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NewsTranscription
00:00 est donc un réfugié politique en situation régulière, sans domicile,
00:04 arrivé en France à l'automne dernier.
00:05 - Oui, 4 enfants de 22 à 36 mois sont ce soir entre la vie et la mort.
00:10 On le rappelle, un choc immense dans cette ville très calme de 135 000 habitants.
00:15 Guillaume Dominguez, vous êtes sur l'ère de jeu où le drame s'est produit ce matin.
00:20 Et ce soir, la vie semble pourtant déjà reprendre son cours.
00:24 - Oui, hormis la présence de nombreuses caméras de télévision,
00:28 les enfants jouent dans les cabanes de bois de l'ère de jeu.
00:31 Et les touristes se prennent en photo sur le pont des Amours, juste à quelques mètres.
00:35 Le dispositif de police a été levé plus tôt dans l'après-midi.
00:38 Et plus rien ici ne laisse s'imaginer l'horreur qui s'est déroulée ce matin.
00:43 L'émotion, en revanche, reste encore très marquée dans la voix des Anessiens.
00:46 Écoutez.
00:46 - Un état de choc, d'effroi.
00:49 C'est une ville d'enfants, une ville de jeu.
00:51 C'est vraiment un lieu calme, il ne se passe rien.
00:54 - On a vu de l'agitation, mais on ne se doutait pas qu'il se passait ça.
00:56 C'est très triste et ça nous peine tous un peu, je pense.
00:58 - Ça m'a vraiment choquée profondément, parce qu'ici, il n'y a jamais rien eu de semblable.
01:02 - Alors, certains habitants viennent ce soir très discrètement se recueillir comme Océane,
01:07 dont les deux enfants sont scolarisés dans l'école située juste à côté.
01:11 Ce matin, quand elle apprend le drame, la panique est immédiate.
01:13 - J'ai appelé mon compagnon.
01:15 Là, on s'est dit, là, il faut qu'on parte.
01:16 Là, on ne peut pas rester au travail, il faut qu'on parte.
01:18 On a des employeurs super cool qui ont ensuite compris.
01:20 Donc, on a pris les voitures, on est venus et ils n'étaient pas dehors.
01:25 - Et l'inquiétude qui laisse place à l'effroi quand cette anécienne se rend compte
01:29 qu'elle a déjà croisé l'agresseur une semaine plus tôt.
01:32 - Il était allongé sur le sol, donc il faisait une espèce de sieste, je ne sais pas.
01:35 Il était 14, 15 heures, quelque chose comme ça.
01:38 Et ma dog-sitter a envoyé la balle et elle a loupé son lancer.
01:43 Et la balle a atterri à 10 centimètres de sa tête.
01:45 Il a marmonné, il n'était pas content.
01:47 Il m'a regardé bizarre.
01:48 Et puis, quand le chien est allé à côté de lui, je ne me sentais pas bien.
01:51 La façon de réagir était étrange.
01:53 - Plusieurs habitants m'ont indiqué que cet homme passait plusieurs heures dans ce parc
01:58 depuis plusieurs semaines ici à Annecy.
02:00 - Guillaume Dominguez, donc, en direct d'Annecy.
02:04 Pour Europe 1, la préfecture de Haute-Savoie a déployé une cellule de crise
02:08 ainsi qu'une cellule de soutien psychologique et un dispositif d'information pour le public.
02:13 Une unité de force mobile a également été envoyée en renfort.