Pascal Praud et vous - «On n'est pas tous des violeurs, ni des voleurs» : un travailleur sans-papiers interpelle Marion Maréchal - Vidéo Dailymotion

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00:00 - Et vous êtes né sur le sol de France ?

00:02 - Non, je suis né en Libye.

00:04 - Et vous êtes venu au moment de la crise libyenne

00:08 pour des raisons de sécurité ?

00:11 - Oui, de sécurité et de l'instabilité de mon pays à partir de 2011.

00:16 Moi, j'ai quitté mon pays en 2015

00:20 et j'ai passé par le même parcours qu'on voit aujourd'hui à la Medusa,

00:24 l'Italie, j'étais en direction d'Allemagne

00:27 en passant par l'Autriche, sauf que c'était compliqué

00:29 et j'étais obligé de passer par la France.

00:32 Et de là, j'ai retrouvé mon France un peu par hasard, on va dire.

00:36 Et depuis, j'ai été à l'école, j'ai eu mon brevet,

00:40 j'ai eu mon bac SI et depuis...

00:43 - Vous êtes alors un exemple d'intégration parfaitement réussi.

00:47 Une question sans doute pour Marechal.

00:49 - Oui, j'ai une question.

00:51 Tout d'abord, avant de poser ma question,

00:53 j'aimerais bien dire qu'on n'est pas des violeurs et on n'est pas des voleurs.

00:57 On n'est pas tous des violeurs, on n'est pas tous des voleurs.

00:59 Parce que chaque fois qu'on attend la reconquête, on a la pression

01:03 et ça, c'est très dangereux pour notre quotidien.

01:05 Parce que dans notre quotidien,

01:06 parce que nous, on est en contact tous les jours avec des Français

01:10 dans le cadre de notre travail

01:12 et attendre tous les jours qu'on ait des violeurs et des voleurs,

01:16 c'est blessant.

01:17 Et ma question à Mme Marion Marechal,

01:22 c'est que des gens comme moi,

01:24 qu'est-ce que vous en faites quand vous allez arriver au pouvoir ?

01:26 Des gens qui sont arrivés, qui sont intégrés,

01:29 qui adorent la France, qui aiment la culture française,

01:32 de Bretagne jusqu'à l'Alsace,

01:35 et aujourd'hui se retrouvent avec une société et sans papier.

01:41 Ce que vous allez faire avec des gens comme moi ?

01:44 - Réponse de Mme Marechal,

01:46 et c'est vrai que la liaison n'est pas extraordinaire,

01:48 c'est pourquoi je me permets de la couper.

01:51 - Alors déjà, une petite précision,

01:52 je n'ai absolument pas dit que toutes les personnes immigrées ou clandestines

01:56 étaient des violeurs et des tueurs.

01:57 En revanche, il y a indéniablement aujourd'hui un lien important

02:01 entre l'explosion de la criminalité dans notre pays

02:04 et en effet les personnes de nationalité étrangère,

02:06 même si ce n'est pas le cas de toutes.

02:08 Je rappelle, ça c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur,

02:10 ce n'est pas les miens, il y a aujourd'hui 25% des personnes

02:11 qui sont détenues dans nos prisons qui sont de nationalité étrangère.

02:14 Je ne dis pas d'origine immigrée, je dis bien de nationalité étrangère.

02:16 Dans certaines prisons comme à Nice, c'est 60%.

02:19 Le ministère de l'Intérieur, j'ai rappelé les chiffres tout à l'heure,

02:22 à Marseille, 55% des faits d'actes de délinquance

02:26 commis par des étrangers.

02:27 C'est 50% à Paris, c'est 40% à Lyon.

02:29 - Ça, ce sont des étrangers, ce ne sont pas des Français d'origine étrangère.

02:33 - Non, ce sont des personnes de nationalité étrangère.

02:36 - Et vous dites 60% dans les prisons de Nice ?

02:38 - 60% des détenus sont de nationalité étrangère.

02:41 Ce n'est pas un fantasme ou une obsession de ma part,

02:44 c'est factuel que de regarder la réalité en face.

02:46 Alors pour plein de raisons, mais indéniablement,

02:49 il y a un lien aujourd'hui entre l'explosion de la délinquance

02:51 et l'immigration incontrôlée.

Pascal Praud et vous - «On n'est pas tous des violeurs, ni des voleurs» : un travailleur sans-papiers interpelle Marion Maréchal

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