gauche qui pourrait ne pas aller sur le texte.
11:51 Il a peur, Olivier Morlaix, que vous-même vous fassiez le même scénario que sur le débat des retraites.
11:55 Si le président de la République faisait un référendum pour dire aux Français
11:58 « voulez-vous reprendre votre souveraineté en matière migratoire ? »,
12:00 je pense qu'il aurait 80 % de oui.
12:03 Ce serait inespéré et on est même prêts, dans ce cas-là, à l'aider.
12:05 En tous les cas, ce texte arrive dans un contexte inflammable.
12:08 La haine antisémite se propage partout.
12:11 1040 hattes antisémites ont été recensées depuis le 7 octobre.
12:15 Est-ce que vous estimez qu'en termes, Olivier Morlaix, de réponses, de fermeté, de sanctions,
12:20 est-ce que le gouvernement, et en particulier le ministre de l'Intérieur,
12:23 qui en a parlé hier, est à la hauteur des défis ?
12:26 J'espère qu'il le sera.
12:28 1040 actes d'antisémitisme en un petit peu moins d'un mois,
12:32 c'est absolument effrayant, c'est totalement inacceptable de voir ça dans notre pays.
12:38 L'antisémitisme, dans l'histoire des sociétés,
12:41 c'est toujours le miroir de sociétés malades, de sociétés qui ne s'aiment pas.
12:48 C'est un signe extrêmement inquiétant.
12:52 Ce qui me choque le plus dans cette affaire, c'est que finalement,
12:56 une partie de la gauche française, aujourd'hui, la France Insoumise,
12:59 la gauche mélenchoniste, nourrit cet antisémitisme
13:03 en refusant de condamner le Hamas,
13:08 en ayant légitimement la haine du Hamas contre Israël.
13:13 C'est extrêmement grave.
13:16 C'est ce qui me choque le plus dans l'immédiat,
13:19 qu'on n'ait pas su, en France, créer ce consensus.
13:24 Soutenir le Hamas, ce n'est pas soutenir la cause palestinienne.
13:29 Le premier secrétaire du Parti Socialiste propose une grande manifestation
13:32 des partis politiques contre l'antisémitisme, Olivier Faure.
13:35 Tout de suite, Jean-Luc Mélenchon n'est pas question de marcher aux côtés du RN,
13:39 alors que Jordan Bardella affirme que le RN est un bouclier pour les Français juifs.
13:44 - On est en miroir inversé entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ?
13:47 - Oui, on est un peu en miroir inversé, vous avez raison.
13:50 Mélenchon est allé très loin dans le communautarisme,
13:53 je crois a perdu son âme dans cette affaire de l'attaque terroriste du Hamas.
13:59 Quant à cet appel d'Olivier Faure, je vois une sorte de tartufferie.
14:04 Il était bras-dessus, bras-dessous avec M. Mélenchon la veille du jour.
14:08 Il lance cet appel pour manifester, pour soutenir finalement le Hamas
14:12 et la haine contre Israël. C'est une tartufferie.
14:15 - Merci Olivier Barlacq, c'était votre grande interview ce matin sur CNews Europe 1.
14:19 - Merci Sonia Mahboub.

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