L'avocat, Pierre-Henri Bovis, réagit sur le thème des punaises de lit : «J'ai plutôt l'impression qu'on se sert aussi du prétexte des punaises de lit pour ne pas parler des vrais sujets qui concernant la vie des Français».
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00:00 - Mais au-delà de ça, on a plutôt l'impression...
00:03 - On part en mission ce soir.
00:04 - Allez-y, Mec.
00:05 - Nonobstant le calvaire que cela peut être, j'ai plutôt l'impression qu'on se sert aussi du prétexte des punaises de lit pour ne pas parler des vrais sujets qui concernent aussi la vie des Français de tous les jours,
00:14 notamment l'inflation, notamment l'insécurité. Aujourd'hui, on se saisit du sujet des punaises de lit à l'Assemblée nationale.
00:21 Je trouve que ce n'est pas sérieux. Ce n'est pas un sujet sérieux.
00:24 - Oui, ce n'est pas sérieux.
00:25 - Non, ce n'est pas un sujet sérieux parce que ça aurait dû être... ça aurait dû relever de la compétence des maires, mais certainement pas de l'État.
00:30 Ce n'est pas l'État, maintenant, de pondre une nouvelle loi.
00:32 - Ça va faire un plan Marshall contre les punaises.
00:34 - Pour encore plus entretenir l'inflation législative qu'on dénonce, que tous les professionnels de justice dénoncent parce qu'on se retrouve avec des codes.
00:39 Je parlais tout à l'heure du code pénal, le code civil, etc., qui sont complètement imbitables parce que de plus en plus épais, on n'y comprend plus rien.
00:46 Et aujourd'hui, maintenant, sur chaque problème...
00:48 - Côté policier.
00:49 - La parole de la police.
00:50 - Non, mais à chaque problème, une nouvelle loi.
00:54 - Oui.
00:55 [Musique]
00:58 [SILENCE]