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  • 04/06/2023
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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News
Transcription
00:00 Bonjour les midis, soyez les bienvenus, c'est "Meet you the weekend" 12h-13h, votre grand journal.
00:06 Et avant de vous donner les titres, permettez de souhaiter une bonne fête à toutes les mamans, c'est la fête des mères.
00:12 Absolument.
00:13 Faut pas l'oublier.
00:14 Bonne fête maman.
00:15 Bonne fête, très bien.
00:16 Tout de suite, les titres.
00:18 A la une de ce journal, un témoignage, celui de la maman de Kenzo.
00:24 Kenzo, c'est ce petit garçon de 8 ans, malade et grand supporter de l'Olympique de Marseille.
00:28 Avec son père, il a été agressé parce qu'il portait le maillot de l'OM.
00:32 Cela s'est donc passé à Ajaccio hier soir.
00:34 Jusqu'où ira le football et ses dérives ?
00:37 On écoutera et on sera en direct avec la maman de Kenzo dans quelques instants.
00:41 Encore un maire révolté en colère, c'est le maire de Montjoie dans le Tarn-et-Garonne.
00:47 On vous en parlait hier dans ce journal.
00:49 Il a dû être placé sous protection policière et a reçu plusieurs menaces de mort suite à une vidéo de l'influenceur Papacito.
00:55 Reportage dans cette édition de Sandra Thiombeau.
00:58 Manuel Bompard, député LFI, était l'invité du grand rendez-vous politique de CNE1 Les Echos avec Sonia Mabrouk.
01:06 Décryptage avec notre spécialiste politique, Gautier Lebret.
01:10 En Inde, après la pire catastrophe ferroviaire de ces dernières décennies, bilan 288 morts et plus de 900 blessés.
01:18 L'Inde, oui l'Inde, cherche à comprendre. On fera le point avec Harold Limad.
01:24 Enfin, on parlera football. Le club est à la une de l'équipe ce matin.
01:28 J'en suis très heureux, le FC Nantes a sauvé sa peau en Ligue 1 en battant Angers à un but à zéro.
01:33 À Nantes, on n'est pas peu fier. On sera avec un supporter heureux des Canaries.
01:38 Et je peux vous le dire, Pascal Praud lui aussi est très heureux.
01:41 Et ce n'est pas un scoop.
01:43 Soyez les bienvenus. Je suis ravi de vous accueillir pour ce grand journal de la mi-journée avec moi, Philippe Guibert.
01:48 Enseignant, consultant, Nantes est heureux aussi ?
01:51 Nantes est heureux, Nantes est heureux. Ça a été pénible.
01:54 Ça a été laborieux cette année.
01:56 Suspense insoutenable. On en parlera.
01:58 Harold Limad, notre spécialiste des questions internationales.
02:02 Soyez les bienvenus, on parlera de ce qui se passe et de cette tragédie en Inde.
02:05 Gautier Lebret, journaliste politique CNews.
02:08 Problème chargé pour vous aujourd'hui. Je vous attends.
02:10 À votre disposition.
02:11 Beaucoup de points. Normal, nous sommes dimanche, c'est la politique.
02:13 Elle va occuper une large place.
02:16 Patrice Arditi, journaliste.
02:19 Très heureux pour Nantes également.
02:20 Merci, ça me fait plaisir.
02:22 C'est sympathique cette solidarité.
02:24 J'aime bien.
02:25 On va parler football au début de ce journal, mais avec le football que l'on n'aime pas.
02:29 Le football que l'on déteste.
02:31 Hier midi, je vous parlais des heures entre supporters d'Ajaccio et supporters de l'OM, l'Olympique de Marseille.
02:36 Le match a donc eu lieu avec une victoire d'Ajaccio 1-0.
02:40 Mais ce n'est pas le résultat qui retient mon attention ce midi, mais plutôt ce qui s'est passé autour du match.
02:45 Je vous le disais dans les titres, un jeune supporter de l'OM, Kenzo, 8 ans, originaire de Cassis, atteint d'un cancer.
02:51 Et qui était tout heureux de rencontrer, c'est normal et on le comprend, ses idoles.
02:55 A été agressé avec son papa.
02:58 Il n'y a pas de mots pour qualifier ce qui s'est produit.
03:01 Et nous sommes justement en direct avec Amandine, sa maman, qui doit être avec son petit garçon, Kenzo.
03:07 Amandine, je suis ravi de vous accueillir.
03:10 Et on voit Kenzo qui est dans vos bras.
03:15 Amandine, la première question, et je suis ravi de voir Kenzo à l'image sur CNews.
03:20 Comment va Kenzo ?
03:22 Ça va. Il a passé une nuit un peu mouvementée, mais tout va bien.
03:27 Comment ça va Kenzo ?
03:29 Bien.
03:30 Bien ?
03:31 Oui.
03:33 Tu étais content de voir tes joueurs de l'OM ?
03:38 Oui.
03:39 Très content.
03:40 Alors, Amandine, racontez-nous très concrètement ce qui s'est passé hier soir.
03:46 On était invitées en loge Air Corsica pour le match de l'OM.
03:51 Parce que c'était le rêve de Kenzo de faire le déplacement pour le dernier match avec son équipe.
03:55 Du coup, on est rentrés dans le stade avec nos amis.
04:00 On est arrivés dans la loge.
04:02 Kenzo, son papa, ils ont mis le maillot de l'OM.
04:06 Les joueurs de l'OM sont rentrés sur le terrain.
04:09 Kenzo, comme c'était un peu haut, ne voyait pas.
04:11 Il a dit "papa, porte-moi".
04:13 Au moment où il a soulevé des supporters de passer sur le côté,
04:18 ils les ont vus avec leur maillot.
04:22 Et de là, ils les ont montrés du doigt.
04:26 Moi, je descendais l'escalier pour aller rejoindre en bas la dame pour lui donner des papiers.
04:31 Je les ai croisés dans l'escalier et ils criaient "on va les niquer ces fils de putes".
04:39 J'ai compris qu'ils parlaient de Kenzo.
04:44 J'ai dit "mais vous savez que vous parlez de mon fils, c'est un bébé, c'est un enfant malade".
04:48 J'aurais fait le listing et il a un cancer.
04:51 J'ai essayé de les dissocier du maillot.
04:55 De leur dire qu'on est là pour réaliser son rêve.
04:58 Certes, il est supporter de loin, mais il adore aussi Ajaccio.
05:02 On est venus en fin avril et on a passé des vacances avec des gens avec un cœur gros.
05:08 Ils nous ont très bien accueillis.
05:12 On a passé de très bonnes vacances.
05:17 Comment ça s'est passé ?
05:20 Est-ce que des personnes sont venues secouer Kenzo et votre époux ?
05:26 Est-ce que le club d'Ajaccio vous a aidé par rapport à ces heures ?
05:33 Au moment où ils ont forcé, il n'y avait que moi et la dame.
05:39 On n'arrivait pas à les retenir.
05:41 Ils sont montés, ils ont mis un coup de poing dans le visage de mon mari à deux fois pour lui dire d'enlever son maillot.
05:48 Il l'a fait de suite.
05:50 Comme Kenzo avait le maillot aussi, il s'est fait bousculer.
05:56 Il a tapé la tête sur une barre dans la loge.
05:59 Il a été très choqué après par la suite.
06:01 Au final, ils l'ont brûlé.
06:03 Ils ont brûlé le maillot de son papa devant eux.
06:08 Ce qui devait être un moment très important pour Kenzo et pour vous a été totalement gâché.
06:13 La fête a été gâchée, mais heureusement, Kenzo a pu rencontrer les joueurs de l'OM.
06:17 C'est qui ton joueur favori, Kenzo ?
06:21 Guindoudi.
06:23 Tu l'as rencontré ?
06:25 Oui.
06:26 Amandine, qu'est-ce que vous retenez de cette triste affaire qui nous choque tous sur ce plateau et qui choque la France entière ?
06:33 On se pensait en parfaite sécurité, mais finalement, on ne l'était pas.
06:39 Derrière, il y a eu un gros élan de générosité derrière Kenzo.
06:47 Il a pu descendre.
06:48 Ça lui a fait oublier ce mauvais moment qu'il a passé.
06:52 Il a eu un maillot de Sanchez derrière.
06:55 Il a parlé avec Guindoudi.
06:57 Il les a vus dans le tunnel.
06:59 Il y a eu quand même derrière une belle action de la part du club d'Ajaccio et de l'OM.
07:05 Le club d'Ajaccio a publié un communiqué pour demander ses excuses.
07:10 Ils ont donné aussi un maillot de l'équipe d'Ajaccio à Kenzo.
07:16 Que retiens-tu de tout ça, Kenzo ?
07:18 Tu as vu tes joueurs ? C'était le plus important.
07:21 Oui.
07:23 Mais Kenzo a quand même notifié à plusieurs reprises qu'il ne reviendra plus dans ce stade.
07:27 Il supportera l'OM et ses joueurs favoris derrière la télévision ?
07:33 Non, que au stade Vélodrome.
07:35 D'accord.
07:37 Merci beaucoup, Amandine.
07:39 Et merci, Kenzo.
07:41 On est évidemment avec vous.
07:43 Bon courage.
07:45 J'aimerais te voir avec Kenzo, avec un maillot de l'OM sur le dos.
07:51 Pas ici, mais chez nous, oui.
07:54 Oui, vaut mieux.
07:55 Bon courage en tous les cas.
07:57 Merci d'avoir accepté de témoigner dans le Mini-News.
07:59 Petite réaction, Philippe Guibert.
08:01 Merci beaucoup, Amandine.
08:03 Et merci beaucoup, Kenzo.
08:05 Qu'est-ce qu'on peut dire ? Jusqu'où va-t-on ?
08:07 C'est terrible.
08:09 Jusqu'où va la bêtise ? Je reste poli.
08:11 Mais ça ne mériterait pas d'être poli.
08:13 La société devient de plus en plus accrante, de plus en plus violente.
08:19 Le foot est le sport le plus populaire qu'il soit.
08:23 C'est la seule activité qui réunit tous les samedis soirs, tous les week-ends,
08:28 des dizaines et des dizaines de milliers de personnes.
08:32 Et donc, le foot reflète, hélas, ce qui se passe dans la société.
08:37 Je pense que c'est comme ça qu'il faut prendre les choses.
08:40 Et donc, on tombe sur des abrutis, avec un degré de violence,
08:45 y compris vis-à-vis d'un enfant, qui est inconcevable.
08:49 Donc, ça impose, non seulement pour les clubs,
08:55 mais pour les clubs de supporters aussi,
08:58 de faire autant que possible la police dans leur rang.
09:01 Ce n'est pas toujours facile.
09:03 Il y en a beaucoup qui se conduisent très bien, il faut quand même le souligner.
09:06 Il y a aussi beaucoup de supporters qui se conduisent très bien.
09:09 Et ça suppose que les différents COP puissent aussi éloigner
09:15 les personnes qui ont des comportements tout à fait inadmissibles
09:18 et qui sont susceptibles de déraper pendant un match.
09:22 - Vous êtes triste très rapidement, c'est terrible ce témoignage.
09:25 Je ne sais même plus quoi dire.
09:27 - On peut empêcher l'accès des violents au stade, ça se fait.
09:30 Mais là, ça dépasse, comme disait Philippe, c'est pas de la bêtise,
09:34 c'est plus que de la connerie, c'est de l'ensauvagement.
09:38 C'est de la personne, d'individus qui se sentent absolument intouchables
09:41 et qui prennent comme prétexte le fait de supporter un club
09:45 pour laisser court à leur débordement.
09:48 Et là, il faut attendre une fois de plus ce que va faire la justice.
09:52 Il y a eu ce cas-là, il y a eu le cas du supporter qui a agressé un joueur
09:55 dans un autre contexte qui venait de marquer un but, ça suffit.
09:58 Mais là, il ne faut pas un travail d'intérêt général,
10:00 il faut de l'enfermement pour donner une leçon.
10:03 - Cotillet-Lewet est avec nous, notre spécialiste politique.
10:06 On vous en parlait hier dans ce journal.
10:08 Le maire de la commune de Montjoie dans le Tarn-et-Garonne
10:10 a été placé sous protection policière.
10:12 Christian Urgals et son nom ont reçu plusieurs menaces de mort.
10:14 Suite à la vidéo de Papazito, un influenceur qui appelle à la violence,
10:17 promet une croisade contre le maire qu'il qualifie de "fouine".
10:20 L'élu a déposé plusieurs plaintes.
10:22 Récit de Sandra Thumbo.
10:24 - Cotillet, infestation de fouine à Montjoie.
10:28 L'influenceur Papazito, à droite sur l'image,
10:31 s'en prend à Christian Urgals, le maire du village.
10:34 A l'origine, un conflit entre un propriétaire et un éleveur,
10:37 suite à l'utilisation d'un chemin.
10:39 - C'est une histoire qui a commencé il y a 18 ans.
10:42 C'est indifférent avec un éleveur qui est arrivé dans la campagne.
10:46 Suite, pour un chemin.
10:49 J'ai été séquestré par l'éleveur pendant une heure,
10:52 une heure et demie dans mon bureau de la mairie.
10:54 C'est la gendarmerie qui est venue me libérer.
10:57 Ce voyant perdant a fait une chose, il a fait appel à Papazito.
11:01 Aussitôt, la polémique est arrivée.
11:04 J'ai été menacé dès le départ, parce que c'est la deuxième vidéo.
11:07 Il y a eu une première vidéo.
11:08 - Le youtubeur avait déjà effectué une première vidéo
11:11 sur l'affaire plusieurs mois auparavant.
11:13 Il accuse le maire d'avoir favorisé le propriétaire britannique.
11:16 - Tout ce qui se dit, tout ce qui se fait, tout n'est mensonge.
11:19 Le net a fait beaucoup de mal, j'en souffre.
11:22 Quand on voit la deuxième vidéo, la mise en scène,
11:25 quand on les voit dans une carrière avec des 4x4 armés jusqu'aux dents,
11:29 Kalashnikov, pistolet, et de dire "on va à la chasse de la fouine",
11:34 parce qu'ils m'ont nommé la fouine.
11:36 Ensuite, on les voit m'attraper, me passer à tabac,
11:39 ensuite me violer et me laisser pour mort.
11:42 Donc depuis, je reçois des menaces de mort énormément,
11:45 plus des messages obscènes par centaines.
11:48 - Deux individus ont par ailleurs été condamnés à trois mois de prison avec sursis.
11:51 Ils ont dérobé le drapeau français accroché au fronton de la mairie de Montjoie,
11:55 après avoir vu la vidéo de l'influenceur.
11:58 - C'est terrible là aussi, cette histoire, plus que jamais,
12:00 l'État doit protéger au mieux les élus, Gauthier.
12:03 - En un an, les agressions contre les maires ont augmenté de 30%.
12:07 Vous avez plus d'un maire sur deux aujourd'hui qui ne sait pas
12:09 si il va se représenter pour un nouveau mandat.
12:12 Alors là, évidemment, le focus a été mis à cause de ce qui s'est passé à Saint-Brévin.
12:16 On le sait avec le maire démissionnaire qui a démissionné depuis,
12:19 qui a eu ses voitures brûlées et sa maison en partie calcinée.
12:23 Donc on a mis le focus.
12:24 Et à la différence du maire de Saint-Brévin,
12:26 là, pour avoir entendu le témoignage de ce maire,
12:28 le sous-préfet a réagi.
12:30 Dominique Faure, la ministre en charge de la ruralité,
12:32 qui avait été totalement absente pour le maire de Saint-Brévin,
12:34 il y avait même eu un face-à-face entre le maire et la ministre,
12:37 puisqu'elle disait que l'État avait été à la hauteur.
12:39 Alors quand on l'a entendu au Sénat,
12:40 on a bien vu que l'État a manqué à tous ses devoirs,
12:42 et notamment le préfet et le sous-préfet de Loire-Atlantique
12:45 qui l'avaient durement mis en cause.
12:47 Donc là, on est dans un cas où l'État fait son job.
12:50 Il est protégé par la police.
12:52 Son numéro est prioritaire s'il appelle,
12:55 il y a une intervention tout de suite par la gendarmerie plutôt.
12:58 Donc voilà, l'État est aux côtés de ce maire.
13:00 Mais effectivement, c'est totalement insupportable.
13:02 Et c'est un énième exemple d'agression contre les maires.
13:05 - Et d'où ça va s'arrêter, Philippe Guybert ?
13:07 Ce genre de situation, ce genre d'agression, c'est terrible quoi.
13:10 - Oui, oui.
13:11 Papa Sito est un influenceur d'extrême droite connu.
13:15 Ce n'est pas la première fois qu'il défraie la chronique
13:18 avec des vidéos qui ont une violence,
13:21 qui sont des incitations à la violence.
13:23 Donc au-delà de ce que disait Gauthier sur la nécessaire protection
13:26 et engagement de l'État auprès des élus,
13:28 il y a aussi un problème de régulation des réseaux sociaux,
13:31 YouTube n'étant pas le moindre.
13:33 Papa Sito est connu pour cette violence,
13:36 pour cette incitation à la violence.
13:38 Je trouve même aberrant qu'il puisse continuer à faire des vidéos
13:43 de ce type qui sont tout simplement des appels au lynchage du maire en question.
13:48 Je rajoute un dernier point.
13:50 On a dénoncé tous, je crois, avec raison,
13:54 les groupuscules d'extrême gauche qui ont commis des violences à Sainte-Soline
13:58 ou en marge de certains mouvements contre la réforme des retraites.
14:03 Il y a une mobilisation aussi de groupuscules d'ultra-droite
14:07 ou de personnalités d'ultra-droite qui est extrêmement dangereuse.
14:10 C'était le cas à Saint-Brévin.
14:12 Le climat de menaces a été entretenu par des groupuscules d'ultra-droite.
14:15 Et là, l'évidence, c'est un influenceur, un vidéaste d'ultra-droite
14:21 qui incite à la haine, et vraiment à la haine physique,
14:25 à la violence physique contre un maire.
14:27 Donc tout ça doit être...
14:29 J'espère que la justice engage des poursuites contre le youtubeur aussi.
14:35 Je ne sais pas ce qu'il en est, mais on ne peut pas publier des vidéos comme ça.
14:39 Ce n'est pas possible.
14:40 Allez, invité du Grand Rendez-vous politique,
14:42 CNews Europe 1, Les Echos, Manuel Bompard, député LFI.
14:46 Il a notamment évoqué la mobilisation de cette semaine
14:50 sur laquelle on va revenir avec vous, Gauthier,
14:52 cette mobilisation du 6 juin.
14:55 On l'écoute.
14:57 Ce que j'attends de la journée de manifestation de mardi,
14:59 puisque c'était votre question, c'est qu'il y ait suffisamment de monde,
15:02 qu'il y ait du monde que ça fasse pression sur l'exécutif.
15:05 Si on a la possibilité de revenir sur la réforme des retraites,
15:08 je continuerai à me battre, et je suis sûr qu'il y a des centaines
15:11 et des millions de personnes dans ce pays qui continueront à se battre.
15:14 Et si à la fin du fin, ils nous empêchent de voter,
15:16 si à la fin du fin, ils nous empêchent tout simplement
15:18 de pouvoir nous exprimer librement,
15:20 eh bien on continuera à se battre, et aux prochaines élections,
15:22 on défendra la brocation de la réforme des retraites
15:24 et le retour à la retraite à 60 ans.
15:26 Cette bataille, elle continuera tout le temps.
15:28 Elle s'arrêtera jamais.
15:29 Rendez-vous important cette semaine.
15:31 Oh, combien important ?
15:32 C'est peut-être le bout du tunnel pour le gouvernement.
15:34 Peut-être la dernière manifestation ou pas ?
15:35 Alors voilà, il faut faire attention,
15:36 parce qu'on a souvent annoncé la dernière manifestation.
15:38 Là, quand on lit entre les lignes,
15:40 alors ce matin, il y a Sophie Binet dans le JDD,
15:42 mais il y a quelques semaines, c'était Laurent Berger,
15:44 on sentait bien qu'après le 6 juin,
15:45 il voulait arrêter les mobilisations de l'intersyndical.
15:48 Donc vous avez le 6 juin, et puis vous avez le 8 juin,
15:50 deux jours plus tard, et ce qui va se passer le 8,
15:52 peut mobiliser le 6.
15:54 C'est-à-dire que le 8, a priori, il n'y a pas de vote
15:56 pour voter pour ou contre l'abrogation
15:58 de la réforme des retraites voulue par le groupe Lyot,
16:01 portée par Charles de Courson, Libertés Outre-mer et Territoires.
16:04 Donc ce qu'a dit ce matin Manuel Bompard,
16:06 c'est que s'il n'y a pas de vote,
16:08 puisque je vous rappelle ce qui s'est passé en commission,
16:10 en commission, la présidente de la commission des affaires sociales,
16:13 Renaissance, a supprimé tous les sous-amendements,
16:16 notamment des députés LFI.
16:18 Donc ce matin, Manuel Bompard a annoncé
16:20 qu'il voulait se tourner vers le Conseil d'État,
16:22 et même aller encore plus loin si le Conseil d'État
16:24 ne se jugeait pas légitime sur la question,
16:26 et aller saisir la Cour européenne des droits de l'homme.
16:28 Mais pour le gouvernement, c'est sans doute
16:30 la dernière semaine sur la réforme des retraites.
16:32 Il y a deux décrets qui viennent de tomber cette nuit,
16:34 ou deux décrets qui mettent en application
16:36 notamment les 60-80.
16:38 À l'étranger, le plus grand accident ferroviaire
16:40 de l'histoire indienne, survenu ce vendredi,
16:43 a tué presque 300 personnes,
16:45 et la recherche de corps se poursuit.
16:47 Le train est, on le sait, une gloire nationale en Inde.
16:49 Et le Premier ministre est sur la sellette à Rolimane.
16:53 Tout à fait. Il n'y a pas eu d'accident pareil
16:56 depuis 25 ans en Inde.
16:58 Les trains en Inde sont très abordables.
17:01 Imaginez un Paris-Marseille à 8 euros.
17:04 La ligne du Cor-Mandel Express,
17:07 qui relie Calcutta à Madras,
17:09 roulait à 130 km/h.
17:11 Vendredi, a percuté un train de marchandises
17:13 qui stationnait là,
17:15 et a déraillé, puis a percuté par l'arrière
17:18 un train express.
17:20 C'est à peu près ce qu'on peut espérer de plus horrible,
17:23 enfin, ce qu'on peut craindre de plus horrible
17:25 dans ce genre de choses.
17:27 Alors, Narendra Modi, le Premier ministre,
17:29 avait lancé un vaste programme d'extension des lignes
17:32 et d'élargissement, de multiplication des voies
17:35 au dépent de la maintenance électronique,
17:40 car c'est une défaillance d'aiguillage électronique
17:43 qui est à la source du premier déraillage de ce train.
17:48 Et la priorité était donc à cette rentabilisation
17:54 pour faire transporter 25 millions de gens par jour
17:58 dans ce pays le plus peuplé du monde.
18:00 Merci beaucoup Harold pour ces précisions.
18:02 Allez, on va rouler une grande page sport
18:04 avec la fin du championnat de Ligue 1.
18:06 Une triste fin pour le PSG,
18:08 battu par Clermont-Ferrand au Parc des Princes.
18:11 Trois buts à deux.
18:13 On retiendra surtout les sifflets contre Lionel Messi
18:16 et Christophe Galtier.
18:18 Triste fin effectivement pour la star Lionel Messi.
18:22 Je ne sais pas s'il méritait ce traitement
18:25 parce qu'il demeure quand même un grand joueur.
18:27 Evidemment que c'est un traitement.
18:29 C'est un peu terrible là.
18:30 Il ne faut pas exagérer.
18:32 Il n'a pas été sifflé.
18:33 Ce n'est pas lui qui a été sifflé.
18:35 C'est la manière dont le PSG, le Qatar a géré
18:38 toute la saison.
18:40 De toute façon, il est reconnu par ses pairs.
18:42 C'est le plus grand joueur du monde.
18:45 Je trouve ça triste.
18:46 Il ne faut pas laisser prise à quelques individus
18:49 qui se sont manifestés de la sorte.
18:51 Je vais vous montrer une une.
18:52 Moi, ça me fait plaisir.
18:53 Je sais que mon ami Philippe Guibert, Dante,
18:55 également, Pascal Praud doit être très fier aussi.
18:58 La une.
18:59 La une de l'équipe.
19:00 Donc mon frère, sauvé.
19:02 Puisque à Nantes, c'était la fête.
19:04 Les Canaries ont sauvé leur tête en Ligue 1
19:06 en battant Angers 1-0.
19:08 Un suspense insoutenable.
19:11 Il y a même eu invasion.
19:14 Vous voyez ces images.
19:16 On comprend que les supporters des Canaries
19:19 n'étaient pas peu fiers.
19:20 Et justement, nous sommes avec l'un d'entre eux,
19:24 David Tan.
19:25 Est-ce que la nuit a été bonne, mon cher David ?
19:28 Montrez-nous vos yeux.
19:29 Vous avez fait la fête toute la nuit.
19:30 Vous êtes heureux ?
19:31 Oui.
19:32 Bonjour à tout le plateau.
19:33 Merci de me recevoir.
19:34 Alors.
19:35 Je n'ai plus beaucoup de voix.
19:36 On a crié beaucoup.
19:38 Et donc, pour cette dernière journée de championnat,
19:40 il fallait vraiment se maintenir en Ligue 2.
19:42 En Ligue 1, pardon.
19:43 En Ligue 1 !
19:44 En Ligue 1 !
19:45 Oh là !
19:46 Oui.
19:47 Mais vous voyez, on était tellement persuadés
19:48 qu'on était dans le désastre, dans le naufrage.
19:51 Heureusement qu'il faisait chaud pour cet ultime match.
19:54 Les clients que je déposais là-bas,
19:56 on le ressentait.
19:57 On voulait vraiment gagner et rester.
19:58 La logique était là.
19:59 Auxerre joue contre le deuxième.
20:01 Nous, on jouait contre le dernier.
20:02 Les coachs, il fallait dire qu'on gagnait.
20:05 Heureusement qu'on l'a fait.
20:06 Heureusement qu'ils ont été là.
20:07 Bon là, David, la saison a été difficile.
20:10 Il y a eu des hauts, il y a eu des bas.
20:12 Il y a eu un beau parcours en Coupe d'Europe
20:13 avec un match contre la Juve.
20:14 Moi, ça m'a rappelé, ça m'a plongé
20:16 quelques années en arrière.
20:17 J'étais sur le terrain d'ailleurs à l'époque.
20:19 Et puis, il y a eu, je vais éviter de rappeler le score
20:22 de la finale de la Coupe de France
20:23 à laquelle j'assistais aussi.
20:25 Et puis ensuite, c'était la débandade.
20:27 On respire, mais il faut effacer cette année.
20:30 Mais parce qu'il faut restructurer le club,
20:32 il faut restructurer les joueurs.
20:33 Ils n'ont pas assez d'habitude entre eux.
20:36 Il y a eu des nouveaux joueurs qui sont arrivés
20:38 pendant l'intersaison.
20:39 Cette Coupe du Monde qui tombe en hiver.
20:42 C'est vraiment n'importe quoi.
20:43 Donc, j'ai un gros coup de gueule aussi,
20:45 si vous permettez, contre la LFP
20:47 qui a vraiment privé la Brigade Loire
20:49 d'encourager l'AFC Nantes.
20:50 - C'est vrai qu'il n'y avait pas la Brigade Loire.
20:52 - Oui, il n'y a pas de Brigade Loire.
20:54 Tous les copains, ils m'ont dit,
20:56 c'est vraiment triste.
20:57 - Oui, il y avait une tribune
20:59 qui a été interdite hier soir.
21:01 L'émotion que vivent les gens pour les clubs.
21:03 - Bon, écoutez, merci.
21:04 Je voulais absolument vous avoir.
21:06 On est très heureux.
21:07 On est au moins deux très heureux sur ce plateau.
21:09 Avec Pascal Praud aussi, évidemment.
21:12 - On est 600 000 à Nantes.
21:13 - Oui, oui, je sais.
21:14 Merci en tous les cas d'avoir témoigné.
21:16 Allez, j'enchaîne très rapidement.
21:18 Évidemment, vous l'avez dit,
21:19 on a une pensée pour les supporters d'Ausserre
21:20 qui ont été battus 3 buts à 1 à Lens.
21:22 Ce n'était pas facile.
21:23 C'était un drôle de pari.
21:24 Et puis, cette information
21:26 que l'on me donne à l'instant,
21:28 Karim Benzema quitte le Real de Madrid.
21:32 Ça vient de tomber.
21:34 Sabrina, qui m'assiste dans cette émission,
21:36 vient de me confirmer cette information.
21:38 C'est une dépêche AFP.
21:40 Karim Benzema a convenu de mettre fin
21:43 à Sabrina, une inoubliable période
21:45 en tant que joueur de notre club.
21:47 Écrit le Real de Madrid.
21:49 Je ne sais pas comment...
21:50 - Il faudrait qu'on vérifie quand même.
21:52 - Je dirais 8 ans.
21:53 - Oui, facile.
21:54 Allez, très rapidement, un mot de Formule 1.
21:57 C'est le Grand Prix d'Espagne aujourd'hui.
21:59 Puisqu'on parle du Real de Madrid,
22:00 vous voyez, tout s'enchaîne.
22:01 C'est à suivre sur Canal, bien sûr, à 15h.
22:04 Et je rappelle en première ligne,
22:06 Max Verstappen et Carl Senns.
22:09 Elle aussi étant en première ligne,
22:12 Barbara Clun est avec nous, normalement.
22:15 - Je suis dans les starting blocks.
22:17 - Vous n'auriez pu vous habiller en jaune
22:19 en l'hommage du FC Nantes.
22:21 Vous savez que la couleur du FC Nantes,
22:22 c'est jaune et vert.
22:23 Donc, vous êtes 50% pardonnés.
22:25 Quel est le programme, ma chère Barbara ?
22:27 Je plaisante, évidemment.
22:28 - Alors, bonjour Thierry, bonjour à tous.
22:29 Et oui, la parole au français, vous le savez,
22:31 qui fait la part belle au témoignage.
22:32 Nous en aurons plusieurs aujourd'hui
22:33 sur le harcèlement scolaire.
22:35 D'abord, celui de cet internaute
22:36 qui a donné l'alerte sur les réseaux sociaux
22:38 après les messages inquiétants d'une jeune fille
22:41 ou quand la communauté parvient à éviter un drame.
22:44 Illustration des actions que nous pouvons tous mener
22:47 afin de mettre fin au ravage de ce fléau.
22:50 Ensemble, nous évoquerons aussi la maltraitance animale.
22:53 Plusieurs propriétaires de chiens sont visés
22:55 par des plaintes de la SPA dans la région lyonnaise.
22:58 Après des découvertes macabres,
23:00 le statut des animaux a changé récemment,
23:02 passant de bien meuble à être vivant, doué de sensibilité.
23:07 Nous en parlerons ensemble.
23:08 Et puis, bien sûr, honneur aux mamans.
23:11 En ce dimanche de fête des mères,
23:12 c'est Wonder Woman du quotidien.
23:14 Nous donnons la parole à l'une d'elles
23:16 qui, en plus d'élever ses enfants,
23:18 a décidé d'héberger trois personnes âgées chez elle.
23:21 Et oui Thierry, vous le savez,
23:23 rien n'est impossible pour les mamans.
23:25 - Évidemment.
23:26 Allez, belle émission en tous les cas, ma chère Barbara.
23:28 On va marquer une pause dans ce Grand Journal de la mi-journée.
23:30 Et on se retrouve pour la dernière Ligne droite 2012 Week-end.
23:33 A tout de suite.
23:34 Il est 12h30, vous êtes toujours sur CNews.
23:39 C'est le Grand Journal de la mi-journée.
23:41 Voici les titres de cette deuxième partie.
23:43 À la une, quand on parle d'harcèlement non-stop, hélas,
23:47 c'est quand les réseaux sociaux peuvent sauver une vie.
23:50 Sauver une vie.
23:51 Cela peut se produire, on en parle aussi sur CNews.
23:53 Jeanne Cancart nous racontera ce qui est arrivé à Saarafrique,
23:56 une célèbre internaute et consultante en cyberharcèlement.
23:59 "Notre stratégie en matière de finances publiques est claire et crédible.
24:04 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Wino Lemaire
24:06 qui parle dans les colonnes de nos confrères du journal du dimanche.
24:09 Le ministre des Finances réagit à l'annonce
24:11 de l'agence de notation SP Global de maintenir le double A de la France.
24:15 Faut-il se réjouir autant d'écliptage avec Gautier Lebret et nos invités ?
24:21 La grande semaine d'Emmanuel Macron.
24:24 Alors que le 6 sera jour de grandes manifestations contre la réforme de retraite,
24:28 le président de la République sera, lui, en Normandie, loin de Paris.
24:33 Gautier Lebret nous dira tout.
24:35 À la une de ce journal encore,
24:38 la SPA de Lyon a déposé plainte pour ses vices graves et actes de cluauté.
24:42 Plainte qui fait suite à la découverte de trois cadavres de chiens.
24:45 Des faits atroces, explication Adrien Spiteri.
24:48 Et puis enfin, à la fin de cette édition,
24:51 on prendra la direction de la plus belle avenue au monde.
24:54 Vous la connaissez, ce sont les Champs-Elysées.
24:56 Les champs transformés en une école géante.
24:59 Dans quelques instants, plutôt vers 13h,
25:01 plus de 5000 personnes vont subir une dictée puissance N.
25:05 Nous serons avec le maître de cérémonie, Rachid Santaki.
25:09 Préparez vos feuilles et vos stylo-plumes.
25:12 Avec moi pour commenter cette actualité, ce matin,
25:15 Philippe Guibert, enseignant, consultant.
25:17 Non, t'es heureux et fier.
25:19 On en a déjà parlé.
25:20 Toujours. Encore plus ce matin.
25:22 Encore plus ce matin. Il y a des dimanches comme ça.
25:24 Notre ami Harold Liman, évidemment.
25:26 On parlera de l'Ukraine.
25:28 Gautier Lebret, programme chargé pour vous dans cette deuxième partie.
25:30 Oui, j'ai vu, dis donc, votre titre.
25:32 Merci.
25:33 C'est gentil.
25:34 Vous n'avez pas fait le déplacement pour rien, mon cher Gautier.
25:36 Il y a des jours comme ça.
25:37 Je suis très content de vous avoir rencontré.
25:39 Patrick Sarditti, ravi de vous avoir et de vous retrouver.
25:41 Allez, on va commencer cette deuxième partie du journal,
25:43 si vous le voulez bien, par une note positive.
25:45 On critique souvent, on l'a beaucoup évoqué, évidemment.
25:48 On parle des réseaux sociaux et notamment avec l'affaire l'INSEE.
25:52 Mais parfois, les réseaux peuvent, à l'inverse, sauver des vies.
25:55 Une internaute a donné l'alerte au sujet de messages inquiétants
25:58 d'une adolescente.
25:59 La brigade numérique de la gendarmerie et la compagnie locale
26:02 se sont activés pour venir au secours d'une jeune fille
26:04 qui a pu être sauvée. Récit de Jeanne Cancard.
26:08 En plein direct sur son compte TikTok, Sarah Frick,
26:11 consultante en cyberharcèlement, reçoit un message inquiétant
26:15 de la part d'une internaute.
26:16 Elle allait se suicider malheureusement.
26:18 Elle voulait rejoindre son amie.
26:21 Donc là, moi, j'ai été interpellée, mais je me suis demandé
26:24 si c'était un faux compte ou un vrai compte.
26:26 C'était vraiment un message de détresse.
26:28 Rapidement, Sarah interrompt son live et commence à échanger
26:31 par message privé avec celle qui se présente comme une amie de l'INSEE.
26:35 Elle me manque. Je vais la rejoindre dans quelques jours.
26:39 Je ne sais pas si je sers à quelque chose dans ce monde.
26:42 Sarah prévient alors la police et leur donne le contact de l'adolescente.
26:46 Et là, il s'avère, je ne peux vous donner que cette info,
26:49 qu'effectivement, le lieu où j'ai localisé l'enfant
26:53 est l'endroit où vivait, dans les alentours de chez l'INSEE.
26:58 Dans les heures qui suivent le signalement,
27:00 la fille est prise en charge par les gendarmes.
27:02 Votre signalement a permis à la brigade numérique de la gendarmerie
27:05 de se rapprocher très rapidement de la brigade de gendarmerie compétente.
27:09 La jeune personne en détresse est désormais en sécurité.
27:13 Tout internaute, témoin ou victime d'une infraction
27:16 peut le signaler à la plateforme Pharos,
27:18 mise en place par le gouvernement en 2009,
27:20 mais encore peu connue du grand public.
27:23 Allez, en politique, notre stratégie en matière de finances publiques
27:26 est claire et crédible. Je vous l'ai dit, ce ne sont pas mes mots.
27:29 Ce sont les mots de Bruno Le Maire, ce matin en interview
27:32 dans le journal du dimanche. Le ministre des Finances a réagi
27:35 à l'annonce de l'agence notation S.P. Global de maintenir le AA de la France.
27:39 Il est fier, le ministre Gauthier Lebrecht. Il peut être fier ou pas ?
27:42 Il se gargarise, oui, beaucoup, c'est vrai Bruno Le Maire,
27:44 ce matin dans les colonnes du JDD. C'était inattendu, il faut le dire,
27:47 pour le ministre de l'Economie et des Finances,
27:49 puisqu'une autre agence, Fitch, venait de dégrader notre note.
27:52 Alors, il faut prendre la note de Standard & Poor's dans sa globalité,
27:55 puisqu'effectivement, on reste sur le AA, avec une perspective négative.
28:00 C'est important, quand même, la perspective négative.
28:03 On est à 3 000 milliards de dettes, je le rappelle.
28:05 Et, effectivement, Bruno Le Maire dit aussi dans les colonnes du JDD
28:08 qu'il va être intraitable sur le déficit.
28:10 Je le rappelle qu'Emmanuel Macron a promis d'abaisser les impôts
28:13 des classes moyennes de 2 milliards sur l'ensemble du quinquennat,
28:16 et on ne sait toujours pas comment ça va être financé.
28:18 Il y a un rapport de M. Pisani qui vient d'être remis à Elisabeth Borne
28:22 sur la transition écologique. Il dit qu'à l'horizon 2030,
28:25 il faut entre 60 et 70 milliards d'euros d'investissement.
28:29 On ne sait pas non plus comment ça va être financé,
28:31 puisque ce rapport préconisait un ISF vert,
28:34 préconisation faite à un gouvernement, ou plutôt à un président de la République
28:37 qui a supprimé l'impôt sur la fortune,
28:39 et qui a tout de suite enterré cette idée d'ISF vert.
28:42 Et, ce matin, Bruno Le Maire dit qu'il ne faut pas non plus financer
28:45 la transition écologique par de la dette.
28:46 Donc, si vous ne le financez pas par les impôts ou par de la dette,
28:49 il vous reste peu de choses.
28:50 Par des économies, dit-il, dans différents ministères.
28:53 5% d'économies budgétaires dans différents ministères.
28:56 On sait déjà que Gérald Darmanin a refusé à Elisabeth Borne
28:59 de faire des économies dans son portefeuille de l'intérieur.
29:01 Donc, si chaque ministre refuse en plus de faire des économies,
29:03 on n'est pas sortis de l'auberge.
29:04 Donc, important de prendre la note dans sa globalité perspective négative,
29:08 même s'il est vrai que c'est une surprise pour le gouvernement français.
29:10 Mais Bruno Le Maire se vante peut-être un peu trop ce matin
29:12 dans les colonnes du JDD.
29:14 Vous avez du même avis, Patrick Sarditti ?
29:15 Un petit peu, mais moi, je voudrais surtout mettre l'accent
29:17 sur les fameuses agences en question.
29:20 Les agences qui ne sont absolument pas, ni la Bible, ni le Talmud,
29:24 ni le Coran, qui sont d'ailleurs aussi...
29:26 Oui, alors elles agissent avec les accords des gouvernements
29:28 parce que les gouvernements, s'ils se notaient eux-mêmes,
29:30 évidemment, ne seraient pas légitimes pour le faire.
29:31 C'est évident, mais alors, quand on a une mauvaise nouvelle,
29:34 on dit "oh, ces agences n'ont pas d'importance",
29:36 et quand on a une nouvelle qui n'est pas désastreuse
29:39 parce qu'on n'a pas empiré, on s'en félicite.
29:42 Alors, il ne faut quand même pas exagérer.
29:44 De toute façon, là, pour la dette, on emprunte sans arrêt,
29:47 sans arrêt pour rembourser les intérêts.
29:50 C'est du crédit renouvelable.
29:51 Il faut vraiment attendre un miracle ou alors une reprise
29:53 de l'économie pour que ça change.
29:55 Bon, c'est une bouffée d'oxygène pour Emmanuel Macron.
29:57 Philippe Guibert ?
29:58 Oui, enfin, une bouffée d'oxygène relativement limitée.
30:01 On est schizophrène avec la dépense publique et sociale dans notre pays.
30:05 Et l'État, le gouvernement, l'exécutif ne fait pas toujours tout
30:09 pour nous empêcher, pour sortir de cette schizophrénie
30:13 qui fait, moi j'ai mesuré ça dans des fonctions passées
30:16 au sein de l'État, qui fait que les Français sont toujours favorables
30:20 à diminuer les dépenses qui bénéficient aux autres.
30:23 Jamais qu'on touche à des dépenses qui peuvent les intéresser
30:27 et qu'en même temps, il faudrait qu'on baisse leurs impôts
30:30 et qu'on augmente ceux des autres.
30:32 Donc, on est dans un pays où on attend beaucoup trop de la dépense publique.
30:36 Enfin, Gauthier listait toute une série de dépenses à venir,
30:39 mais on pourrait ajouter le prix exorbitant du bouclier énergie
30:44 que le gouvernement a développé tout au long de 2002
30:47 et qui poursuit un petit peu en 2023.
30:51 - En 2022 et 2023, oui.
30:54 - J'ai fait un bond dans le passé, qui est sans doute lié au dimanche matin.
30:58 En ce moment, on est en train de discuter à l'Assemblée
31:02 d'une loi de programmation des dépenses militaires qui sont considérables.
31:06 Donc, la façon dont on va financer tout ça
31:09 et dont on va être capables un jour de faire des économies au sein de l'État,
31:14 tout ça est dans le flou le plus complet.
31:16 Je trouve que Bruno Le Maire serait plus crédible
31:19 s'il nous indiquait la façon dont on peut faire des économies
31:22 sans mettre le pays dehors.
31:24 - Justement, un peu dans cette logique,
31:27 ça grogne dans les campagnes du côté des élus locaux et des chefs d'entreprise.
31:31 L'objectif national de zéro artificialisation net, j'ai réussi à le dire,
31:34 descend en 2050, qui vise à réduire l'extension des villes.
31:38 Il est perçu comme une menace pour le développement de la commune.
31:41 Une réduction de moitié doit même entrer en vigueur d'ici 2031.
31:44 Reportage en Ile-et-Vilaine à Vitrée de Michael Chailloux.
31:48 - Entre 2011 et 2021, Vitrée a englouti 500 hectares de verdure,
31:53 un tiers pour loger des entreprises dans des zones industrielles,
31:56 deux tiers pour accueillir des habitants dans des lotissements tout neufs.
32:00 Avec ce nouveau texte de loi, la commune doit réduire
32:03 de moitié sa surface à construire dans les dix prochaines années.
32:06 La maire de la ville veut nous montrer ce chantier
32:09 d'une nouvelle usine de 600 salariés.
32:11 - Ça, demain, ça va être compliqué.
32:13 On va dépasser le quota qui nous est autorisé.
32:17 C'est d'abord un coup de frein alors que nous avons des demandes
32:20 de porteurs de projets qui veulent développer de l'activité économique
32:24 et notamment des entreprises qui sont déjà présentes sur le territoire.
32:27 Donc, ça veut dire que demain, peut-être, on va leur dire,
32:29 non, ça ne va pas être possible.
32:30 - Le chômage à 3,7% plus 0,8% de population supplémentaire par an,
32:35 vitrée à Levant-Poupe.
32:36 Pour la maire de la ville, ce quota de réduction
32:39 de l'artificialisation des sols doit être différencié selon les territoires.
32:43 - Ce qui me choque, en plus, c'est ce discours où on vous dit
32:47 qu'il faut construire plus, qu'il faut relocaliser l'activité
32:51 et les entreprises et, en fait, on ne fait que vous mettre
32:54 des bâtons dans les roues.
32:55 - Comme vitrée, de nombreuses communes rurales de Bretagne,
32:58 si elles sont convaincues du bien fondé environnemental du texte,
33:01 redoutent les conséquences pour leur développement.
33:03 Elles observent déjà une envolée des prix du foncier.
33:07 - Les premiers décrets d'application de la réforme des retraites,
33:10 vous en parliez tout à l'heure, ont été publiés
33:12 au journal officiel, mon cher Gauthier Lebrecht.
33:14 Parmi ces deux premiers textes, l'un porte progressivement
33:16 l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans
33:19 et puis, parmi les dispositions salariatives,
33:21 aux catégories dites actives de la fonction publique,
33:23 comme les pompiers ou les policiers, dont l'âge de départ
33:25 a bien été rehaussé.
33:27 Ces deux décrets sont les premiers des 31 textes d'application
33:30 qui doivent être publiés avant le 1er septembre.
33:33 Allez, toujours en politique, allez-vous Gauthier ?
33:35 Décidément, c'est un festival ce matin.
33:37 Emmanuel Macron est attendu demain en Normandie.
33:40 Le président se rendra au Mont-Saint-Michel
33:42 pour fêter le millénaire de la bille.
33:43 Et mardi, c'est dans le Calvados que le chef d'État
33:46 lancera les préparatifs du 80e anniversaire du débarquement,
33:49 prévu le 6 juin 2024.
33:51 Sauf que le 6 juin, il se passe quelque chose aussi en 2023.
33:54 - Ça ne vous a pas échappé, effectivement.
33:56 Le 6 juin, c'est la dernière, ou peut-être l'ultime,
33:59 journée de mobilisation contre la réforme des retraites
34:02 de 400 à 600 000 personnes attendues partout en France.
34:05 Et effectivement, Emmanuel Macron fait le choix
34:08 de mettre le cap sur la Normandie pour faire œuvre de mémoire.
34:12 Mais évidemment, il ne faut pas être dupe,
34:15 il y a un petit peu de cynisme derrière tout cela.
34:17 Il ne commémore pas chaque année le 6 juin 1944.
34:20 Souvenez-vous, les castrolates sont quand même très mal perçues
34:23 quand Emmanuel Macron rend hommage à ceux qui se sont battus
34:26 pour la France et qui sont morts pour la France.
34:28 Donc là, il va rendre hommage aux 177 Français
34:31 qui ont débarqué avec le commando Kieffer
34:33 sur les plages normandes le 6 juin 1944
34:36 en présence du dernier survivant, Léon Gauthier.
34:39 Mais le pari de l'Élysée, c'est aussi évidemment
34:41 d'imposer d'autres thématiques et de parler d'autres choses
34:44 le jour où il y a une mobilisation,
34:46 de mettre en avant ceux qui ont résisté,
34:48 ceux qui se sont battus pour la France,
34:50 quasiment en opposition avec les manifestants,
34:52 et les castrolates sont très mal perçues.
34:54 L'Élysée, le sait bien.
34:55 Souvenez-vous, quand le 8 mai dernier,
34:57 il se rend à la prison où a été torturé Jean Moulin
35:00 par le SS Klaus Barbie, il y avait eu des castrolates
35:02 qui avaient créé la polémique.
35:04 Donc Emmanuel Macron le sait bien.
35:06 Si on vient l'embêter le 6 juin en Normandie,
35:10 ça sera très mal perçu.
35:13 Donc voilà, il y a aussi ce pari-là.
35:15 S'éloigner le plus possible des manifestants
35:18 du 6 juin prochain, donc de mardi.
35:20 - Philippe Guivert.
35:21 - J'observe juste que la stratégie de reconquête
35:23 de l'opinion d'Emmanuel Macron est très limitée.
35:27 Il reprogresse un tout petit peu dans les sondages,
35:31 mais il est loin d'avoir, deux mois après la fin
35:34 du mouvement contre les retraites,
35:36 il est très loin d'avoir regagné
35:39 ce qu'il a perdu pendant cette réforme.
35:41 - À l'étranger, l'invasion russe de l'Ukraine
35:43 commence à se retourner contre l'agresseur.
35:45 5 000 personnes des civils russes ont fui
35:47 les tirs de l'artillerie ukrainienne
35:49 sur la zone de Belgorod, en Russie.
35:51 Et dans le même temps, des tirs russes
35:53 sur la ville ukrainienne de Dnipro
35:55 ont tué des douzaines de civils.
35:57 On en est où de cette guerre à Roliman ?
35:59 - Alors, à défaut d'avoir de grandes manœuvres terrestres,
36:01 on s'attendait à une offensive russe pendant l'hiver,
36:04 une contre-offensive ukrainienne au printemps.
36:07 Les belligérants se livrent à des échanges d'artillerie
36:09 et surtout de missiles.
36:11 Alors, les tirs russes sur un aérodrome ukrainien
36:14 qui est à l'ouest de Dnipro,
36:18 et surtout sur Dnipro, la ville elle-même,
36:21 là, on ne comprend pas du tout à quoi ça sert.
36:23 Mais c'est plus de 20 personnes qui sont mortes.
36:25 En sens inverse,
36:27 eh bien, les Ukrainiens tirent de l'autre côté,
36:30 vers l'autre côté de la frontière russe.
36:32 C'est un peu une première.
36:34 Il y a même un district qui a été évacué.
36:36 Donc, où va-t-on avec tout ça ?
36:38 On va peut-être vers une prélude
36:42 à une négociation,
36:44 une fois qu'on aura véritablement vu
36:46 les capacités des uns et des autres.
36:49 C'est un peu classique dans les guerres.
36:51 - La SPA de Lyon, je le disais dans les titres à déposer
36:53 mercredi dernier, trois plaintes,
36:55 entre autres pour services graves et actes de cruauté.
36:57 Des plaintes qui font suite à la découverte
36:59 de trois cadavres de chiens dans la métropole lyonnaise
37:01 en moins d'un mois.
37:03 Battus, étranglés, calcinés,
37:05 le plus jeune des chiens n'avait que 18 mois.
37:07 La Société protectrice des animaux déplore
37:09 une augmentation de ces actes de cruauté.
37:11 Retour sur ces faits avec Adrien Spiteri.
37:14 - Muselière à la gueule,
37:16 ce chien a été retrouvé semi-enterré
37:18 par une passante dans le Rhône.
37:20 Une découverte macabre, loin d'être isolée.
37:23 A l'image de ce corps calciné et momifié
37:26 ou de cette chienne étranglée par son propriétaire
37:29 puis jetée sous un buisson.
37:31 Trois cadavres trouvés en seulement quelques semaines.
37:34 La SPA de Lyon a décidé de porter plainte.
37:37 - Notre association a déposé plainte
37:39 à l'encontre des propriétaires
37:41 pour services graves et actes de cruauté
37:43 ainsi que jets en tout lieu de cadavres d'animals
37:45 ou matières animales.
37:47 Des actes de cruauté en hausse,
37:49 en particulier sur les mollossoïdes,
37:51 selon ce professionnel.
37:53 - C'est en très forte augmentation.
37:55 On a entre 70 et 80 % des signalements
37:57 qui nous sont faits qui concernent ces chiens,
38:00 ce type de chiens.
38:01 C'est des chiens aussi qu'on retrouve dans des cités
38:03 qui ont été utilisés parfois pour des combats d'animaux.
38:06 Lorsque les sévices entraînent la mort de l'animal,
38:09 les auteurs encourent 5 ans de prison
38:11 et 75 000 euros d'amende.
38:13 A Lyon, les propriétaires des animaux
38:15 ont pu être retrouvés grâce aux puces électroniques
38:18 que les chiens portaient encore sur eux.
38:21 - Philippe, Patrice, Gauthier et Harold,
38:25 je vous propose de prendre la direction
38:27 de la plus belle avenue au monde,
38:29 les Champs-Elysées.
38:31 Pourquoi me direz-vous ?
38:32 Eh bien, la plus belle avenue au monde
38:34 va se transformer en une immense salle de classe.
38:36 Plus de 5 000 personnes sont attendues
38:38 pour subir une dictée, comme à l'école.
38:41 J'espère que vous avez préparé vos stylos.
38:42 - On la fait ou pas ?
38:43 - On peut la faire.
38:44 - J'ai un stylo et du papier.
38:46 - Vous avez un stylo et du papier ?
38:48 - Ah oui.
38:49 - Très bien.
38:50 Allez, avec nous Rachid Santaki,
38:52 qui est le maître de cérémonie de cette immense dictée.
38:55 Soyez le bienvenu, Rachid.
38:58 - Oui, bonjour et merci pour l'invitation.
39:02 - Oui, alors on est prêt.
39:04 Avec mes invités, on a le stylo,
39:06 on a les feuilles.
39:08 Racontez-nous ce qui va se passer.
39:10 Il y a trois dictées de prévues.
39:11 La première commence dans très peu de temps.
39:13 C'est pour ça qu'on vous attraite rapidement.
39:15 Elle commence à 13h.
39:17 - Trois dictées différentes,
39:19 avec 1 700 participants.
39:20 Différents aussi pour chacune des dictées.
39:22 Les dictées ne sont pas notées.
39:24 Il y a évidemment la création d'un record du monde.
39:26 Et surtout, on va s'amuser autour de l'orthographe.
39:28 Comme je le dis, c'est le 14 juillet de l'orthographe
39:30 pour des hommes, des femmes de tous les âges
39:32 et de tous les horizons.
39:34 - Alors apparemment, il y a 5000 personnes,
39:36 si je ne me trompe pas.
39:38 Il y a eu beaucoup de candidatures,
39:40 plus de 40 000 me dit-on.
39:42 Vous avez fait la sélection comment ?
39:44 - Alors, 50 000 candidatures à ce jour.
39:46 50 000 et un tirage au sort en fait
39:48 pour avoir 5000 personnes,
39:50 5000 diréchanceux qui participent à cette dictée.
39:52 Et on voit que ça fédère les publics
39:54 de tous les âges, des jeunes,
39:56 des aînés.
39:58 Et je pense que la langue française est la plus belle avenue du monde.
40:00 Nous rassemble.
40:02 - C'est quoi ? Il y a trois catégories ?
40:04 - Alors non, ce sont trois textes différents
40:06 pour pouvoir offrir une diversité.
40:08 Vous avez la dictée de notre enfance,
40:10 la dictée sportive et la dictée classique.
40:12 - Est-ce que vous avez
40:14 deux ou trois mots pour piéger
40:16 mes invités qui vont
40:18 figurer dans l'édité ?
40:20 - Par contre, je peux vous
40:22 défier avec le mot
40:24 "Hippopotome, Ostros, Esquive, Pédaliophobie"
40:26 mais qui ne sera pas dans la dictée.
40:28 - Hop, hop, hop, hop, hop, hop !
40:30 Répétez doucement !
40:32 - Vous vouliez des difficultés ?
40:34 - Non, attendez ! Hop, hop, hop ! Répétez le mot !
40:36 - Alors le mot c'était "Hippopotome, Ostros,
40:38 Esquive, Pédaliophobie".
40:40 La peur des mots trop longs.
40:42 - J'essaye même pas. - Ils ne veulent pas l'écrire !
40:44 - Ne tentez pas !
40:46 - C'est français !
40:48 - Alors pour l'anecdote, c'est un mot
40:50 qu'on commence à utiliser mais c'est né d'un
40:52 canular sur une chaîne anglaise
40:54 et c'est vrai que je l'utilise dans mes dictées
40:56 pour susciter la curiosité et interpeller
40:58 un peu les participants. Et je crois que ça a marché avec vous.
41:00 - Et ça veut dire quoi très concrètement ?
41:02 - Rien, c'est un canular.
41:04 - Alors c'est un canular mais ça veut dire
41:06 la peur des mots trop longs.
41:08 Et aujourd'hui,
41:10 beaucoup de jeunes et de moins jeunes commencent à utiliser ce mot.
41:12 - Bon, mais écoutez,
41:14 merci en tous les cas, c'était
41:16 un plaisir de vous avoir. On a appris des choses,
41:18 comme tous les dimanches, midi, news, week-end.
41:20 - Vous êtes capable de répéter le mot ? - Je ne suis pas capable de répéter le mot.
41:22 - Merci !
41:24 - Merci ! Et j'espère qu'il n'y aura pas trop de triche
41:26 quand même, parce que 5000 personnes à sur lui,
41:28 ça va pas être simple. - Non, non, non.
41:30 Nous veillons à ce que nos candidats
41:32 travaillent leur orthographe, donc nous
41:34 les surveillons.
41:36 - Merci en tous les cas et bon courage en tant que maître
41:38 de cérémonie, c'était un plaisir de vous avoir.
41:40 Allez, aujourd'hui c'est la fête des mères.
41:42 Vous le savez. - Bonne fête maman.
41:44 - Voilà, vous pouvez le redire ? Regardez la caméra,
41:46 lui dire. - Ah oui, je le dis ? Alors je dis bonne fête maman.
41:48 - Voilà, elle va être contente.
41:50 - Elle va être très contente. - Trois fois !
41:52 - On a voulu savoir quel était votre
41:54 plus beau souvenir de cadeau.
41:56 Regardez, Sarah Varney vous a posé la question.
41:58 - Je pense que c'était un restaurant.
42:02 - Pourquoi c'était le meilleur ? - Parce que c'est
42:04 un moment qui était échangé,
42:06 pendant lequel
42:08 on pouvait partager aussi bien
42:10 un repas que des souvenirs.
42:12 - Je crois que c'était un pull de seconde main
42:14 acheté en frais-prix.
42:16 - C'est vrai qu'elle est toujours attentive
42:18 à vouloir vraiment me faire plaisir
42:20 et à rechercher
42:22 des trucs sympas, en général
42:24 plutôt des vêtements. - Alors le plus beau cadeau
42:26 que j'ai reçu, c'est sans doute un poème de mes enfants.
42:28 C'est vrai,
42:30 des mots venant de leur
42:32 coeur, avec leur émotion
42:34 et leur langage
42:36 d'enfant, systématiquement
42:38 ça fait monter les larmes aux yeux.
42:40 - Le restaurant, c'est un classique.
42:42 - Qu'est-ce que t'as prévu pour la fête des mamans, toi ?
42:44 - Pas de patrouille.
42:46 - Elle va être contente.
42:48 - Tu vas offrir pas de patrouille à maman ?
42:50 - Oui. - Très rapidement,
42:52 est-ce que vous avez le souvenir de ce que vous avez
42:54 offert à vos mamans, ce qui vous a
42:56 le plus marqué ?
42:58 - C'est un peu lointain.
43:00 - C'est quand même mieux quand on grandit, parce qu'on leur offre des vrais cadeaux
43:02 et plus des colliers de pattes.
43:04 - Le petit Pollux !
43:06 - Non mais des poèmes.
43:08 - Bon, écoutez, ainsi se termine ce
43:10 second journal. Merci, Philippe Guivert,
43:12 merci Patrice Arditi, merci mon cher Gauthier Lebret,
43:14 merci Harold, merci
43:16 Sabrina Slimani, Benjamin Cuneo,
43:18 David Brunet, Anne-Isabelle Tolley qui m'ont aidé
43:20 à préparer cette heure d'info.
43:22 Merci aux équipes de la programmation,
43:24 Lisa De Bernard et Jacques Sanchez. Merci aux équipes
43:26 en régie, bien sûr. Vous pouvez revivre ce journal sur notre
43:28 site cnews.fr et puis tout de suite, c'est
43:30 Enquête d'Esprit avec Emeric Pourbais. Moi, je
43:32 vous souhaite la plus belle des semaines sur CNews et je vous dis
43:34 bye bye et au week-end prochain.
43:36 et Vichy le Fray.

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