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CIMT-CHAU
  • 13/10/2023

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Transcription
00:00 - Le métier de cuisinier a perdu de son attrait dans les
00:03 dernières années partout dans la province. Alors que le domaine
00:06 de la restauration manquait déjà de personnel, la pandémie
00:09 est venue rendre la situation encore plus difficile.
00:12 - Je l'ai vécu dans la restauration, c'est sûr, avec
00:15 les plats pour emporter et tout, mais ça a fait partie.
00:18 Puis c'est vraiment au moment que ça a parti, c'est vraiment
00:20 là que je me suis mis à plus m'intéresser.
00:23 - Un mal pour un bien, puisque la rareté de la main-d'oeuvre
00:26 a accéléré l'amélioration des conditions de travail.
00:28 - Les heures en cuisine, les conditions, puis tout ça,
00:31 on sait depuis longtemps que c'est pas optimal. Ça s'en
00:33 vient vraiment de plus en plus positif. Ça y va en montant.
00:36 Puis de plus en plus, les horaires sont le fun. Les gens,
00:39 quand ils vont faire des stages, ils aiment plus ça, ils restent
00:42 plus accrochés.
00:43 - Ce regain d'intérêt est aussi observé dans les cuisines
00:46 du Centre de formation professionnelle Pavillon
00:48 de l'Avenir.
00:50 - Cette année, il y avait une petite hausse comparativement
00:52 aux deux dernières années même, mais sinon, c'est quand même
00:55 relativement les mêmes nombres d'inscriptions. Ça fait qu'on
00:58 voit que la restauration, c'est pas qu'est-ce qui se faisait
01:00 dire, que c'est des gens qui couchent dans le restaurant
01:02 puis qui font des heures à pu finir.
01:05 - La formation intéresse même des étudiants étrangers.
01:07 - On a tout le temps une, deux ou même trois inscriptions
01:10 de l'international, comme des gens qui venaient de l'Île-La
01:12 Réunion, de la France ou quoi que ce soit, qui sont venus
01:15 dans les dernières années.
01:16 - Les étudiants aident directement les restaurateurs
01:18 de la région dès leur première semaine d'études en septembre.
01:21 - C'est une façon de connecter justement avec les entreprises
01:23 qui ont besoin dans la région.
01:25 - Selon Mathieu Castonguay, moins de finissants décident
01:27 de changer de métier par la suite.
01:29 - Quand j'ai fait mon DEP, on était peut-être 18. Il y a
01:31 peut-être juste moi et une autre personne qui reste en cuisine.
01:34 Tandis que dans les dernières années, les groupes, sur 10,
01:37 on voit peut-être 7 personnes qui restent.
01:39 - Après des années de vaches maigres, cette relève en
01:42 cuisine est la bienvenue.
01:43 Jessica Poirier-Roy, CMT TVA, Rivière-du-Loup.