Quand Emmanuel Macron se prend un énorme vent

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00:00 A l'heure de la sortie du Conseil des ministres, la polémique du jour a déjà éclaté.

00:11 La raison, une déclaration du ministre de l'économie dans la presse autour de la suppression

00:15 de l'impôt sur la fortune.

00:17 Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer

00:23 la taxation sur la succession aux impôts de type ISF.

00:27 Dans la foulée, le recadrage du Premier ministre ne se fait pas attendre.

00:31 Supprimer cet impôt, supprimer l'impôt sur la fortune qu'on peut toujours améliorer,

00:38 rendre plus efficace d'un point de vue économique serait une faute.

00:41 Que chacun soit concentré sur sa tâche, dans la cohérence et dans la loyauté.

00:46 On va s'évacuer la scène, il y a un risque de terrorisme social, il y a un risque de

00:51 terrorisme social, il y a une minorité.

00:53 Monsieur Macron, tu nécessites un peu de travail, je n'ai pas envie de toi, à cause

00:59 de toi, Monsieur Macron.

01:00 Je n'ai pas envie de toi, à cause de toi, à cause de ton travail.

01:01 Si tu n'as pas envie de moi, je vais te laisser, Monsieur Macron.

01:02 Vous êtes une minorité privilégiée, un banquier.

01:03 Ici, il n'y a que des minorités.

01:04 Vous êtes un banquier.

01:05 Ce devait être une visite tranquille dans une usine du nord de la France, mais la polémique

01:13 a rattrapé le ministre de l'économie.

01:15 Le canard enchaîné et Mediapart révèlent qu'Emmanuel Macron aurait sous-estimé la

01:20 propriété de son épouse au touquet de quelques 200 000 euros.

01:24 Épinglé par le fisc, il devra donc payer l'impôt sur la fortune.

01:28 Il dénonce un mauvais coup politique.

01:30 Je ne suis dupe de rien.

01:32 C'est-à-dire le fait que ces derniers jours ou ces dernières semaines, il y a un emballement

01:36 sur à peu près tous les sujets pour essayer de soit me déstabiliser, soit me fragiliser,

01:43 soit penser sans doute salir l'action qui est la mienne.

01:47 Je ne suis pas naïf.

01:48 Donc, bon courage à ceux qui tentent cela.

01:52 Bonne chance.

01:53 La CGT qui a préparé un comité d'accueil musclé ce matin pour Emmanuel Macron en visite

01:57 à Montreuil, près de Paris.

01:59 Plusieurs dizaines de manifestants lui ont lancé, vous le voyez, des oeufs.

02:03 On voit les coquilles qui volent.

02:04 On voit aussi les barquettes.

02:05 Au cri de "Casse-toi", le ministre de l'économie qui en avait d'ailleurs plein les cheveux,

02:10 son service de sécurité également.

02:11 Je vous aime bien, monsieur Macron, mais je me sentirais toujours plus proche des Français

02:15 que des politiques.

02:16 J'ai l'impression qu'il ne faut pas insister avec cette loi de travail.

02:18 Il y a une colère sociale, vous voyez.

02:23 On prend des oeufs, là.

02:24 Il a encore de l'oeuf.

02:25 Tiens, donnez-moi, je suis obligé de le nettoyer.

02:31 Il a le droit d'être de droite.

02:34 Il a le droit d'avoir ses idées, mais pas de parler en notre nom.

02:37 Les gens de gauche comme moi.

02:40 Et en particulier, je pense au genre de vie que cet homme a infligé aux autres.

02:45 Par exemple, le travail du dimanche où on dit "Ils vont ceux qui choisissent".

02:50 Ceux qui font ça, ce sont ceux qui n'ont jamais eu à travailler et à qui on a dit

02:54 "Où tu viens dimanche ? Tu peux rentrer à la maison, on n'a plus besoin de toi".

02:56 Donc poubelle.

02:57 Pourtant, il représente le renouvellement.

03:00 Le renouvellement de quoi ?

03:03 - C'est ça, on va bien y arriver. - C'est ça, on va bien y arriver.

03:04 ♪ ♪ ♪

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