Présidentielle : dans son fief de Tulle, François Hollande «passe le témoin» à la...
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Présidentielle : dans son fief de Tulle, François Hollande «passe le témoin» à la...
« Venir ici, c’est déjà gagner ». François Hollande a salué avec emphase la candidate socialiste à la prochaine présidentielle Anne Hidalgo, venue faire campagne ce samedi à Tulle dans le fief corrézien de l’ex-président. « C’est pour ça que je suis là », lui a répondu la maire de Paris.Sous le soleil, on a assisté à une sorte de « passage de témoin », au moment où Anne Hidalgo tente de donner un énième coup d’accélérateur à une campagne présidentielle qui peine à décoller. La maire de Paris est mal placée dans les sondages où elle végète autour des 5 % d’intentions de vote ? « C’est très bon signe », fait savoir François Hollande, lui-même loin d’être favori avant de finir à l’Elysée en 2012, lors d’une visite sur le marché de Tulle.Entre étals de fromages, viandes et autres vendeurs de primeurs, le duo s’est affiché face à la presse pour une photo de famille, mais aussi, selon Anne Hidalgo, « pour entendre et s’enrichir » au contact des 15 000 habitants de la ville dont François Hollande fut le maire entre 2001 et 2008. « Comment allez-vous ? », « Ça va ? », « Les enfants vont bien ? » : chez lui à Tulle, où il possède une maison, l’ancien président s’est montré très à l’aise dans des rues qu’il connaît par cœur.La candidate, toujours accompagnée de l’ex-président, sera présente samedi soir à la Fête de la Rose à Malemort, un village près de Brive-la-Gaillarde, après une séance de dédicaces dans l’après-midi à la Foire du Livre de Brive.En attendant, François Hollande lui a distillé des conseils. « Il y a des cycles. Ce n’est pas la même chose d’être dans l’espace médiatique plusieurs mois avant le scrutin et d’être candidat », a-t-il notamment jugé, visant directement le candidat putatif d’extrême droite Éric Zemmour, très présent dans les médias. Pour lui, « les Français ne sont encore pas dans le choix, mais dans le regard » de ce qu’il se passe, « suffisamment mûrs et conscients des enjeux pour ne pas se mettre dans la perspective » d’élire un candidat populiste en avril prochain. Mais il a tout de même jugé « inquiétant » les « thèmes utilisés, les phrases prononcées et les provocations faites » dans la campagne électorale.Pour réussir sa campagne, il conseille à Anne Hidalgo de créer « la force qui va permettre que les Français puissent se donner la perspective de l’alternance ». La candidate l’assure : « On a connu des années difficiles : le PS s’est effondré après l’élection présidentielle en 2017 mais la grande idée que nous portons dans ma famille de pensée, la social-démocratie, est là ». Convaincue qu’elle peut redresser la barre dans les sondages, la maire de Paris a insisté, déterminée : « Oui, j’irai jusqu’au
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