Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 04/06/2023
Le délégué général de l'institut pour la justice Pierre-Marie Sève réagit sur la plainte contre l'État pour «inaction sécuritaire»: «On peut espérer que d'ici un an, qu'on ait une première décision du tribunal administratif».

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 Alors déjà pour faire une toute petite chronologie,
00:03 on a mis pas mal de temps, vous savez que le temps judiciaire est toujours très très long.
00:06 C'est un peu notre faute aussi puisqu'on a pris notre temps pour élaborer un groupe de travail,
00:11 élaborer des bons arguments juridiques en fait et en droit
00:16 pour nous ce qu'on demande donc, cette condamnation de l'État pour inaction sécuritaire.
00:21 Donc ça fait à peu près plus d'un an qu'on a lancé le projet
00:23 et là, donc ça fait à peu près deux mois, donc toute fin mars, début avril,
00:26 que le tribunal administratif, on a déposé la requête officiellement au tribunal administratif de Paris
00:31 et dans la foulée, une semaine plus tard, le tribunal administratif nous a dit que nos pièces,
00:35 donc les conclusions de notre avocat, qui est Maxime Thiebaud, vous connaissez,
00:38 ont été transmises à la partie adverse, c'est-à-dire le gouvernement.
00:41 Et donc ça c'est plutôt un premier signe annonciateur que les...
00:45 le... comment dire...
00:48 l'action au fond, sur le fond de l'affaire devrait pouvoir être entendue.
00:52 Maintenant on attend la recevabilité, il y a l'examen de la recevabilité,
00:56 c'est une question qui est finalement pratiquement politique,
00:58 on pourrait nous dire "oui, selon les statuts de votre association,
01:02 vous n'avez pas le droit d'engager ce type d'action".
01:05 Bref, on peut trouver des questions un petit peu de forme
01:07 qui pourraient attaquer, avant même qu'on l'examine, notre procédure.
01:11 Et puis ensuite, on peut espérer que d'ici un an,
01:13 on ait une première décision du tribunal administratif de Paris.
01:16 Mais là, je peux vous dire tout de suite, si la décision s'avérait nous être défavorable,
01:21 nous ferions appel et ensuite nous nous pourvoirions en cassation
01:26 jusqu'à ce que toutes les voies d'appel soient terminées.
01:29 Parce que chaque minute, chaque jour qu'on perd, chaque minute qui passe,
01:33 ce sont des nouvelles victimes qui sont créées,
01:35 et à notre avis, et à l'avis de beaucoup de monde d'ailleurs,
01:38 par l'inaction et par l'incompétence de l'État français.
01:41 [Musique]
01:44 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

Recommandations