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  • 28/05/2023
Le GP de Monaco a été remporté par Verstappen devant Alonso et Ocon. Au micro de RMC, le pilote Alpine pense que cette 3e marche du podium vaut une victoire. 

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Transcription
00:00 C'est un truc de fou, j'ai juste pas les mots.
00:02 Je suis encore sur mon petit nuage à ce moment-là.
00:05 On aurait signé pour un top 10 déjà avec les deux voitures
00:10 avant le week-end.
00:12 On pensait vraiment pas avoir la performance
00:14 pour pouvoir rentrer dans ce cercle fermé.
00:18 Bien sûr, du top 5 déjà, mais aussi du podium.
00:20 Là, c'est plus top 5, c'est plus top 10.
00:22 On a fait un podium à Monaco.
00:24 C'est juste un truc de fou.
00:26 Honnêtement, ça a été un très bon week-end depuis la journée au simulateur,
00:32 de toutes les séances qu'on a fait.
00:33 On a réussi à faire progresser la voiture
00:36 de la première journée à la dernière.
00:38 C'est quelque chose qui est difficile à faire,
00:40 quelque chose qu'on a réussi à faire ce week-end vraiment.
00:43 Mais c'était juste incroyable.
00:45 Donc, ouais, ce résultat, il est pour tout le monde.
00:49 Toutes les personnes qui ont contribué, à Enstone, à Viry,
00:53 bien sûr ici, à Monaco.
00:55 On a pris toutes les bonnes décisions aujourd'hui.
00:58 Et ça se remarque parce que le trophée, il est là.
01:00 Est-ce que ce podium, il vaut une victoire ?
01:03 Ce podium, il vaut une victoire, oui, c'est clair.
01:04 Parce qu'on est...
01:08 On bat des Ferrari, on bat des Mercedes.
01:12 Il n'y a qu'une Aston et une Red Bull devant.
01:16 Donc oui, on ne pouvait pas faire mieux aujourd'hui.
01:19 Je pense qu'on a maximisé le potentiel et plus de ce qu'on avait
01:23 entre les mains ce week-end.
01:25 Donc oui, c'est largement...
01:27 En tout cas, la saveur, ce n'est pas une victoire, c'est sûr,
01:31 mais elle est aussi bonne que la victoire à Budapest.
01:35 Remonter sur un podium,
01:36 c'est quelque chose qui t'a manqué l'an dernier.
01:39 Ça te redonne envie d'y revenir vite ?
01:41 C'est clair.
01:42 C'est ces moments-là pour lesquels on travaille,
01:47 c'est ces moments-là pour lesquels on espère arriver à chaque week-end.
01:52 Et quand on cravache, quand on essaye,
01:55 quand on arrive proche, mais qu'on n'y est pas vraiment,
01:58 d'y regoutter, ça donne envie d'y être tous les week-ends.
02:02 J'espère que ce sera le premier d'une longue lignée cette année.
02:04 Il y a ce scénario, la pluie est arrivée de manière aussi très rapide.
02:09 Qu'est-ce que tu t'es dit ? Est-ce que ça t'a un peu fait peur ?
02:12 On ne peut jamais se relâcher.
02:16 Même quand on a le podium certain entre les mains,
02:20 il faut toujours qu'il se passe quelque chose dans mes courses.
02:23 On se fait rentrer dedans par Carlos à un moment.
02:27 Après ça, la pluie qui redistribue les cartes.
02:31 À ce moment-là, il fallait prendre la bonne décision.
02:34 J'avais une grosse pression de la part de Lewis aussi.
02:38 Jusqu'à la fin, ce n'était pas donné qu'on allait l'avoir, ce podium.
02:42 Ça a été hyper serré.
02:46 Me battre côte-à-côte avec une Ferrari, avec Lewis à quelques moments,
02:50 honnêtement, c'était chaud.
02:52 On pouvait penser que c'était fait, mais jusqu'au dernier tour, ça ne l'était pas.
02:56 Il a failli l'arracher, ce podium, à la fin.
02:59 C'était important aussi de performer après le début de saison un peu morose,
03:03 après le coup de gueule. Laurent Rossi, c'est une bonne réponse,
03:06 un bon signal pour l'équipe ?
03:07 C'est clair. Je pense qu'on est tous heureux aujourd'hui du résultat.
03:11 On n'a jamais cessé d'y croire.
03:15 On a toujours mis les heures de travail pour se préparer au mieux.
03:20 Et on n'a pas changé notre façon de faire.
03:24 Je pense qu'en Formule 1, il manque toujours un tout petit quelque chose
03:29 pour faire une grosse différence.
03:30 Aujourd'hui, peut-être qu'on l'a eu, ce petit quelque chose,
03:33 sur la voiture, ce week-end.
03:36 En tout cas, ça serait intéressant de voir où est-ce que c'est la semaine prochaine.
03:39 Mais oui, fier de tout le travail de l'équipe,
03:42 fier de ce que tout le monde a accompli, c'était merveilleux.
03:45 Merci Estéban.
03:46 Merci. Merci beaucoup. Bonne soirée.
03:48 Estéban Ocon sur RMC, Jean-Luc, ça fait du bien.
03:52 Pour Estéban Ocon et pour Alpine.
03:54 Ça fait du bien à tout le monde.
03:55 Écoute, on est toujours quand même un peu cocardier.
03:58 Puis comme l'a dit Estéban, il a un peu exagéré dans l'euphorie de l'arrivée.
04:01 Ça ne vaut pas une victoire.
04:02 Je pense que sa première victoire en Hongrie, il s'en rappellera toujours.
04:06 C'est superbe, un podium, surtout à Monaco.
04:09 Ça ne vaut pas une victoire.
04:10 En revanche, en termes de points, si on est un peu comptable,
04:13 ça permet évidemment à l'équipe Alpine de remonter au classement,
04:17 déjà de gagner une place, de passer l'équipe McLaren au cinquième rang.
04:20 Alors l'objectif, c'était toujours quatrième.
04:23 Là, il y a du boulot parce que la Scuderia Ferrari totalise 90 points.
04:26 Alors qu'avec ce résultat qui, par parenthèse, jusque là,
04:30 on n'avait totalisé que 14 points du côté d'Alpine,
04:33 on en prend 21 d'un coup.
04:34 Donc tu vois, le gap et la différence, elle est énorme.
04:37 Très bon travail d'ensemble, comme il l'a dit.
04:40 Maintenant, Monaco est un circuit totalement atypique.
04:42 On ne peut pas vraiment tirer de leçon parce qu'il faut un maximum d'appui,
04:46 même pour Mercedes.
04:47 Je dis ça pour Mercedes qui a tout renouvelé.
04:49 - Il est parti troisième, il termine troisième.
04:51 Il y a plutôt une logique dans tout ça.
04:52 C'est ce que tu veux nous dire.
04:53 - Complètement.
04:54 Et puis, je veux dire que la part du pilote,
04:57 là, il l'a fait modeste et il a bien raison,
04:59 elle est plus importante sur ce tracé qu'ailleurs.
05:01 Tu sais, j'ai coutume de dire que à moto,
05:03 la part du pilote est prépondérante sur la mécanique.
05:05 On le voit avec Marquez, c'est le seul à faire marcher une ondage.
05:08 Je ne vais pas parler de Grand Prix Moto maintenant ici,
05:10 mais c'est pour faire le comparatif.
05:11 En F1, c'est toujours la voiture à 80 %,
05:14 sauf à Monaco où la part du pilote,
05:16 notamment, on le voit en essai,
05:18 où par exemple Charles Leclerc et Esteban Ocon
05:21 ont été capables de sortir des perfs remarquables,
05:23 mais c'est eux qui la font.
05:24 Alors la voiture, il faut qu'elle fonctionne, mais on peut...
05:28 - Le pilotage est beaucoup plus exigeant avec les tunnels, les cours.
05:32 C'est-à-dire que là, effectivement,
05:34 la qualité intrinsèque du pilote, elle s'exprime.
05:37 - Donc on souligne aussi la 7e place de Pierre Gasly,
05:40 3e Esteban Ocon, 7e Pierre Gasly.
05:43 Après le Grand Prix, Laurent Rossi, le PDG alpine, a dit
05:47 "notre saison est lancée".
05:49 Si je comprends ce que tu nous as dit lors de la première réponse,
05:52 on ne sait pas vraiment.
05:53 On saura peut-être plus la semaine prochaine à Barcelone.
05:55 - C'est exactement ça.
05:55 C'est-à-dire quand même, c'est un travail d'équipe.
05:57 Moi, je l'ai trouvé, je l'ai déjà dit, donc j'ose le répéter,
06:00 que les mots de Laurent Rossi étaient un peu durs.
06:02 Bien sûr, c'est pour provoquer une réaction, mais ça,
06:04 de mon point de vue, c'est un peu comme un entraîneur
06:06 dans n'importe quel sport collectif, rugby,
06:08 t'arsouilles tes gars dans le paddock,
06:12 tu leur remontes les bretelles, tu les pourris,
06:13 tu fais ce que tu veux, mais pas en public.
06:16 Moi, j'ai trouvé qu'à un moment, il a parlé presque d'amateurisme
06:18 ou de manque de concentration.
06:20 Non, on a commis des erreurs, certes coupables,
06:23 des erreurs de pilotage, bien sûr, des erreurs stratégiques,
06:26 des erreurs même par rapport aux règlements.
06:28 Il y en a eu deux ou trois qui sont inadmissibles.
06:30 Ça, il a raison.
06:32 Mais donc, ce n'est pas le fait de se faire remonter les bretelles
06:34 par Laurent Rossi qui fait qu'ils ont marché aujourd'hui.
06:36 Je veux être clair là-dessus.
06:37 Déjà, parce que le développement technique,
06:39 il est lancé bien en amont.
06:41 Et puis, je le répète, Monaco est un circuit atypique
06:43 où les monopoles ont besoin d'un maximum d'appui
06:46 pour trouver de l'adhérence à l'accélération,
06:48 au freinage et dans les courbes.
06:50 Donc, c'est un circuit atypique.
06:52 On va voir à Barcelone,
06:53 alors là, qui est un circuit tête, dans moins de cinq jours.
06:55 Maintenant, on verra ce qu'il en est.
06:57 Sous-titrage Société Radio-Canada

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