Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Les auditeurs sont invités à réagir, par téléphone ou via les réseaux sociaux aux grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Aujourd’hui, il s'intéresse à l'arrivée massive de migrants sur l'île italienne de Lampedusa.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 - Europain, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:06 - 11h04, soyez les bienvenus sur Europain.
00:08 Nous sommes le vendredi 15 septembre et jusqu'à 13h.
00:11 Vous écoutez Pascal Praud et vous, vous réagissez aussi en appelant le 01 820 39 21.
00:16 Bonjour Pascal.
00:17 - Bonjour. Que faire face à l'afflux record de migrants sur l'île italienne de Lampedusa ?
00:21 Plus de 7000 personnes en provenance d'Afrique du Nord sont arrivées en quelques heures.
00:24 Le centre d'accueil est débordé.
00:26 On sera dans un instant avec Loïc Senior qui est le porte-parole de Renaissance.
00:30 Mais vous connaissez le principe de notre émission, c'est d'abord la parole des auditeurs qui importent.
00:35 Bonjour Grégory.
00:36 - Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:38 - Votre sentiment ?
00:40 En fait, derrière cette question, il y a qu'est-ce qu'il faut faire selon vous ?
00:46 On rappelle que ce sont des Africains qui quittent leur pays.
00:51 Ils fuient la guerre, ils fuient le chômage, ils fuient la faim.
00:54 Ils fuient aussi des États sans justice ni démocratie.
00:58 Et cette fuite souligne d'une certaine manière les carences des États africains et de leurs dirigeants.
01:05 - Alors, moi ce que j'en pense, bien sûr je peux comprendre des gens qui fuient leur pays parce qu'ils sont en souffrance
01:12 et qu'ils veulent vivre, avoir une meilleure vie ailleurs.
01:14 Je peux sincèrement comprendre.
01:16 Mais ce qu'il y a, c'est que nous, moi je dis en priorité, sauvons, je veux sauver,
01:22 les pauvres Français qui vivent dans les rues françaises, dans le froid, dans la misère.
01:27 Il y en a plein. Vous allez à Paris et puis même dans d'autres villes françaises,
01:30 il y a plein de Français qui vivent dans la misère, dans le froid, comme je le disais.
01:35 Donc, moi je veux sauver les Français d'abord.
01:38 Je trouve que ce n'est pas normal que je me souvienne...
01:41 Je ne dis pas que c'est tous les migrants, attention, je ne dis pas que c'est tous les migrants,
01:44 mais il y a des migrants qui sont venus en France, qui ont eu tout de suite un logement,
01:49 un logement décent, un logement correct, pendant qu'il y a des Français qui vivent en France.
01:53 - Alors là, je pense que vous exagérez, parce que cette situation n'existe pas.
01:56 Non, un logement correct, ça n'existe pas.
01:57 Mais en revanche, ce qui est vrai, c'est que lorsque vous arrivez sur le sol de France,
02:02 que vous y arrivez comme clandestin et que vous allez demander l'asile,
02:06 vous recevez de l'État français, je crois que c'est 450 euros.
02:10 Bon, et là où vous avez raison, c'est que ces signes qu'on envoie au monde entier
02:16 fait que des jeunes gens ont plutôt envie de venir en France
02:20 plutôt que dans d'autres pays, puisque les aides existent.
02:24 Il y a des aides.
02:25 Et vous allez voir que, comment dire, on pourra remettre en cause ces aides pour des clandestins
02:33 avant que la Commission des réfugiés donne son avis.
02:37 En Allemagne, par exemple, il n'y a plus d'aide aujourd'hui.
02:40 On refuse toute possibilité d'entrer sur le territoire allemand.
02:45 - Moi, fier, Pascal, je vous dis, je vais bien préciser que ce n'était pas tous les migrants.
02:51 Mais il y a quand même certains migrants qui sont arrivés en France,
02:53 comme vous venez de le dire, c'est vrai, qui ont eu des aides,
02:55 alors qu'il y a des Français qui vivent dans la rue.
02:57 - Mais c'est automatique.
02:59 Ceux qui demandent l'asile politique, immédiatement, ils ont une aide de la France.
03:06 Avant que leur dossier soit jugé.
03:07 Alors, une fois que leur dossier est jugé,
03:09 s'ils ne sont pas acceptés sur le sol de France, à ce moment-là,
03:13 ils ont l'obligation de quitter le territoire français, ce qui est une OQTF.
03:17 - Oui, mais ceux qui sont acceptés, pendant ce temps-là,
03:19 il y a des Français qui vivent en Amérique.
03:22 - Mais c'est la tradition de l'asile en France.
03:26 C'est des pays qui ont parfois quitté des pays en guerre.
03:31 Et on considère que c'est l'asile politique.
03:33 C'est une tradition française.
03:35 - Je suis d'accord. Mais alors pourquoi toujours la France ?
03:37 Parce que, par exemple, il ne faut pas confondre immigration et migrant.
03:40 Ce n'est pas tout à fait la même chose.
03:41 Mais maintenant, si je mets les deux,
03:43 on a eu une immigration en France qui était très bonne.
03:46 L'ancienne immigration en France était très bonne parce que c'était raisonnable.
03:49 Maintenant, je trouve que c'est une catastrophe parce que ce n'est plus raisonnable.
03:53 C'est en surnombre. Et donc, avec les migrants en plus, c'est trop.
03:56 Il y a d'autres pays qui peuvent recevoir.
03:58 - Mais vous avez parfaitement raison. Il y a consensus sur ce que vous dites.
04:00 Il y a consensus. Tout le monde est plutôt d'accord de dire qu'il faut aujourd'hui,
04:04 quand je dis limiter l'immigration, c'est en fait la stopper,
04:08 sauf cas particulier. Ça peut être effectivement des étudiants,
04:11 ça peut être des gens qui viennent travailler, mais qui repartiront une fois que le travail est fait.
04:16 Il y a consensus là-dessus, je pense.
04:18 - Maintenant, c'est vrai.
04:21 - Mais c'est un drame humanitaire. La difficulté, c'est que vous voyez les images.
04:25 Ce sont des êtres humains. Comment les aider ?
04:28 Comment l'Europe peut-elle les aider ?
04:30 Elle peut les aider d'abord avec des campagnes de persuasion très fortes
04:34 pour qu'ils puissent rester en Afrique.
04:36 Encore faut-il qu'il y ait en Afrique des possibilités de développement pour ces gens.
04:41 Et d'avenir. Ce qu'ils n'ont pas.
04:44 - Il y a d'autres pays qui ont moins d'immigrés,
04:48 qui ont moins d'immigrés dans leur pays, qui peuvent recevoir aussi des immigrants.
04:52 - Mais personne ne veut les recevoir, vous le savez bien.
04:55 En fait, l'MP12A, c'est une photographie de notre monde.
04:59 Photographie pourquoi ? Parce qu'explosion démographique de l'Afrique,
05:02 il y aura 2 milliards et demi d'habitants, il y en avait 100 millions en 1900.
05:06 A l'époque, c'était l'Europe qui était évidemment en avance.
05:11 Aujourd'hui, on va être 450 millions d'Européens.
05:13 Donc c'est une photographie.
05:15 Il y a le mot prophétique de Nicolas Sarkozy,
05:18 "les vagues migratoires n'ont pas commencé".
05:21 Qu'est-ce que vous voulez faire ? Vous auriez, et tous ces gens ont 20 ans,
05:24 vous auriez 20 ans, vous feriez peut-être la même chose que ces gens,
05:27 de vouloir fuir un pays dans lequel il n'y a aucune perspective.
05:31 - Tout à fait.
05:33 - C'est pour ça que c'est des situations extrêmement complexes.
05:35 Moi, je suis très inquiet comme tout le monde, parce qu'en fait,
05:37 des solutions où on ferme tout et on remet même en cause
05:41 les accords de Schengen, pourquoi pas ?
05:43 Ce que fait la Hongrie et la Pologne, pourquoi pas ?
05:46 La Hongrie et la Pologne se protègent, voilà,
05:48 et ne respectent plus les règles européennes.
05:52 - Moi, je pense qu'en France, on devrait faire ça, en tout cas maintenant,
05:55 je ne parle pas d'avant, mais maintenant, on devrait faire ça,
05:58 parce que, encore une fois, je veux sauver les pauvres français.
06:02 - Mais ce que vous dites, Grégory, le débat, il va être dans le public.
06:05 Ne vous y trompez pas, les gens vont...
06:08 Il y a beaucoup de gens qui vont commencer à penser comme vous.
06:11 Parce qu'effectivement, ils se sentent en danger en termes de sécurité,
06:14 en termes économiques, et ils se disent,
06:16 "Bon, ben voilà, bien sûr, c'est horrible, bien sûr, c'est abominable,
06:18 bien sûr, il y a un drame humanitaire,
06:20 mais moi, je n'ai pas envie d'en subir les conséquences."
06:24 C'est, je vous dis, la politique de la Pologne et de la Hongrie,
06:27 dans l'espace médiatique, la Pologne et la Hongrie sont montrées du doigt,
06:31 comme des pays de dictature d'extrême droite.
06:34 - Ah ben ouais, mais bon, maintenant, on n'en parle pas d'extrême droite partout,
06:37 alors que l'extrême droite, c'est encore autre chose.
06:40 L'extrême droite, c'est de renverser la République avec violence.
06:43 Voilà ce que c'est que la véritable extrême droite, qui n'est pas en France.
06:46 Pour moi, en tout cas, elle n'existe pas en France, mais c'est un autre sujet.
06:49 - Grégory, on a un homme politique qui nous écoute,
06:51 et cet homme politique, il se trouve que je le connais,
06:53 il a été un journaliste longtemps, et il écoute notre conversation.
06:57 C'est Loïc Signor, bonjour !
06:59 - Bonjour Pascal !
07:00 - Loïc Signor, vous êtes passé de l'autre côté du miroir.
07:03 - Oui, je suis ravi d'être avec vous aujourd'hui, et avec Grégory.
07:06 - J'imagine que ce métier de journaliste doit vous manquer, j'imagine ?
07:11 - Le décryptage, mais l'action, c'est parfois plus enthousiasmant que le commentaire,
07:17 et notamment sur les sujets que vous abordez aujourd'hui.
07:20 - Vous êtes porte-parole de Renaissance, vous écoutez notre conversation,
07:23 elle est intéressante d'ailleurs avec Grégory.
07:25 - Oui, très intéressante.
07:26 - Parce qu'elle est révélatrice, pourquoi elle est intéressante ?
07:28 Parce que des Grégory, on a des millions aujourd'hui en France.
07:31 Qu'est-ce qu'il faut faire ?
07:34 Et qu'est-ce que peut faire surtout l'Europe ?
07:37 Je disais, c'est une faillite de l'Europe, l'an de Pédouza.
07:40 Pourquoi c'est une faillite ?
07:41 Parce que le blocus naval des côtes avec la force internationale n'existe pas,
07:45 parce que les passeurs ne sont pas mis hors état de nuire,
07:48 parce que l'Europe n'a pas encouragé une campagne massive de dissuasion dans les pays
07:51 d'où viennent ses réfugiés.
07:53 Donc c'est une faillite totale de l'Europe, Loïc Singer.
07:57 - Oui, parce que ce que nous voulons nous,
07:59 et c'est intéressant d'ailleurs que vous placiez le sujet, Pascal,
08:02 sur le curseur européen,
08:04 ce que nous voulons nous, c'est transformer cette Europe.
08:07 Bien sûr que cette Europe, sur le thème de l'immigration, ne marche pas.
08:11 Cette Europe a voté au niveau du Parlement le pacte asile-immigration.
08:15 Il faut que ce pacte asile-immigration soit voté maintenant par les chefs d'État et de gouvernement.
08:19 Vous faisiez allusion à la Hongrie et à la Pologne.
08:23 Ces deux dirigeants de ces deux pays ne veulent pas entendre parler de ce pacte asile-immigration
08:28 qui, pourtant, devrait régler les situations auxquelles nous habitons.
08:33 - Ils ont raison plus, ils ont compris que l'Europe ne marche pas.
08:36 Ils ont bien compris, les Hongrois et les Polonais,
08:38 il n'y a pas d'immigration en Hongrie et en Pologne, et ils n'en veulent pas.
08:42 - Oui, mais à un moment donné, il faut prendre sa part.
08:45 - Mais ils n'en veulent pas !
08:47 Prendre sa part, ils n'en veulent pas !
08:50 Et les accords de Schengen, un jour, seront peut-être mis en cours.
08:54 - Ce seront, cher Pascal, cher Grégory, ce seront, sans l'aide, sans le concours de l'ensemble des pays,
09:00 ce seront toujours les mêmes qui payeront, c'est-à-dire les pays du Sud, l'Espagne, l'Italie, la Grèce, la France,
09:07 qui n'est pas d'ailleurs un pays de première entrée, et souvent d'ailleurs est un pays de tranche.
09:11 - Vous allez dire aux Hongrois et aux Polonais de prendre des réfugiés de Lompedusa ?
09:15 Mais vous croyez que vous allez les convaincre ?
09:18 Mais Loïc Signor, vous savez bien que si vous dites ça, c'est pas sérieux.
09:23 Vous le savez bien, mais vous n'y arriverez pas !
09:27 Mais parce qu'ils n'en veulent pas !
09:29 - Alors il faut faire un choix.
09:31 On est européens ensemble, et on cherche des solutions ensemble,
09:34 et on ne profite pas des subventions européennes pour ne pas respecter les règles qui s'appliquent à toutes.
09:39 Et ça c'est une réalité aujourd'hui.
09:42 Est-ce qu'on doit revenir à une Europe à plusieurs vitesses ?
09:46 La question est posée !
09:47 - Mais j'ai peur que vous soyez dans la théorie.
09:50 On va marquer une pause Loïc Signor, en tout cas il est 11h15.
09:53 Je salue toute notre petite équipe, l'équipe du vendredi, "That's God, it's Friday".
09:58 C'est notre devise le vendredi.
10:00 On a C'est Lundi avec Jessy Garon, et on a "That's God, it's Friday".
10:06 "Bon Dieu, c'est vendredi", je traduis pour ceux qui ne connaissent pas.
10:10 Je salue Fabrice Laffitte,
10:12 - Bonjour Pascal !
10:13 - Oh non mais ça me fait peur !
10:14 - Bonjour Géraldine !
10:15 - Bonjour !
10:16 - Et je salue Monsieur Boubou qui a relancé cette page Facebook hier de main de maître !
10:19 - Ah bah j'allais même lancer !
10:20 - Vous ne l'avez pas annulée là depuis ?
10:22 - Ah non c'est bon, c'est bon, ça cartonne, on est aux 500 abonnés là déjà !
10:26 Oui ça va très vite !
10:27 - 500 abonnés ?
10:29 - Euh... 500 abonnés ?
10:30 - Non !
10:31 - Non, non, 500 abonnés, c'était bien !
10:34 - Ah non mais j'ai tout le temps peur !
10:36 - Vous fites la liaison, et je vous en félicite !
10:38 - Ah oui, oui, je fites bien la liaison !
10:40 - Je vous fites bien !
10:42 Bon, il est 11h15, et 500 abonnés, c'est très bien !
10:47 - C'est le début de la gloire !
10:49 - Mais écoutez, bien sûr, la gloire et le deuil éclatant du bonheur que vous avez !
10:53 - Ça ne sera pas "sifique" ? Non, "sizif" !
10:55 - Non, c'est pas "pacifique", c'est "sizif" !
10:58 - Oh, "sizif", voilà !
10:59 - Géraldine !
11:00 - Je peux me permettre quelque chose, Pascal ?
11:02 - Ah, "That's God, it's Friday", on dit "Thanks God, it's Friday" !
11:05 - Et qu'est-ce que j'ai dit ?
11:06 - "That's God, it's Friday" !
11:07 - Mais "Thanks God", merci !
11:09 - Ah oui !
11:10 - Mais je l'ai mal prononcé ! "Thanks God, it's Friday", bien sûr !
11:13 - C'est ce que j'avais entendu ! On va contrôler à la vare, mais...
11:16 - Bien sûr !
11:17 - La vare de Molière ! La pause, à tout de suite !
11:19 - Europe 1 !
11:20 - Pascal Praud et vous !
11:21 - Merci de nous rejoindre sur Europe 1, Pascal Praud avec vous, jusqu'à 13h,
11:24 et on parle ce matin, Pascal, de cet afflux record de migrants sur l'île italienne de Lampedusa.
11:29 - Espère est toujours avec nous, c'est le porte-parole de Renaissance, Grégory est également là.
11:33 Je vous propose d'écouter Marion Maréchal, qui est présente à Lampedusa,
11:37 elle était l'invitée de CNews ce matin.
11:40 - Ce n'est pas de la récupération, c'est de la réaction, la réaction politique
11:43 face à un défi majeur pour notre continent.
11:46 Et il faut comprendre, et c'est l'objet d'ailleurs de mon message aujourd'hui,
11:49 que ce que nous voyons là, ce n'est que le début, ce n'est même pas le prémice
11:53 de la crise migratoire à laquelle nous allons assister dans les décennies à venir.
11:56 Je rappelle qu'aujourd'hui, nous sommes 500 millions d'Européens dans l'Union européenne,
12:00 les Africains sont plus d'un milliard, ils seront plus de 2 milliards en 2050,
12:04 donc c'est un véritable défi.
12:06 Et l'autre sens de ma présence ici, c'est un message de soutien,
12:10 de soutien au peuple italien, de soutien au gouvernement italien,
12:12 qui, je vous le dis, se sent totalement abandonné par l'Union européenne,
12:15 et aussi par la France, dans la gestion de cette crise.
12:18 - Je vous propose d'écouter la rédaction de Annie Espany-Runacher,
12:21 qui est ministre de la Transition écologique, qui, elle, était l'invitée d'Europe 1 à 8h10.
12:25 - Permets-toi de dire mon indignation par rapport à l'attitude de Marion Maréchal.
12:30 Le Pen, on ne fait pas de la politique de manière charognarde.
12:33 On ne se met pas en scène devant des malheureux qui ont traversé la Méditerranée,
12:37 comme vous le dites, au péril de leur vie.
12:39 - Bon, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le sujet, Loïc Saunior,
12:43 d'attaquer Marion Maréchal et d'attaquer le thermomètre quand on a la fièvre.
12:47 Ce n'est pas le souci, en fait, la vérité, c'est que ce que dit Marion Maréchal,
12:52 c'est ça qui m'intéresse, est-ce que, selon vous, elle porte la bonne analyse,
12:58 qu'elle soit présente ou pas là-bas ?
13:00 Tout ça me paraît l'écume des choses.
13:02 - Je pense qu'elle a un constat qui est partagé par tous,
13:06 c'est-à-dire qu'effectivement, l'Afrique, et vous l'avez rappelé vous-même tout à l'heure, Pascal,
13:10 est en proie à des États faillis, à des guerres, à des déstabilisations,
13:14 et qu'il y a une croissance démographique en Afrique qui est bien plus élevée qu'en Europe.
13:21 Mais quand on regarde, et je reviens au débat que nous avions précédemment,
13:24 la Grande-Bretagne, la Grande-Bretagne a fait le choix de sortir de l'Europe.
13:28 L'immigration a doublé, rien que sur l'année dernière, et pourtant c'est une île.
13:33 Cela veut dire que fermer les frontières et agir seul, c'est inefficace face à l'immigration.
13:38 Vous pouvez avoir le bon constat, mais dire qu'en fermant les frontières...
13:41 - La Pologne et la Hongrie, c'est efficace.
13:43 La Pologne et la Hongrie, c'est efficace.
13:45 - On ne peut...
13:46 - Mais il n'y a pas d'immigration en Pologne et en Hongrie,
13:49 parce que ce ne sont pas des pays de destination.
13:53 La Grande-Bretagne est un pays de destination.
13:55 - Mais ils ne sont pas de destination.
13:57 - La France est un pays de destination. L'Allemagne est un pays de destination.
13:59 - Mais pourquoi le Xignan, la France, est-elle un pays de destination ?
14:02 - Le modèle social n'est pas le même.
14:04 - Bien sûr.
14:05 - Les conditions de travail ne sont pas les mêmes.
14:07 - Bien sûr.
14:08 - Mais pour autant, est-ce que la Pologne et la Hongrie ne doivent...
14:10 - Mais est-ce qu'il faut supprimer les aides, par exemple ?
14:12 - Vous parliez tout à l'heure de l'ADA.
14:14 - Oui.
14:15 - Vous parliez tout à l'heure de l'ADA, l'aide aux demandeurs d'asile.
14:18 - Exactement. Je crois que c'est 450 euros.
14:21 - C'est un peu plus compliqué que ça, parce que vous avez une aide de 6 euros par jour, par personne.
14:26 Ensuite, il y a des critères à respecter,
14:28 notamment passer les entretiens d'asile avec l'OFPRA,
14:32 l'agence qui s'occupe de donner l'asile en France,
14:34 et ce qui a déjà été fait, réduire considérablement les délais.
14:37 Mais en réalité, ce ne sont pas les demandeurs d'asile qui posent problème.
14:40 Ce sont les gens qui entrent de manière irrégulière
14:43 et qui savent pertinemment qu'ils n'ont pas le droit à l'asile.
14:45 C'est ça que Gérald Darmanin veut faire avec le projet de loi qui est le nôtre,
14:49 raccompagner plus efficacement chez eux, en lien avec les pays européens,
14:54 ceux qui n'ont pas le droit de rester sur le sol français ou européen.
14:57 Et il ne faut pas tout confondre.
14:59 - Lloyd Senior, je vais vous poser une question simple.
15:01 Jordan Bardella a écrit il y a quelques instants,
15:04 "Emmanuel Macron doit prendre solennellement cet engagement,
15:08 la France n'accueillera pas un seul migrant issu de l'opération concertée de Lampedusa."
15:15 Est-ce que vous êtes d'accord avec M. Bardella ?
15:19 - Alain Juppé faisait il y a quelques jours l'éloge de la modération.
15:22 Je pense que c'est exactement ce qu'il faut faire dans ce cas précis.
15:26 Est-ce qu'il y a des personnes titulaires ou susceptibles d'obtenir le droit d'asile
15:31 parmi les arrivants de Lampedusa ?
15:33 Il faudrait examiner leur cas.
15:35 Il faudrait savoir qui est bénéficiaire du droit d'asile en France.
15:39 Si vous avez par exemple un Libyen qui est homosexuel,
15:43 persécuté pour sa religion, persécuté pour un tas de raisons dans son pays,
15:47 il faudrait l'accueillir.
15:49 Si vous avez un migrant, ce qu'on appelle économique,
15:51 qui vient d'un pays sûr, comme le Sénégal, comme la Côte d'Ivoire,
15:54 nous n'avons pas vocation à l'accueillir.
15:56 C'est exactement le projet de loi que je vous souhaitais...
15:59 - Christian est avec nous.
16:01 Votre réponse est claire.
16:03 Il y a quelques instants, peut-être pouvons-nous écouter à présent Christian.
16:06 C'est bien d'être avec Loïc Signor, porte-parole de Renaissance,
16:10 qui échange sur un sujet extrêmement grave,
16:12 qui est cette crise migratoire.
16:14 Je rappelle souvent ce mot de Nicolas Sarkozy,
16:17 la vague migratoire n'a pas commencé.
16:19 Quand je parlais de 2 milliards, effectivement c'est en 2050.
16:23 Christian est avec nous. Bonjour Christian.
16:25 2 milliards d'habitants. - Bonjour Pascal.
16:27 - Merci. Votre sentiment ? - Bonjour Pascal.
16:29 - Votre sentiment ?
16:30 Et puis peut-être vous pouvez échanger avec le porte-parole de Renaissance,
16:34 proche du gouvernement par définition.
16:36 - Bonjour. Vous m'entendez ?
16:38 - Mais je vous entends très bien Christian.
16:40 - Allô ? - Oui je vous entends parfaitement bien.
16:42 - Bonjour à tous. - Bonjour.
16:44 - Je pense que la vision, elle est sur l'avenir,
16:49 sur quelque chose d'hypothétique.
16:51 Mais aujourd'hui le constat, il est quoi le constat ?
16:54 C'est que nous avons des humains sur notre terre, à nous.
16:59 Enfin, notre terre, la France on va dire,
17:02 vu que chacun prend son drapeau français et républicain.
17:08 Mais aujourd'hui les humains qui sont sur nos terres,
17:12 comment on les respecte aujourd'hui ?
17:15 Moi je suis confronté aujourd'hui à des Soudanais
17:19 qui veulent aller en Angleterre.
17:22 - Parce que vous habitez où Christian ?
17:24 - À côté de Wiffreham.
17:26 - Donc vous êtes au contact de gens qui veulent passer de l'autre côté du Channel.
17:31 - Tout à fait.
17:33 Et comment on les considère ?
17:35 Le maire de Wiffreham leur avait coupé l'eau.
17:38 Il a fallu passer au tribunal pour leur remettre de l'eau potable.
17:42 - Mais vous êtes dans une organisation peut-être ?
17:44 Vous êtes dans une organisation ou dans une ONG pour aider ces gens-là ?
17:47 - Non, non. - Non mais ce que vous dites, c'est tout à votre honneur d'ailleurs.
17:52 Bien sûr que vous, vous avez un coeur qui saigne quand vous voyez
17:55 ces populations et ces gens qui sont des pauvres gens bien souvent
18:01 et qui sont dans une détresse et un dénuement total.
18:06 J'entends ce que vous dites, j'entends mais c'est sans doute aux relations internationales
18:14 de trouver les solutions pour que les Africains trouvent leur avenir plutôt en Afrique.
18:21 Globalement.
18:23 J'attends des gouvernements et de l'Europe des gestes clairs et nets pour aider ces pays-là.
18:31 - Mais lesquels ? Comment vous aidez ? Comment vous faites ?
18:34 Ce n'est pas des démocraties.
18:36 Ce n'est pas des coups d'État.
18:38 - Alors dans ce cas-là, il ne faut rien faire.
18:41 - Mais ce n'est pas ça Christian, c'est qu'on ne peut rien faire.
18:43 Qu'est-ce que vous faites par exemple ?
18:45 Il y a eu un coup d'État au Gabon, comment vous faites ?
18:48 Vous allez intervenir au Gabon ?
18:50 Comment on s'est positionné au Gabon ?
18:53 Est-ce qu'on a vraiment aidé la population ?
18:57 - D'abord c'est très difficile aujourd'hui.
19:00 - Ou on a plutôt implanté des entreprises pour faire du fric encore ?
19:02 - La France-Afrique aujourd'hui, d'abord elle n'existe plus.
19:04 Ce que je veux vous dire c'est qu'il y a des choses sur lesquelles on peut agir.
19:06 Par exemple, pourquoi pas tenter de fermer ses frontières.
19:09 Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas agir.
19:12 Comment vous agissez en Afrique ?
19:14 - Vous voulez mettre des murs autour de la France ?
19:16 - Mais je ne dis pas ça.
19:18 - Vous voulez dire du Trumpiste, des barricades comme les Etats-Unis et le Mexique ?
19:24 - Non mais d'abord je...
19:26 - Vous vous rendez compte que la terre, la France telle que nous, nous la vivons aujourd'hui,
19:31 elle nous fait mal dans sa gestion,
19:34 mais aujourd'hui nous avons quand même des humains qui sont là.
19:38 Et qu'est-ce que vous allez faire de ces gens-là ?
19:41 - J'entends Christian, mais je veux bien qu'on mette des migrants dans toutes les villes de France,
19:46 mais on ne peut pas les accueillir.
19:49 On ne peut pas les accueillir, cher Christian.
19:51 On a ni les moyens, on a un problème de sécurité.
19:54 - Ah ben ils sont là, justement on peut faire en sorte qu'ils soient là.
19:58 - Alors, est-ce que vous voulez faire partie de certaines milices
20:02 qui se mettraient en place pour les rejeter à l'eau ?
20:05 - Mais Christian, on parle sérieusement.
20:08 - Non mais c'est factuel ce que je vous dis.
20:10 - Ne me prenez pas.
20:12 - Non mais ce que je vous dis, c'est que vous parlez dans le vide.
20:16 Aujourd'hui, les êtres humains qui sont sur notre sol,
20:22 qu'est-ce qu'on fait avec eux ?
20:25 - Bon, on essaye de trouver une solution, mais surtout on va passer une page en couleur.
20:30 - Si vous voulez.
20:31 - On va passer une page en couleur, mais j'ai envie de dire...
20:35 - Non, le problème c'est qu'on ne sait pas gérer le problème qu'on a tout de suite.
20:38 - Christian, Christian, Christian, Christian, une page en couleur.
20:41 - Je suis passionné.
20:42 - On est tous passionnés, et puis c'est des sujets graves, dramatiques,
20:45 mais évidemment que je ne prête pas de mauvaises intentions,
20:48 ce n'est pas mon genre, je suis un homme de bonne volonté comme vous.
20:51 Voilà, on essaye de trouver des solutions.
20:53 - Bon, mais il faut trouver une...
20:55 - Mais attendez, la page en couleur, mais pas de démagogie sur ces sujets-là.
20:59 Pas de démagogie. A tout de suite.
21:00 - Europe 1, Pascal Praud.
21:02 Vous êtes avec Pascal Praud jusqu'à 13h,
21:04 vous réagissez aussi au 018-20-39-21, l'appel est non surtaxé,
21:08 et vous réagissez sur la page Facebook, Pascal Praud, et vous ?
21:12 - La fameuse page Facebook, il est aux couleurs d'Europe 1,
21:15 je le félicite ce matin, les couleurs bleues et blanches.
21:19 - Bien sûr, tout est calculé.
21:21 - Le couleur du Racing également, ciel et blanc.
21:24 - Oui, effectivement.
21:25 - Le Racing Club de France.
21:26 - Ah oui, oui, Club de France, bien sûr, évidemment.
21:28 - Bonjour.
21:29 - Bonjour Pascal, bonjour.
21:30 - Comment ça va ?
21:31 - Extrêmement bien, on est presque à 500 abonnés,
21:33 non mais ça cartonne là, Pascal.
21:34 - Oui, on a été à 1700, on a perdu 1200.
21:37 - Il a perdu sa page.
21:40 - Ça vous fait rire Georges Fenech, mais bon, pas moi.
21:43 - J'ai vérifié, Georges Fenech n'est pas abonné à la page Facebook.
21:46 - Pourquoi vous n'êtes pas abonné, Georges Fenech ?
21:48 - Il faut qu'il soit au courant aussi.
21:49 - Il faut réparer cette erreur.
21:50 - Bien sûr, alors que nous dit-on sur les réseaux sociaux ?
21:53 - C'est parti, pour Elisabeth, l'immigration doit être contrôlée et vite,
21:56 sinon on va être submergé.
21:58 François nous écrit un référendum sur l'immigration,
22:01 permettrait de mettre tout le monde d'accord.
22:03 Et on finit avec Didier, l'Italie, la France et la Belgique
22:06 vont bien changer dans les années à venir avec toutes ces arrivées.
22:08 - Bon, on est avec Christian, et je comprends Christian,
22:10 il habite près de Ouistram et il dit, voilà, ces pauvres gens, il faut les aider.
22:13 C'est entendu, et c'est une démarche de cœur humaniste, l'honneur,
22:17 mais après, il y a des conséquences de cela.
22:20 On ne peut pas accueillir sur le sol de France
22:23 toute la misère du monde, comme disait Michel Rocard.
22:26 Est-ce que vous avez une solution ?
22:29 Est-ce que vous imaginez une solution ?
22:33 - C'est à moi que vous posez cette question-là ?
22:36 - C'est à vous que je me la pose, Christian.
22:38 Est-ce que vous imaginez une solution ?
22:40 - Alors déjà, il faut faire un premier constat,
22:42 c'est ceux qui sont sur notre sol français,
22:45 comme on dit si bien.
22:47 - Mais les clandestins ou les demandeurs d'asile ?
22:50 - Les demandeurs d'asile.
22:52 Les clandestins, vous faites la différence entre clandestins,
22:56 c'est des migrants qui se cachent, les clandestins à la limite.
23:00 - Non mais les clandestins, c'est ceux qui n'ont pas forcément
23:03 de bonnes raisons d'être sur le territoire de France,
23:05 alors que les demandeurs d'asile, comme le disait tout à l'heure Loïc Signor,
23:08 ils peuvent avoir des circonstances qui justifient
23:11 qu'ils soient précisément sur le territoire.
23:14 - Alors, comment voulez-vous faire un constat factuel
23:18 des personnes qui sont arrivées sur notre sol
23:21 si on ne les encadre pas ?
23:23 - Mais je suis d'accord avec vous, c'est impossible.
23:26 Mais alors c'est quoi votre solution ?
23:28 - Eh bien déjà on les met dans une situation humaine respectable.
23:32 - Mais ça veut dire quoi ? Qui donne de l'argent ? Qui paye ?
23:36 - Mais l'Europe, l'Europe peut...
23:40 - D'accord, et jusqu'à quel niveau on paye selon vous ?
23:44 On paye tout ? Pour tout le monde ?
23:46 Tous ceux qui veulent venir on paye ?
23:48 - Eh bien déjà... Oh non mais j'ai dit factuel,
23:52 c'est ceux qui sont déjà sur notre sol.
23:54 Maintenant, l'Europe, qu'elle déjà...
23:56 - Alors ceux qui n'y sont pas, on ferme la porte ou pas ?
23:59 Par exemple Lampedusa, ceux qui sont à Lampedusa,
24:02 il faut les accueillir selon vous ou pas ?
24:04 - Eh bien déjà il faut aider Lampedusa à accueillir
24:07 ceux qui arrivent dans des conditions respectables.
24:10 - Je vous pose une question simple,
24:13 moi j'ai un avis mais ce qui m'importe c'est le vôtre.
24:16 Est-ce que les réfugiés qui sont à Lampedusa,
24:19 est-ce que certains doivent venir sur le sol de France selon vous ?
24:22 Oui ou non ?
24:23 - Mais oui, mais oui, tout à fait.
24:25 - C'est votre avis.
24:26 - Comment voulez-vous qu'ils vivent chez eux ?
24:28 - Mais...
24:29 - Ils sont déjà dans une situation...
24:31 - Donc on accueille tous ceux, selon vous,
24:33 tous ceux qui ne sont pas bien chez eux, on les accueille.
24:35 - Mais est-ce que vous êtes humain ?
24:37 - Mais Christian, pourquoi pas moi ?
24:39 Christian, j'ai aucun souci.
24:41 Je vous pose la question, ce qui m'importe c'est votre réponse à vous.
24:44 - Mais si vous n'avez pas de souci,
24:47 pourquoi on est en discorde et en blabla ?
24:50 - Eh bien parce qu'on blabla,
24:51 parce qu'il y a un moment où on ne peut pas les accueillir,
24:53 parce qu'on n'a pas les moyens en fait.
24:55 - Vous vous rendez...
24:56 Moi j'ai vu de mes propres yeux
24:59 des personnes humaines coucher dans des fossés cet hiver dernier,
25:04 sans abri, sans rien, sur des bouts de carton.
25:07 Est-ce que vous pensez que...
25:09 - Mais Christian, ne faisons pas ce que...
25:10 - Quand on est confronté à ça,
25:11 on ne peut pas essayer de trouver une solution
25:14 pour les mettre en situation humaine.
25:16 - Il n'y a pas de souci, si vous prenez,
25:17 évidemment si vous allez sur ce terrain, tout le monde sera d'accord avec vous.
25:19 - Eh bien pourquoi on ne le fait pas s'il n'y a pas de souci ?
25:21 - Non mais...
25:22 - Parce que à mon avis ça ne doit pas se régler comme ça.
25:24 En revanche Christian, ce que je vous propose,
25:26 parce qu'il est déjà 11h37,
25:27 donc on a compris le sens de votre intervention,
25:30 on va conclure simplement avec Loïc Signor,
25:32 qui représente Renaissance,
25:34 parce qu'on est devant des problèmes
25:36 dont on ne mesure pas les conséquences ces prochaines années.
25:40 Voilà.
25:41 Avec 2 milliards d'Africains,
25:43 avec des démocraties qui n'existent pas en Afrique,
25:45 avec la guerre, avec ce qui s'y passe,
25:47 vous allez avoir des vagues d'immigration XXL
25:50 dans toute l'Europe.
25:52 Et si les États ne règlent pas ça,
25:56 avec l'accord également des populations,
25:58 parce qu'il va falloir les interroger quand même les populations,
26:00 je pense qu'on va devant de grandes difficultés.
26:03 Je vous propose de conclure Loïc.
26:05 - Bah écoutez, je suis d'accord évidemment avec le constat encore une fois.
26:09 J'appelle chacun à croire à l'Europe.
26:11 Il y a des élections européennes où 500 millions d'électeurs
26:13 sont appelés aux urnes le 9 juin prochain.
26:15 Et il va falloir effectivement se mettre d'accord
26:18 sur la doctrine que nous voulons avoir en européen.
26:21 Encore une fois, avec l'exemple de l'échec
26:24 sur la question de Giorgia Meloni en Italie
26:26 ou ce que je vous disais tout à l'heure au sujet du Brexit,
26:28 on voit bien qu'un seul pays ne peut pas lutter
26:31 contre cette immigration massive
26:34 qui va nous arriver dans les prochaines années.
26:36 À nous de nous entendre en européen,
26:38 de trouver des solutions, quelles qu'elles soient.
26:40 - Parce que personne ne s'entend avec personne.
26:42 Vous êtes 26 et on n'arrive pas à s'entendre.
26:44 Donc ça ne va pas être simple.
26:46 - On est 27, mais là je parle des électeurs.
26:48 Les électeurs doivent faire un choix.
26:50 Les électeurs doivent faire un choix.
26:52 Je vais vous en parler très serein de ma tour de bras.
26:54 - Ça va être intéressant, les élections européennes,
26:56 parce que évidemment ça va être la question centrale.
26:58 Merci Loïc Signor, merci Christian.
27:00 Merci, passez un bon week-end à tous les deux.
27:02 Et on va changer de sujet.