• l’année dernière
Les Vraies Voix Citoyennes avec Abdel Belmokadem, fondateur de Nes et Cité, Simon Salomon, organisateur du Festival d'Avignon, Natacha Liège, propriétaire de jardin, Yohan Déchaîne, président de PEPS POLICIER EN DÉTRESSE et Johanna Rozenblum, psychologue.
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2023-06-26##

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Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes.
00:06 Aurélie Gros, Stéphane Pelet.
00:08 Citoyens mon patriot, rejoins le parti sans tulo.
00:14 Citoyens, citoyennes, on vous court.
00:18 Des citoyens propres, nos usines propres, nos enfants, nos gars.
00:21 Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:25 Je suis un citoyen ordinaire.
00:27 Citoyen soldat, frère, père.
00:30 C'est mon devoir de citoyen.
00:32 Bienvenue à tous, on est ravis de vous retrouver ce lundi.
00:36 Et le lundi, vous savez ce que c'est, c'est Aurélie Gros, Stéphane Pelet.
00:39 C'est le G500, ce fameux G500 qui vous a donné la possibilité de, peut-être, de voter
00:45 à la suite d'un forum qui a été organisé le 7, 8, 9 et 10 à Marseille, Aurélie Gros.
00:53 Et on s'en sortit des résolutions.
00:55 Les 40 résolutions sont sorties de ces débats qui ont lieu sur trois jours.
01:00 40 résolutions qui ont été sélectionnées grâce au jugement majoritaire.
01:05 Et ensuite, nous les avons envoyées au vote général de la population.
01:11 On a eu plus de 2000 personnes qui ont voté sur ces résolutions.
01:15 Et on est assez fiers.
01:17 Et maintenant, on va aller voir qui de droit.
01:19 Et ça commence mercredi.
01:21 Vous avez le temps que je vous donne les quatre résolutions arrivées en tête ?
01:25 Absolument.
01:26 Au jugement majoritaire d'une part, mais ensuite surtout au vote.
01:29 Donc plusieurs milliers de personnes ont mis en tout premier les résolutions
01:32 concernant le champ du handicap.
01:34 C'est comme ça.
01:35 D'abord la fameuse transformation de l'article 1 de la Constitution
01:38 qui permettrait qu'on inclue le terme, justement c'est le cas de le dire, inclusif.
01:42 Une république décentralisée et inclusive.
01:45 C'est arrivé à 98% devant tout le monde.
01:48 Magnifique.
01:49 Ensuite, une résolution qui portait plutôt sur la question de l'école inclusive
01:53 en demandant à ce que les élèves, pardon, les élèves, là encore, je dis l'absurde,
01:58 les professeurs soient formés sur ces questions
02:00 parce que malheureusement on leur demande d'inclure des élèves
02:02 et puis finalement ils ne seront pas formés aux questions des porteurs de handicap.
02:06 Et puis après, deux résolutions santé.
02:09 Numéro un, il faut absolument doubler en France,
02:12 si on veut viser à 50 ans un système de santé qui tienne à nouveau la route,
02:16 il faut doubler le nombre de soignants.
02:18 La résolution qui est arrivée en tête dans le champ de la santé.
02:21 Et enfin les fameux, comment on dit déjà Aurélie Gros,
02:24 vous savez le nombre de patients par rapport au nombre de soignants.
02:27 Les ratios, les ratios patient-soignant.
02:30 Voilà, et on veut en effet, les Français veulent que tout simplement
02:34 on arrête d'avoir des infirmières qui ont 40 patients à suivre dans un hôpital,
02:38 par exemple, deux nuits, etc.
02:40 Magnifique.
02:41 Après si on est honnête, il ne vous dit pas tout, parce que ça vous concerne,
02:44 une des résolutions qui a été le plus votée,
02:46 c'est un sommet international de la citoyenneté.
02:51 Donc plus un G500, mais un G je ne sais pas combien.
02:54 5 millions.
02:55 5 millions internationales, avec évidemment Sud Radio,
02:59 Cécile de Ménibus et Philippe David.
03:01 Ah bah voilà, bien sûr, bien sûr.
03:03 Donc go Cécile.
03:04 Allez go, on y va, je fais ma valise et on y va.
03:06 Allez au sommaire de cette émission.
03:07 Liliane fait les valises, on rentre à Paris.
03:09 Et bien, vous ne le savez peut-être pas, mais 42% des actifs modifient leur candidature
03:12 pour éviter d'être discriminés à l'embauche.
03:15 Nez et Cité s'adressent aux jeunes éloignés de l'emploi.
03:18 Nos actions sont multiples, en tout cas les leurs,
03:21 mais elles n'ont qu'un seul objectif,
03:22 créer un espace de dialogue entre les entreprises qui recrutent
03:25 et les candidats en recherche d'emploi,
03:26 afin de donner à chaque acteur le pouvoir de choisir son avenir.
03:30 Abdel Belmo Kadem était avec nous, fondateur de Nez et Cité.
03:34 On en parle dans quelques instants.
03:36 Plus de 1600 spectacles programmés au Festival d'Avignon,
03:39 plus grand événement au monde dédié au théâtre.
03:42 Le Festival d'Avignon accueille chaque année plus de 300 000 spectateurs.
03:46 Les grandes compagnies se succèdent sur scène.
03:48 Mais depuis 10 ans, le Festival offre aux artistes moins connus
03:51 de présenter leur création dans des conditions privilégiées.
03:55 Simon Salomon et Natacha Liège, organisateurs et propriétaires de Jardin,
03:58 seront avec nous.
04:00 Et puis en 2022, vous l'avez certainement vu,
04:03 sur les réseaux sociaux, 46 suicidés ont été recensés chez les policiers.
04:07 Il y a forcément quelques jours un drame aussi
04:10 qui a frappé la police nationale.
04:12 Les associations se mobilisent.
04:14 Et en l'occurrence, l'association Peps Policiers en Détresse,
04:16 qui compte 26 policiers nés en 2019,
04:19 qui propose du soutien et de l'écoute.
04:22 Johan Deschenes est avec nous, Peps Policiers en Détresse.
04:25 On en parle dans quelques instants.
04:27 En tout cas, vous pouvez réagir, bien entendu, comme vous le souhaitez.
04:29 0800 26 300 300.
04:31 Vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix citoyennes.
04:37 En fait, vous avez un nom, un consomment étranger.
04:40 Vous habitez une ville de quartier.
04:42 Vous n'avez jamais travaillé dans un grand groupe.
04:44 C'est trois critères qui peuvent faire que vous êtes sur le banc de touche.
04:47 Et Abdel Belmo Kadem est avec nous, fondateur de Né & Cité.
04:50 Bonsoir, merci d'être avec nous ce soir.
04:54 On vous souhaite la bienvenue.
04:57 Stéphane Pauley, une histoire assez incroyable encore,
05:01 de se dire que finalement, la discrimination à l'embauche continue et perdure.
05:06 Malgré l'engagement de certains.
05:09 Les toutes dernières enquêtes montrent que ça n'a malheureusement pas beaucoup progressé sur ce terrain-là.
05:15 Et donc le fameux banc de touche, on aime bien ça sur le plan du sport.
05:18 Mais là, par contre, dans la société, ça marche moyen.
05:21 Bonsoir Abdel.
05:22 Votre histoire, on le sait, est assez atypique.
05:25 Elle est connue aussi, parce que vous êtes une personnalité forte et reconnue,
05:29 on va dire, de la région départ lyonnaise, bien sûr.
05:32 Et puis c'est une région dans laquelle ces questions de quartier ont démarré.
05:36 Vous vous souvenez, les marches qui ont eu lieu dans les années 80.
05:40 Qui partaient vénitieux.
05:41 Exactement.
05:43 C'est l'histoire, vous, d'un ancien boxeur engagé.
05:46 Un homme de terrain, donc un boxeur, un homme aussi de valeur,
05:49 et puis avec des convictions très très fortes.
05:51 Et vous avez convaincu un certain nombre d'habitants des quartiers dits prioritaires
05:55 qu'il fallait, comment dire, mettre en valeur en quoi ils donnaient tout,
05:59 eux aussi, à la société française.
06:01 Ainsi qu'est née, née et citée.
06:03 D'ailleurs vous nous direz un petit peu comment ça fonctionne,
06:06 ce nom d'association, pour qu'on se trompe pas,
06:09 mais nécessité, la cité, enfin bref,
06:11 il y a énormément de jolis jeux de mots dans cette appellation.
06:14 Et d'abord, la première chose, racontez-nous comment est née autour de vous
06:17 cette association, et puis maintenant, au-delà d'une association, je crois.
06:21 Bonsoir, merci de me donner la parole.
06:27 Je ne sais pas si vous m'entendez bien.
06:28 Si, si, très bien.
06:29 Très bien.
06:30 En fait, c'est née suite aux émeutes à Beaumont-en-Vlaing en 90.
06:33 J'étais à l'époque boxeur professionnel.
06:36 Les émeutes se sont déroulées dans mon quartier.
06:39 Je me suis un peu improvisé superman en culot de course.
06:42 Et du coup, j'ai calmé un peu tout le monde.
06:44 J'ai mis les jeunes, les institutions et la police autour d'une table
06:47 pour discuter et trouver des solutions.
06:49 Abdel, attendez, attendez, Abdel, restez avec nous,
06:51 on va vous appeler par un autre moyen,
06:53 parce que là, on ne comprend pas très bien ce que vous dites,
06:55 et ce serait dommage de perdre le son.
06:58 Restez avec nous tout de suite.
07:00 Alors, forcément, cette association, Stéphane,
07:04 elle est très importante, elle est primordiale,
07:06 parce que c'est vrai que dans les quartiers prioritaires,
07:09 ceux qui veulent trouver du travail aujourd'hui, c'est difficile.
07:12 Et en fait, je pense que c'est un exemple au départ, Abdel.
07:15 C'est surtout ça qu'on a dit dans ces quartiers.
07:18 Souvent, finalement, compte tenu des difficultés,
07:20 on peut finalement renoncer, renoncer à un beau parcours,
07:23 soit du point de vue des études,
07:25 soit du point de vue du lancement d'une entreprise,
07:27 ou encore pour porter à un moment un projet sportif, culturel.
07:31 Et finalement, on a besoin d'exemples,
07:33 et Abdel en est un, bien sûr,
07:35 parce que lui, il a réussi une carrière extraordinaire au plan sportif.
07:38 - Oui, c'est ça.
07:39 - Et puis, c'est devenu aussi un chef d'entreprise avisé,
07:41 donc déjà de qualité.
07:43 Et donc, finalement, c'est comme ça qu'il a entraîné auprès de lui,
07:46 mais ça fait déjà assez longtemps,
07:48 donc il va nous le raconter,
07:50 ça fait assez longtemps qu'il a mis ça au point,
07:52 et on est parti, en effet, de ces fameux quartiers de la région lyonnaise,
07:55 qui ont été les premiers,
07:57 tout à l'heure, Philippe le parlait de Vénissieux,
07:59 Vau-en-Velin, enfin bref,
08:01 il y a eu cette fameuse marche jusqu'à Paris.
08:03 - En 83. - Exactement, bravo.
08:05 Ça fait plaisir d'être avec un historien.
08:07 - Il est bon, il est bon.
08:09 Ce qui est dingue, c'est que 42% des actifs modifient leur candidature
08:11 pour éviter d'être discriminés à l'embauche.
08:13 C'est-à-dire qu'on est obligé de démarrer par un mensonge,
08:16 Aurélie, pour pouvoir avoir du travail.
08:18 - Oui, c'est assez dramatique.
08:20 - Alors qu'un mensonge, si un employeur s'en rend compte, c'est éliminatoire.
08:23 - Exactement, mais cette discrimination,
08:25 aujourd'hui, il faut lutter contre.
08:27 Et c'est par des associations aussi
08:29 qui vont faire de la médiation auprès des entreprises,
08:31 qui vont aller parler à ces jeunes.
08:33 Parce que je rappelle que dans les quartiers prioritaires,
08:35 plus de 40% de la population a moins de 25 ans.
08:37 Donc aujourd'hui, si des associations se mobilisent,
08:40 c'est justement pour changer les choses
08:43 et qu'il n'y ait pas de stigmatisation
08:45 de cette jeunesse qui souhaite travailler.
08:48 - Abdel, belle mocadem,
08:50 on a très peu de temps du coup, parce qu'on va vous reprendre après la pub,
08:52 mais racontez-nous juste d'où ça a démarré.
08:54 Vous avez une minute pour nous expliquer.
08:56 - Ça a démarré des émeutes qu'on a envoyées en 90.
08:58 J'étais le premier médiateur en France.
09:00 Et du coup, j'ai utilisé mon réseau d'entreprise,
09:04 mes sponsors à l'époque,
09:06 et puis j'ai remis des gamins de mon quartier au boulot.
09:09 Et très très vite, ça a apporté des résultats dans le quartier,
09:11 ça a apaisé un peu tout le monde.
09:13 Et du coup, j'en ai fait un concept,
09:15 et j'ai monté en 2001 "Nécessité", en trois mots,
09:18 pour accompagner les collectivités, et surtout les entreprises,
09:20 à recruter dans le quartier et à trouver des talents.
09:23 - Alors c'est un bon teasing. Vous restez avec nous,
09:25 on fait une petite pause.
09:26 On revient dans quelques instants pour savoir comment c'est déployé finalement.
09:29 C'est ça qui nous intéresse aussi, et qui a droit,
09:32 et comment vous contacter, parce que ça aussi, ça intéresse tous ceux qui nous écoutent.
09:35 0800 26 300 300, on revient ensemble jusqu'à 20h.
09:38 On vous souhaite la bienvenue avec Stéphane Pellet et Aurélie Gaurot.
09:41 Et Philippe David, bien entendu, c'est les vrais voix citoyennes.
09:43 Ils sont avec nous, Aurélie Gaurot et Stéphane Pellet.
09:46 C'était le G500, le 8, 9 et 10 juin dernier,
09:51 avec des résolutions qu'ils vont porter au plus haut sommet de l'État,
09:55 si j'ai envie de parler comme ça, auprès des ministres,
09:58 pour pouvoir donner la possibilité, en tout cas, de changer les choses.
10:02 Parce que c'est aussi le principe de cette émission.
10:04 Et il n'y a pas qu'eux qui changent les choses.
10:06 Il y a Abdel Benmokadem qui était avec nous, fondateur de "Né-é-ci-té",
10:11 qui veut dire aussi "Nécessité", c'était plutôt malin comme nom.
10:14 Et on revenait sur la création de cette belle association.
10:17 Et aujourd'hui, comment est-elle déployée et où exactement ?
10:22 Alors, aujourd'hui, on agit en Renalp, en Ile-de-France et en PACA,
10:27 notamment à Marseille, depuis 4 ans maintenant.
10:31 Et on essaie d'accompagner, sur chacun des territoires,
10:35 entre 300 et 400 personnes par an.
10:37 Alors, je reviens sur ce chiffre, j'en ai parlé tout à l'heure,
10:39 mais c'est bien de le redire, 42% des actifs modifient leur candidature
10:43 pour éviter d'être discriminés à l'embauche.
10:45 Est-ce que les gens qui viennent vous voir, forcément, ont subi ça ?
10:49 Ou alors, c'est la crainte de le subir ?
10:52 C'est les deux. C'est un peu les deux.
10:54 Et qui subissent ça, et puis certains qui arrivent sur le marché de l'emploi
10:57 ont la crainte de subir ça.
10:59 Et nous, notre le place-motive, c'est de leur dire "Non, au contraire,
11:03 laissez votre adresse, laissez votre arrondissement."
11:05 Et ça devient un argument très fort en disant que,
11:08 parce qu'on habite des environnements là,
11:10 parce qu'on est discriminés, parce qu'on n'a pas le droit d'accéder à l'emploi,
11:14 qu'on en veut deux fois plus que les autres.
11:16 Et on parle de discrimination à l'emploi aussi,
11:20 mais il y a aussi pas mal de gens qui n'ont pas les codes pour parler aux entreprises.
11:24 Il y a aussi ce sujet qui est important pour vous.
11:26 Dont on parle souvent dans les vraies voies de l'emploi, le savoir-être,
11:30 savoir arriver en étant habillé correctement, parler correctement, etc.
11:33 Ou même les codes de l'entreprise, savoir quoi dire à quel moment.
11:37 Absolument. Nous, notre travail, c'est d'aller faire du porte-à-porte dans les quartiers,
11:41 d'aller chercher les gens sur le terrain.
11:43 C'est ce qu'on développe depuis 23 ans maintenant, c'est le "Aller vers".
11:46 On va vers les gens, et en faisant du porte-à-porte, on leur donne les codes.
11:50 En fait, on leur présente le panel d'offres qu'on a, on leur donne les codes,
11:54 on les forme chez eux, autour d'un café, autour d'un jeu de fruits.
11:58 Et puis surtout, nous, ce qui nous intéresse,
12:02 c'est pas tant les savoir-être et les savoir-faire.
12:05 Ce qui nous intéresse, c'est plutôt les savoir-être et les vouloir-faire.
12:09 C'est ce qui nous caractérise, c'est notre capacité à aller détecter des gens qui ont envie de travailler.
12:15 Et quand on entend qu'il y a une pénurie de main-d'oeuvre dans certains secteurs d'activité,
12:20 pour nous, elle n'existe pas, aller organiser cette pénurie de main-d'oeuvre,
12:23 parce qu'on ne s'adresse pas aux bonnes personnes, ou en tout cas,
12:26 il y a un grand pan de la population qui est en dehors de ces dispositifs-là.
12:30 C'est relier tout le monde, Stéphane Pelé.
12:32 - Alors justement, vous le dites vous-même, vous voulez aller vers les gens qui veulent travailler.
12:36 Donc c'est quand même votre message principal, c'est que les jeunes, d'une certaine manière,
12:40 on a tendance à dire jeunes pour globaliser un petit peu cette population, mais c'est peut-être une erreur.
12:46 Mais quels sont les dispositifs que vous, vous avez mis au point,
12:50 dont vous pensez qu'il faudrait s'inspirer pour les développer ?
12:52 Et peut-être aussi, est-ce qu'il y a des dispositifs actuellement, quand même, qui marchent ?
12:56 Parce que s'il y a vraiment des endroits où on a essayé des politiques,
12:59 c'est vraiment les quartiers, ça n'a pas arrêté.
13:01 Chaque ministre a voulu laisser sa trace.
13:03 - Rappelons que le premier plan banlieue, c'est 1977.
13:06 Lionel Stolyrus a fait 46 ans après ça.
13:09 - Absolument.
13:10 Alors, moi j'ai milité pendant 20 ans pour qu'on mette un peu plus de moyens
13:15 sur les questions de l'emploi et de la formation dans les quartiers,
13:19 notamment à travers l'ANWI, parce qu'on a démoli et reconstruit au moins 10 fois les quartiers en France
13:23 pendant les 40 ans.
13:25 Et du coup, là, depuis le précédent mandat, grâce au PIC, le plan d'investissement dans les compétences,
13:33 l'État a mis de l'argent sur la formation et la remise à l'emploi.
13:37 Nous, on est marche sur ces dispositifs-là, sur ces financements-là.
13:40 Et du coup, ça nous permet d'aller plus vite, plus fort, et régler des situations.
13:45 - Ah mais ça veut dire que, je vous coupe, ça veut dire que c'est plutôt des gens comme vous
13:48 qui doivent faire l'intermédiaire, plutôt que des services publics ou l'administration,
13:52 qui est un peu lourde ? Ou qu'est-ce qu'il faut faire en priorité ?
13:55 - Les deux, mon capitaine.
13:57 En fait, nous on a un pied dans le quartier.
14:00 - C'est moi le capitaine, normalement.
14:02 - Ah mais bon, Abdel !
14:04 - Mon général !
14:06 - Il y a un général après, au-dessus, il y a un colonel.
14:09 - C'est moi, c'est moi.
14:11 - Mais pour revenir au sujet, en fait, on a un pied dans le quartier,
14:15 un pied dans les institutions, et un pied dans le monde économique.
14:18 Et du coup, on fait la médiation.
14:20 Et le premier, c'est la médiation, c'est créer les conditions de la rencontre et du dialogue.
14:23 Donc c'est ce qu'on fait à travers l'emploi.
14:25 - Abdel, j'avais une question, vous avez utilisé un mot fort,
14:28 enfin si on est deux, "service public".
14:30 Est-ce que le premier problème dans ces quartiers, c'est pas le niveau de l'éducation nationale ?
14:35 Parce qu'on le sait bien, quand on est en centre-ville, avec des écoles de très bon niveau,
14:40 et la carte scolaire qui maintient les enfants des quartiers les plus difficiles ensemble,
14:45 est-ce que le B.A.B.A. pour la facilité à l'emploi,
14:48 ne serait pas vraiment de complètement changer le système éducatif dans les quartiers difficiles ?
14:53 - Alors, je ne sais pas s'il faut changer le système éducatif,
14:56 parce qu'il fonctionne, je pense qu'il fonctionne.
14:59 Ce qu'il faut, c'est mettre un peu plus de moyens,
15:01 et envoyer des profs expérimentés sur ces territoires-là,
15:04 ça c'est la première chose, et pas envoyer les jeunes qui sortent de leur formation de professora.
15:10 Et puis le second truc, c'est ce qu'on va faire à partir du printemps prochain,
15:15 c'est qu'on va frapper un grand coup en PACA, en RONALP, et on va essayer aussi en Île-de-France,
15:19 on a besoin d'être soutenus financièrement pour faire ça,
15:21 c'est de copier ce qui existe un peu dans les grandes écoles de commerce.
15:25 En fait, les grandes écoles de commerce, ceux qui ont les moyens de se payer des études chères,
15:28 les entreprises viennent les recruter à la fin de leur scolarité dans l'école.
15:32 Donc, l'école organise des forums.
15:34 Nous, ce qu'on va faire, ce qu'on va essayer de faire,
15:36 c'est de faire des forums avec des entreprises qui nous suivent depuis plus de 20 ans,
15:41 dans les lycées professionnels au cœur des quartiers.
15:43 Donc, on va ramener les entreprises et on va essayer de faire en sorte que,
15:47 dès la fin de leur scolarité, dès leur BEP, CAP ou BAC Pro,
15:51 ils puissent tout de suite avoir une entreprise en phase 2 dans leur école.
15:54 - Alors, moi, j'applaudis parce que, en fait, par rapport à d'autres expériences
15:58 qu'on est allé visiter, avec notamment Aurélie Gros dans les Hauts-de-Seine,
16:01 c'est exactement ça qu'il faut faire.
16:03 On a des formes de financement, simplement on n'a pas les ensembliers,
16:06 c'est les gens qui rapprochent les besoins des entreprises,
16:09 les formations relativement courtes parce qu'au démarrage, il faut y aller fort,
16:14 et en effet, les fameux savoir-être, etc.
16:16 Et on arrive à ramener très, très vite beaucoup de gens dans le boulot.
16:19 Donc, je pense qu'il faut cette maîtrise d'œuvre, finalement.
16:23 Je veux bien, Philippe, que ce soit notamment l'éducation,
16:25 mais ça, c'est les fondamentaux et ça ne concerne pas que ces quartiers-là.
16:29 Je suis un peu moins sévère que vous, mais par contre, il faut ces ensembliers-là.
16:34 - Abdel, est-ce que c'est aussi une façon intéressante,
16:36 parce que là, finalement, on dit toujours que la peur a changé de camp,
16:40 c'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce sont les entreprises qui rêveraient d'avoir des salariés, des employés,
16:45 donc elle est plutôt favorable à l'emploi et elle est plutôt favorable à aider ceux qui en ont besoin.
16:51 Est-ce que finalement, on n'est en plus pas dans un meilleur contexte qu'avant ?
16:55 Avant, on était dans un contexte où il y avait tellement de propositions d'emploi,
17:00 enfin de candidats, que c'était difficile de candidater.
17:04 Aujourd'hui, c'est l'inverse, c'est bien.
17:06 - Oui, c'est un peu les deux.
17:08 Oui, aujourd'hui, je pense que même avant, il n'y avait pas d'opérateur.
17:13 Aujourd'hui, il y en a d'autres.
17:15 Ce qui se passe aujourd'hui, c'est les moyens financiers.
17:18 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les entreprises doivent mettre dans le recrutement
17:23 autant de moyens qu'ils mettent dans la communication, dans le sponsoring.
17:26 La difficulté qu'on a, c'est de voir des entreprises, des grands groupes ou des grosses PME,
17:30 pas que les grands groupes, parce que c'est les PME qui recrutent le plus,
17:33 au lieu de mettre 20, 30 millions d'euros de sponsoring sur une voile,
17:37 ils peuvent mettre 1 million d'euros sur le recrutement
17:39 et là, ils auront les candidats qu'il faut pour faire tourner leur entreprise.
17:44 - Mais déployer comment ? Parce que c'est bien de mettre de l'argent,
17:46 mais il faut comprendre pourquoi, c'est quoi ?
17:48 C'est-à-dire, c'est pour aller sur le terrain ? C'est pour quoi ? C'est pour leur proposer ?
17:51 - Non, mais il y a des opérateurs qui élipent.
17:53 Nous, la difficulté qu'on a, très concrètement, et merci de me donner la parole,
17:57 la difficulté qu'on a, c'est de convaincre les institutions.
17:59 Nous, on se considère comme Pôle emploi hors les murs.
18:02 On a un partenariat très, très fort avec Pôle emploi,
18:05 en PACA, en RONALP, avec en PACA Pascal Blain,
18:09 et en RONALP avec Frédéric Toubon.
18:11 Du coup, ils nous font confiance,
18:13 et entre leur capacité à mobiliser leurs fichiers,
18:16 notre capacité, nous, à aller chercher ce qu'on appelle, entre guillemets, les invisibles,
18:20 on arrive à remettre un grand nombre de personnes à l'emploi.
18:24 Je vous donne un exemple.
18:26 On s'est spécialisé sur des interventions ou des formats de job-dating
18:31 dans des lieux atypiques.
18:33 Je prends deux exemples.
18:34 Les loges de Stade de Liguin,
18:36 tous les jeunes aiment le foot,
18:38 donc on fait venir des entreprises dans les loges,
18:40 et puis on organise des gros forums pour les jeunes des quartiers,
18:42 sur l'espace d'une journée.
18:44 Et puis, on fait à Marseille, mais sur d'autres quartiers aussi,
18:47 à Paris, en Ile-de-France ou en RONALP,
18:49 on va, par exemple, dans les quartiers Nord,
18:51 à chaque fois qu'il y a un assassinat,
18:53 on va dans le quartier où s'est déroulée la scène,
18:55 on sort les tables, les chaises, on habille tout ça,
18:58 on fait venir des entreprises,
18:59 et on permet aux candidats dans le quartier
19:01 de pouvoir rencontrer une entreprise.
19:03 Et on a pu remettre, l'année dernière par exemple,
19:06 plus d'une centaine de personnes à l'emploi dans les quartiers Nord.
19:08 Donc c'est une centaine de personnes en moins dans les réseaux de situation.
19:11 - Et ça apaise.
19:12 - Parce qu'aujourd'hui, Abdel,
19:14 vous travaillez effectivement avec les entreprises,
19:16 vous allez chercher les habitants au plus proche,
19:18 mais vous travaillez avec les collectivités.
19:20 Donc en fait, ce soir, c'est un peu un appel aux collectivités territoriales
19:23 pour que vous leur permettiez de développer
19:26 cette rencontre entre les habitants
19:28 et les entreprises d'un même territoire.
19:31 - 20 secondes, Abdel.
19:32 - Absolument.
19:33 L'idée, c'est de convaincre un peu plus les collectivités.
19:36 Alors pour être très honnête,
19:37 c'est difficile de convaincre les collectivités.
19:39 Aujourd'hui, nous, on aimerait bien convaincre l'État
19:41 de faire un pari sur nous, par exemple,
19:43 et de pouvoir développer notre action sur l'ensemble du territoire.
19:46 Il y a France Travail qui arrive,
19:48 on est un des opérateurs que France Travail a ciblés,
19:51 on aimerait bien aller jusqu'au bout
19:52 et rentrer dans France Travail.
19:54 - Eh bien écoutez,
19:55 on va faire un site, en sorte que vous soyez entendus.
19:59 Votre site, c'est Nes, plus loin E-T.
20:02 - C'est www.nesnetcite.com
20:09 - Voilà, et vous pouvez bien entendu...
20:12 On peut faire des dons chez vous ?
20:15 - Oui, à travers les fondations.
20:19 Les fondations peuvent nous soutenir.
20:21 J'ai quelques fondations depuis 20 ans qui nous soutiennent,
20:26 mais pour développer encore plus notre impact,
20:28 on a besoin de soutien, soit par de la prestation,
20:31 en recrutement, soit par des dons de fondation.
20:34 - Eh bien on va vous envoyer du monde !
20:36 - Ou avec l'État, ou avec l'État,
20:38 contractualiser avec l'État au niveau national.
20:40 - On a bien réfléchi.
20:41 - Devenir Pôle emploi en Lénure.
20:43 - Eh bien, Jérôme Lavergne, on va l'appeler.
20:45 Mais non, c'est vrai, Jérôme Lavergne
20:47 pourra certainement faire beaucoup de choses pour vous aussi,
20:49 en tout cas, et déjà, Rémi Ligaud et Stéphane Pelé en font beaucoup.
20:52 - Juste deux chiffres.
20:54 En 23 ans, c'est plus de 35 000 personnes
20:57 qui sont venues sur nos événements,
20:58 taille confondue,
20:59 c'est plus de 350 événements organisés,
21:01 et c'est plus de 12 000 personnes remises à l'emploi dans les quartiers.
21:04 - Eh bien, bravo, merci beaucoup Abdel Belmocadem
21:07 d'avoir été avec nous.
21:08 Ça s'appelle "Né et Cité",
21:09 donc ça fait "Nécessité" sur le site internet.
21:11 Vous restez avec nous, on revient dans un instant.
21:13 A tout de suite.
21:14 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
21:17 19h20, des vraies voix citoyennes.
21:20 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
21:22 - Et on a envie de la faire bouger cette France,
21:24 et je peux vous assurer qu'il y a des bras qui nous aident.
21:26 Forcément, Stéphane Pelé et Aurélie Gros du G500,
21:30 chaque semaine, nous présentent des associations,
21:32 et les choses avancent, Aurélie Gros, vraiment,
21:35 parce que c'est bien de parler des associations,
21:37 mais c'est aussi de les suivre pour savoir les résultats,
21:40 pour obtenir des résultats,
21:41 et pour comprendre là où ça coince,
21:43 et c'est là que vous intervenez avec Stéphane Pelé.
21:45 - Oui, ce qui est magnifique dans cette émission,
21:46 c'est qu'en fin de compte, on a ces associations
21:48 qui ont des bonnes pratiques partout en France,
21:51 ils nous expliquent, mais ils ont aussi des freins,
21:53 et ces freins, ils nous les expliquent aussi,
21:54 ils ont la parole ouverte pendant 20 minutes,
21:57 ils expliquent tout ce qu'ils font,
21:59 mais aussi, qu'est-ce qui ne va pas,
22:01 vers qui il faut se tourner,
22:03 ils nous demandent de l'aide.
22:04 - Et les embûchent.
22:05 - Les embûchent, exactement, et on essaye,
22:07 à notre petit niveau, et vous aussi, Cécile,
22:10 de trouver des solutions.
22:12 - Comme on est des chats à plusieurs vies,
22:14 on est capables, tout en faisant un petit peu de radio,
22:16 par ailleurs, de donner...
22:18 - Ça veut dire qu'on va vous avoir pour plusieurs vies,
22:20 ça c'est une bonne info.
22:22 En tout cas, le Festival d'Avignon va commencer,
22:25 c'est plus de 1600 spectacles programmés,
22:28 un très très beau festival,
22:31 si vous n'avez pas eu l'occasion d'y aller, c'est le moment.
22:33 Simon Salomon est avec nous, bonsoir,
22:35 bienvenue sur ce radio,
22:37 Natacha Liège aussi, organisateur et propriétaire de Jardin,
22:40 et on va revenir sur ce festival,
22:44 parce que vous connaissez, il y a deux sortes de festivals,
22:46 le festival "in" et le festival "off",
22:49 et vous allez intervenir, Aurélie,
22:52 pour nous expliquer l'intérêt de ce collectif,
22:55 de cette association, et pourquoi c'est intéressant.
22:58 - Il y a le "in" et le "off", et le "if".
23:02 - Alors il faut en parler, parce qu'on le sait,
23:05 bonsoir Simon, bonsoir Natacha,
23:08 c'est des personnes, des mécènes citoyens du festival,
23:13 on le sait, c'est très difficile pour les compagnies,
23:16 et c'est pour ça qu'on est ravis de vous accueillir tous les deux ce soir,
23:19 c'est particulièrement difficile de pouvoir se produire à Avignon,
23:23 de pouvoir aller tester un spectacle,
23:25 de pouvoir venir pour des questions financières,
23:28 de se faire connaître,
23:29 et vous, vous avez proposé un concept novateur,
23:33 vous l'avez fait venir, mais vous allez nous l'expliquer.
23:35 En plus, c'est moi qui m'exprime,
23:37 parce qu'il paraît qu'il y a un parrain,
23:39 alors là normalement il doit chanter lui,
23:41 - Par le plus bas car on pourrait bien nous entendre,
23:44 c'est Thibault Rossi.
23:45 - Qui est Stéphane Pelé,
23:47 et je pense effectivement à Frédéric Torre,
23:50 que nous avons déjà reçu aussi sur cette antenne,
23:54 et voilà, vous créez des choses pour les festivaliers,
23:59 mais surtout pour les compagnies,
24:01 pour les professionnels du spectacle,
24:02 est-ce que vous pouvez nous expliquer
24:04 comment vous avez créé cette aventure
24:06 qui dure maintenant depuis quelques années ?
24:08 - Oui voilà, c'est les 10 ans en effet,
24:10 donc ce n'est pas si novateur que ça,
24:12 - Bon anniversaire ?
24:13 - Oui, bon anniversaire, en juillet.
24:14 - Oui, on approche, c'est des vacances.
24:16 - On fêtera tous ensemble en juillet,
24:19 mais voilà, comme Cécile l'a dit,
24:21 il y a beaucoup de spectacles,
24:23 donc il y a des vrais enjeux de visibilité,
24:25 comment se faire remarquer,
24:27 comment ne pas s'endetter pour une compagnie,
24:30 pour faire son Avignon,
24:31 pour tracter et ne pas être sûr de pouvoir faire vivre son spectacle par la suite.
24:35 Donc le IF, c'est en effet, entre le IN et le OFF,
24:38 c'est cette parenthèse un peu différente
24:40 qui a 10 ans, qui a été créée par Stéphane Pelé et Frédéric Thor,
24:44 et qui permet, grâce à des mécènes citoyens,
24:47 à des propriétaires de jardins dans Avignon,
24:50 d'ouvrir leurs portes gracieusement
24:52 et d'accueillir des artistes.
24:53 - Donc vous les accueillez gratuitement les artistes ?
24:55 - Gratuitement.
24:56 - Ils viennent, ils jouent, ils testent ?
24:58 - Exactement.
24:59 - Et il se passe quoi après ?
25:00 - Ils présentent leur spectacle,
25:01 ils les présentent devant des professionnels du spectacle vivant, du milieu,
25:06 et c'est cette opportunité qui leur est donnée
25:09 de présenter leur spectacle
25:11 et potentiellement d'en parler après cette rencontre,
25:14 après cette soirée de partage,
25:15 avec des professionnels,
25:16 de potentiellement vendre leur spectacle,
25:19 ce qui n'est pas facile quand il y a 1500 spectacles.
25:22 Et il faut penser aussi aux diffuseurs,
25:24 aux professionnels du spectacle,
25:25 qui eux voient parfois une dizaine de spectacles par jour
25:28 et qui n'ont pas la chance de parler ensuite avec les artistes,
25:31 qui ont des journées marathons.
25:33 Là c'est différent comme rythme.
25:35 - Natacha, Liège qui est avec nous,
25:39 comment vous les sélectionnez ces compagnies ?
25:44 Parce que j'imagine qu'il y a plein...
25:46 - Elle a l'air très jolie.
25:47 - On va bien s'installer.
25:50 On est une compagnie, on est quatre,
25:52 on n'a pas encore de spectacle,
25:53 mais ça ne saurait arriver.
25:54 - On a un clown.
25:56 - Natacha, comment on vient vers vous ?
25:59 Comment on les sélectionne ?
26:00 Parce que j'imagine que maintenant que vous êtes un peu reconnue,
26:04 ça doit se bousculer au portillon.
26:07 - Alors au tout départ, on a voulu faire plaisir à un ami
26:12 qui avait un spectacle à proposer.
26:14 Donc ça c'était en 2014.
26:16 Donc voilà, après, c'est vrai qu'on...
26:21 et Frédéric Torre et Stéphane Pelé
26:23 avaient quelques amis artistes.
26:25 Mais en fait, au départ, les amis artistes
26:28 n'étaient pas vraiment convaincus de la formule.
26:30 Aujourd'hui, les compagnies viennent à nous,
26:33 ils nous appellent, ils nous écrivent
26:35 et on sélectionne.
26:36 Donc à Paris, Simon a sélectionné
26:41 une proposition artistique.
26:44 Et puis voilà, on a cette année quatre propositions artistiques.
26:49 - Et voilà.
26:50 Et ça veut dire que quatre compagnies
26:54 vont venir dans ce jardin
26:56 et ils vont jouer tous les jours ?
26:58 - Quatre jardins.
26:59 - Quatre jardins d'or.
27:00 - Alors, en fait, on a quatre lieux.
27:02 On a trois jardins, puis le 9 juillet,
27:04 on a une proposition qui va se faire au Delirium.
27:08 Donc c'est l'ouverture du IF.
27:10 À la fois, il y a la rétrospective des 10 ans,
27:14 plus ensuite la compagnie de Tangente
27:16 pour ouvrir l'hommage au centenaire du Biard.
27:19 Donc on a une très belle composition artistique
27:21 avec une distribution, Denis Lavant,
27:24 Robinson Stévenin,
27:26 Maria Machado en direction artistique,
27:29 Samuel Mercer.
27:30 Donc pour jouer une pièce du Biard,
27:33 si Camille me voyait.
27:36 Ensuite, les autres propositions,
27:38 alors c'est une lecture pour le 9,
27:40 les autres propositions sont des propositions,
27:42 je dirais, elles sont prêtes,
27:44 elles sont prêtes à être diffusées.
27:47 Et après, ces artistes vont s'essayer
27:50 devant un public invité
27:53 pendant trois soirs.
27:55 Donc cette année, quatre propositions,
27:57 nous avons dix soirées.
28:02 - Simon Salomon, jouer dans un jardin comme ça,
28:06 c'est pas quelque chose, faire le théâtre le plus intimiste
28:09 qui puisse exister ou le spectacle le plus intimiste ?
28:11 C'est pas une petite salle avec dix sièges,
28:13 c'est carrément chez monsieur et madame Tout-le-Monde ?
28:16 - C'est chez monsieur et madame Tout-le-Monde,
28:18 qui sont des citoyens mécènes
28:20 et qui, dans Avignon, ne sont pas comme tout le monde,
28:22 parce que c'est des citoyens très proches de la culture.
28:25 Mais c'est aussi, revenir à la base du théâtre,
28:28 je vous parle, j'ai pas besoin de plein de projecteurs,
28:31 de tamiser, etc.
28:33 C'est très ouvert, c'est parfois au pied du mur du Palais des Papes,
28:37 ça donne vraiment un écran magnifique
28:39 pour proposer son spectacle dans les meilleures conditions.
28:42 - Mais en fin de compte, dans ces jardins,
28:45 les personnes qui accueillent dans ces jardins,
28:47 ils offrent le repas ?
28:49 Parce que vous dites, il n'y a pas d'argent qui circule,
28:51 il n'y a rien qui circule.
28:52 Comment vous faites, en fin de compte,
28:54 c'est grâce à ces citoyens mécènes que vous arrivez
28:57 à les loger, à les faire jouer ?
28:59 Parce que c'est assez exceptionnel,
29:01 pour se produire à Avignon,
29:03 à moins de 15 000, vous n'avez pas.
29:05 - Ah oula !
29:06 - Beaucoup plus.
29:07 - Beaucoup plus, moi je dis moins de 15 000,
29:09 pour nous, pour Cécile et moi.
29:11 Peut-être qu'on peut être accueillis, Cécile.
29:14 - Allez, allez.
29:16 - Pour le mécène citoyen, pour l'Avignonnais
29:19 qui est passionné de théâtre,
29:21 et qui a les moyens, je dirais,
29:23 qui a suffisamment de place pour accueillir
29:25 une cinquantaine de publics invités,
29:27 et la proposition artistique,
29:30 voilà, sa proposition c'est
29:32 "j'ouvre les portes de chez moi".
29:34 - Simon Salomon, pardon de vous couper, Natacha,
29:37 quand les compagnies se produisent,
29:41 est-ce que les gens qui viennent payent
29:43 la compagnie ? Comment ça se passe ?
29:45 Parce que c'est aussi l'intérêt de se faire connaître,
29:47 mais de gagner aussi un peu d'argent, est-ce que c'est le cas ?
29:49 - Alors là, sur le IF, il n'y a pas de billetterie non plus.
29:51 - D'accord.
29:52 - Donc quand on dit qu'il n'y a pas d'argent qui circule,
29:54 il n'y en a vraiment pas, c'est-à-dire qu'il n'y en a pas
29:56 entre l'artiste et l'hôte, il n'y en a pas
29:58 entre le public qui est invité par l'hôte,
30:01 c'est pas un spectacle justement comme dans un théâtre,
30:04 c'est vraiment une soirée accueillie par l'hôte.
30:06 - Soirée de rencontre, en fait.
30:07 - Soirée de rencontre entre des professionnels et des artistes.
30:09 - De professionnels, en fait. D'accord.
30:10 - Oui, c'est ça.
30:11 - Mais est-ce que vous faites appel, parce que j'imagine qu'à Avignon,
30:13 finalement, vous finissez par connaître tout le monde,
30:15 est-ce que vous faites appel à des personnalités
30:18 importantes dans ce milieu, dans ce métier,
30:20 qui viennent forcément aller voir
30:23 ou des artistes ou des acteurs ou des compagnies
30:25 ou des auteurs ? Est-ce que vous arrivez à les faire venir
30:28 dans ces jardins ?
30:29 - On arrive à faire venir des programmateurs, des diffuseurs,
30:31 des professionnels du milieu, des artistes
30:34 qui ont déjà joué dans le IF ou qui prétendent TAS.
30:38 Et ça fait vraiment une famille du IF,
30:42 les artistes qui sont passés, le public qui est habitué.
30:45 Et voilà, on commence à être identifiés
30:49 comme la troisième initiative.
30:52 Il n'y a pas que le IN et le OFF,
30:53 il y a aussi ce IF de partage, de rencontre.
30:55 - Qui devient très tendance.
30:56 - Un mot, Stéphane Pelé ?
30:58 - Non mais moi, je voulais dire juste trois choses simples
31:01 pour vous féliciter de continuer cette aventure,
31:03 parce qu'il faut le dire, maintenant c'est Simon,
31:05 c'est Natacha qui sont à la manœuvre.
31:07 Un, il y a des gens qui ont construit complètement
31:10 un parcours artistique et des dates,
31:13 ensuite des spectacles sont partis en tournée
31:16 grâce à cette découverte-là avec des professionnels.
31:19 Et deuxièmement, on arrive à faire venir
31:21 aussi bien Laurent Montel, Comédie Française,
31:24 Hassane Timbo, Théâtre de l'Odéon,
31:27 que des jeunes compagnies qui se sont rencontrées.
31:29 C'est ça la merveille de ces jardins.
31:31 En tout cas, le jardin de Natacha est magnifique.
31:33 Moi, je vais lui proposer un spectacle à quatre
31:35 avec Cécile de Ménibus, Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
31:37 On vous reprend tous les tubes de Stone et Chardin,
31:39 Scheele et Ringo, Peter et Sloan.
31:41 Vous êtes partantes ou pas ?
31:43 - Très intéressant.
31:44 - Ça va marcher en plus, c'est ça qui est dingue.
31:46 - Envoyez-nous votre proposition.
31:47 - C'est ça.
31:48 - Un petit délancé.
31:49 - On vous rappellera, on t'a mis le principe.
31:51 - Merci.
31:52 - Envoyez votre proposition à avignon-if.com
31:56 - Voilà, avignon-if.com
31:58 - Pour participer à la soirée, il faut s'en faire inviter.
32:00 - Ce que je viens de dire, c'est qu'on vous a parlé d'un public invité.
32:04 Tout le monde peut demander son invitation.
32:06 - D'accord.
32:07 - Il y a un onglet dans le site, on demande son invitation
32:10 et l'accueillant va confirmer votre demande d'invitation.
32:14 - avignon-if.com
32:18 - Voilà, avignon-if.com
32:20 Merci beaucoup Natacha, bien d'avoir été avec nous.
32:22 - Merci à vous.
32:23 - Merci, merci Monsalomon.
32:24 Dans un instant, on va revenir sur un sujet bien plus triste.
32:27 On va revenir sur ces suicides chez les policiers.
32:29 Il y a une association qui s'engage, qui s'appelle
32:32 "PEPS Policiers en détresse" et qui forme des policiers
32:36 pour que plus jamais n'arrivent ces drames.
32:41 On en parle dans quelques instants, tout de suite.
32:43 - Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
32:46 19h-20h, les vraies voix citoyennes.
32:49 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
32:51 - Les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
32:53 Effectivement avec nous, Philippe David, jusqu'à 20h ce soir.
32:56 Et on va revenir sur une association qui s'appelle
32:59 "PEPS Policiers en détresse" et qui revient sur un sujet
33:04 qui est très important, qui est le suicide chez les policiers.
33:07 Ils se sont mis en groupe, ils ont décidé de stopper
33:11 cette déflagration qui pénètre les United Police aujourd'hui.
33:19 Et avec nous, Johan Deschenes.
33:21 Merci beaucoup d'être avec nous.
33:23 - Merci à vous.
33:24 - Bonsoir à tous.
33:26 - En tout cas, merci pour ce que vous faites.
33:28 Le constat l'année dernière sur le suicide des policiers
33:30 était extrêmement violent.
33:33 Aujourd'hui, on en est où ?
33:35 - Alors aujourd'hui, on est à 12 collègues
33:38 qui ont mis fin à leur jour par suicide.
33:40 C'est évidemment 12 de trop.
33:42 Il y en a eu 2 récemment, le 19 et le 20 juin dernier.
33:45 Donc je voudrais déjà commencer par honorer leur mémoire.
33:48 Et puis surtout, rendre hommage à tous les collègues
33:51 qui sollicitent l'association pour un peu vider leur sac
33:57 et essayer de faire en sorte de ne pas passer à l'acte ultime.
34:01 - Alors vous avez mis en place forcément un numéro de téléphone
34:04 et là, le nombre d'appels a explosé.
34:08 - Alors nous, on fonctionne exclusivement sur les réseaux.
34:12 On est contactés via les réseaux, via Facebook.
34:15 Surtout, on a une page qui regroupe plus de 6 000 fonctionnaires.
34:18 Et puis, on est aussi sur Insta, sur Twitter, sur LinkedIn.
34:23 Et les collègues nous contactent régulièrement, même tous les jours.
34:28 Tous les jours, on a des collègues qui nous contactent
34:31 parce qu'ils ne vont pas bien.
34:33 Et nous, on est là pour les écouter.
34:35 Et quand nous, on arrive à la limite de notre écoute,
34:39 nous, on a une équipe soignante.
34:41 On a monté une équipe soignante qui est spécialement recrutée
34:44 pour gérer les crises suicidaires.
34:47 Donc quand nous, on arrive à nos limites de l'écoute,
34:49 on passe le relais à nos soignants.
34:51 - Alors vous, vous êtes formé pour ça ?
34:53 - Nous, on est formé à l'écoute, on est formé à la gestion de crise suicidaire
34:55 et on a passé une semaine en immersion à la police de Montréal
34:59 où on a appris plein de choses.
35:01 Et je pense qu'on devrait se tourner vers ce qui se fait là-bas.
35:05 - Par exemple ?
35:07 - Par exemple, ils ont un service de...
35:09 Alors évidemment, on va nous dire qu'à Montréal,
35:11 ils n'ont que 4 500 fonctionnaires de police.
35:13 Mais ramenés, nous, à notre niveau,
35:16 on peut largement mettre en place.
35:18 Ils ont 5 collègues qui s'occupent de toutes les personnes qui sont en arrêt.
35:20 Et eux, ils gardent le lien avec ces personnes qui sont en arrêt
35:24 pour que ces collègues évitent de tomber dans l'isolement.
35:27 Et en fait, ça c'est super important parce qu'à partir du moment où on est isolé,
35:31 les idées noires arrivent et la crise suicidaire peut surgir à n'importe quel moment.
35:35 - L'intérêt, c'est de garder forcément le lien ?
35:37 - De garder le lien.
35:38 Et ensuite, eux, là-bas, ils vont plus loin.
35:40 C'est-à-dire que quand le collègue est capable de reprendre du service,
35:44 en fait, eux, ils vont l'accompagner à la reprise en service.
35:47 C'est-à-dire qu'ils vont d'abord lui mettre son uniforme pour voir comment il se sent.
35:50 Ensuite, ils vont l'amener dans le service pendant une heure pour voir comment il se sent.
35:54 Et au fur et à mesure, on évolue.
35:56 Et quand il est capable de reprendre la patrouille,
35:58 les collègues vont avec lui en patrouille et vont sur des interventions qu'ils choisissent.
36:02 C'est-à-dire pour éviter de tomber sur une intervention qui est trop compliquée à gérer.
36:05 - Johan Dechêne, quand vous étiez venu, votre association, la première fois,
36:08 vous parliez souvent de l'incompréhension qu'il y avait dans la hiérarchie,
36:11 et y compris au plus haut sommet.
36:13 Est-ce que les regards et les attitudes d'entre vous ont changé ?
36:16 - Alors l'administration met en place beaucoup de choses aujourd'hui.
36:19 Et en lien avec nos associations, parce qu'on est plusieurs,
36:23 il y a des choses qui se mettent en place, plus ou moins maladroitement,
36:26 mais en tout cas, il y a des choses qui se mettent en place.
36:28 Maintenant, nous, ce qu'on constate, c'est que c'est pas assez,
36:31 qu'il faut quand même aller plus loin.
36:33 - Alors qu'est-ce que vous demandez concrètement aujourd'hui à vos décideurs ?
36:36 - Aujourd'hui, par exemple, le SSPO, qui a été créé en 1996,
36:39 qui est le Service de Soutien Psychologique Opérationnel,
36:42 depuis sa création, c'est 45 suicides en moyenne par an.
36:46 Alors on peut pas... Enfin voilà, il y a des années qui sont plus noires que d'autres,
36:50 mais en 45 ans, on a toujours pris le même chemin.
36:53 À mon sens, il faut aujourd'hui repenser le SSPO
36:57 pour qu'il soit plus adapté à ce qu'on vit aujourd'hui.
37:00 Il faut aujourd'hui des psychologues de proximité,
37:03 c'est ce qui fonctionne en fait, les psychologues dans les commissariats...
37:06 - Ça veut dire qu'un référent un petit peu partout,
37:08 un maillage territorial avec un référent peut-être ?
37:11 - En fait, il faudrait plus de psychologues.
37:13 Alors je sais que c'est compliqué, mais en tout cas,
37:15 des psychologues qui soient formés à la culture police.
37:18 Au Canada, par exemple, à la ville de Montréal,
37:20 les psychologues vont en patrouille 2-3 fois dans l'année
37:25 et sont à même de comprendre la réalité de terrain des policiers.
37:28 - L'action du policier. Oui, Stéphane Pellet ?
37:30 - Vous êtes devant des problématiques spécifiques,
37:32 ou alors finalement, on se retrouve dans ce qui se passe en ce moment en France,
37:37 par exemple, vous savez que... - Dans la santé, par exemple.
37:39 - Dans la santé, oui, mais pas seulement, même dans la jeunesse,
37:42 plus 70% de consultations psy, une certaine angoisse qui est en train de naître.
37:47 Est-ce qu'il y a quelque chose de spécifique ?
37:50 - Alors, quelque chose de spécifique, je ne sais pas,
37:52 mais en tout cas, nous, pour les policiers,
37:54 on vit tellement de situations traumatogènes... - Dramatiques.
37:59 - ... qu'aujourd'hui, en fait, on a un gilet pare-balles pour se protéger.
38:07 Mais aujourd'hui, psychologiquement, on n'a rien.
38:09 Il n'y a pas de gilet pare-balles psychologique, on va dire.
38:13 - Oui, il faut à un moment donné, c'est que... - Il faut, voilà.
38:15 - ... libérer la parole, c'est ça que vous dites.
38:17 - Et aujourd'hui, il y a des formations qui existent,
38:19 de premiers secours psychologiques,
38:21 qui permettent justement de réduire le développement
38:23 des syndromes de stress post-traumatique, en fait.
38:25 - Mais est-ce que ça veut dire que, même en commissariat,
38:27 c'est pour ça que je vous le disais tout à l'heure,
38:29 même en commissariat, un référent peut-être,
38:31 on a... c'est difficile de parler dans sa famille,
38:34 on parle généralement entre corporations, en fait.
38:38 C'est plus simple.
38:40 - Oui, c'est plus simple, mais c'est pour ça que ça fonctionne,
38:42 nous, avec l'association. C'est-à-dire que, quand le policier
38:44 vient nous parler, nous, on est des policiers.
38:46 On a forcément, peut-être, à un moment donné,
38:48 vécu ce que lui a vécu. Donc, on va directement au fond du problème.
38:51 Et c'est ce qui fonctionne avec nous, avec l'association,
38:53 parce que le binôme qu'on a mis en place,
38:55 Père Aydan Soignant, fonctionne,
38:57 parce que nous, d'abord, on commence à aller
38:59 au fond du problème avec le collègue,
39:01 et puis, une fois que nous, on a délié un peu
39:03 la pelote de laine, et bien,
39:05 on passe le relais à notre soignant.
39:07 Et le collègue n'a pas besoin, finalement, de répéter
39:09 tout ce qu'il nous a dit, puisque nous,
39:11 on a déjà fait le travail avec notre soignant.
39:13 Et c'est pour ça que ça fonctionne.
39:15 - En tout cas, ça s'appelle... vous pouvez avoir la...
39:17 enfin, en tout cas, faire un don,
39:19 parce que ça coûte de l'argent, forcément,
39:21 de se déplacer.
39:23 Et pour les bénévoles, c'est toujours très important.
39:25 Vous pouvez aller sur ce site,
39:27 ça s'appelle "PEPS - Policiers en détresse".
39:29 Les aider serait formidable,
39:31 parce qu'ils font un travail exceptionnel,
39:33 et ils le font avec leur propre argent, donc c'est un peu compliqué.
39:35 Merci beaucoup, Yoann Deschenes,
39:37 d'avoir été avec nous, et merci à toutes
39:39 les équipes, forcément, de "PEPS - Policiers en détresse".
39:41 On a eu la chance de les rencontrer, ils sont formidables.
39:43 Un petit mot... - Et un mot de Stéphane Pelé
39:45 pour conclure la dernière émission de l'année.
39:47 - Alors, moi, je joins toujours la parole au geste.
39:49 Vous allez devoir, donc, subir
39:51 15 secondes de silence,
39:53 ou alors vous parlez.
39:55 - Vous allez comprendre pourquoi. - 15 secondes de silence, dépêchez-vous.
39:57 Oh, mais c'est trop gentil.
39:59 - C'est trop gentil.
40:01 On nous offre des fleurs.
40:03 Un homme vous offre des fleurs ? Mon Dieu !
40:05 Oh, merci, vous êtes trop mignon.
40:07 - On s'est fait bien cette année.
40:09 - Merci mille fois pour cette belle année. - On revient l'année prochaine.
40:11 - Avec nous, Aurélie Gros et Stéphane Pelé, on vous retrouve
40:13 très vite. Et en tout cas, allez voir
40:15 sur le G500, bien entendu,
40:17 et allez voir sur "PEPS - Policiers en détresse",
40:21 surtout, et merci à tous nos invités
40:23 de ce soir. Dans un instant, c'est Yvan Cujus.
40:25 - Yvan Cujus, qui reçoit "Mur Ahead".
40:27 - Oh, il y a du didon, j'adore.
40:29 Passez une belle soirée, merci à nos
40:31 formidables équipes. - Merci.
40:33 - Et on vous retrouve demain à 17h. Salut.

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