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  • 01/06/2023
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Sport
Transcription
00:00 Mais tout de suite, on va parler de cet entretien exclusif avec Jean-Louis Léca,
00:05 c'est le valeureux gardien dauphin du PSG du côté de Lens,
00:10 l'occasion de revenir sur la performance de ce gardien remplaçant.
00:13 Il a été le héros, on s'en souvient, de la remontée du club en Ligue 1 il y a trois saisons.
00:18 Et à 37 ans, c'est la solide doublure et le grand frère de Brice Samba.
00:22 Jacques Vendroux et Cyril Delamorinerie l'ont rencontré cette semaine. Entretien.
00:27 Tous les sports et sur Europe 1.
00:30 Bonsoir Jean-Louis Léca. Merci d'être sur Europe 1 ce soir.
00:34 Merci de nous accueillir ici, à quelques kilomètres de Lens.
00:38 Je regardais un petit peu votre CV. Vous êtes arrivé en 2018.
00:41 Vous avez toujours joué dans des clubs un peu hors normes. Bastia, bien sûr.
00:45 Vous l'avez dit, la CA Jackson, la CA. Valenciennes, qui est aussi un club très fort au point de vue de sa personnalité.
00:51 Et le Racing Club de Lens.
00:53 Vous aimez ces clubs à forte identité régionale, quelque part ?
00:58 Je pense que j'ai été un privilégié de pouvoir lutter et combattre avec ces uniques.
01:05 Et puis après, je pense qu'il n'y a pas de hasard, peut-être, vous jouer dans les clubs qui vous ressemblent, tout simplement.
01:11 Alors justement, comment on arrive à cette Ligue des champions ?
01:15 Alors qu'il y a cinq ans, vous étiez en Ligue 2. Alors je sais, vous avez beaucoup travaillé.
01:19 Il n'y est pas encore. On y sera dans un mois, dans deux mois.
01:22 Vous êtes en Ligue des champions, vous êtes deuxième du championnat.
01:25 Vous allez à un moment regarder la télévision ou écouter la radio pour connaître le tirage au sort de la Ligue des champions.
01:31 Vous y êtes quel chemin parcouru ? Mais d'un côté magique, exceptionnel.
01:35 Le chemin, c'est d'abord, quand je parle des premiers contacts que j'ai avec Eric Roy, avec Arnaud Pouille.
01:42 Ce sont des discussions pour déjà remettre le club là où il doit être, c'est-à-dire en Ligue 1.
01:48 C'est essayer, les premiers temps, de faire prendre conscience à ce groupe qui est en train de se constituer, à cette nouvelle génération.
01:57 Il y a une anomalie dans cette Ligue 2, c'est que le Racing n'a rien à faire ici.
02:02 Et comment on essaye ? Déjà, on essaye d'être exemplaire.
02:06 On essaye de montrer le plus grand professionnalisme possible.
02:10 En fait, qu'on soit une locomotive et que tout derrière s'assemble.
02:13 On arrive avec 3-4 joueurs à tirer tout le monde vers le haut.
02:19 Ça s'est mis en place tout doucement.
02:21 Alors, on n'a peut-être pas eu les résultats escomptés d'emblée parce que je n'ai pas été exemplaire la première année.
02:28 Il y a ce carton rouge, par exemple, sur le barrage de Troyes.
02:33 Mais après, il y avait tellement eu beaucoup de choses de fait positive qui ont été après, sur la deuxième année, sur la montée de fête,
02:40 que c'est que ça devait se passer comme ça, tout simplement.
02:43 Jean-Louis Lekas, sur Europe 1 avec Jacques Vendredou, une saison incroyable.
02:47 Le Racing Club de Lens, avec cette remontée, on l'a dit, cette Ligue des champions.
02:52 Qu'est-ce qui vous marque le plus dans ces cinq années ?
02:56 Qu'est-ce qui a été le plus fort dans ce que vous avez vécu ?
03:00 Ce qui a été le plus fort, c'est qu'on a réussi de suite à fédérer.
03:06 On a réussi de suite à retrouver une osmose entre dirigeants, entre supporters, entre joueurs.
03:13 Et c'est ça qui nous a fait y arriver.
03:16 Et on s'aperçoit d'une chose, c'est qu'avant tout, c'est une histoire d'hommes.
03:21 C'est les hommes qui font les choses.
03:22 C'est pas quand les hommes se mettent au service des hommes.
03:26 Ça ne peut que fonctionner.
03:27 Et on ne fait pas passer son petit objectif personnel avant.
03:31 On s'aperçoit que ça marche tout simplement.
03:33 Titulaire indiscutable ici au Racing Club de Lens.
03:36 Vous êtes entre guillemets numéro deux depuis le début de la saison.
03:41 Je suis numéro deux, c'est pas entre guillemets.
03:42 Non, mais vous êtes le numéro deux après avoir été titulaire.
03:45 C'est ça que je voulais dire.
03:46 Vous êtes un des personnages incontournables du vestiaire et du club.
03:50 Tout le monde le dit. Est-ce que vous en êtes conscient ?
03:53 Non, pas incontournable.
03:55 Vous pouvez un peu croire.
03:56 Non, non, parce qu'il faut rester raisonnable.
04:00 J'ai fait partie de cette folle aventure.
04:02 Je fais partie toujours de cette folle aventure.
04:04 Mais il y a tellement de gens.
04:06 On ne fait jamais rien tout seul dans la vie.
04:09 C'est l'histoire de la vie.
04:10 On ne peut pas faire d'enfant seul.
04:11 On ne peut pas se marier seul.
04:12 On ne peut pas construire une vie épanouie seul.
04:15 Je n'y crois pas.
04:16 Et dans le sport, c'est pareil.
04:17 Il y a tellement de gens qui ont œuvré pour ramener le club là.
04:20 Je pense à mon président.
04:21 Je pense à Arnaud Pouille.
04:23 Je pense à Philippe Montagnier.
04:25 Je pense à Eric Croix qui a travaillé à un moment donné.
04:27 Je pense à toutes ces choses-là.
04:30 Je pense à le staff, le coach maintenant.
04:32 Je pense à quand je suis arrivé.
04:34 Et puis après, derrière, on a suivi des personnes importantes.
04:37 Yannick Cahuzac, Jonathan Grady, Florian Sotoka, Seco et plein d'autres.
04:43 J'en oublie sûrement.
04:44 On ne voit pas aujourd'hui comment le club a super bien grandi
04:49 et comment le club évolue.
04:50 Mais on ne s'aperçoit pas des gens qui aujourd'hui sont en notre service.
04:53 Nos intendants, à l'intérieur du staff, toutes ces personnes qui sont là pour nous,
04:58 pour nous amener et nous faire penser qu'à une seule chose, c'est le jeu.
05:03 Et quand tout ça est aligné, ce n'est pas que moi ou quelques personnes.
05:08 C'est tout un club qui a œuvré et travaillé.
05:10 Vous ne vous retirez pas d'idée que vous faites partie des gens importants,
05:13 en tous les cas du vestiaire, cette saison avec le Racing Club de Lens.
05:16 On en profite d'ailleurs pour annoncer aux auditeurs d'Europe 1
05:19 que vous avez ressigné une année supplémentaire comme gardien numéro 2.
05:23 Ça, c'est important de le dire quand même.
05:25 Oui, mais après, je ne fais pas le faux modeste.
05:27 Je sais que j'ai été important dans le projet et que je le suis encore.
05:31 Il n'y a aucun problème sur ça.
05:32 Mais je ne veux pas m'attirer toute la gloire parce qu'il y a beaucoup de gens
05:36 qui ont travaillé et qui ont œuvré sur beaucoup de choses.
05:39 Et on a fait les choses ensemble, tout simplement.
05:42 Et on a créé une relation humaine qui a fait qu'à un moment donné, on est en haut.
05:47 Et que je parle de gens de l'intérieur et qui sont salariés du club,
05:51 mais je pense aussi à nos supporters.
05:53 Et je pense aussi à plein, plein, plein de gens qui aujourd'hui,
05:56 grâce à ces gens-là, le club, on est là où il est.
05:58 Jean-Louis Léca sur Europe 1 avec Jacques Vendroux.
06:00 Il y a quand même une personne très marquante qui vous a beaucoup aidé.
06:03 C'est votre entraîneur, Franck Heze, meilleur entraîneur de Ligue 1.
06:08 Il vient de recevoir son trophée aux soirées de l'UNFP.
06:12 Qu'est-ce qui fait que c'est un super manager alors qu'on ne le connaissait pas il y a quelques années ?
06:15 Il était issu du monde amateur.
06:16 Il est aujourd'hui un entraîneur adulé.
06:19 D'ailleurs, on ne sait même pas s'il va continuer la saison prochaine auprès du Racing Club de Lens.
06:22 Peut-être que vous le savez, vous.
06:23 Je ne sais rien du tout.
06:25 J'espère qu'il continuera parce que, pareil, il fait partie des gens qui ont fait grandir le club.
06:31 Il fait partie des gens qui font un travail et qui ont un investissement sans faille sur le club.
06:38 Donc voilà, c'est pareil.
06:40 Que dire de quelqu'un qu'aujourd'hui, on voit dans la lumière et qui fait un super boulot.
06:45 Il a pareil avec lui aussi.
06:48 Il a dit lui-même, un staff extraordinaire, des dirigeants qui le soutiennent.
06:53 Il a plein de choses qui s'emboîtent bien à chaque fois.
06:56 J'ai envie de dire que toutes les cases sont remplies pour pouvoir avancer.
07:01 On peut parler de Brice Samba ?
07:02 Bien sûr.
07:03 Il est l'un des meilleurs gardiens du foot français actuellement.
07:05 Il faut parler de Brice Samba.
07:07 C'est en partie grâce à vous.
07:09 Non, ce n'est pas vrai.
07:10 Vous l'avez aidé.
07:11 Vous l'avez aidé.
07:12 Vous l'avez aidé.
07:13 Vous l'avez aidé.
07:14 Vous le savez aussi bien que moi.
07:15 Ça fait partie de ce que je disais tout à l'heure.
07:18 Quand on parle de ses projets personnels en avant, je veux dire, en arrivant ici, je
07:24 savais que je vais avoir 38 ans.
07:26 Je ne serais pas le gardien du Racing Club de Lens et la doublure du Racing Club de Lens
07:30 parce que je suis doublure aujourd'hui jusqu'à X années.
07:33 Aujourd'hui, Brice a pris le relais et d'une manière remarquable.
07:37 C'est super pour le club.
07:39 Je le dis tout le temps, le plus important, c'est le Racing Club de Lens.
07:42 C'est comment ces gens-là, parce que ce sont Guillaume, Charles et Tange qui ont
07:47 défendu avec honneur les couleurs du Racing.
07:50 Je l'ai fait aussi.
07:51 Brice continue à le faire.
07:52 Et le plus important, c'est ça.
07:54 Mais aujourd'hui, je suis fier de travailler avec cette personne-là parce que les gens
08:00 connaissent le gardien, mais ils ne connaissent pas l'homme.
08:02 Et avant tout, c'est un grand homme.
08:03 Et puis, il y a un autre joueur aussi.
08:05 On ne pourrait pas tous en parler.
08:07 Mais quand même, c'est votre capitaine.
08:10 Parce que Seiko Fofana, il dégage quelque chose sur le terrain qui est incroyable.
08:13 Il a un énorme cœur.
08:14 On voit qu'il y a une communion, il y a une osmose autour de lui.
08:19 Qu'est-ce qui fait que ce garçon-là, ce joueur-là est juste incroyable ?
08:24 Déjà, c'est son talent.
08:26 Déjà, première des choses, c'est quelqu'un qui a progressé.
08:29 C'est quelqu'un, j'ai envie de dire qu'il a eu comme modèle un super capitaine avant lui.
08:33 C'était Yannick.
08:34 De voir comment agissait Yannick avant.
08:37 D'avoir Yannick Causac comme modèle en tant que capitaine, en tant que meneur de vestiaire,
08:42 de groupe, d'aller défendre les intérêts de l'équipe au travers des dirigeants ou autres,
08:49 ça n'a été que bénéfique pour lui.
08:51 Il a repris le flambeau d'une manière exceptionnelle.
08:54 Aujourd'hui, il est en train de prendre une autre dimension.
08:57 On s'aperçoit, on savait que c'était un très bon joueur.
08:59 L'année dernière, il a fait une super saison aussi.
09:01 Il a marqué des buts.
09:03 Mais cette année encore, il a su montrer la voie à l'équipe.
09:06 Aujourd'hui, toutes ces personnes-là, on parle de Brice ou de Seco,
09:13 mais on peut parler de gens extraordinaires.
09:15 Parfois, je rigole, c'est un peu nos bébés à Yannick et à moi.
09:22 Mais on peut parler de Flo Sotoka et de Joe Grady,
09:26 qui aujourd'hui sont des cadres qui sont reconnus dans le vestiaire et par le club.
09:34 C'est ce que je disais tout à l'heure.
09:37 Il y a un groupe qui travaille pour vraiment mettre en avant juste une seule chose,
09:42 c'est l'équipe.
09:43 Dernière question.
09:44 Quand vous étiez gamin, vous aviez quoi votre poster dans votre chambre de gardien de but ?
09:49 Je n'avais pas un poster de gardien de but.
09:51 J'ai toujours été fan du Milan AC, un très grand fan du Milan AC.
09:54 Mon idole, c'était Gennaro Gattuso.
09:57 Et en gardien de but, quels sont vos gardiens que vous avez aimés ?
10:01 Quand on est gardien de but, on aime tous les gardiens.
10:05 On compatit à chaque fois qu'il y a une boulette ou une erreur,
10:09 parce qu'on sait ce que c'est de faire la boulette et de se sentir seul à ce moment-là.
10:15 Mais après, je me souviens des premiers maillots que j'ai reçus,
10:20 c'était le président de Furiani, mon oncle Philippe,
10:23 qui partait beaucoup en Italie avec les traversées Corse-Italie.
10:27 Il allait voir des matchs et il m'avait ramené à l'époque un maillot jaune.
10:30 Un maillot jaune de Peruzzi de la Juventus,
10:33 avec des étoiles bleues sur les épaulettes.
10:37 C'était un de mes premiers maillots qui m'avait marqué.
10:41 Quels sont les bons gardiens actuellement ?
10:43 Je peux avoir votre avis, en dehors de Brissamba bien sûr, ceux que vous aimez bien.
10:47 Vous avez dit bon gardien, Brissamba c'est très bon gardien, c'est différent.
10:50 Déjà, les choses elles sont claires.
10:54 Non, mais pour être sérieux et franc,
10:56 les gens ne s'aperçoivent pas la difficulté du poste.
11:00 Quand tu fais 5, 6, 10, 15, 20 ans au niveau,
11:04 c'est quelque chose de costaud parce qu'il faut être fort mentalement.
11:07 Après moi aujourd'hui, j'aime beaucoup ce que fait Mike Mignon,
11:12 j'ai adoré Goloris, c'est des écoles qui me parlent.
11:17 Je ne suis pas trop gardien à l'anglaise.
11:20 Malgré tout ça, on peut parler de Briss,
11:23 mais le passage en Angleterre de Briss lui a fait énormément de bien
11:26 parce que Briss il sait tout faire.
11:28 Que ce soit sur la formation française qu'il a eue,
11:31 et après amener ce petit plus.
11:34 Quand on est un bon gardien, on se nourrit de tout.
11:36 C'est ce que j'ai essayé de faire moi.
11:38 Mon mentor, ça a été Nicolas Péneteau.
11:42 J'étais en admiration devant Nico,
11:44 et j'ai eu la chance après de jouer avec
11:46 et d'essayer de tout prendre de ce que je pouvais prendre.
11:49 J'ai eu des mecs qui m'ont beaucoup apporté.
11:51 Il y a eu des gens avec lesquels j'ai travaillé,
11:54 que ce soit Alphonse Arreola tout jeune,
11:56 mais quand même j'ai essayé de regarder ce que faisait Alphonse.
11:58 Aujourd'hui à 37 ans, je prends encore du plaisir,
12:00 bientôt 38 et j'essaye de voir ce que fait Briss,
12:03 pourquoi, comment il le fait,
12:04 parce que j'ai toujours cette soif et cette envie d'apprendre,
12:08 de progresser, de prendre du plaisir.
12:10 Donc voilà.
12:11 Merci Jean-Louis Lécard.
12:12 Merci à vous.
12:13 Merci de nous avoir reçu avec Cyril Valamoridri sur Europe 1.
12:16 Bon match et surtout belle saison prochaine
12:20 en tant que deuxième gardien de cette équipe du Racing Club de Lens.
12:25 Je vous le dis franchement, avec Cyril en emparant dans la voiture,
12:27 en venant vous voir, vous avez fait une carrière magnifique.
12:30 C'est gentil, merci beaucoup.

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