- 15/10/2023
L'équipe Sud Radio est en direct de la rue Guisarde à Paris pour vous faire vivre l'ambiance rugby qui règne au coeur de la capitale. Mais aussi à Toulouse, et au Stade de France !
Avec Alexandre Priam, Yannick Bru, Julien Tomas, Rémi Dos Santos, Philippe Spanghero, Remy Rugiero, Christine Bouillot et pleins d'autres invités.
Merci à nos partenaires Welovegreen, le restaurant La Boussole, Rugby in Paris.
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##NO_EPISODE-2023-10-15##
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00:00:00 Et on n'a pas vibré qu'à moitié sur Sud Radio, ça on peut vous le dire, entre l'Angleterre et les Fidji, c'est une victoire anglaise.
00:00:05 Je sais que ça déçoit beaucoup de monde, mais le match était à la hauteur de nos espérances,
00:00:09 et même au-delà pour ce troisième quart de finale de Coupe du Monde.
00:00:12 Rémi Augiro, un petit mot de débrief avant de te libérer.
00:00:15 T'as eu la chance d'être dans ce stade vélodrome, Sud Radio y était, via ta voix, et c'était un grand moment de rugby.
00:00:23 Exceptionnel, et puis avec le recul nécessaire qu'on peut avoir juste après ce qui vient de se passer,
00:00:28 ils vont regretter les points laissés, pas sans route au pied quand même ces Fidji.
00:00:31 Il y a eu des situations favorables, et on se dit qu'avec si peu d'écarts, et une fin de match en trombe qu'ils nous ont offert,
00:00:37 l'exploit a été vraiment à portée de main pour les Iliens.
00:00:41 Et les Fidji, franchement, chapeau, parce qu'ils ont su se remobiliser.
00:00:45 Chapeau aussi l'équipe d'Angleterre qui a su résister, qui a pu passer un petit peu dans le doute,
00:00:51 mais qui a assuré l'essentiel en se qualifiant pour le dernier carré.
00:00:54 Mais quel match, quel match on a vécu ensemble, et sincèrement, cette Coupe du Monde est pleinement réussie,
00:00:59 et c'est pas un final notamment qui nous enchante, parce qu'on voit des choses, on voit des comportements,
00:01:04 et beaucoup d'émotions qui rejadissent, notamment les tribunes, notamment de ces joueurs qui jouent un grand rôle dans tout ça.
00:01:10 Merci beaucoup Rémi d'avoir participé aussi à t'améliorer à cette Coupe du Monde sur Sud Radio.
00:01:16 Merci beaucoup Alex.
00:01:17 C'était un grand moment vraiment qu'on a vécu au Vélodrome aujourd'hui.
00:01:20 Partagez.
00:01:21 On va prendre la direction du Stade de France avec Antoine Mazère.
00:01:24 Allez les Bleus, parce que ce soir c'est France-Afrique du Sud, il manque une équipe en demi-finale,
00:01:29 et c'est Dorian qui est avec nous en tribu de presse.
00:01:31 Salut Dorian, comment ça va ? Dans le malvesant ?
00:01:33 Salut Alex, soyez les bienvenus au Stade de France pour cette ultime quart de finale entre le 15 de France et l'Afrique du Sud.
00:01:40 Quel bonheur d'être aussi au Stade de France, on passe du Vélodrome au Stade de France,
00:01:45 de chanceux à chanceux évidemment, de match à match.
00:01:49 Et pour l'instant on a vécu trois quart de finale extraordinaires, on en espère beaucoup pour ce soir évidemment.
00:01:54 Mais on est tout à fait biaisé dans nos jugements puisque les Bleus seront sur le terrain.
00:01:58 Exactement, le 15 de France qui sera sur le terrain de ce Stade de France, un terrain que cette équipe connaît très bien.
00:02:07 Et on va voir ce que ça va donner dans moins de deux heures maintenant, coup d'envoi 21h, face à l'Afrique du Sud,
00:02:12 avec pas mal de choses à raconter autour de cette rencontre.
00:02:16 En espérant voir cette équipe de France être qualifiée en demi-finale,
00:02:20 mais aussi pour mettre un deuxième pays de l'hémisphère nord qualifié pour la suite de la compétition.
00:02:25 Oui, on en attend évidemment beaucoup, Laurent Cardona un tout petit mot sur le match de ce soir.
00:02:30 Évidemment on va faire l'avant-match comme tu l'imagines, en long, en large, en travers jusqu'à 21h.
00:02:35 Ça va être exceptionnel, mais c'est vrai que maintenant le tour est donné quand même pour ces quart de finale.
00:02:40 Ce soir c'est le bouquet, c'est le bouquet final pour le coup.
00:02:43 Clairement, on a vu trois quart de finale qui ont livré des scénarios absolument extraordinaires.
00:02:51 Je suis convaincu que le scénario de ce soir va être tout aussi étonnant.
00:02:59 Et franchement j'espère que ça va tourner en notre faveur.
00:03:03 Je suis tout à fait sincère, je suis chauvin au possible, je veux que ce soit les Français qui passent.
00:03:08 Mais je m'attends à un match énorme des deux équipes.
00:03:12 Je pense qu'on va trembler, je pense que nos cœurs vont battre.
00:03:18 On ne va plus savoir quoi dire à la fin de la rencontre, surtout si on est sur un score serré.
00:03:23 Donc quel moment d'émotion que ce sport nous fait vivre, c'est absolument extraordinaire.
00:03:30 C'est extraordinaire, effectivement on va rejoindre Antoine Mazet autour du Stade de France.
00:03:35 Salut Antoine !
00:03:36 Salut Alex, salut à tous !
00:03:38 Alors, c'est la folie dans la fanzone Sud Radio à Saint-Germain.
00:03:43 On ira dans un instant faire tout l'avant-match de France-Afrique du Sud là-bas en direct, en public.
00:03:48 Mais autour du Stade de France pour l'instant c'est calme.
00:03:51 C'est très très calme, sans vous mentir.
00:03:55 Il n'y a pas de musique, il n'y a pas de chant.
00:03:58 On n'a pas l'impression, en plus de transparence, on est arrivé avec Dorian Malvezin il y a 40 bonnes minutes.
00:04:05 Mais on se balade, depuis on a installé le répail, tout fonctionne, on pourra bien s'en souhaiter le match sur Sud Radio.
00:04:10 Mais on ne sent pas une énorme effervescence.
00:04:12 Alors qu'il y a peut-être le match le plus grand match de l'histoire de l'équipe de France qui va se dérouler aujourd'hui dans l'enceinte de l'Olympienne de Saint-Denis.
00:04:20 Mais voilà, pour vous faire sentir un petit peu le climat, il fait très froid.
00:04:25 Il fait aux alentours entre 9 et 10 degrés, ça fait très longtemps qu'il n'y a pas fait aussi froid ici.
00:04:31 On a en tout cas 7 degrés au ressenti au stade ce soir.
00:04:35 On voit des bonnets, on voit des parkas, on voit des gants.
00:04:39 C'est vrai que les gens ont un petit peu froid.
00:04:41 On voit par contre des bières pour essayer de se réchauffer un petit peu.
00:04:44 Mais c'est vrai qu'on ne sent pas l'ambiance des très grands soirs.
00:04:47 Mais on espère que ça va venir.
00:04:48 Ça va monter.
00:04:49 Ça va venir Antoine.
00:04:50 Les gens qui sont là sont arrivés.
00:04:51 Ils sont cachés dans le bar.
00:04:52 On les garde encore un petit peu à la fin de zone Sud Radio.
00:04:56 Parce qu'on a envie de les avoir avec nous à l'antenne, Rémi Dos Santos.
00:05:01 Parce que la fin de zone a vibré pour son Angleterre-Fidji.
00:05:05 On attaque l'après-match de cette rencontre.
00:05:08 On était tous pour les Fidjiens côté fin de zone Sud Radio.
00:05:12 Il n'y avait pas qu'à la fin de zone Sud Radio qu'on était pour les Fidjiens.
00:05:16 Je pense que dans toute la France globalement, on était contre.
00:05:21 Dans le monde, oui.
00:05:23 Parce que les Irlandais aussi qu'on a pu croiser nous ont dit ça.
00:05:27 On n'a pas vu de Galloway ni d'Écosse mais je pense qu'ils n'en pensent pas moins.
00:05:31 Oui, on a vraiment vibré pendant cette partie, cette fin de match même.
00:05:36 Je le disais, dans toute la rue, dans le restaurant-bar La Boussole qui nous accueille gentiment.
00:05:41 On a vraiment hurlé de plaisir lors de l'égalisation Fidjienne.
00:05:46 Ça a été un grand moment.
00:05:48 On a retenu son souffle sur ces 5 dernières minutes qui étaient irrespirables comme celle du Irlande-Nouvelle-Zélande.
00:05:54 L'expérience anglaise a fait la différence.
00:05:57 Mais on a vraiment vibré comme on a vibré sur les 2 premiers quarts de finale de cette Coupe du Monde.
00:06:01 L'horloge tourne. On n'est plus qu'à 1h50 dans la voie de France-Afrique du Sud.
00:06:05 On est avec Rémi Le Santos, avec Quentin Kévenis, avec Laurent Cardona.
00:06:09 Mais on est toujours sur le débrief d'Angleterre-Fidji.
00:06:11 Venez parler rugby avec nous. 0-826-300-300.
00:06:15 0-826-300-300. Et vous rejoignez Aude Austandard.
00:06:20 Et on parle donc de rugby.
00:06:22 Je rappelle que l'Angleterre vient de s'imposer 30-24 face aux Fidjiens.
00:06:25 Un mot, un seul, pour caractériser ce match, pour le qualifier ce match Laurent Cardona.
00:06:31 Énorme.
00:06:33 Énorme pour Laurent Cardona. Rémi Le Santos.
00:06:37 Fou.
00:06:39 Fou.
00:06:41 Quentin Kévenis.
00:06:42 Plaisir.
00:06:43 Ah j'attaque avec toi Quentin. Je sens le plaisir en toi.
00:06:47 Bah plaisir.
00:06:48 C'est façon de parler.
00:06:50 Écoute, je suis ravi de te faire plaisir. En tout cas, Alexandre, on discutera plus tard.
00:06:54 Ou Quentin si tu veux.
00:06:55 Après minuit.
00:06:56 Ma femme ne sera pas d'accord mais bon, on sait jamais.
00:06:58 De la minuit plus.
00:06:59 En tout cas, plaisir parce que forcément, c'était peut-être pas le match qu'on s'attendait le plus spectaculaire à voir
00:07:06 quand on a vu les Anglais jouer depuis le début de cette Coupe du Monde.
00:07:09 Au final, on a eu un match avec des essais, avec quand même du jeu et puis un suspense de dingue.
00:07:16 Alors, le seul truc qui me déçoit un petit peu, c'est qu'à la fin, c'est encore les Fidji qui perdent.
00:07:20 Ça me rappelle finalement le match Fidji-Payal.
00:07:23 Si je dois faire un parallèle, c'est un peu entre ces deux matchs.
00:07:25 On a senti que les Fidji pouvaient le faire et puis au moment, à la dernière action, il y a le mauvais geste.
00:07:30 Là, cette fois, c'est un mauvais déblayage.
00:07:32 C'était une sautée ratée face au Payal mais voilà.
00:07:35 Le sentiment que les Fidji passent à côté de quelque chose d'énorme mais que les Anglais sont en train de créer une belle histoire.
00:07:42 Tu parles de match énorme toi alors, en Cardona, parce que pendant longtemps, on a cru que le piège anglais s'était refermé sur les Fidji.
00:07:49 Il y a eu un moment 24 à 10, on s'est dit "bon ben, c'est fait, c'est plié".
00:07:53 Les Anglais ont très bien géré leur rencontre et puis les Fidji sont sortis de l'emprise de ce piège de magnifique manière
00:08:02 en marquant deux essais en quelques instants, un ravail 64ème, bottitou 68ème et le match a basculé dans la folie.
00:08:09 C'est exactement ça. On voyait les Anglais maîtriser le sujet, même si les Fidji avaient quelques attaques.
00:08:16 Mais à aucun moment, on sentait les Anglais en difficulté et finalement, à la 60ème, on s'est dit "bon ben, tranquillement, les Anglais vont dérouler".
00:08:24 Tu avais même l'impression à certains moments que les Anglais pensaient déjà peut-être à la demi-finale et à s'économiser.
00:08:30 En se disant "bon, on va y aller tranquille, c'est bon pour nous, etc."
00:08:35 Et puis, je dis énorme parce que d'un seul coup, les éclair Fidjiens, qui arrivent trop tard à mon goût,
00:08:41 mais les éclair Fidjiens avec deux magnifiques essais derrière et puis Owen Farrell en maîtrise le fameux drop anglais.
00:08:51 Combien de matchs les Anglais ont gagné sur un drop parce qu'ils ont cet art, ce recul nécessaire, cette expérience nécessaire ?
00:09:02 Et ce match s'est rendu énorme dans les 20 dernières minutes où on était tous là.
00:09:07 On avait envie que les Fidjiens gagnent, mais encore une fois, comme tu as dit il y a quelques minutes, c'est à nouveau les Fidjiens qui perdent à la fin.
00:09:15 Dans un instant, on va parler d'un maillot d'arbitrage, parce qu'on va parler aussi d'arbitrage sur ce match, mais on prend la direction d'Agin.
00:09:22 Agin, bonsoir Jean-François, auditeur Studio de radio.
00:09:25 Oui, bonsoir à tous.
00:09:27 Comment ça va Jean-François ?
00:09:29 Ça va bien, un peu stressé ce soir.
00:09:31 Oui, forcément.
00:09:33 Ça me fait plaisir.
00:09:34 Non, on est tous stressés, Jean-François.
00:09:36 Je suis stressé parce que je viens de voir une équipe pauvre d'Angleterre, mais c'est incroyable de voir une équipe comme ça
00:09:42 qui a de la chance de gagner ce soir.
00:09:45 C'est la chance ce soir qui fait poser la balance en faveur de l'Angleterre selon toi, Jean-François, auditeur Studio de radio ?
00:09:53 La chance, pas vraiment, mais c'est parce qu'ils sont tombés sur les Fidji.
00:09:56 Mais s'ils tombent sur l'Irlande, ils en prennent 40.
00:09:59 Il n'y a pas de fond de jeu, il n'y a rien.
00:10:01 Ils vont remettre à leur buteur pour passer en quart de finale contre les Fidji.
00:10:05 Je ne dévalorise pas les Fidji, mais quand on a vu le match hier soir, Irlande, All Black, et quand on va voir ce qu'on va voir ce soir,
00:10:14 parce que ça va piquer ce soir, il y a un monde d'écart avec l'équipe d'Angleterre.
00:10:19 Si je te suis, Jean-François, l'équipe qui gagne ce soir entre la France et la FED est quasiment en finale directement ?
00:10:28 On ne peut pas dire ça, mais il y a franchement un gros niveau d'écart entre eux.
00:10:33 De toute façon, les deux demi-finales vont avoir un gros niveau d'écart.
00:10:36 Les Black, tout le monde les avait enterrés après le premier match contre les Français.
00:10:39 On a vu ce que ça a donné.
00:10:41 L'Argentine, j'ai peur qu'ils ne soient pas à leur niveau non plus.
00:10:44 L'Angleterre, mais ce n'est pas l'image de ce qu'on a connu il y a 2-3 ans.
00:10:49 On est vraiment dans la possibilité où les Français leur en mettent 40 ou 45 dans le tournoi à domicile.
00:10:55 Je vais totalement dans ton sens là-dessus, Jean-François.
00:10:59 Maxime Senna a une observation qui est en direct de la Fan Zone Sud Radio qui m'inquiète un petit peu.
00:11:06 Je suis plutôt en phase avec ce qu'il va nous dire.
00:11:10 Alors moi j'ai une question à vous poser, vous les spécialistes.
00:11:13 Est-ce que cette Angleterre 2023, ce ne serait pas le même parcours que la France en 2011 ?
00:11:18 Les pieds dans le plat.
00:11:20 C'est-à-dire que la France en 2011, elle est en difficulté, mais elle va jusqu'en finale.
00:11:25 Cette équipe d'Angleterre, elle n'est pas parfaite, mais elle est déjà en demi-finale.
00:11:29 C'est déjà une Coupe du Monde réussie pour l'Angleterre, tu vois Jean-François.
00:11:32 Je suis d'accord avec l'observation de Maxime.
00:11:35 Ah mais vous aussi, bien sûr.
00:11:37 Est-ce qu'on est en équipe pour les phases finales ?
00:11:39 Avec un jeu restrictif.
00:11:40 Jean-François.
00:11:41 Oui bien sûr qu'ils sont en demi, mais de toute façon, on ne peut pas le remettre en cause.
00:11:45 Mais ils ont eu de la chance.
00:11:47 Ils ont été supérieurs sur ce match, bien entendu.
00:11:49 Mais franchement, c'est pauvre quand même comme jeu.
00:11:52 Mais ce n'est pas leur jeu qu'on va même voir.
00:11:55 Mais ils sont droits dans leur bot, tu vois Jean-François.
00:11:58 Ils sont plutôt droits dans leur bot.
00:12:00 Oui, mais attention.
00:12:01 L'opposition va être totalement différente la semaine prochaine.
00:12:04 Que ce soit les Français ou les boxeurs, je suis bien clair.
00:12:07 Parce qu'il y a un monstre de niveau d'écart entre ces trois équipes.
00:12:11 Les deux sortent, les Français boxent.
00:12:14 Je pense qu'il n'y aura pas photo.
00:12:16 Et puis si les Vigés ont un buteur aujourd'hui, ils gagnent.
00:12:19 Il a de ça avec Dessy.
00:12:21 Bien entendu qu'on le fait avec Dessy.
00:12:25 Mais franchement, quand on voit hier soir les Renand de All Blacks,
00:12:30 et ceux qui nous attendent ce soir, parce qu'il ne faut pas rêver, c'est un match exceptionnel aussi.
00:12:34 On voit bien qu'il y a quatre équipes qui se sont détachées.
00:12:37 Mais de toute façon, clairement.
00:12:39 Mais Jean-François, le mot de la fin avec toi.
00:12:44 Tu es supporter du SUA, puisque tu habites à Agen.
00:12:47 C'est une déduction un peu facile.
00:12:49 Ce n'est pas une saison facile pour le moment.
00:12:51 Un 9e au classement, défaite à Aurillac hier, 24 à 10.
00:12:54 Ce n'est pas évident pour le SUA LG.
00:12:57 Vous savez, j'ai 62 ans, ça fait 58 ans que je vais à Armandie.
00:13:01 Ça fait un an et demi que je n'y vais plus.
00:13:04 C'est terrible.
00:13:05 C'est terrible parce qu'on est en train de sombrer avec un président catastrophique.
00:13:09 Excusez-moi de le dire.
00:13:11 Il va couler notre club et c'est très bien.
00:13:14 Ne pas revenir en top 14, ce n'est pas grave.
00:13:16 Parce qu'on n'a pas les moyens.
00:13:18 Mais de voir le niveau de jeu qu'on déploie, notamment à Aurillac encore, c'est catastrophique.
00:13:22 Puisse le match ce soir t'apporter du réconfort, Jean-François.
00:13:27 Je ne t'ai pas pris de tecane.
00:13:29 Tu lui as parlé de la situation.
00:13:31 Je suis désolé, j'ai posé la question qu'il ne fallait pas.
00:13:34 Jean-François, nous, toute l'équipe Sud Radio,
00:13:37 de Laurent Cardona, de Daniel Héon, de Rémi Dos Santos,
00:13:40 de Jean-François Malvezin, de toute l'équipe Sud Radio,
00:13:42 merci de nous écouter.
00:13:43 Merci d'écouter le rugby sur Sud Radio.
00:13:45 Je vous avoue que je vais mettre la radio et je vais mettre l'image de la télé quand même.
00:13:49 Tu as bien raison, c'est comme ça que c'est les meilleurs matchs.
00:13:52 Tu sais que tu ne pouvais pas nous faire plus plaisir, Jean-François.
00:13:57 Vraiment, ça nous fait grand plaisir.
00:13:59 C'est vrai, je ne vous mente pas que le voir, il ne faut pas le manquer non plus.
00:14:04 Bien sûr.
00:14:06 Écoutez, Daniel Héon, c'est toujours une bonne réponse.
00:14:10 C'est un régal.
00:14:12 Merci, Jean-François. Dans un instant, on reprend la direction.
00:14:15 Merci beaucoup, Jean-François.
00:14:16 Merci beaucoup.
00:14:17 Et on reprend la direction dans un instant de la fan zone rugby de Paris
00:14:20 puisqu'on va faire gagner un maillot d'arbitre.
00:14:22 Et on sera avec celui qui est bien à l'origine de ce maillot.
00:14:25 Il est somptueux, ce maillot.
00:14:26 Et on va parler de l'arbitrage de ce match entre Angleterre et Fidji avec Laurent Cardona.
00:14:29 L'arbitrage de monsieur Rénal, l'arbitre français.
00:14:32 A tout de suite sur Sud Radio, la radio du rugby.
00:14:34 Vous êtes sur Sud Radio. On est maintenant à 1h40 du grand coup d'envoi de ce match
00:14:39 entre la France et l'Afrique du Sud.
00:14:40 Le quatrième quart de finale.
00:14:42 On vient de vibrer encore une fois pour ce match entre l'Angleterre et les Fidji.
00:14:47 Troisième quart de finale et troisième quart de finale exceptionnel
00:14:50 que l'on a vécu sur Sud Radio 30 à 24.
00:14:53 On va parler d'arbitrage.
00:14:54 On va parler d'un magnifique cadeau qu'on vous offre sur Sud Radio.
00:14:59 Rémi Dos Santos, c'est un maillot d'arbitre.
00:15:03 Il est somptueux.
00:15:04 On va accueillir dans un instant le créateur de cette marque, le maillot français.
00:15:09 On accueille aussi Pascal Deladrome.
00:15:11 Bonsoir Pascal, bonsoir Rémi, bonsoir tout le monde.
00:15:13 Bonsoir.
00:15:15 Comment ça va Pascal ?
00:15:17 Ça va très bien.
00:15:19 Rémi Dos Santos.
00:15:21 Nous aussi.
00:15:23 On est très content de t'avoir Pascal.
00:15:27 On accueille également Nicolas Gomary, fondateur du maillot français.
00:15:29 Bonsoir Nicolas.
00:15:30 Bonsoir.
00:15:31 Comment ça va Nicolas ?
00:15:34 Ça va, on se prépare pour le match.
00:15:36 On se prépare pour le match.
00:15:38 Vous avez déjà fait de quoi gâter Pascal Deladrome.
00:15:42 En partenariat avec Weazel, le maillot français et Sud Radio,
00:15:47 on offre ces maillots d'arbitre.
00:15:50 C'est l'occasion de discuter un petit peu du maillot français.
00:15:54 D'où vient l'idée de cette entreprise qui est 100% Made in France ?
00:16:00 Nous avons créé l'entreprise en 2014 à Perpignan.
00:16:05 On fabrique des maillots de sport.
00:16:08 En 2018, on s'est demandé comment faire des maillots de sport plus éthiques.
00:16:12 Et du coup, faire des maillots de sport issus de plastique recyclé.
00:16:16 Maintenant, nos maillots sont issus de plastique recyclé.
00:16:20 Ce sont des maillots qui font du bien à la planète.
00:16:25 Ils sont fabriqués en France dans nos ateliers à Perpignan.
00:16:28 Ça crée de l'emploi, on va créer une salle de formation.
00:16:33 C'est plus que des maillots, c'est vraiment un écosystème en France
00:16:38 qu'on développe à travers la formation, le savoir-faire français
00:16:45 et le recyclé en collaboration avec l'Univore team.
00:16:50 Et je dois le dire, Nicolas, ce maillot est somptueux.
00:16:53 Il est super ce maillot d'arbitre, avec Weasel, avec NRLis,
00:17:00 avec le logo de Sud Radio, la radio du rugby.
00:17:03 Il est vraiment somptueux ce maillot, il est 100% français.
00:17:07 Il est rouge et noir, c'est vrai qu'il est à nos couleurs.
00:17:09 Laurent Cardona, ancien arbitre international, aimerait bien en avoir un dans sa penderie.
00:17:14 J'aurais aimé pouvoir arbitrer avec un maillot de cette qualité-là,
00:17:18 et de ce design-là.
00:17:20 À l'époque, quand j'ai commencé, les maillots, tu les posais par terre,
00:17:24 ils tenaient debout tout seuls tellement ils étaient nuls, ces maillots.
00:17:27 J'aurais bien aimé qu'on se fasse de nous comme ça.
00:17:30 Tu les laverais avant quand même, les prochains mois.
00:17:32 Ils étaient propres, mais tellement rêches que, je t'assure,
00:17:36 tu les posais debout, ils tenaient tout seuls, les mecs.
00:17:38 Merci beaucoup, j'adore ce maillot.
00:17:42 Il est vraiment très joli, je l'ai vu, le design est très bien fait.
00:17:45 Bravo, bravo pour ce maillot.
00:17:47 Je ne m'en servirai plus parce que maintenant je ne suis plus arbitre, mais joueur.
00:17:51 En tout cas, les ambitieux vont le penser et ils seront revenus.
00:17:54 On va parler de ta reprise en tant que joueur.
00:17:57 Pour toi, Pascal, de la Drôme, le maillot est gagné.
00:18:00 Il est pour toi, on te l'envoie à la maison.
00:18:02 C'est gagné, c'est pour toi.
00:18:03 Bravo, Pascal.
00:18:04 Merci beaucoup.
00:18:05 Bravo, Pascal.
00:18:06 C'est un grand plaisir.
00:18:07 Merci, Pascal.
00:18:08 Pascal, l'arbitrage dans le rugby, c'est important.
00:18:14 Maintenant, tu vas arbitrer qui ?
00:18:17 Les enfants ou les amis ? Comment ça va se passer ?
00:18:20 Il va arbitrer les matchs de Laurent.
00:18:23 Pardon, Pascal ?
00:18:27 Oui, je me disais que j'allais arbitrer les collègues.
00:18:31 Oui, tu as bien raison.
00:18:32 Tu travailles dans quel domaine, Pascal ?
00:18:35 Je travaille dans les transports en tant que voiture pilote.
00:18:41 Voiture pilote, d'accord. De convoi exceptionnel, de ce genre de choses ?
00:18:44 Voilà, c'est ça, de convoi exceptionnel.
00:18:46 Tu pourras siffler avec un billet aux arbitres.
00:18:48 C'est parfait.
00:18:49 Tu n'as plus qu'à te récupérer un petit sifflet.
00:18:53 Tu mets des cartons jaunes, des cartons rouges, comme ça.
00:18:56 Et des cartons bleus.
00:18:57 Et aussi des cartons bleus.
00:19:00 C'est gagné, c'est pour toi, Pascal.
00:19:03 C'est immédiatement pour toi qu'on l'envoie à la maison.
00:19:06 On est très heureux de te l'offrir, Pascal, ce maillot.
00:19:09 Et c'est vrai qu'il est somptueux, ce maillot français.
00:19:12 Quand on voit tous les équipementiers, Nicolas,
00:19:15 je vais en citer quelques-uns, Nike, Adidas, Macron,
00:19:19 qui est dans le rugby, Kappa, voilà, plusieurs marques.
00:19:21 Il y a le coq sportif qui fait du maillot français.
00:19:24 Mais un maillot 100% français, c'est une,
00:19:28 excusez-moi de le dire ainsi, une tannasse à faire.
00:19:31 On le sait, Nicolas, mais vous le faites.
00:19:33 Pourquoi vous infligez autant de galères, Nicolas ?
00:19:37 Parce qu'il faut avoir des discours clairs, je pense.
00:19:43 Quand on fait un produit, on met un drapeau bleu, blanc, rouge.
00:19:46 Il faut qu'il soit fabriqué en France, pour moi.
00:19:48 Et c'est important.
00:19:50 Ce que je disais, plus qu'un maillot, c'est de créer de l'emploi sur le territoire.
00:19:53 Et je pense que le fait de créer des petits ateliers,
00:19:58 des petites usines, parce qu'on va construire la première
00:20:00 manufacture dans le sud de la France d'ici quelques mois,
00:20:03 ça crée de l'emploi, ça crée de la valeur ajoutée sur les territoires.
00:20:07 C'est une vraie philosophie de la marque, de fabriquer en France.
00:20:15 Et si vous regardez à l'intérieur du maillot,
00:20:17 il y a même la petite photo de la couturière qu'il a cousue.
00:20:20 La couturière, c'est génial.
00:20:22 Ça, c'est magnifique.
00:20:23 Ça, c'est super.
00:20:24 Ça, c'est vraiment super.
00:20:26 Question de Quentin Cavanisse.
00:20:27 Moi, je voulais savoir, justement, il y a les maillots d'arbitre, du coup.
00:20:30 Et c'est quoi la suite du développement dans vos projets ?
00:20:34 La suite du développement, c'est...
00:20:37 On a un développement au national aujourd'hui.
00:20:40 Justement, on est en train d'avoir des contacts avec pas mal de clubs
00:20:43 sur la région parisienne, un peu partout en France.
00:20:47 On est sur le sport amateur aujourd'hui parce qu'on n'a pas les moyens...
00:20:50 On parlait des grandes marques, mais nous, on est des artisans du sport.
00:20:53 On ne peut pas se comparer à des grandes marques.
00:20:56 Mais on essaye d'aller sur des secteurs où ça demande de la réactivité.
00:21:04 Et puis, ça tient.
00:21:07 Notamment le maillot du Water Rugby qui est super.
00:21:10 Le maillot Water Rugby Sud de France, il est exceptionnel.
00:21:14 C'est le maillot d'Aubière, c'est ça.
00:21:17 Il est très, très beau, celui-là.
00:21:19 Water Rugby, cher à notre ami Yann Deleg, il est vraiment somptueux.
00:21:24 Franchement, je fais un petit tour sur votre site en direct.
00:21:27 Et puis, il n'y a pas que le rugby ?
00:21:29 Ah ben non, il y a la voile, j'ai vu aussi.
00:21:31 Il y a du foot, il y a du voile, il y a du basket, du cyclisme.
00:21:34 Les maillots dans la voile.
00:21:35 Petit à petit, on développe tous les sports.
00:21:37 Donc, bien sûr, le basket, le cyclisme, la voile, on a fait des maillots de voile recyclés et anti-UV en plus.
00:21:45 On développe petit à petit avec notre équipe tous les sports.
00:21:49 Et toujours avoir ce côté recyclé.
00:21:53 Tous nos maillots sont issus de plastique recyclé, ce qui est important.
00:21:56 Et confectionnés chez nous à Perpignan.
00:21:58 Donc, on développe de plus en plus.
00:22:00 Parce que je disais, on va couvrir la première usine textile dans le sud de la France.
00:22:04 C'est quand même un fort symbole de relance économique du textile, bien sûr.
00:22:08 Parce qu'on arrive à 60 salariés.
00:22:12 Donc, petit à petit, on développe.
00:22:15 On a un début à l'international aussi.
00:22:17 Le marché des maillots français est quand même bien apprécié dans les autres pays aussi.
00:22:21 Donc, voilà, on y va doucement, mais sûrement.
00:22:24 Et puis, c'est vraiment un vrai projet.
00:22:31 Un vrai projet de territoire, un vrai projet humain.
00:22:33 Une équipe qui est derrière moi depuis 10 ans.
00:22:36 Donc, c'est cool.
00:22:38 Et c'est bravo.
00:22:40 Nicolas, merci d'avoir été avec nous sur Sune Radio.
00:22:43 Le maillot français, il est somptueux.
00:22:45 Allez sur le site maillotfrançais.fr.
00:22:48 Il y a plein de magnifiques maillots.
00:22:51 J'ai en souvenir le maillot de la semeuse.
00:22:53 Maillot très français avec ce magnifique design.
00:22:58 Je vous conseille d'aller voir vraiment le maillot français.
00:23:00 On se retrouve dans un instant sur Sune Radio pour l'avant-match de France-Afrique du Sud.
00:23:03 A tout de suite.
00:23:04 Vous êtes sur Sune Radio.
00:23:06 On est en direct pour parler de rugby.
00:23:07 Pour faire la fin de ce débrief en Angleterre-Fidji.
00:23:10 Avec vous, auditeur 0826-300-300.
00:23:13 Et dans un instant, on fera le portrait d'un Sud-Africain ou des Sud-Africains.
00:23:17 Avec Lucien Gaspar à confrères.
00:23:19 Et je suis en public pour gagner le ballon.
00:23:21 Gilbert Sune Radio en direct de la fanzone rugby de Paris.
00:23:24 Il y a Rémi Dos Santos.
00:23:25 Tout va bien Rémi ?
00:23:26 Comment se passe l'ambiance du côté de la rue Guisarde ?
00:23:29 Ça se passe très très bien.
00:23:31 Les concours de pénalités se poursuivent en face de moi.
00:23:34 Ça s'est un petit peu rafraîchi.
00:23:36 Il y a peut-être un petit peu moins de personnes dehors.
00:23:38 Encore un raté.
00:23:39 Oui, il y a encore un raté.
00:23:40 On va commenter la pénalité qui s'annonce.
00:23:44 On est face aux Perches.
00:23:46 Allez, on est face aux Perches.
00:23:48 22 mètres face au poteau.
00:23:49 Face au poteau très clairement.
00:23:50 Le ballon est tombé du tigre tout à l'heure.
00:23:52 Il prend son élan.
00:23:53 C'est droitier.
00:23:54 C'est parti.
00:23:55 Ça part.
00:23:56 Oh, c'est à côté.
00:23:57 Ça passe à droite.
00:23:58 Oh là là, c'est terrible.
00:23:59 J'étais prêt.
00:24:00 Ça fait trois ratés consécutifs.
00:24:02 Ça se passe très bien.
00:24:04 On sent qu'il y a un petit peu plus de tension maintenant.
00:24:07 Parce qu'on est quand même à une heure et demie du coup d'envoi.
00:24:11 Et de temps en temps, ce "Allez les Bleus" est lancé parce que des policiers sont en train de passer.
00:24:16 Je tiens à le signaler.
00:24:17 Elle est très belle celle-là.
00:24:20 Merci Rémi.
00:24:21 Si vous dites des choses horribles dans le micro, c'est vous qui prenez.
00:24:24 Elle est superbe.
00:24:25 Elle est très bien celle-là.
00:24:26 Elle est excellente.
00:24:27 On va parler un petit peu de ce match.
00:24:31 Alors, on ne peut pas occulter que sur les réseaux sociaux, Twitter notamment,
00:24:36 le match de l'Angleterre-Fiji-30 à 24,
00:24:39 l'anglais est en train de brûler complètement.
00:24:42 Parce que beaucoup de gens évoquent l'arbitrage de Mathieu Reynal pour ce Angleterre-Fiji.
00:24:48 Cette victoire anglaise 30 à 24,
00:24:50 Laurent Cardona, dans un instant, va accueillir Romain Poit sur Sud Radio.
00:24:55 Mais sincèrement, personnellement, je le dis, je n'ai rien à dire sur notamment la décision ultime
00:25:03 de Pharell, qui en avant était là, la pénalité méritait.
00:25:06 Beaucoup de supporters français aussi estiment qu'il aurait dû avoir carton jaune.
00:25:10 Quel est ton avis, toi Laurent Cardona ?
00:25:12 Je trouvais une très bonne prestation dans son ensemble de Mathieu Reynal.
00:25:16 Moi personnellement, après je suis par vitre.
00:25:18 Non mais je vais insister sur une très bonne prestation,
00:25:21 excellente prestation de Mathieu Reynal en quart de finale de Coupe du Monde.
00:25:25 Beaucoup, beaucoup ont comparé l'en avant volontaire de Pharell à celui d'Aaron Smith hier soir.
00:25:30 Mais les situations n'ont rien à voir.
00:25:32 Aaron Smith a fait un en avant volontaire et a coupé une situation dangereuse des Irlandais,
00:25:38 alors que là les Syriens étaient plutôt sur le reculoir, dans leur camp,
00:25:43 alors qu'on était dans les 22 mètres hier ou juste devant les 22 mètres.
00:25:46 Et donc les situations n'ont absolument rien à voir.
00:25:49 Donc la pénalité s'utilisait amplement.
00:25:52 À aucun moment, il ne pouvait y avoir une porte pour ouvrir un mètre à un carton jaune.
00:25:58 Donc Mathieu Reynal a pris une décision via la vidéo.
00:26:01 Je l'ai dit en direct tout à l'heure parce qu'il savait que c'était une décision ultime et très importante.
00:26:07 Donc il a voulu verrouiller, sécuriser sa décision, faire un peu de théâtre,
00:26:12 parce que ça ne gêne personne de faire un peu de théâtre en fin de match
00:26:15 pour valider une situation aussi importante.
00:26:19 Et la bonne décision a été prise.
00:26:22 Tout le reste sur le match, je l'ai vu faire un sans faute,
00:26:25 avec des décisions notamment sur le jeu au sol.
00:26:28 On sait que c'est toujours un tournant du match le jeu au sol.
00:26:31 Il a été précis, il n'a pas laissé les joueurs mettre les mains au sol pour pouvoir récupérer le ballon.
00:26:36 Il a vraiment exécuté à la lettre ce que World Rugby demande à ses arbitres de haut niveau.
00:26:41 Mathieu Reynal a réussi son match.
00:26:44 Si jamais on retrouve les Anglais en finale,
00:26:47 peut-être que Mathieu, avec la blessure malheureuse de Jacob Hepper,
00:26:50 peut prétendre à cette finale de Coupe du Monde.
00:26:53 Je suis tout à fait d'accord avec toi.
00:26:56 Romain Poit, arrive sur Soudradio. Salut Romain !
00:26:59 Bonsoir Alexandre. Bonsoir Romain.
00:27:01 C'est toujours un plaisir de t'avoir sur Soudradio.
00:27:03 Laurent Cardona et Romain Poit, on est très arbitrage.
00:27:06 On m'en parlait de l'arbitrage de Mathieu Reynal.
00:27:09 Mathieu Reynal nous écoute peut-être sur Soudradio.
00:27:13 On l'embrasse s'il nous écoute.
00:27:15 Il a fait une belle prestation, une très belle prestation Mathieu Reynal.
00:27:19 Quel est ton avis toi Romain ?
00:27:22 Je rejoins les analyses.
00:27:24 Mathieu a fait un arbitrage très sérieux.
00:27:27 Après il y a toujours des polémiques en fonction de la flexion qu'on peut porter aux jambes.
00:27:32 Sincèrement sur la dernière, il n'y a pas de polémiques à avoir
00:27:35 puisqu'ils ont travaillé sur le grand angle pour voir s'il y avait des Anglais derrière.
00:27:41 Comme l'a dit juste Laurent, sur le recul noir,
00:27:44 ce n'est pas du tout une action de line break ou de cassure de ligne.
00:27:49 La pénalité, c'est tout simplement...
00:27:51 l'intelligence de passer par la vidéo pour justement mordre cette décision
00:27:55 et la donner la plus précise possible.
00:27:57 Mathieu, il est depuis quelques années sur des arbitrages très sérieux,
00:28:04 proche de la règle.
00:28:05 Il ne se pose pas de questions.
00:28:06 S'il doit kiffer 30 pénalités, il va en kiffer 30.
00:28:09 Ça ne lui pose aucun problème.
00:28:11 Il sait que dans ces cheminements-là, il se préserve lui aussi de sa liberté.
00:28:17 J'ai trouvé l'arbitrage des quarts de finale assez équilibré.
00:28:23 Notamment celui de Mathieu qui le positionne pour la suite de la compétition.
00:28:28 À voir avec la suite pour Iaco.
00:28:32 Effectivement, puisqu'on rappelle hier, Iaco Péper s'est blessé
00:28:37 au début de ce match entre les Pays de Galles et l'Argentine.
00:28:40 On est maintenant à 1h25 du coup d'envoi de ce match entre la France et l'Afrique du Sud ce soir.
00:28:44 Quels sont les secteurs à surveiller concernant la discipline ce soir ?
00:28:49 Laurent Cardona et Romain Poit.
00:28:51 D'abord toi Romain, parce qu'on a un jeune arbitre, on va en parler juste après.
00:28:55 Mais est-ce qu'il y a des secteurs particuliers que tu identifierais pour un France-Afrique du Sud Romain ?
00:29:02 Si tu préparais le match en tant qu'arbitre.
00:29:04 Il y en a trois.
00:29:06 Étant donné l'image du match de Marseille, le degré d'agressivité sur les points de rencontre
00:29:12 qui va être forcément très observé pour garder tout le monde dans la mesure des choses
00:29:17 et surtout dans les comportements attendus.
00:29:20 Je verrais plutôt aussi la mêlée dans un deuxième temps
00:29:24 où ça va être certainement aussi une défiance des deux nations
00:29:29 et l'opportunité peut-être d'avoir des décisions favorables.
00:29:34 Et le dernier, je dirais, c'est plus par rapport à l'histoire de la Coupe du Monde ou le Mols
00:29:40 où évidemment les Sud-Africains ont dû beaucoup discuter la dernière appréciation de Ben sur le Mols contre les Irlandais.
00:29:50 Donc évidemment qu'il y aura eu du lobbing par rapport à ce secteur-là.
00:29:55 Mais c'est surtout le degré d'agressivité qui devra rester dans la règle et dans la mesure de l'acceptable
00:30:01 qui sera vraiment le point marquant de ce quart de finale.
00:30:06 Et accompagner de la mêlée puisque c'est quelque chose de très important pour les Français
00:30:11 et peut-être que les Sud-Africains challengeront les Français.
00:30:16 Donc il y aura une belle partie là-dessus et un arbitrage le plus précis possible
00:30:20 comme ça doit être le cas pour les rencontres de la phase finale.
00:30:25 Laurent Cardona, est-ce que tu as une objection à ces secteurs-là que mentionne Romain Poit sur Sud Radio ?
00:30:32 Non, j'ai zéro objection. Romain fait une très très bonne analyse des points clés de cette rencontre.
00:30:37 Je vais juste rajouter l'importance des phases de rencontre plaqueur-plaqué.
00:30:42 Bien évidemment l'attitude des gratteurs, des joueurs qui contestent le ballon va être très observée.
00:30:48 Ben O'Keefe est très précis sur sa situation contre l'Uruguay.
00:30:52 Il avait énormément pris les Français dans cette zone-là parce qu'on n'était pas précis,
00:30:57 parce qu'on faisait des fautes inhabituelles pour nous.
00:30:59 Cette zone-là va être ciblée, les points d'affrontement,
00:31:04 parce que les Sud-Africains vont être forcément à la limite en termes d'agressivité.
00:31:10 Et donc ça va être pour moi le secteur le plus prédominant sur les autres points que Romain a cités.
00:31:17 Donc voilà, c'est le combat féroce qui va être arbitré par Ben O'Keefe, qui va être vraiment très très important.
00:31:24 Effectivement, Romain, on le disait hier, Ben O'Keefe c'est un jeune arbitre,
00:31:30 il a 34 ans et il est déjà au sifflet d'une Coupe du Monde.
00:31:34 C'était déjà le cas en 2019 si je ne me trompe pas, Ben O'Keefe.
00:31:37 Et là, il a un quart de finale quand même pour lui, peut-être le plus attendu des quarts de finale.
00:31:43 Il est imperméable à la pression comme Léonthoine Dupont par exemple, Ben O'Keefe ?
00:31:48 Ben c'est quelqu'un, on l'a déjà dit, très intelligent, très équilibré.
00:31:53 Donc je pense qu'il aura certainement la mesure et l'intelligence de préparer son match avec beaucoup de quiétude.
00:32:02 Ça fait quand même 2-3 ans qu'il arbitre les plus grands matchs au niveau international.
00:32:08 Donc c'est juste une marche supplémentaire et qui lui permettra aussi,
00:32:13 mais comme on le disait, de se challenger à World Rugby pour l'attitude de la compétition.
00:32:19 C'est comme une équipe, on ne gagne pas ou on ne perd pas quand on arbitre,
00:32:23 mais on cherche à aller le plus loin possible dans la compétition et ça passe par la performance.
00:32:28 Donc moi, au-delà d'être un ami, Ben c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup parce qu'il a cet équilibre-là, la justesse.
00:32:37 On peut toujours discuter des décisions et la perfection n'existe pas dans l'arbitrage
00:32:42 et ça ne pose aucun problème de discuter certaines de ses décisions.
00:32:46 Mais dans l'ensemble, c'est quelqu'un qui est facilement lisible et quand il prend une décision,
00:32:52 elle est toujours mûrement réfléchie et on arrive à comprendre pourquoi il a pris cette décision.
00:32:57 Donc évidemment, il aura la pression parce que ça reste la nation.
00:33:01 Ça reste peut-être avec le match d'hier soir, le plus gros match de cette compétition-là.
00:33:08 Mais moi, j'ai confiance dans sa gestion et dans son équilibre.
00:33:15 Et puis, comme je le disais aussi, il est accompagné par des Néo-Zélandais dans son équipe,
00:33:20 des gens qui le connaissent bien et qui lui connaissent bien aussi.
00:33:25 Donc ça aussi, c'est un marqueur qui peut aider à aborder la chose de façon plus tranquille.
00:33:32 Le mot de la fin avec toi, Romain, comprendre les règles du rugby, c'est quand même pas toujours évident.
00:33:39 Il faut le dire ainsi pour celui qui suit un petit peu le rugby.
00:33:42 Il y a Weasel pour ça, pour mieux comprendre les règles du rugby,
00:33:45 pour avoir cette porte d'entrée vers l'arbitrage parce que c'en est une véritable.
00:33:49 Comprendre les règles du rugby, c'est mieux les utiliser en tant que joueur
00:33:53 et ça peut aussi parfois amener à des carrières d'arbitre qui peuvent être une véritable vocation.
00:33:59 C'est aussi un petit peu l'intéressé de le côté intéressant de Weasel Sport,
00:34:04 qui est une grande application pour comprendre mieux l'arbitrage, notamment dans le rugby.
00:34:09 Oui, il donne de la proximité à un sport qui est très difficile à lire, parce que tout est différé.
00:34:17 Mais bon, les principes sont connus par les spectateurs, mais après, il y a beaucoup de subtilités.
00:34:22 Quand on prend le règlement, il est à 26 règles, mais quand on approfondit l'étude de ce dernier,
00:34:28 il y a des règles, des sous-règles, etc.
00:34:31 Et c'est toutes ces subtilités-là que les gens n'arrivent pas à comprendre.
00:34:35 On rajoute à ça les directives qui sont changeantes en fonction du jeu proposé.
00:34:41 Donc évidemment, il y a des outils comme Weasel qui permettent d'aborder et de comprendre un peu mieux
00:34:48 le sport d'abord et après l'arbitrage, parce que quand on joue au rugby, l'arbitrage est prépondérant
00:34:54 et peut avoir un impact souvent sur une rencontre.
00:34:58 Ça permet à tout le monde d'accéder à ce sport-là.
00:35:02 Et on l'avait vu après 2007, où il y avait eu un afflux de licenciés supplémentaires,
00:35:08 de la tré pour ce sport-là.
00:35:11 Donc tout ça réuni, il faudra peut-être que l'on poursuivra une aventure bien au-delà de la finale de fin octobre
00:35:20 et les gens se retrouveront facilement.
00:35:23 Et ça sera le mois de la fin avec cette volonté de retranscrire une image positive
00:35:29 et pas une image dangereuse de ce sport, avec toutes les attentes concernant le jeu des loyales et la sécurité.
00:35:35 Et je le rappelle, une personne âgée de 14 ans à 54 ans peut postuler à la fonction d'arbitre
00:35:40 en écrivant à l'adresse mail dédiée jeveuxarbitrer@ffr.fr.
00:35:46 Merci beaucoup Romain Poit d'avoir été avec nous sur celui de Radio.
00:35:50 Très belle soirée, allez les Bleus ! C'est tout ce que je peux te dire.
00:35:53 Et puis tu es toujours le bienvenu sur notre antenne. Merci beaucoup Romain.
00:35:56 Merci Alexandre et allez les Bleus !
00:35:59 Allez les Bleus effectivement. On va prendre la direction du Stade de France.
00:36:02 On va prendre aussi la direction de Toulouse dans un instant.
00:36:05 Mais d'abord un tout petit mot, très rapide Laurent.
00:36:08 Tu as fait ton premier match en tant que joueur après ta carrière d'arbitre.
00:36:11 Comment ça s'est passé Laurent ?
00:36:13 Ça s'est très très bien passé.
00:36:16 Franchement je me suis éclaté.
00:36:20 J'avais des appréhensions quand tu as 46 ans, que tu choisis de reprendre une licence de joueur après 20 ans
00:36:26 sans avoir plaqué un type, il faut le dire, je n'ai pas plaqué un type depuis 20 ans.
00:36:30 Tu as quelques appréhensions, tu te demandes si ton physique va suivre.
00:36:34 Les premiers impacts, parce que les entraînements c'est beau, mais rien ne remplace les matchs.
00:36:40 Et je me suis régalé.
00:36:43 J'ai pour l'instant un manque de fond, un manque de caisse.
00:36:47 Il va falloir que je corrige ça assez rapidement parce que pour se faire plaisir sur un terrain de rugby,
00:36:51 il faut pouvoir courir longtemps et pendant 80 minutes.
00:36:54 J'ai pu marquer mon premier essai par une petite filouterie.
00:36:58 On n'a pas le jingle de l'essai sur Sud Radio ?
00:37:02 Le jingle de l'essai, c'est à ça qu'on dit ça.
00:37:05 L'essai de Laurent Cardona sur Sud Radio !
00:37:08 Une petite filouterie du côté fermé.
00:37:11 Mais j'ai trouvé la ligne d'embute tellement loin quand j'étais en train de courir et qu'on me courait après.
00:37:17 J'ai un gros travail, j'ai des bleus au genou, j'ai un bleu sur le visage.
00:37:22 Ça je n'ai pas été agressé, c'est juste le rugby qui l'offre.
00:37:25 Et j'ai été arbitré par un jeune arbitre de 19 ans qui était à son deuxième match
00:37:30 et que j'ai trouvé très performant et je l'ai encouragé dans sa fonction.
00:37:33 Et je ne l'ai surtout pas contredit pendant la rencontre.
00:37:36 Ah bravo Laurent !
00:37:39 On passe de la couronne à Angoulême.
00:37:42 On va rejoindre un Angoumoisin, Antoine Mazère, autour du Stade de France.
00:37:46 Antoine, je parle d'Angoulême, c'est violet du côté d'Angoulême pour les maillots du SA15.
00:37:52 Mais autour du Stade de France, c'est très vert.
00:37:55 Alexandre, tout à l'heure je vous parlais de l'ambiance qui m'était un petit peu surmonté.
00:37:59 On sent vraiment que le monde est arrivé autour du Stade de France prêt à vivre ce quart de finale.
00:38:05 Et oui, comme tu le disais, énormément de supporters sud-africains.
00:38:09 Hier c'était vert pour les Irlandais, ce soir c'est vert pour les Sud-Africains.
00:38:13 C'est vrai qu'on est étonné du monde qui ait autant de supporters des boxe
00:38:17 qui soient venus encourager cette équipe des Spring-Box.
00:38:21 Mais il y a quand même des supporters français qui sont en ombre.
00:38:24 Bien sûr, ils seront majoritaires dans l'ensemble du Stade de France.
00:38:27 Mais c'est vrai qu'on voit beaucoup de drapeaux, de maillots verts, comme tu le disais.
00:38:31 Ils sont présents, on a croisé également il y a quelques minutes Olivier Roumat, avec son fils Alexandre Roumat.
00:38:36 Lui qui garde un très mauvais souvenir de la seule rencontre en Coupe du Monde entre la France et la FIUS.
00:38:41 C'était en 1995. Il disait, son adversaire dans le pack devant,
00:38:47 il n'a jamais pu lui serrer la main lorsqu'il l'a revu depuis ce match-là.
00:38:52 Pour vous dire comme quoi ce match a marqué les esprits dans cette équipe de 1995.
00:38:57 On est sûrs bien que les Bleus, ce soir, vengeront les anciens de 1995
00:39:02 et remporteront ce quart de finale parce qu'il y a beaucoup d'attente,
00:39:06 beaucoup d'excitation, mais il fait très froid comme vous le disiez tout à l'heure.
00:39:09 La température qui continue de baisser, mais une fois que ce chaudron sera rempli, ça va monter.
00:39:14 L'ambiance va monter du côté du Stade de France. On fera tout l'avant-match en direct du Stade de France.
00:39:19 Dans un instant sur Sud Radio, on refera le portrait d'un Sud-Africain
00:39:22 et on fera le qui-je-suis en public dans la Fan Zone Sud Radio à Saint-Germain avec Rémi Dos Santos.
00:39:27 A tout de suite.
00:39:28 Vous êtes sur Sud Radio, on a 1h10 du coup dans la voie de France-Afrique du Sud
00:39:31 et on va refaire le portrait d'un Sud-Africain avec toi, Lucien Gasparra.
00:39:36 Salut Lucien, en direct de la Fan Zone de Paris.
00:39:39 Ça va très très bien.
00:39:41 Les ballons volent au-dessus de ma tête, là. On est vraiment au cœur de la rue Princesse.
00:39:44 Tout va bien, les passes sont assurées.
00:39:46 Oui, il y a les techniciens.
00:39:48 J'ai eu quand même peur.
00:39:50 Lucien Gasparra, on va faire le portrait d'un Sud-Africain.
00:39:54 Lucien, pas de jingle aujourd'hui.
00:39:57 Eh ben pas de jingle, on y va.
00:39:59 Bon, Alexandre, on lui refait le portrait.
00:40:01 La consigne de la chronique est claire. Présentation d'un adversaire de la France.
00:40:04 Au sens rugby, l'adversaire de la France, on parle pas de Vladimir Poutine,
00:40:07 ou des gens qui au moment de faire la bite disent "Chez nous c'est trois, en France c'est deux".
00:40:10 En France, c'est deux, une bonne fois pour tout.
00:40:12 Bref, je m'égare, évidemment.
00:40:14 La chronique s'appelant "On lui refait le portrait",
00:40:16 on va pas brosser dans le sens du poil notre adversaire du jour sud-africain.
00:40:18 Mais là j'ai un problème, Alexandre, sur le choix du joueur à qui refaire le portrait.
00:40:22 Pourquoi, Lucien, t'as peur ?
00:40:24 Peur, moi ? D'une équipe de 107 kilos de moyenne,
00:40:27 qui fait rimer "Glucide" et "Stéroïde", pas du tout.
00:40:29 Mais le problème, c'est que j'ai envie de tous leur refaire le portrait au Sud-Af.
00:40:32 Alors effectivement, si ça devait arriver en vrai, je finirais comme Stephen Hawking, mais j'assume.
00:40:35 De toute façon, on risque pas de se croiser, car demain, c'est retour en Afrique du Sud.
00:40:39 Ah si, je risque peut-être de croiser Chastin Colby.
00:40:42 Ça va être compliqué, Lucien, si il part jouer au Japon, parce qu'a priori c'est ce qui est prévu.
00:40:46 Non mais en fait, les deux clubs dans lesquels il a joué en France, que sont Toulon et Toulouse,
00:40:49 sont soupçonnés de manquement à la transparence et aux règles du Rosteler et Cap.
00:40:53 Il sera donc sûrement attendu au tribunal pour éclaircir cela.
00:40:56 Et vu que je veux aussi aller au tribunal pour toutes ces chroniques sur l'antenne du Sud Radio lors de la Coupe du Monde,
00:40:59 ce sera l'occasion de se croiser.
00:41:01 Ok, tu vas refaire le portrait de Colby du coup alors ?
00:41:04 Non, Alex Colby, c'est que 1m71 pour 85kg de musc, trop petit, je vais m'attaquer à plus costaud.
00:41:09 Pollard ?
00:41:11 Non, je ne tape pas sur les handicapés physiques, même si je sens qu'il va bien nous casser les pompons avec son jeu aux pieds.
00:41:15 On va refaire le portrait du plus malin.
00:41:18 Ah bah, Fav Declerc du coup.
00:41:20 Non, plus costaud.
00:41:22 Malherbe ?
00:41:23 Plus vieux.
00:41:24 Vermelaine ?
00:41:26 Stoppons ce mauvais qui je suis, Alexandre.
00:41:29 Je t'avoue, celui que tu cherches et que tout le monde cherche, il ne sera pas sur le rectangle vert ce soir.
00:41:33 Alors ce n'est pas un réserviste, je sais que tu y as pensé.
00:41:36 Et non, je ne vais pas refaire le portrait de Nelson Mandela, puisque Mandé n'est plus là.
00:41:40 Mais surtout parce qu'il y en a un qui mérite vraiment qu'on lui fasse le portrait.
00:41:43 Roulement de tambour.
00:41:46 C'est Rassi Erasmus, le coach des Sud-Africains.
00:41:51 Très fort.
00:41:52 Trouvez Alexandre.
00:41:53 Rassi Erasmus, il mérite vraiment un coup de cravate au niveau de la gargante ou un coup de courge dans la cotelette, comme dirait notre cher Daniel Khojimi de si bien.
00:42:01 C'est toujours le sien, c'est un entraîneur champion du monde.
00:42:04 Rassi Erasmus, il faut respecter un peu.
00:42:06 Oui, mais à un moment donné, Alex, c'est bon, il faut lui refaire le portrait.
00:42:09 Déjà cette semaine, il a déclaré "les Français simulent".
00:42:12 Alors j'ai appelé Brigitte Lay, la responsable sexualité de notre antenne,
00:42:15 et elle m'a bien confirmé que nous ne sommes pas des peines à jouir en France.
00:42:18 Rassurons-nous, chers Français et chers auditeurs.
00:42:20 Et puis, regardez sa carrière, Rassi Erasmus.
00:42:23 Les Golden Lions, les Lions, les Cats, les Chats, les Chichtas.
00:42:26 Ce n'est pas une carrière, c'est le Zottoiris qu'il a fait, Rassi Erasmus.
00:42:29 Donc franchement, il mérite vraiment qu'on lui refasse le portrait.
00:42:32 Il a quand même été international Sud-Africain, quand même.
00:42:34 Oui, 36 élections.
00:42:36 Mais il a été international Sud-Africain dans les années 90.
00:42:39 Et il n'est même pas encore mort de dopage.
00:42:41 Genre et honte, à sa place.
00:42:43 En plus, Rassi...
00:42:45 Tu ne vas vraiment pas aller en Afrique.
00:42:47 En plus, Rassi, qu'est-ce que c'est cette manie d'utiliser en tribune un faisceau lumineux
00:42:51 pour dire que ces joueurs, à quelle décision prendre sur le terrain, ce n'est pas possible.
00:42:54 On n'est pas sur la PlayStation.
00:42:56 Il innove, c'est sa façon d'innover.
00:42:58 C'est la marque des grands entraîneurs, Lucien.
00:43:00 Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
00:43:01 Mais on le fait déjà, nous.
00:43:02 Je vous livre un scoop, mais Fabien Gaultier aussi,
00:43:04 il utilise des signaux pour dire à ses joueurs ce qu'il faut faire.
00:43:07 C'est-à-dire ?
00:43:08 Oui, si Fabien Gaultier sourit, les joueurs prennent la touche.
00:43:11 Et s'ils tirent la tronche, ils tentent la pénalité.
00:43:13 C'est pour ça que cette équipe de France est l'équipe qui a le plus tenté de pénalité depuis le début du Mondial.
00:43:17 Bref, il faudrait peut-être changer de méthode, effectivement.
00:43:19 Mais bon, il n'a rien inventé, Rassi.
00:43:21 Rassi, qui veut dire en français "qui n'est plus frais".
00:43:23 Et Rasmus, qui est un programme d'échange pour que les étudiants aillent pratiquer le binge drinking dans un autre pays européen.
00:43:27 Rien que pour ça, il faut se méfier du personnage.
00:43:29 En tout cas, voilà. Il est temps de conclure ce portrait, Alexandre.
00:43:33 Et j'en appelle à Fabien Gaultier.
00:43:35 Fabien, puisses-tu nous entendre ?
00:43:36 Les joueurs, ce soir, ils ne pourront pas s'en occuper de lui refaire le portrait à Rassi et Rasmus.
00:43:40 Ils auront d'autres Springboks à fouetter.
00:43:42 Donc s'il commence à faire n'importe quoi avec sa lanterne rouge ou à crier sans leur bite comme il sait le faire,
00:43:45 va lui refaire le portrait, Fabien.
00:43:47 Tu n'as rien à craindre.
00:43:48 Tu as des lunettes pour faire de la métallurgie.
00:43:50 Donc c'est bon, tu peux y aller.
00:43:52 Tu as pris une tarte par Christophe Urius il y a 5 ans.
00:43:54 Donc voilà, il est temps de te venger. C'est à toi de distribuer un peu.
00:43:56 Allez, à tout à l'heure.
00:43:57 Merci beaucoup, Lucien Guessoir.
00:44:00 Il a un vrai fan-club, là.
00:44:04 On passe au Qui Je Suis ?
00:44:06 Sud Radio, au cœur de la mêlée.
00:44:08 Alors, puisqu'on ne s'y connaît pas,
00:44:10 présentez-vous.
00:44:13 Présentez-vous.
00:44:15 Les gars, Qui Je Suis ?
00:44:19 C'est moi !
00:44:22 C'est moi ! Je suis le monsieur !
00:44:31 Ça, c'est se présenter.
00:44:33 C'est comme ça qu'on se présente.
00:44:35 Rémi Dos Santos, deux auditeurs vont jouer pour ce Qui Je Suis
00:44:38 pour emporter le ballon Gilbert Sud Radio.
00:44:40 Ils sont avec toi.
00:44:41 Exactement.
00:44:42 Alors, on va prendre le prénom du premier.
00:44:44 Cédric.
00:44:45 Cédric qui va jouer avec Marc.
00:44:47 Et de l'autre côté, on a Michel.
00:44:49 Michel qui va jouer avec...
00:44:51 Jackie.
00:44:52 Avec Brio.
00:44:53 Avec Brio.
00:44:54 Avec Jackie, j'ai entendu.
00:44:56 Avec Jackie.
00:44:57 Oui, oui, tu l'as entendu.
00:45:01 Avec Michel et Jackie.
00:45:03 Non mais c'est exceptionnel.
00:45:05 Je te propose...
00:45:06 Ça là, je ne m'y attendais pas.
00:45:08 Rémi, tu es le patron des comptes, d'accord ?
00:45:11 Oui.
00:45:12 Donc c'est toi qui gères les comptes pour les deux opposants.
00:45:15 Je rappelle les règles.
00:45:16 Je donne quelques indices, il faut trouver le joueur.
00:45:18 Et c'est aussi simple que ça.
00:45:20 Premier arrivé à 3 ou 4 points.
00:45:22 On verra si on a le temps.
00:45:24 Sur Sud Radio, on a 2 minutes.
00:45:25 Et c'est pour emporter le ballon Gilbert Sud Radio.
00:45:27 C'est parti, on commence tout de suite.
00:45:28 Je suis neb, rive la guerrière.
00:45:30 C'est là que j'ai commencé ma carrière chez les jeunes.
00:45:32 Puis chez les pros.
00:45:34 Et en 97, je suis arrivé au SU Agen.
00:45:37 Le 97.
00:45:38 Premier galetier.
00:45:39 Non.
00:45:40 Je suis ensuite allé au Stat' Toulousain en 2011.
00:45:42 Non plus.
00:45:43 Je suis allé au Stat' Toulousain en 2011.
00:45:45 Avant de finir ma carrière à l'Aviron Bayonet.
00:45:47 J'ai 59 sélections.
00:45:49 Avec l'équipe de France.
00:45:51 Morgane Barra.
00:45:54 Laurent Cardona.
00:45:56 Tu n'as pas le droit de jouer, Laurent.
00:45:58 Ah merde !
00:46:00 C'était Cédric Evans.
00:46:02 La réponse avait été donnée par Laurent Cardona.
00:46:05 La réponse avait été donnée par Laurent Cardona.
00:46:08 Ce sera donc le premier arrivé à 2 points.
00:46:10 Puisque Laurent a grillé une cartouche.
00:46:12 Mais il a montré qu'il était le plus fort.
00:46:13 Je suis né à Dax.
00:46:14 J'ai commencé ma carrière à Bayonne.
00:46:16 Puis je suis allé à Brive, à Agen.
00:46:18 A Bayonne de nouveau.
00:46:19 Et j'ai fini à Saint-Médard.
00:46:20 Alors comme ça, ça vous dit peut-être rien.
00:46:22 Mais mon prénom n'a jamais été vraiment prononcé.
00:46:25 Christophe.
00:46:26 J'avais un surnom.
00:46:27 Il y avait un surnom qui m'a collé à la peau.
00:46:30 J'ai été international de l'équipe de France.
00:46:32 Un grand buteur de l'équipe de France.
00:46:34 Non.
00:46:35 La Maison.
00:46:37 La Maison, oui.
00:46:39 Le point pour La Maison.
00:46:41 Je ne sais pas qui a dit La Maison.
00:46:42 Mais c'est un point.
00:46:43 Mais voilà, putain, on est bon.
00:46:44 C'est Michel.
00:46:45 C'est Michel.
00:46:46 Jackie et Michel.
00:46:47 On les embrasse.
00:46:48 C'est trop facile.
00:46:49 C'est trop facile.
00:46:50 Point pour Michel et Jackie donc.
00:46:52 Je suis né à Montpellier.
00:46:53 J'ai commencé ma carrière au MHR.
00:46:55 Avant d'aller au Castrol Olympique.
00:46:57 Puis aller au Stade Français, à la section Paloise.
00:46:59 Et j'ai terminé ma carrière là où j'ai commencé à Montpellier.
00:47:03 J'ai trois sélections avec l'équipe de France.
00:47:04 Je suis consultant.
00:47:05 Je suis radio rugby.
00:47:06 Je suis frisé.
00:47:07 J'ai une femme de moustache.
00:47:09 Deux billes de mêlée.
00:47:12 Non mais il ne fait que six personnes de là.
00:47:14 Non mais quand même les gars.
00:47:15 Mon prénom est Julien.
00:47:17 J'ai entendu Julien Thomas.
00:47:19 J'ai entendu Julien Thomas.
00:47:21 C'est Cédric de Béziers.
00:47:22 Cédric de Béziers.
00:47:23 Cédric de Béziers.
00:47:24 Cédric de Béziers.
00:47:25 Comme ça on a la finale.
00:47:26 Ça fait donc un partout.
00:47:27 On va faire très vite.
00:47:28 Je suis né à Buenos Aires.
00:47:29 Avant d'aller à Bristol.
00:47:31 Puis au Stade Français Paris.
00:47:33 Immense joueur du Stade Français Paris 2003-2007.
00:47:36 Le Racing 92 2007-2008.
00:47:38 Puis le Stade Français Paris.
00:47:40 Et je suis un des plus grands joueurs de mon pays.
00:47:43 Je suis argentin.
00:47:45 Numéro 9.
00:47:47 Le petit Napoléon.
00:47:48 Hernández.
00:47:49 Le général.
00:47:50 Non.
00:47:51 Pichot.
00:47:52 Pichot.
00:47:53 Merci à la victoire.
00:47:54 Merci Joachim Michel.
00:47:55 Merci Joachim Michel.
00:47:56 Merci Michel.
00:47:57 Merci Michel.
00:47:58 Bravo à Michel donc qui remporte le ballon Gilbert Sud Radio.
00:48:04 Et à son ami Jacques.
00:48:06 Victoire donc de Michel pour ce ballon Sud Radio.
00:48:09 On revient dans un instant du côté de la fan zone Sud Radio.
00:48:12 Merci Laurent d'avoir été avec nous.
00:48:14 C'est extraordinaire.
00:48:15 Merci Laurent.
00:48:16 Et allez les Bleus.
00:48:17 On se retrouve évidemment dans un instant sur Sud Radio.
00:48:19 Allez les Bleus.
00:48:20 A tout de suite.
00:48:22 Radio du Rugby.
00:48:23 Sud Radio au cœur de la Mêlée.
00:48:27 On est tous ensemble à la fan zone Sud Radio dans la rue Guisarde au Resto Bar.
00:48:32 La boussole pour préparer ce France-Afrique du Sud.
00:48:36 Ce dernier quart de finale de la Coupe du Monde.
00:48:38 Les Bleus qui vont affronter les boxe-champions du monde en titre pour rejoindre l'Angleterre.
00:48:43 On est donc dans Paris.
00:48:45 On est aussi du côté du Stade de France.
00:48:47 Dorian Malvezin, Daniel Herrero, Antoine Mazer sont là.
00:48:51 Dorian, la pression monte je suppose à venir du coup d'envoi.
00:48:54 Exactement, la pression monte.
00:48:56 Ce Stade de France qui s'est rempli d'un coup avec la bonne ambiance.
00:49:01 Certains joueurs des deux nations sont déjà à l'échauffement.
00:49:04 On voit notamment Maxime Lucu ou encore un réserviste Antoine Astoy bien sûr qui ne jouera pas ce match.
00:49:10 Mais l'ambiance est là.
00:49:11 Les drapeaux sont de sortie.
00:49:12 On a un petit coin notamment du côté du Stade de France où il y a pas mal de Sud-Africains qui se sont réunis.
00:49:18 Donc pas mal de verts et de jolis drapeaux Sud-Africains dans ce Stade de France.
00:49:22 Merci Dorian.
00:49:24 On reviendra très vite vous voir du côté du Stade de France.
00:49:26 On va aller prendre la direction de Toulouse Sud Radio.
00:49:28 Et partout on va rejoindre Christine Bouillaud qui est sur place dans la Ville Rose.
00:49:33 Christine, on est à une heure du coup d'envoi.
00:49:35 Il doit y avoir une énorme ambiance du côté de Toulouse.
00:49:38 Je peux vous dire, j'ai traversé la ville pendant la dernière demi-heure.
00:49:43 Il y a du monde.
00:49:44 Tout le monde a plu.
00:49:45 Vers le centre-ville, s'installe dans les terrasses, les cafés.
00:49:48 On ferait un soir d'esprit pour tout vous dire.
00:49:51 Donc déjà il y aura du monde absolument dans tous les cafés qui ont mis les écrans géants à la sortie.
00:49:56 Ou en tous les cas les télévisions sur les trottoirs pour pouvoir profiter de ce match.
00:50:00 Et puis c'est un flow ininterrompu maintenant.
00:50:02 Je me trouve à la fan zone de Toulouse.
00:50:05 Et c'est un flow ininterrompu de jeunes, de familles, d'enfants qui viennent et qui rejoignent cet endroit de la Prairie Métis.
00:50:12 Alors pour ceux qui ne connaissent pas, on est au bord de la Garonne.
00:50:15 C'est un lieu emblématique pour le rugby toulousain parce que c'est là que le rugby toulousain a commencé.
00:50:20 C'est l'histoire du Stade Toulousain qui s'est fait ici.
00:50:22 Les premiers matchs ont été discutés sur cette prairie qui est en bord de Garonne.
00:50:25 Qui était régulièrement inondée mais maintenant elle ne l'est plus.
00:50:28 Et on a installé un écran géant de 100 mètres carrés avec tous ses supporters en bleu, en blanc, en rouge.
00:50:35 Avec les casquettes tout l'altérance et je dirais du supporter qui se respecte.
00:50:40 Et on va dire l'ambiance est déjà très très très chaude.
00:50:44 Tiens je vois Omar Hassan qui arrive à l'instant.
00:50:46 Omar Hassan qui va très certainement chanter tout à l'heure la Marseillaise, la cappella avec le public.
00:50:52 Et puis il y a Didi, musique.
00:50:54 On est joyeux ce soir.
00:50:57 Alors juste une précision évidemment.
00:50:59 On s'en doute, les consignes de sécurité sont quand même drastiques aujourd'hui.
00:51:03 Donc ça prend un peu de temps pour faire rentrer tout le monde.
00:51:06 On est en plan Vigipirate-Ecarlate et donc évidemment il y a des fouilles qui sont assez serrées.
00:51:11 Mais tout est sécurisé, même très bien sécurisé.
00:51:14 Donc on peut dire que la fête sera belle.
00:51:17 On attend du jeu, du spectacle.
00:51:19 Il y a des joueurs du Stade Toulousain qui arrivent aussi et qui s'installent également
00:51:22 pour participer à cette fête collective que l'on espère avec une victoire.
00:51:27 A l'arrivée, on a vibré.
00:51:29 Alors je fais une petite parenthèse.
00:51:30 Pendant le match en Jeux de Terre Fidji, bon voilà, vous l'avez dit et répété,
00:51:34 c'est vrai que tout le public, même à Toulouse, était vraiment derrière les Fidjis.
00:51:38 Ce quart de finale où on espérait, peut-être une surprise là aussi de ce côté-là,
00:51:43 on l'a eu avec les Anglais.
00:51:45 Mais disons que le public était acquis à la cause des Fidjiens.
00:51:48 Donc ça c'est assez savoureux de voir un tout petit peu comment le public
00:51:53 en fait des causes pour une équipe.
00:51:55 Donc la fan zone est en place.
00:51:57 Elle se remplit doucement mais sûrement.
00:52:00 Et la soirée avec des fumigènes qui démarre à l'instant,
00:52:04 ça fait comme si on était à un énorme concert.
00:52:07 Et tout le monde est dehors, le temps est doux.
00:52:10 Et moi je peux vous dire que ça fait plaisir de voir toute cette jeunesse
00:52:15 et toute cette foule, ces supporters qui se réjouissent d'assister
00:52:19 et de participer à ce moment.
00:52:21 Ça fait du bien dans l'époque où on vit.
00:52:23 Et c'est aussi une des réussites de cette Coupe du Monde
00:52:26 d'avoir fédéré autant de monde tout au long de la compétition.
00:52:29 Parce qu'Alexandre, la fan zone ce soir est pleine parce que l'équipe de France joue.
00:52:34 Mais elle a été pleine quasiment à tous les matchs, quelle que soit l'affiche aussi.
00:52:39 Ça a vécu vraiment et ça a drainé et ça a fédéré énormément de monde
00:52:44 tout au long de la Coupe du Monde.
00:52:46 Tiens, je vois passer à l'instant de là où je suis le maire de Toulouse
00:52:49 qui fait le tour également des installations de cette fan zone.
00:52:53 Donc voilà, tout le monde est en place et on n'attend plus que les acteurs
00:52:58 pour cette quarte de finale ici à la fan zone de Toulouse.
00:53:03 Merci beaucoup Christine Bouillaud.
00:53:06 Il va y avoir une grosse ambiance à tous, il y aura une grosse ambiance partout en France.
00:53:09 Ruggizardi en a énormément là où on est dans cette fan zone Sud Radio.
00:53:14 Il est l'heure de passer au journal de la Coupe du Monde.
00:53:16 Avec toi Quentin Cabanis.
00:53:23 Exactement et on connaît déjà trois des quatre qualifiés pour les demi-finales
00:53:27 de la Coupe du Monde qui a lieu chez nous en France.
00:53:30 L'Angleterre s'est qualifiée cet après-midi aux dépens des Fidji
00:53:34 avec un succès 30 à 24 pour les Anglais.
00:53:38 On est désormais à moins d'une heure du coup d'envoi de la rencontre
00:53:42 entre la France et l'Afrique du Sud.
00:53:44 Le dernier quart de finale de cette Coupe du Monde
00:53:46 et les Bleus qui vont arriver avec une très grosse équipe.
00:53:49 Je vous fais la compo.
00:53:50 Baye, Movaca, Atonio en première ligne, Wauquie-Flamand deuxième ligne,
00:53:53 Jelonche, Aldryd, Olivon en troisième ligne,
00:53:55 La Charnière, Dupont, Jalibert.
00:53:57 Sur les ailes, Biel Biarré et Peno au centre, Ficou Danty et Thomas Ramos à l'arrière.
00:54:03 En face, on en a déjà beaucoup parlé sur Sud Radio
00:54:05 et j'imagine qu'on va en reparler d'ici quelques instants.
00:54:07 Les Sud-Africains qui ont fait leur choix fort en termes de Charnière
00:54:10 avec Pollard, Favre de Clercq sur le banc et Liboc Reyna qui seront titulaires.
00:54:14 Dans les autres quarts, on a eu le droit à des matchs de folie.
00:54:18 L'Argentine a battu le Pégal 29 à 17
00:54:21 et les All Blacks qui n'étaient pourtant pas favoris
00:54:25 ont battu les Irlandais sur le score de 28 à 24.
00:54:28 Un match que Hardis Avea a lui-même défini
00:54:31 comme le plus grand de toute sa carrière.
00:54:34 Le mégaphone m'a eu !
00:54:38 Oui, le Sud Radio !
00:54:40 Il est déconcentré !
00:54:43 Il y a Stéphane Rouault de la World Green Team
00:54:46 qui fait l'ambiance dans la rue Glizard.
00:54:49 Si vous pouviez se nommer mon nom, ça m'arrangerait.
00:54:51 En tout cas, les All Blacks Argentines, c'est la première demi-finale.
00:54:56 La deuxième, ce sera Angleterre-France ou Angleterre-Afrique du Sud
00:55:00 mais on souhaite tous que ce soit évidemment Angleterre-France.
00:55:03 Mon cher Rémi...
00:55:06 Ami de Santos, écoutez-moi...
00:55:10 Je suis là, je suis là...
00:55:13 Merci, Quentin Cabanis !
00:55:16 Désolé, moi aussi je suis pas...
00:55:19 Quentin Cabanis s'est réclamé rue Glizard.
00:55:22 Merci Quentin !
00:55:25 Merci beaucoup Quentin !
00:55:28 Ça va être très très long ce soir.
00:55:31 Merci beaucoup !
00:55:34 Jingle ! Allez !
00:55:35 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Rémi de Santos.
00:55:39 Au cœur de la mêlée !
00:55:42 Maintenant on fait les jingles à la voix, c'est plus rapide.
00:55:46 Merci beaucoup Quentin, désolé.
00:55:49 On est à 50 minutes de ce match entre la France et l'Afrique du Sud évidemment.
00:55:54 Mais on va revenir d'abord sur ce qui s'est passé hier soir,
00:55:58 ce magnifique Irlande-Nouvelle-Zélande qu'on vous a fait vivre sur Sud Radio, la radio de rugby,
00:56:02 avec Andrew Mertens, évidemment notre consultant Sud Radio,
00:56:06 qui revient sur cette partie, cette qualification néo-zélandaise 28-24.
00:56:10 Bonjour Andrew !
00:56:11 Oui bonjour, je sais pas expliquer mes sentiments aujourd'hui.
00:56:18 Je suis soulagé, fier évidemment, excité,
00:56:23 un peu triste pour les Irlandais, mais quelle soirée hier soir !
00:56:28 Hier soir t'étais au Stade de France, Andrew justement,
00:56:31 est-ce que tu peux nous parler un petit peu de l'ambiance ?
00:56:33 Ça devait être dingue, on a vu le haka qui a été étouffé par le chant des Irlandais,
00:56:38 comment tu l'as ressenti toi depuis le stade ce moment-là ?
00:56:41 On savait déjà qu'il y aurait beaucoup de supporters irlandais,
00:56:46 on a vu pendant les matchs de boule, plein de verre dans le stade,
00:56:50 plein de bruit, de chantets et tout ça, donc on savait ça déjà.
00:56:56 Après il y avait des espaces partout dans les tribunes,
00:56:59 où il semblait que c'était de l'espace libre,
00:57:02 mais en fait il y avait des maillots noirs.
00:57:06 Bon ils ont commencé tranquille, un peu tranquille,
00:57:09 mais après ça a grandi pendant le match, plus de bruit depuis les Néo-Zélandais,
00:57:16 donc même s'il y avait de la bruit irlandaise,
00:57:21 après les Néo-Zélandais sont arrivés avec la fierté de notre défense sur le terrain,
00:57:27 et après surtout le début du match, où les Néo-Zélandais ont bien géré le match,
00:57:33 d'arriver à 13 à 0, ça a déclenché les Néo-Zélandais.
00:57:38 Justement tu parles du début du match,
00:57:40 il y a eu cette entame quasiment fabuleuse des All Blacks,
00:57:43 avec une première attaque, avec 30 phases de jeu,
00:57:46 tu les imaginais démarrer aussi bien, tu les sentais aussi forts ou pas ?
00:57:50 Oui, en fait j'avais un peu confiance, peut-être l'espoir,
00:57:55 que les Blacks pendant les défaites contre la France en match de gâteau,
00:57:59 et contre les Sud-Africains deux semaines avant,
00:58:03 je pense que vu le deuxième mi-temps,
00:58:07 on a subi peut-être contre les deux équipes,
00:58:10 ce qui est rare pour les Blacks qui ont un niveau de fitness normalement extraordinaire,
00:58:15 je me suis dit que peut-être ils ont cherché à raffiner leur préparation physique,
00:58:21 juste pour arriver à ce moment-là, en mi-octobre, en meilleure forme.
00:58:25 Comme je dis, c'était un peu confiance, un peu espoir,
00:58:29 mais ça s'est montré hier soir, ils ont bien fait leur recherche,
00:58:33 ils avaient l'énergie, la défense était énorme,
00:58:36 même s'ils ont cédé un peu de terrain,
00:58:39 chaque fois contre les Irlandais,
00:58:41 les Irlandais n'ont pas su percer la ligne défensive au milieu du terrain,
00:58:48 les Blacks ont cédé un peu de terrain au large,
00:58:51 mais ils étaient confortables de faire ça, je pense.
00:58:54 Donc ils ont fait beaucoup de recherches sur le jeu d'attaque des Irlandais,
00:58:59 et ils ont su les plaquer, comment dire,
00:59:04 éviter de se faire percer.
00:59:07 Donc ça c'était important,
00:59:09 en tout cas c'est une équipe irlandaise extraordinaire,
00:59:13 qui est toujours dans le match,
00:59:15 donc de revenir dans une dernière quarte de 13 points, c'est impressionnant.
00:59:19 Mais heureusement avec le Banque qui s'est fait entrer en deuxième mi-temps pour les Néerlandais,
00:59:24 c'était important, la contribution de Sam Whitelock,
00:59:28 Anton Lenneprand et tout ça,
00:59:30 ils ont ajouté quelque chose dans l'effort remis aux Irlandais,
00:59:33 donc c'était impressionnant.
00:59:35 Il y a un joueur qui a été pas mal décrié en Nouvelle-Zélande,
00:59:38 c'est le capitaine Sam Kane,
00:59:40 mais qui hier soir sort une prestation,
00:59:42 peut-être la meilleure prestation qu'il a fait de sa carrière en Nouvelle-Zélande,
00:59:46 avec notamment 21 plaquages.
00:59:48 Quel est ton regard sur la prestation du capitaine Sam Kane ?
00:59:51 Il est énorme.
00:59:52 Moi je lui ai déjà dit que même si on peut peut-être en tant que Néerlandais critiquer,
00:59:57 ou mettre en question quelques sélections,
01:00:01 c'est un joueur différent que Dalton Papali, par exemple,
01:00:06 mais ce qu'il a toujours apporté c'est le leadership.
01:00:09 Il a toujours fait partie d'un groupe de leaders dans l'équipe depuis peut-être 10 ans,
01:00:15 il a été super en tant que ça,
01:00:18 donc il ajoute quelque chose en fait, hors des actions.
01:00:22 Mais par contre hier soir, des 21 plaquages,
01:00:25 je pense qu'il y en avait une dizaine qui étaient vraiment impressionnantes,
01:00:32 c'était un gros plaquage,
01:00:34 il faisait partie d'une troisième ligne de Nouvelle-Zélande plus impressionnante,
01:00:38 surtout dans les plaquages.
01:00:39 Après on a vu la contribution de la banque,
01:00:42 on a vu Lone Abbe, un petit filet,
01:00:44 qui a fait 2 ou 3 gros plaquages dans ces quelques minutes qu'il était sur le terrain,
01:00:49 donc c'est vrai que Sam Kane,
01:00:51 comme je l'ai dit, à certains moments,
01:00:53 il y avait à peu près 2 ou 3 temps de jeu,
01:00:56 ou quelques temps de jeu des Irlandais,
01:00:58 il y avait toujours un plaquage qui arrêtait le mouvement.
01:01:01 Sam Kane faisait partie de ça aussi.
01:01:03 - Donc victoire au final des Néo-Zélandais,
01:01:05 28 à 24,
01:01:06 les autres quarts ont lieu aujourd'hui,
01:01:08 avec notamment l'équipe de France contre l'Afrique du Sud.
01:01:11 Ce soir, tu le vois comment ce match, toi Andrew ?
01:01:14 Tu le sens comment pour nos Français ?
01:01:16 - Ça va être très dur, très dur,
01:01:19 même en perdant contre les Irlandais en match de poule,
01:01:23 les Sud-Africains, ils étaient costauds,
01:01:26 ils ont loupé par un petit écart,
01:01:31 ils auraient pu bien gagner ce match en plus.
01:01:34 Donc ça va être vraiment dur pour les Français,
01:01:37 en plus ils ne veulent pas dépendre sur un point du pont,
01:01:41 ils ne veulent pas tout faire pour les Français,
01:01:43 donc c'est bien qu'il soit là,
01:01:45 mais les autres joueurs ne doivent pas se relâcher un peu
01:01:50 pour laisser tout faire du coup.
01:01:52 Donc ça va être dur.
01:01:54 Bon, ils ont le talent pour gagner ce match-là,
01:01:58 mais l'espoir, je pense, pour les Français,
01:02:03 c'est que l'Afrique du Sud ne soit pas capable de rester à ce niveau
01:02:08 qu'ils ont démontré depuis le début du tournoi,
01:02:11 et bien avant le tournoi,
01:02:13 qu'ils n'ont pas encore laissé tomber leur niveau.
01:02:18 Donc il faut espérer un peu de ça,
01:02:20 parce que je pense que les Sud-Africains, à leur meilleur,
01:02:23 vont être très durs à gagner ce match,
01:02:25 même si on voit le talent d'une équipe française.
01:02:28 Mais bon, qui sait ?
01:02:30 C'est la beauté de tous les matchs des quarts de finale,
01:02:33 même si on voit que les quatre soi-disant meilleures équipes
01:02:36 sont dans une partie du tournoi.
01:02:39 Tous les quatre matchs des quarts de finale
01:02:41 vont être vraiment serrés,
01:02:45 c'est très faisable que chaque équipe puisse gagner.
01:02:49 Donc ça, c'est la beauté,
01:02:50 et même Pédegal contre Argentien,
01:02:52 ce qui est difficile,
01:02:54 même pour un spectateur neutre,
01:02:57 c'est vraiment engagant, excitant.
01:03:00 Donc ce qui me plaît pendant ce week-end,
01:03:03 ça va être très dur pour les Français,
01:03:05 et ils en sont capables, c'est sûr,
01:03:07 mais difficile.
01:03:09 Merci beaucoup en tout cas, Andrew, d'avoir été avec nous,
01:03:11 et bon match ce soir du coup.
01:03:13 Merci, j'ai hâte de le voir, vous aussi, merci pour le match.
01:03:17 Merci Andrew.
01:03:18 Nous aussi on a hâte de voir ce match France-Afrique du Sud.
01:03:22 Merci à la Boussole de nous avoir accueillis pendant cet après-midi
01:03:26 folle du côté de la Ruiz-Guisard.
01:03:28 Elle est exceptionnelle, vraiment.
01:03:30 Faisons un petit bilan quand même.
01:03:32 On vous entend pas la Ruiz-Guisard de là !
01:03:34 On est bourrés !
01:03:36 Maxime c'est pas le meilleur floppeur de sa liste.
01:03:38 Incroyable Maxime Sedda.
01:03:42 Apparemment il a réussi à prendre un flop
01:03:44 avec des gens qui lui ont donné haut-parleur en demi-deux heures.
01:03:46 Un petit bilan, si Stéphane Rouault est là,
01:03:49 je l'inviterais bien autour de la table
01:03:51 pour faire un petit bilan quand même.
01:03:53 Il est parti avec le mégaphone là.
01:03:55 Attends, tu vas dire "ouais, voilà".
01:03:57 Il faut rendre le mégaphone.
01:03:58 Il était là pour le journal, il n'est plus là maintenant.
01:04:00 Depuis 16h, c'était vrai que ça a été une délocalisation,
01:04:03 comme on dit en radio, exceptionnelle quand même Rémi.
01:04:06 Oui, exactement.
01:04:08 Il y a eu une magnifique ambiance, c'est monté petit à petit.
01:04:11 Il y a eu un vrai climax sur la fin de match
01:04:14 entre les Fidji et l'Angleterre.
01:04:16 Une très bonne ambiance.
01:04:17 Et surtout, on a eu du monde autour de la table,
01:04:19 des gens qui sont venus nous parler, nous poser des questions.
01:04:21 Et surtout, un "Qui je suis" où il y avait énormément de monde autour de la table.
01:04:24 On embrasse Jacky et Michel.
01:04:25 On a vu les images.
01:04:27 Oui, Maxime, merci.
01:04:30 On a eu vraiment des images exceptionnelles.
01:04:33 Si vous voulez revoir un peu les photos, les vidéos,
01:04:36 c'est sur les comptes Sud Radio,
01:04:38 le rugby avec Antoine Mazère et Adrien Abadie qui sont là.
01:04:41 Il y a même Daniel Herrero qu'on va rejoindre dans un instant
01:04:43 et qui nous dit un petit mot sur les réseaux sociaux
01:04:45 en guise de prémices.
01:04:48 Je t'invite aussi au micro.
01:04:50 Ce n'est pas ta première délocalisation en Rugby Zard.
01:04:53 On avait commencé pour le premier samedi de Coupe du Monde.
01:04:56 Le 9 septembre.
01:04:58 C'était le 9 septembre.
01:04:59 Et là, nous sommes le 15 octobre et c'est toujours aussi beau.
01:05:02 C'est toujours aussi plein, surtout malgré la fraîcheur.
01:05:04 Parce qu'on était encore dans l'été le 9 septembre.
01:05:07 Et là, il fait 13, 10 degrés.
01:05:10 Les gens sont là et il fait froid.
01:05:13 On a très froid en tout cas.
01:05:15 Il y a une ferveur incroyable ici.
01:05:17 Je pense aussi.
01:05:20 On a vu les magnifiques bandanas Sud Radio sur TF1,
01:05:23 notamment en ouverture du journal de 20h.
01:05:25 On salue nos amis de TF1, François Trio, Rémi Mességuet,
01:05:28 Yohann Huget, Marjorie Maillance,
01:05:31 tous nos amis de TF1, Christian Califano,
01:05:34 qui nous ont fait ce petit clin d'œil
01:05:38 avec tous ces bandanas Sud Radio.
01:05:40 Merci beaucoup à la rue Françaises.
01:05:42 Et on remercie Yona et Laura.
01:05:44 Merci à vous, merci Paris !
01:05:46 Toujours pas !
01:05:48 Flopper officiel !
01:05:51 Allez, on va se retrouver dans un instant sur Sud Radio
01:05:56 pour l'avant-match en direct du Stade de France.
01:05:58 Merci Rémi, merci à toute l'équipe, merci à Laura,
01:06:00 merci à Maxime, merci à Frédéric, merci à tout le monde.
01:06:03 Et on termine en musique avant d'aller au Stade de France.
01:06:07 C'est un B !
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