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  • 27/05/2023
Pour la dernière au Vélodrome de la saison, l'OM concède la défaite face à Brest ! Les Olympiens s'inclinent 2 buts à 1 dans un match qui n'ont pas su prendre par le bon bout. Le but de Chancel Mbemba (75e) avait donné de l'espoir au peuple Marseillais, mais six minutes plus tard, Camara inscrivait le second but Brestois. 
Les hommes d'Igor Tudor finiront la saison la semaine prochaine en Corse pour affronter l'AC Ajaccio, déjà relégué en Ligue 2.
Dans le debrief du bar des supporters, Enzo Buonalana et Jacques Bayle, ont reçu des supporters en colère après ce nouveau revers à domicile. 
Le replay du debrief du bar des supporters.  ...

Vidéo publiée le : 28/05/2023 à 00:45:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/88687/le-podcast-du-debrief-du-bar-des-supporters-apres-la-defaite-de-l-om-contre-bres-1-2.html

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Transcription
00:00 Maritima, le débrief.
00:04 On vit une fin de soirée un petit peu particulière.
00:09 On a l'impression que le temps s'est arrêté ici au Vélodrome.
00:13 Plus aucun bruit après le coup de sifflet final.
00:17 Les Marseillais ont fait un long tour de stade, un long tour d'honneur.
00:21 Ils sont restés énormément de temps, notamment devant le virage sud.
00:24 Dimitri Payet les a rejoints.
00:27 Beaucoup de visages fermés, beaucoup de déceptions également de la part des joueurs marseillais.
00:31 C'est tout à fait normal, on va en parler de tout ça avec Jacques.
00:34 Si vous souhaitez nous rejoindre, donnez votre avis, votre sentiment.
00:37 04 42 41 36 15
00:43 Jaco, c'est vrai que cette fin de soirée est assez particulière.
00:47 On a vu beaucoup de joueurs, notamment Matteo Ghendouzi avec un visage assez fermé.
00:52 On voit la déception des joueurs marseillais ce soir après cette défaite face à Brest-Debusyn.
00:59 Oui, on voit des joueurs déçus.
01:02 Moi, je suis en train d'analyser ce qui se passe sur les visages et le comportement des joueurs.
01:07 Il y a quelque chose qui s'est passé ce soir, Enzo.
01:10 Il va falloir en prendre conscience.
01:13 La sortie de Matteo Ghendouzi, elle est en train de nous montrer beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses.
01:19 Et beaucoup de mauvaises choses.
01:21 Donc, est-ce que la saison prochaine, la question est de savoir,
01:26 est-ce que Tudor est en capacité de gérer ce groupe ou est-ce qu'il va falloir changer beaucoup de joueurs?
01:33 Voilà la question qu'il faut se poser.
01:36 Parce qu'on a même l'impression que Igor Tudor a de plus en plus de mal avec son groupe.
01:41 On va en parler de tout ça dans le débrief du bar des supporters.
01:44 On va parler aussi des cas assez particuliers, comme Vitignac qui est sorti à la mi-temps.
01:48 Les entrées de Malinovski et de Nuno Tavares qui n'ont tout simplement rien montré.
01:53 La sortie de Matteo Ghendouzi qui lui, peut-être, on reste au conditionnel.
01:57 Mais ces dernières minutes, ces derniers instants au vélodrome, avant de parler de tout ça,
02:02 on va accueillir Kai, supporter de l'Olympique de Marseille.
02:05 Salut Kai.
02:06 Salut, bonsoir Enzo, bonsoir Jacques, bonsoir tout le monde.
02:10 Kai, explique-nous comment tu as vécu cette soirée, ce début de soirée,
02:14 cet avant-match assez exceptionnel avec toutes ces festivités pour fêter les 30 ans de ce sacre en Ligue des Champions.
02:21 Et puis cette défaite, cette lourde défaite des Marseillais de Buzyn.
02:25 Très mal, on va dire très mal. Mal dans le sens qu'il y avait tout pour passer un bon week-end.
02:32 Hier, un magnifique craquage, des tifos, on n'en parle même pas, tellement c'était beau.
02:37 Et derrière, encore une fois, un match tellement transparent.
02:42 30 premières minutes qui sont assez bonnes, tactiquement, techniquement, tout va bien,
02:46 sauf que tu n'arrives pas à marquer un but et ça, ça devient un peu lassant aussi.
02:49 Tu as les occasions, mais il n'y a rien qui se passe.
02:52 Et après, pour moi, à partir de la 30e, ça commence doucement à couler.
02:56 Mais de tous les côtés, ça devient un peu du world football de tous les côtés.
03:03 Et les changements, je n'ai pas compris. La sortie de Genndozi, je n'ai pas compris du tout.
03:08 Je ne sais pas. Et on voit bien, comme il le disait Jacques, sa façon de sortir.
03:15 Il y a quelque chose qui ne va pas dans cette équipe en fin de saison.
03:20 On est complètement transparent. Que ce soit la semaine dernière, que ce soit Lille ou Lens, ça ne va pas.
03:28 Il y a quelque chose qui ne va pas. Et quand tu vois ça, pour moi, c'est du foutage de gueule.
03:31 Ils se foutent de la gueule, ils se foutent de la gueule des supporters.
03:34 Ce n'est pas possible autrement.
03:35 Parce que comme ils ne disent pas que les joueurs ont fait ce qu'ils pouvaient ce soir, ce n'est pas vrai.
03:39 Ce n'est pas vrai. Ils n'ont rien fait du tout.
03:41 Ils sont passés à travers, comme beaucoup de matchs à domicile.
03:44 Et quand on voit les supporters, le travail qu'ils effectuent pour faire des tifos comme ça,
03:52 pour faire l'ambiance, pour chanter pendant 90 minutes, pour les pousser, les pousser, les pousser.
03:57 Et derrière, ils te font un rondu comme ça. Il y a trop de joueurs qui doivent partir.
04:02 Ça ne va pas. Thudor, je n'en sais rien.
04:05 Quelle impression elle te donne, cette équipe marseillaise, ce soir et sur les derniers matchs ?
04:10 Parce que, Kai, il faut être réaliste, il faut être franc avec tout le monde.
04:15 Sur les quatre derniers matchs de l'Olympique de Marseille, c'est trois défaites pour les Marseillais.
04:21 Face à Lille et défaites ce soir face à Brest. La seule victoire, c'est face à Angers.
04:26 Oui, c'est ça. Je ne sais pas si c'est parce qu'on arrive en fin de saison,
04:31 qu'il y en a qui savent qu'ils vont repartir parce qu'ils étaient prêtés,
04:34 parce qu'il y en a d'autres qui savent qu'ils vont être vendus.
04:37 Mais je pense, quand tu portes un maillot, tu dois être…
04:40 Saliba l'a fait l'année dernière. Saliba, dans sa tête, il savait qu'il voulait retourner à Arsenal
04:44 et qu'il voulait s'imposer là-bas, montrer qu'il avait sa place à Arsenal.
04:48 Mais le mec, il a joué jusqu'à la dernière minute avec nous.
04:51 Et il y en a trop qui ont lâché. Il y en a trop qui sont devenus transparents.
04:55 Tu vois, les 30 premières minutes, tu joues tout le match comme ça,
04:59 tu le gagnes, tu le gagnes largement. Il faut juste des buts.
05:02 C'est ce qui manque chez nous, c'est vraiment de marquer des buts.
05:05 Mais à côté de ça, je suis désolé, pour moi, il y a trop de joueurs qui ont lâché,
05:09 qui ne sont pas dedans. Comme je dis, c'est du foutage de gueule.
05:14 C'est un Blimba encore qui vient te marquer un but. C'est incroyable.
05:18 Devant, c'est le néant. Quand ils s'appellent Under,
05:23 à un moment donné, le commentateur dit « Under fait un centre ».
05:26 Mais ces deux mots-là, dans une même phrase, ils n'y vont même plus.
05:29 « Under fait un centre ». Non, ils n'y arrivent plus.
05:32 Sanchez n'a pas montré grand-chose non plus. Je suis désolé.
05:36 Vitinha, il est passé à travers sa première mi-temps. Il s'est fait bouger dans tous les sens.
05:40 Après, je ne lui tombe pas dessus au gamin, mais ce n'est pas la question.
05:43 Mais bon, quand tu es à 9, quand tu joues à l'OM, quand tu joues entre Brest,
05:47 devant 65 000 personnes, tu ne dois pas faire des rendus comme ça.
05:51 Il y en a trop qui sont passés à travers défensivement.
05:54 C'est le deuxième but qu'on prend. Et le mec, il est tout seul.
05:57 Je suis désolé. Ils sont où, nos défenseurs ?
06:00 Camara, qui est seul au deuxième poteau, ce n'est pas le seul.
06:03 Parce qu'il y a un autre joueur, Brestois. Ils sont deux.
06:05 Deux joueurs au deuxième poteau. Ils sont deux ?
06:07 Ils sont deux ? Ils sont totalement seuls.
06:09 Et c'est Camara qui reprend ce ballon de la tête.
06:12 Jacques, toi, quelle impression te fait cette équipe marseillaise ?
06:15 Est-ce que tu rejoues un petit peu l'analyse et le sentiment de Caïs
06:20 sur cette équipe marseillaise, sur cette fin de saison des Olympiens ?
06:23 Moi, tu veux réellement mon sentiment ? Je vais te le donner.
06:27 Je pense que les joueurs ont lâché l'entraîneur.
06:30 Ce n'est pas possible. Il y a trop de malaise.
06:33 Il y a trop d'attitudes. Il y a trop de comportements qui me font
06:36 comprendre que ça ne va plus, que c'est le ras-le-bol du ras-le-bol.
06:40 Il y a eu beaucoup de joueurs, je vais vous les citer.
06:44 Vitinha, c'est très difficile. Avec l'entraîneur, je joue, je ne joue pas.
06:48 On rajoute Mathéo Guendouzi, on l'a vu ce soir, le comportement.
06:51 Dimitri Payet, qui s'est engueulé avec l'entraîneur.
06:55 Chancelembe Mbamba, on n'a pas compris combien de fois il a été remplacé
06:59 par Balerdi alors qu'il avait les capacités de jouer.
07:02 Tavares, qui ne s'entend plus avec l'entraîneur.
07:04 Eric Bailly, qui ne s'entend pas avec l'entraîneur.
07:07 Ça fait beaucoup, ça fait beaucoup trop.
07:09 Donc, Igor Thudor a été lâché par ces joueurs.
07:12 C'est tout simplement, c'est flagrant.
07:15 On ne peut pas faire une telle prestation.
07:18 J'écoute attentivement ce que nous dit Caille.
07:20 Effectivement, les joueurs n'ont pas fait un grand match,
07:23 mais le positionnement est fait par les entraîneurs.
07:26 Les positionnements, les choix de tactique au niveau offensif,
07:31 les pressings qui sont désorganisés, les ballons aériens.
07:35 Il n'y a pas de choix de jeu, il n'y a pas de trajet préférentiel.
07:39 Ces joueurs qui sont formés à jouer dans les couloirs.
07:42 Les équipes adverses, elles ont trois ou quatre joueurs
07:45 qui viennent défendre dans les couloirs.
07:47 Les couloirs, ils deviennent hermétiques.
07:49 Il faut qu'on arrête, je l'ai dit tout au long du match.
07:52 Le milieu de terrain, il est totalement abandonné.
07:56 On appelle ça le cœur du jeu.
07:58 Il n'y a plus de cœur à l'OM.
08:00 Et quand il n'y a plus de cœur, tu meurs.
08:02 Voilà.
08:03 L'OM est en train de mourir.
08:05 Donc, en cette fin de saison, on se dit que,
08:09 finalement, Kaya, on se dit que,
08:12 heureusement que c'est la fin de saison.
08:14 Parce que s'il y avait encore trois, quatre, cinq matchs,
08:17 on ne sait même pas si on aurait pu être encore sur le podium.
08:20 Ah non, mais c'est sûr.
08:22 Ça fait un moment que ça ne va pas.
08:25 Pour moi, depuis l'Orient, le match nu qu'on avait fait là-bas,
08:29 ça a commencé déjà à se dégrader par là.
08:32 Après, tu gagnes des matchs contre Lyon sur le but contre Sankant,
08:36 tu gagnes à Auxerre.
08:37 Mais à domicile, là, on commence à toucher l'impossible.
08:45 Tu ne peux pas perdre autant de matchs, autant de points à domicile.
08:49 Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il dit Jacques.
08:52 C'est vrai, il y a le positionnement des joueurs.
08:55 Je suis d'accord avec ça.
08:56 Mais quand tu remplaces des joueurs,
08:58 ceux qui rentrent n'apportent pas plus que ceux qui sortent.
09:02 C'est ça que j'arrive du mal à comprendre aussi.
09:04 Tavares, Malinovski, ils sont rentrés, je ne sais pas pourquoi.
09:08 Comment il s'appelle ?
09:10 Kola, il est rentré pareil.
09:12 Je veux dire, pour moi, à un moment donné,
09:15 cette deuxième mi-temps, c'est du foutage de gueule.
09:18 Ce n'est pas une équipe de pro,
09:20 ce n'est pas une équipe qui est troisième au classement,
09:22 qui doit jouer comme ça.
09:24 Pour moi, je suis dégoûté.
09:27 Parce que même si c'était un match, on va dire,
09:29 qui ne comptait pour rien dans le sens où il y avait très peu de chance
09:31 qu'Ajax soit au battement,
09:34 respecte les supporters,
09:36 respecte le jeu, respecte le football.
09:38 Et à chaque fois qu'on ne respecte pas les adversaires,
09:40 tous les matchs un peu importants,
09:42 on est passé à travers.
09:43 Lille, on est passé à travers.
09:44 Lens, on est passé à travers.
09:46 Là, ce soir, tu passes à travers.
09:48 C'est incroyable.
09:49 Oui, il vaut mieux que cette saison se finisse vite.
09:52 Très, très vite.
09:53 Il reste un match, mais voilà, que ça se finisse.
09:55 Parce qu'il y a tellement de choses à revoir, à changer.
09:57 Que ce soit, je ne sais pas, l'entraîneur ou les joueurs.
10:00 Il y a tellement de choses à voir, à faire.
10:02 Parce que tu ne peux pas...
10:03 On revient de la Coupe du Monde, au début de saison.
10:06 On fait un très bon début de saison après la Coupe du Monde.
10:08 Ça va bien aussi.
10:10 Et au fur et à mesure, tout s'est dégradé.
10:12 Donc, où, pourquoi, comment, c'est ça qu'il faut comprendre.
10:15 Comme il dit Jacques, il faut comprendre le pourquoi.
10:18 Que le niveau soit descendu aussi bas.
10:21 Je n'y arrive pas.
10:22 Moi, quand je vois ça ce soir, ça me met la colère.
10:24 C'est plus la colère qu'autre chose.
10:26 Il y a des choses qu'on saura peut-être aussi en fin de saison.
10:30 On en saura un peu plus sur ce qui s'est passé sur cette fin de saison.
10:34 Mais c'est vrai que les derniers matchs de l'Olympique de Marseille
10:37 sont assez pauvres, sont assez termes en termes de jeu.
10:42 Merci à toi d'avoir été avec nous sur Maritima.
10:44 On va enchaîner avec un autre supporter qui nous a appelé.
10:47 C'est Salim.
10:48 Salut à toi Salim.
10:49 Oui, bonsoir.
10:51 Salim, on fait le bilan un petit peu de ce match,
10:55 le match de ce soir, mais aussi de la saison.
10:58 Le match de ce soir, comment tu le décrirais toi personnellement
11:02 avec tes mots et ton analyse ?
11:03 Catastrophique.
11:04 Il a été dégueulasse le match.
11:06 Je n'en peux plus de cette équipe.
11:08 Je ne peux plus supporter cette équipe.
11:10 Je n'y arrive plus.
11:11 On fait une saison dégueulasse.
11:13 Elle est catastrophique.
11:15 Je n'ai même pas les mots.
11:20 Tu étais au stade toi Salim ?
11:22 Non, je ne suis pas allé aujourd'hui.
11:24 Mais hier, j'ai fêté les 30 ans comme un fou au Vieux-Port.
11:27 On a tout retourné.
11:29 Aujourd'hui, on ne va parler que du typo qu'on a fait.
11:33 On perd à la maison encore une fois contre une équipe de Brest
11:35 qui n'est pas phénoménale.
11:37 C'est impardonnable.
11:39 Sur qui tu remets la faute toi ce soir,
11:42 plus sur les joueurs ou plus sur le coach ?
11:44 Moi, ça fait un moment que je n'arrive plus trop avec les choix du coach.
11:48 Il n'a pas de plan B.
11:49 Il n'a jamais eu de plan B de toute la saison.
11:51 Catastrophique.
11:52 Ce soir, tout le monde a été dégueulasse.
11:54 Ce soir, si on parle du match, on va parler que des supporters.
11:57 Et c'est tout.
11:58 Il n'y a personne qui a été au-dessus.
12:00 Catastrophique l'équipe.
12:02 Jacques, on va parler d'un point de vue offensif.
12:06 Tout d'abord, parce qu'il y avait Sanchez et Vitinha
12:09 qui étaient alignés devant.
12:11 On a demandé souvent cette association.
12:14 Vitinha, Sanchez.
12:16 Mais c'est vrai que ce soir, une nouvelle fois,
12:18 c'est la première fois qu'elle a été alignée, cette association.
12:20 Mais encore une fois, ce soir, c'était très décevant.
12:23 Oui, mais c'est très décevant.
12:25 Mais c'est logique, les gars.
12:27 C'est logique.
12:28 Tu peux en mettre 20 devant le centre
12:30 s'il n'y a personne qui leur donne des ballons.
12:32 Qui est derrière ces deux attaquants pour leur donner un ballon ?
12:36 Qui ?
12:37 Dites-moi qui.
12:38 Ces joueurs-là, ils sont dans le centre, dans le cœur du jeu,
12:41 dans l'axe.
12:42 Il n'y a personne dans l'axe.
12:44 C'est un jeu qui est porté sur les côtés.
12:47 On cherche tout le temps le côté, la latéralité de notre jeu.
12:53 C'est devenu insupportable.
12:55 Donc tu peux mettre deux attaquants
12:57 si tu n'as pas derrière un Dimitri Payet
12:59 ou ce fameux numéro 10 capable de donner des bons ballons.
13:03 Ça ne sert à rien de mettre deux attaquants.
13:05 Voilà.
13:06 Donc on a un jeu qui est complètement stérile offensivement.
13:11 On a un jeu où on est en déséquilibre total défensivement.
13:15 Je m'amuse souvent à dire
13:17 on est une pyramide à l'envers.
13:19 On est en difficulté régulièrement en un contre un.
13:22 On reproche à Balerdi de faire des fautes
13:24 et heureusement qu'il en fait
13:26 parce qu'autrement on prend un cajot de but.
13:29 Donc on est en difficulté.
13:30 Ce système de jeu, il est mort les gars.
13:33 Il faut arrêter.
13:34 Il va falloir que Thudor s'y reste ici.
13:37 Il va falloir qu'il change son système de jeu.
13:39 Celui-là, il faut qu'il arrête.
13:41 En toute honnêteté, Salim,
13:42 est-ce que tu penses que Thudor,
13:43 c'est encore l'homme de la situation pour la saison prochaine ?
13:46 Il est contre-impérier.
13:48 Comme la personne qui a dit tout à l'heure,
13:50 il y a tout le monde qui s'embrouille avec lui.
13:52 Dallivècher, tout ça, ce qu'il a fait avec Payet.
13:54 Tout le monde s'embrouille avec lui.
13:55 Il n'y a plus personne qui s'entend avec lui.
13:57 Moi, je trouve, pour revenir sur ce qu'il a dit,
14:00 même contre Vicinia, on l'a vu.
14:02 Vicinia contre Oxer, on l'a vu.
14:04 Et il en a eu des ballons.
14:06 Ça veut dire que la faute, elle vient de tout le récipe.
14:08 Mais Vicinia, il n'est pas au niveau.
14:09 On le pêche sur trois ans
14:11 et il n'est même pas capable.
14:13 On l'a vu contre Oxer ce soir.
14:15 Invisible, il y a eu quelques ballons.
14:17 En difficulté, OK.
14:19 Sa sortie, elle est logique à la mi-temps pour toi ?
14:22 Oui, très logique.
14:24 Il n'a pas fait le boulot.
14:27 Qu'est-ce que tu en as pensé de son match ?
14:29 De Vicinia ou en général ?
14:31 Oui, de Vicinia.
14:32 Non, non.
14:33 Pour moi, on s'est fait voler.
14:36 Depuis qu'il est arrivé, on s'est fait voler.
14:38 Il n'a pas fait un bon match.
14:40 En tout cas, je n'ai aucune référence de lui cette année.
14:42 Pour moi, il n'a fait aucun bon match.
14:44 Encore ce soir, il a prouvé
14:46 qu'il est invisible.
14:47 Le peu de ballons qu'il a, ça ne mène à rien.
14:49 OK, au milieu de terrain,
14:51 il n'y a pas, comme il disait,
14:53 on ne joue plus sur les côtés.
14:55 Ça va chercher des savaresses,
14:56 qui n'ont pas le niveau depuis le début de saison.
14:58 On va chercher des cloches, qui sont en difficulté.
15:01 Et dans l'axe, il n'y a personne.
15:02 Sanchez, il se déchire.
15:03 Vicinia, le peu de ballons qu'il a,
15:05 ça ne mène à rien.
15:09 Ce dernier match face à Ajaccio,
15:11 Salim, la semaine prochaine,
15:13 la 38e journée de déplacement en Corse,
15:15 finalement, il est anecdotique encore pour toi ?
15:19 Ou alors, on espère tous, malgré tout,
15:22 une victoire marseillaise ?
15:23 On espère tous une victoire.
15:24 Ça serait encore la honte de perdre contre Ajaccio.
15:27 Mais la vérité, je n'y crois même pas.
15:30 Je n'y crois plus.
15:31 Sachant que Lance, en plus, a gagné.
15:35 Pour moi,
15:37 même si c'était une victoire, je ne la fêterais même pas.
15:40 Je suis écuré ce soir.
15:42 Merci Salim, en tout cas,
15:45 d'être intervenu ce soir sur Maritima
15:49 et à très vite sur nos antennes.
15:51 Jaco, c'est vrai que le sentiment des supporters,
15:53 il y en a d'autres qui vont venir nous rejoindre
15:56 et donner leur avis, leur sentiment.
15:58 C'est vrai que quand on voit que Salim nous dit
16:00 « Même si on gagne la semaine prochaine face à Ajaccio,
16:02 on gagne, mais je ne fêterai pas ça. »
16:04 C'est un peu du dégoût aussi de la part de ces supporters-là,
16:07 cette fin de saison.
16:08 Oui, mais le mot de Salim, il est grave.
16:10 Ça veut dire qu'il est écuré.
16:12 Et je peux le comprendre.
16:14 Parce que quand tu vois les prestations que l'on a faites,
16:17 on voit aussi la victoire contre Angers.
16:20 Mais il faut analyser les buts qu'on leur marque.
16:23 On marque souvent 90% sur des coups de priorité,
16:26 notamment ce soir.
16:27 Donc, dans la construction du jeu,
16:29 c'est complètement stérile.
16:31 Et ce soir, la prestation,
16:32 avec ce qui s'est passé auparavant,
16:34 il faut le retenir, les gars.
16:36 Il y a beaucoup de gens qui n'étaient pas là au stade.
16:38 Il y avait 65 000 qui ont vu ce spectacle.
16:41 Mais les gens qui étaient peut-être devant leur télévision,
16:43 ils ont vu ce qu'étaient capables de faire les supporters de l'OM.
16:47 Mais les gars, vous ne pouvez pas leur faire ça.
16:49 Vous ne pouvez pas, vous n'avez pas le droit.
16:51 Ce n'est tout simplement pas possible.
16:53 Et le coach Igor Thudor, qui est en conférence de presse,
16:56 qui nous donne des explications.
16:58 Mais là, il va falloir qu'il soit vraiment très fin
17:01 pour nous donner des explications.
17:03 Parce que ce qu'il a fait ce soir,
17:05 ce qu'il nous a démontré, c'est inexplicable, les gars.
17:08 C'est inexplicable et les mots sont graves.
17:10 - Oui, Igor Thudor, qui est actuellement en conférence de presse.
17:13 J'ai entendu le dire, on essaiera de vous avoir quelques réactions
17:16 ou alors des phrases importantes de cette conférence de presse.
17:19 Mais en tout cas, dans quelques minutes,
17:21 vous pourrez retrouver en intégralité sur notre site maritima.info
17:24 la conférence de presse d'Igor Thudor.
17:26 Allez, on enchaîne ce débrief du paradis supporter
17:28 avec Jean, qui nous a rejoint.
17:30 Salut à toi, Jean. - Salut.
17:32 - Jean, alors, cette défaite, encore une fois,
17:35 de l'Olympique de Marseille face à Brest-de-Buzyn
17:39 pour le dernier match à domicile de l'Olympique de Marseille
17:42 ici au Vélodrome, comment toi, tu l'as vécu ?
17:45 Explique-nous ce que tu penses.
17:47 Explique-nous, pour toi, est-ce que c'est Thudor le principal fautier ?
17:50 Donne-nous un petit peu ton avis sur cette rencontre.
17:53 - Alors, une grande déception. Pourquoi ?
17:56 Parce qu'avec toutes les festivités du 30e anniversaire,
18:00 le stade encore plein, je pensais qu'il y allait avoir au moins de la fierté.
18:05 Je n'en ai même pas vu. Je n'ai rien vu. J'ai vu le néant.
18:09 Et pour répondre à la question,
18:13 oui, pour moi, le coach, il est responsable. Pourquoi ?
18:16 Parce que le scénario est toujours le même.
18:18 Tous les matchs au stade Vélodrome, le scénario est le même.
18:22 Alors, il y a des fois, on a réussi à rembourser la vapeur,
18:25 mais tu pousses, tu pousses une domination stérile,
18:28 et puis tu te fais cuir.
18:30 Et puis, voilà. Donc, pour moi, le coach, il est responsable.
18:33 J'ai écouté ce qu'a dit Jacques tout à l'heure.
18:36 Le système ne marche plus. On est lisible.
18:39 Et puis, alors, il a dit qu'il n'avait pas de plan B,
18:42 mais en plus, il a tenu parole. Il n'en a pas pour de bon.
18:45 Donc, pour moi, c'est une déception,
18:48 mais je le sentais venir de loin, parce que, pour être honnête,
18:52 j'étais content qu'on gagne à Lyon.
18:54 Après, on a vu comment on a gagné.
18:57 On a gagné à Reims grâce à deux beaux buts de Sanchez,
19:01 mais Reims, ils nous ont mis sur le reculoir pendant un bon moment.
19:05 À Rennes, on a gagné sur notre coup franc astucieux,
19:08 mais jamais une fois, j'ai trouvé qu'on dominait les débats.
19:12 Et je trouve que nous avons, dans le milieu de terrain,
19:15 trop de joueurs au profit de similaires.
19:17 Il manque un créateur.
19:19 Alors, moi, je ne rentre pas dans le débat, Payet ou un autre.
19:22 Parce que Payet, il a fait son temps,
19:24 mais il nous faut un joueur de ballon, qui donne les ballons.
19:27 Sinon, les attaquants, tu peux les empiler,
19:29 en mettre deux, huit, dix, tu ne marqueras pas de but.
19:32 Donc, pour moi, oui, le coach, il est.
19:35 - Jean, c'est vrai que, quand on se rend compte de la saison,
19:38 en intégralité de l'Olympique de Marseille,
19:41 il y a eu des moments forts, des moments un peu plus compliqués.
19:44 On le vit actuellement, le moment compliqué.
19:47 Quel est pour toi le moment de bascule sur cette fin de saison,
19:50 où tu te dis, à partir de ce moment-là,
19:52 ça n'a plus été dans le contenu,
19:54 dans les choses proposées par l'Olympique de Marseille
19:56 et les résultats aussi qui n'ont pas suivi.
19:59 Quel match, pour toi, a été le point de chute ?
20:02 - Pour moi, honnêtement, il est récent.
20:07 J'ai toujours en tête un truc qu'avait dit Didier Deschamps
20:11 quand il était joueur à l'OM.
20:14 Il disait, la différence, tu l'as fait dans les becs à becs,
20:19 avec les concurrents directs.
20:21 Parce qu'il disait qu'entre les autres équipes,
20:23 qu'on peut appeler petites ou comme on veut,
20:25 il disait, on fait à peu près les mêmes résultats,
20:29 et donc c'est quand on est face à face qu'on se départage.
20:33 Là, nous, cette année, le constat, il est cruel.
20:35 Et pour moi, le point de bascule, il est qu'on est allés capoter à Lens.
20:39 Avant, je sentais que c'était tout.
20:42 - Justement, tu fais bien d'en parler de Lens,
20:45 parce que le Racing Club de Lens va finir deuxième
20:48 de ce championnat de Ligue 1.
20:50 Et une stat que je viens de voir, qui est assez surprenante
20:53 et qui est assez révélatrice, finalement, de ce championnat,
20:56 Lens a pris 52 points possibles sur les 57,
21:01 sept saisons en Ligue 1 au Stade Bollard.
21:03 17 victoires, un nul et une défaite.
21:07 C'est peut-être là aussi le bas blesse de cette Olympique de Marseille
21:11 qui perd encore une nouvelle fois ce soir à domicile.
21:13 - Oui, le nombre de points qu'on abandonne à la maison est faramineux.
21:17 Et l'an dernier, c'est pareil.
21:19 Moi, ça, pour moi, alors, c'est vrai qu'on ne peut pas dire
21:22 qu'il y a 19 matchs, donc tu as 57 points, ils sont acquis.
21:25 Non, tu en lâches toujours.
21:27 Mais entre ne pas en lâcher et en lâcher 22, 23 ou 25,
21:32 je trouve qu'il y a une marge.
21:34 Moi, quand j'ai commencé personnellement à aller au stade
21:37 quand j'étais gamin, on avait des équipes qui n'étaient pas bonnes.
21:40 Mais pour venir gagner ici, il fallait que tu donnes ton sang.
21:44 Et là, maintenant, on dirait que tout le monde vient.
21:47 Moi, je suis sûr que Brest a fait le meilleur match de sa vie ici.
21:50 Ils sont venus, ils ont montré des choses, des dédoublements,
21:53 des centres, des tirs. Ils se lâchent. Contre nous, on se lâche.
21:58 C'est fini l'époque où venir au stade Vélodrome, ça a inhibé les adversaires.
22:02 Ça nous inhibe à nous.
22:04 Et on a gaspillé beaucoup, beaucoup trop de points.
22:07 - Oui, cette saison, elle est révélatrice de ce que tu dis, Jean.
22:11 Merci, Jean, d'avoir été avec nous sur Maritima.
22:14 À très vite, excellente fin de soirée à toi, Jacques.
22:17 C'est vrai que cette stat, 52 points sur les 57 possibles
22:21 pour le Racing Club de l'Anse à domicile.
22:23 Finalement, cette deuxième place, elle était inatteignable
22:26 quand on regarde cette stat.
22:27 Et même le championnat qu'a fait l'Olympique de Marseille à domicile,
22:30 défaite ce soir face à Brest.
22:31 Match nul face à Strasbourg, défaite face à l'Anse à domicile,
22:34 défaite face à l'ACA Jacques Ciot.
22:36 Et j'en oublie énormément.
22:38 - Oui, mais tu en oublies. Et tu as vu les prestations
22:42 contre Strasbourg où tu menais 2 à 0, où tu t'es fait revenir au score.
22:46 Les petites victoires que tu as faites, elles ont été souvent acquises,
22:49 on l'a dit tout à l'heure, sur des coups de pied arrêtés.
22:52 Donc voilà, il y a une prise de conscience qui doit être faite.
22:55 C'est tout simplement très, très difficile ce qu'a montré l'OM ce soir.
22:59 Donc je pense que l'Anse mérite sa place amplement.
23:03 Il faut être objectif, il faut être honnête.
23:05 Et en plus, il va falloir qu'on arrête avec les arbitres,
23:09 de s'acharner sur les arbitres.
23:11 Oui, effectivement, de temps en temps, je vous l'accorde,
23:14 il y a eu des erreurs, mais il faut arrêter.
23:17 Chaque match, on est en train de dire "c'est l'arbitre, c'est l'arbitre".
23:20 Ce n'est pas possible.
23:21 Ce n'est pas comme ça que tu règles le problème.
23:24 En faisant croire que c'est la faute de quelqu'un d'autre,
23:27 tu ne t'intéresses pas à ton réel problème.
23:30 Et c'est ce que tu es en train de faire, Igor Tudor.
23:32 C'est-à-dire que le problème, il n'est pas face à lui,
23:35 il le pose sur l'arbitrage.
23:37 Et ça, ce n'est pas bon, les gars.
23:38 Donc il va falloir qu'il prenne conscience de ses défauts.
23:41 On en parle régulièrement.
23:43 Moi, j'étais un des seuls à dire qu'il faut continuer.
23:47 De temps en temps, il faut de la continuité.
23:50 Ce n'est pas possible, toutes les années, de changer d'entraîneur.
23:53 Mais si lui, il a pour objectif de nous faire les mêmes purges la saison prochaine,
23:59 alors là, par contre, je n'ai pas envie qu'il reste avec nous.
24:02 Il va falloir qu'il change de méthode de travail.
24:05 Il va falloir de la création. Il va falloir du jeu.
24:08 Jean nous le disait, avoir un créateur au milieu du terrain,
24:12 il veut des joueurs qui courent.
24:14 Mais on s'en fout des coureurs.
24:16 On s'en fout.
24:17 On a vu ce soir Jonathan Kloss qui a pris le couloir sans arrêt,
24:21 Jengis Under qui ne s'arrête pas de courir.
24:23 Mais ça sert à quoi ?
24:25 Ça sert à quoi, Enzo ?
24:26 Il n'y a jamais un centre correctement.
24:28 Ils n'ont plus la lucidité nécessaire.
24:30 Ils sont à bout, les joueurs.
24:32 Parce que son système, il est énergivore.
24:34 Même les courses, elles sont désorganisées.
24:36 Bien sûr, la course est désorganisée.
24:38 Et quand tu arrives devant les cages, que tu as fait 70 mètres,
24:41 ils te font encore la lucidité d'avoir un plat du pied.
24:44 Mais par contre, si tu es un attaquant,
24:46 que Jengis Under fait la course aux 70 mètres et qu'il te fait une bonne passe,
24:50 peut-être que tu es un attaquant numéro 9
24:52 et que toi, comme tu n'as pas beaucoup couru,
24:54 tu auras la lucidité nécessaire pour la mettre au fond.
24:57 Mais il vaut quoi, des magiciens comme joueurs de football ?
25:00 Donc voilà, les gars, on va pouvoir en parler tranquillement
25:02 tout au long de la semaine dans le bar des supporters.
25:04 On débrief, on est des passionnés.
25:06 Mais ce soir, on n'a pas respecté les supporters.
25:08 Et c'est ce qui nous met en colère.
25:10 C'est ce qui nous fait sortir de nos gonds
25:12 après cette nouvelle défaite à domicile de l'OM de Buzyn.
25:16 Et on va poursuivre ce débrief avec Bernard,
25:18 qui nous a rejoint au téléphone.
25:20 Salut Bernard.
25:21 Non, pas de Bernard.
25:24 Pour le moment, pas de Bernard.
25:26 Donc c'est pour moi l'occasion de vous donner la première phrase,
25:29 la première déclaration d'Igor Thudor
25:31 en conférence de presse d'après-match.
25:33 Je suis fier.
25:34 Il y a beaucoup de positifs sur cette saison.
25:36 On a vraiment réussi à tirer le maximum de cette équipe.
25:39 On a proposé un beau football,
25:41 fait une belle Ligue des champions.
25:42 Les matchs à domicile face au PSG et Rennes ont été merveilleux.
25:46 Je laisse la parole à Jacques.
25:48 Mais là, c'est abusé quand même.
25:50 Mais Enzo, répète-moi ça.
25:53 Répète-moi ça que j'entende.
25:55 On a proposé un beau football.
25:57 Oui.
25:58 Les matchs à domicile face au PSG et Rennes ont été merveilleux.
26:01 Et on a fait une belle Ligue des champions.
26:03 Oh non, les matchs merveilleux.
26:04 Mais en Coupe de France contre le PSG,
26:06 on se rappelle de la purge contre un championnat.
26:09 Non mais tu as gagné contre le PSG en Coupe de France.
26:13 On va rajouter en Champions League, tu as été bon.
26:16 Tu n'as même pas été capable d'être reversé en Europa League.
26:19 Parce que tu n'as pas fait correctement les matchs.
26:23 Tu n'as pas été bon.
26:24 Tu n'as pas été bon en Coupe de France.
26:26 Tu as été éliminé contre Annecy.
26:28 Mais ce n'est pas possible.
26:29 Il faut être honnête.
26:31 Ça ne sert à rien de faire cette fameuse langue de bois.
26:34 Le bois, il te rattrape.
26:36 Il faut que ce soit...
26:38 C'est loin d'être évident ce qu'il est en train de me dire.
26:41 Il est en train de me faire...
26:43 Je ne sais pas.
26:45 Je ne sais pas possible d'avoir des paroles comme ça.
26:48 C'est insensé quand même.
26:49 Manque de lucidité.
26:50 Mais oui, mais il n'est pas lucide notre entraîneur là, Enzo.
26:53 Ce n'est pas possible.
26:54 On a tous vu.
26:55 On est 65 000 à avoir vu la même chose ce soir.
26:57 Tu n'es pas en train de nous expliquer que ce soir, on a fait un bon match quand même.
27:00 Et tout au long de l'année, combien de fois on a perdu des matchs à domicile
27:04 où on n'a pas été performant.
27:05 Le dernier match contre Angers, il veut quoi qu'on sorte au plafond ?
27:08 Contre Angers, ce soir, tu perds contre Brest.
27:10 Qui était à la cave ?
27:11 Qui est faiblard ?
27:14 Qui est bon dans cette équipe ?
27:15 Il n'y a que des joueurs moyens.
27:17 Et on n'a pas été capable de performer cette équipe.
27:19 Non les gars, soyons honnêtes.
27:21 C'est trop difficile.
27:22 Il ne faut pas se mentir.
27:23 Ce n'est pas possible.
27:24 Pour ne pas se mentir, on va essayer d'en discuter avec Bernard qui nous a rejoint.
27:28 On l'a retrouvé Bernard.
27:29 Salut Bernard.
27:30 Salut Enzo.
27:31 Salut Jacques.
27:32 Bernard, est-ce que tu as entendu la déclaration d'Igor Thudor ?
27:36 Non, j'ai entendu ce que tu viens de dire.
27:39 Alors, on a proposé un beau football, fait une belle Ligue des Champions.
27:42 Les matchs à domicile face au PSG Rennes ont été merveilleux.
27:44 Je suis fier.
27:45 Il y a beaucoup de positifs sur cette saison.
27:47 Si on résume la saison à ses deux matchs, il a raison.
27:53 Mais malheureusement, ça ne se résume pas à ses deux matchs.
27:56 Je suis comme vous.
27:58 Je suis déçu de ce que j'ai vu ce soir.
28:01 Je voudrais distribuer un bon point au groupe de supporters.
28:04 C'est remarquable ce qui a été fait ce soir au stade.
28:07 Si j'ai bien lu chez les supporters, c'était pour rendre hommage à l'équipe de 1993.
28:15 L'équipe de ce soir ne méritait pas un tifo comme ça.
28:19 Je vous entends, les gars.
28:23 J'essaie de me détacher de l'affectif.
28:25 Je sens, Jacques, que c'est l'affectif qui parle.
28:28 La saison tourne avec le match de Danossi.
28:33 Ce n'est pas Lorient.
28:35 C'est là que ça s'est cassé.
28:37 C'est interdit de faire ce match ce soir-là.
28:40 Si on pense, il y a une dynamique qui se crée peut-être derrière.
28:44 Mais là, on a été ridicule.
28:49 Pour moi, ce que j'ai vu après, ça s'est cassé là.
28:54 Concernant le coaching de Thudor aujourd'hui, il y a beaucoup à dire.
29:01 Vite Lignan, on l'a vu comme moi, il ne fait pas une grosse première mi-temps.
29:05 Il ne joue pas beaucoup. Il joue des bribes de match.
29:08 Quel message il lui envoie, ce garçon ?
29:11 Quel message il lui envoie, Jacques ? Il a dit, tu peux empiler les attaquants.
29:15 Il n'a pas de ballon. Il a deux ballons.
29:18 Un, il le frappe fort, il le met dehors. L'autre, il écrase le saut de tir.
29:22 Bon, OK. Mais pourquoi il ne le laisse pas ?
29:25 Il prépare la saison prochaine. Quel message il lui envoie, ce garçon ?
29:29 Même s'il n'a pas été bon, je suis d'accord avec vous.
29:32 Mais pourquoi il sort vite Lignan pour faire un peu de tavaresse ?
29:35 Moi, je veux qu'on m'explique. Voilà, c'est tout.
29:37 Attendez, après, il n'y en a pas un qui pourra frapper l'autre ce soir.
29:41 Et encore heureux que Balerdi ne fasse pas un tout mauvais match.
29:44 Après, Saïchias, qu'est-ce que tu peux lui dire ?
29:47 J'ai entendu déjà, il a dit, il n'a rien montré.
29:50 Les gars, moi, je suis parti au stadeau, coup de sifflet final.
29:53 Je suis parti. Je vous ai entendus. J'ai écouté la fin du match avec vous.
29:58 Farine disait qu'il était seul dans l'Europe centrale.
30:01 Comment il est seul dans l'Europe centrale ? Il devait se dire.
30:04 Qu'est-ce que c'est ce match qu'on a fait ?
30:07 Une image flagrante d'Alexis Sanchez qu'on a pu vivre du stade.
30:14 Au coup de sifflet final, il est resté accroupi, tout droit,
30:18 en train de regarder le virage sud pendant que ses coéquipiers étaient dans la surface de réparation de la cage côté virage sud,
30:24 en train de saluer le public.
30:27 Ça a duré, je pense, je n'ai pas une montre en tête,
30:30 mais je pense entre 3 et 5 minutes, voire peut-être un peu plus.
30:33 Sanchez lui est resté stoïque.
30:35 Quand le groupe a fait ce tour d'honneur,
30:38 Sanchez a fait le tour d'honneur, mais bien après le groupe, en étant seul.
30:43 Jacques, c'est vrai que cette image-là aussi d'Alexis Sanchez,
30:47 elle est révélatrice des mots M-A-U-X qui touchent l'Olympique de Marseille en ce moment-là.
30:53 Et lui-même, personnellement, individuellement, il doit être très affecté par ce qui est en train de se passer.
30:58 Comment tu veux ne pas être affecté par cette purge ?
31:01 Ce n'est pas possible.
31:03 Lui, il s'est agacé tout au long du match parce qu'il n'a pas de ballon.
31:07 Le peu de ballon qu'il a, ils sont mal donnés, ils sont mal dosés.
31:10 Ce sont des ballons aériens.
31:12 Quand tu fais sa taille, que tu reçois des ballons à la hauteur de 3 mètres
31:17 et que tu as des défenseurs qui font 1,90 m, tu ne peux pas avoir de ballon.
31:20 C'est un joueur qui a besoin de technique, qui a besoin des 1-2.
31:24 Il se déplace, il veut des redoublements de passes.
31:27 Il n'y en a pas un, il n'y a personne qui construit du jeu.
31:30 Comment veux-tu qu'Alexis Sanchez s'éclate ?
31:32 Alexis Sanchez, les gars, il ne faut pas se tromper, c'est un joueur de football, lui.
31:36 Ce n'est pas un marathonien.
31:38 Donc si tu fais jouer des marathoniens, je ne sais pas ce que tu en penses, Bernard,
31:41 mais évidemment qu'avec Alexis Sanchez, ça n'ira pas.
31:44 Ah non, ça ne peut pas aller.
31:46 Je suis d'accord avec toi, Jacques.
31:48 Sanchez, c'est un joueur de ballon, il aime avoir le ballon dans les pieds, dans des petits espaces.
31:52 Même s'il est capable de prendre la profondeur, il l'a montré à Lille.
31:56 Il est en jeu d'une chaussure, mais je vais vous dire, Sanchez, c'est un joueur de ballon.
32:01 Et je comprends que ce soir, il devait être déçu de faire partie de cette équipe qui n'a rien montré.
32:07 Qui n'a rien montré. Rien.
32:09 C'est dramatique ce qu'on a vu ce soir.
32:11 Bernard, on va finir juste par une petite note positive.
32:16 Tu disais que tu étais au stade.
32:18 Explique-nous un petit peu les émotions que tu as pu vivre avec ces animations,
32:23 ces tifos magnifiques proposés par les supporters marseillais.
32:26 Il n'y a personne qui peut s'asseoir à la salle des groupes de supporters de l'OM.
32:32 On le sait, on ne va pas se le raconter.
32:35 Toute la saison, ça a été de mieux en mieux.
32:41 Ils sont remarquables.
32:43 Si on avait une équipe à la hauteur de nos supporters,
32:46 je crois qu'on écraserait le chef Bernadette France et on roulerait sur tout le monde.
32:50 Mais malheureusement, ce n'est pas le cas.
32:52 Les joueurs, ce soir, même si on a fait une décision,
32:55 ils n'ont pas le droit de rendre une copie comme ça.
32:57 Je suis en colère.
32:59 C'est indigne.
33:01 Le sentiment est partagé par tous les supporters.
33:06 J'ai entendu un supporter dire qu'on s'est créé des occasions en première mise.
33:10 Peut-être qu'à la télé, ça ne rend pas pareil.
33:13 Je n'ai pas vu d'occasion en première mise.
33:15 J'ai vu le tir de Vichignac.
33:17 À part une frappe de Vichignac, la 32ème minute qui passe au-dessus.
33:20 Si ça, ça s'appelle avoir des occasions, alors OK.
33:23 Sinon, je n'ai pas vu un match comme ça.
33:26 Il n'y a rien eu.
33:28 C'est dramatique.
33:30 Contre Brest.
33:32 Dernière petite chose, rapidement.
33:35 Oui.
33:36 Une petite note d'optimisme.
33:39 Si Tudor reste, je dis bien si,
33:41 parce qu'avec l'OM, il faut s'asseoir dans la tour,
33:44 la Val d'Aziz, les joueurs qui vont venir,
33:46 ils vont savoir avec quel entraîneur ils viennent.
33:49 C'est peut-être lui qui va faire le recrutement.
33:52 À lui de ne pas se tromper.
33:54 Je dis bien si il reste.
33:55 On n'en est pas encore là.
33:56 J'ai lu que la juve fait le forcing pour l'avoir.
33:59 Il faudra voir, parce que Malinovski, c'était un choix de Igor Tudor.
34:04 On le voit qu'en ce moment, Malinovski, ce n'est pas le meilleur joueur à l'OM.
34:09 Merci Bernard d'avoir été avec nous sur Maritima.
34:12 À très bientôt, à très vite sur nos antennes.
34:15 Jacob, on va parler d'un homme, il est sur la pelouse.
34:18 C'est Matteo Ghendouzi avec sa conjointe et sa petite fille.
34:22 On a vu une image triste un petit peu.
34:25 Matteo Ghendouzi accroupi devant le virage sud avec Dimitri Payet
34:28 qui vient le consoler, qui vient lui parler.
34:30 Matteo Ghendouzi a un visage fermé.
34:33 Cette sortie-là, on peut se le dire, il ne l'a pas digéré.
34:36 Matteo Ghendouzi, il ne le digérera peut-être pas.
34:40 Oui, mais c'est normal, c'est logique.
34:43 C'est un joueur qui nous a apporté énormément.
34:46 Il est souvent remplacé par Malinovski qui n'apporte absolument rien.
34:51 Il est frustré, ce joueur.
34:53 C'est un joueur qui nous a donné beaucoup d'énergie.
34:57 Franchement, encore un qui a été mis au placard par Tudor.
35:02 Quand tu casses un groupe, ça fait beaucoup de peine.
35:06 Mais je pense que Ghendouzi ne restera pas à l'OM.
35:10 Vu sa sortie, sa frustration, dans tous les cas,
35:14 si Tudor est là la saison prochaine, il n'y aura pas de Matteo Ghendouzi.
35:17 Qu'est-ce que tu retiens rapidement de Ghendouzi à l'OM,
35:20 si c'était son dernier match au Vélodrome ?
35:23 Le fédérateur. J'ai besoin de Ghendouzi dans mon groupe.
35:27 C'est quelqu'un qui me tire dans des matchs difficiles,
35:30 des matchs à projets. J'en ai besoin.
35:33 Je l'ai rarement vu dans son véritable poste.
35:37 On l'a souvent utilisé en faux numéro 9.
35:41 Matteo Ghendouzi, c'est un milieu récupérateur, le fameux boxe-to-boxe.
35:45 C'est vrai que c'est frustrant, la saison qu'il a faite,
35:48 mais c'est un joueur que j'adore, un homme que j'adore.
35:51 Je suis très triste de le voir partir.
35:54 On va parler de Ghendouzi, et pas que, avec Steph qui nous a rejoint.
35:58 Steph est énervé, on suppose. Salut Steph.
36:01 Salut les gars.
36:03 Steph, avant de parler du match, parlons de Matteo Ghendouzi.
36:06 Cette image qui était devant ton virage,
36:09 toi du côté du virage sud,
36:12 Matteo Ghendouzi qui est sorti à la 60e minute de jeu, à l'heure de jeu.
36:15 On a peut-être vécu les derniers moments de Ghendouzi à l'OM.
36:19 Explique-nous ton ressenti sur cela.
36:23 Mon ressenti, c'est sur ce passage qu'il a fait chez nous.
36:27 C'est quelqu'un qui est védérateur, qui tirait les autres vers le haut,
36:30 qui a su ce qu'était l'OM et se l'est prégné.
36:33 Toujours combatif, il n'a jamais triché chez nous.
36:37 Pour moi, c'est une erreur de le faire partir.
36:40 On doit s'appuyer sur ce genre de joueur-là, avec cette mentalité-là,
36:43 au lieu d'avoir des pseudo-joueurs qui font leur pseudo-starlet
36:46 et qui font de sa plate de courir sur le télé.
36:49 Le match en lui-même, Steph,
36:52 quelles impressions tu as après cet effet ?
36:55 Un mot, une honte.
36:59 Une honte, ces joueurs, ce coach.
37:02 Ce staff ne nous mérite pas, tout simplement.
37:06 Quand tu vois encore le travail exceptionnel,
37:09 les joueurs de 93 ont dû bien rigoler,
37:12 mais c'est quoi les chèvres qu'il y a sur la pelouse ?
37:15 Quand tu vois le travail exceptionnel des groupes de supporters,
37:18 quand tu vois la ferveur qu'il y a eu hier encore à Marseille,
37:21 quand tu vois que les mecs se lèvent le cul pendant toute la semaine
37:24 pour préparer ces spectacles-là, c'est ça le remerciement qu'on a sur la pelouse ?
37:27 Mais ils se prennent pour qui, ces gens-là ?
37:30 Faut me l'expliquer au bout d'un moment.
37:33 Moi, je veux bien tout entendre.
37:35 C'est une honte, que les joueurs adverses viennent au Val-de-Brome,
37:38 qu'ils n'ont plus peur, qu'ils qu'ils veulent, au pire.
37:41 Mais les nôtres, ils font quoi ? Ils se fichent dessus.
37:44 C'est ça la mentalité des joueurs de l'OM ?
37:47 Pour après aller boire à l'extérieur ?
37:50 Mais oh, on est où, là ?
37:53 Au bout d'un moment, ils font un tel connerie.
37:56 Et de ce que j'entends du chat, qu'un autre se permet de dire
37:59 qu'il faut faire l'exercice de ce qu'on a, sinon ?
38:02 Avant de boire ma chaleur à l'année ?
38:05 Eh bien, ils se cassent tous.
38:08 Qu'est-ce que c'est, ce connerie ? On est où, là ?
38:11 C'est encore une publication sur les records, ce soir.
38:14 19 mois, ça a dû se fermer.
38:17 On a vu la plupart du temps, 80% ne connaît plus.
38:20 On a eu une cul-énorme d'être 3e ce soir encore.
38:23 Parce que si derrière, ça joue un petit peu mieux,
38:26 on a joué depuis des semaines et la saison n'est pas ratée.
38:29 Elle est dégueulasse, la saison.
38:32 Quand tu t'appelles l'OM, tu dois être en haut du classement.
38:35 L'objectif, je le rappelle, c'est de gagner la Coupe de France
38:38 et finir vers les 2 premiers. Gagner l'un et annuler l'autre.
38:41 Ne me dis pas que la saison est réussie.
38:44 Arrête avec les pseudo "Eh oui, mais je m'en bats les couilles".
38:47 Au bout d'un moment, il va falloir tirer les mots.
38:50 C'est une holle de ce qui s'est passé à domicile tout au long de la saison.
38:53 Ce coach ne nous mérite pas et je vais aller bien plouer.
38:56 L'Ontarien est tiré à faire ce qu'il faut cet été.
38:59 Je te disais, c'est bien beau tous les mercatoires.
39:02 On va ramener le Lagrinda et on va ramener des joueurs qui ont les dates citées dans l'OM.
39:05 Il y en a un qui l'a, les dates citées. Et on peut tout faire pour le vendre.
39:08 Il s'appelle Gendouzi. Au bout d'un moment, on en a vu un aussi.
39:11 Camara avec tout ce qu'on entend, patati patata.
39:14 C'est sur ces joueurs-là qu'il faut s'appuyer.
39:17 Pas sur des religieux, pas sur des véritaux.
39:20 Même s'ils font leur match, allez, 60% de la saison, ils gagnent.
39:23 Tu veux faire quoi avec ça à l'IP Champion ?
39:26 Au bout d'un moment, il faut ouvrir les yeux.
39:29 Alors, je n'ai même pas le droit que la saison aille réussir.
39:32 L'inter-saison, elle est très importante pour toi, Steph ?
39:35 J'ai intérêt à se sortir le doigt et aller chercher la qualification à l'IP Champion.
39:39 Je te le dis.
39:41 C'est pour ça que, à l'OM, il faut faire le nécessaire.
39:44 Je ne sais pas si Thibaud, il sera encore là, mais il va falloir qu'il se remette à Kassioum.
39:47 Et j'ai l'impression qu'il n'en a pas envie.
39:50 Parce que dans les conférences de presse, il nous fait du gassin,
39:53 et sur les terrains, il nous fait du samba au lit.
39:55 Alors c'est bon, on a déjà bu avec ça.
39:57 Donc si on va chercher Ghosn, qui réellement, si c'est le football,
40:00 si c'est quand en face il y a des difficultés, trouver des solutions en cours de match,
40:04 pour s'aïsser la donne, on ne l'a pas.
40:07 Donc si c'est pour faire ça, je féconde sur moi aussi.
40:10 Il y a 300 000 entraîneurs qui font pareil que lui.
40:13 Il faut arrêter les conneries.
40:16 Et le mec qui lance le tir, il n'a pas de plan B ?
40:19 Il n'a pas de plan B ? Ben cache-toi !
40:21 Cache-toi, tu n'as rien à faire chez nous.
40:23 On a besoin d'exigence.
40:25 C'est le club le plus important, avec le plus gros palmarès sur chaque pilote de phrase.
40:31 Et on a des peintres ?
40:34 Il faut arrêter les conneries, vous ne dîtes pas.
40:36 Il faut arrêter les conneries.
40:38 Il restera un match à l'Olympique de Marseille cette saison,
40:41 ce sera le déplacement à Ajaccio.
40:43 Merci Steph d'avoir été avec nous en fin de soirée sur Maritima.
40:47 Merci à vous les gars.
40:49 Merci et à très bientôt.
40:50 Jacques, c'est vrai que ce dernier match face à Ajaccio en Tercorse la semaine prochaine, samedi,
40:55 finalement il est anecdotique parce qu'il n'y a plus rien à jouer pour l'Olympique de Marseille
41:00 et pour Ajaccio également, il n'y a plus rien à jouer qui descend en Ligue 2.
41:03 Donc à quel match on peut s'attendre un petit peu après notamment cette défaite ?
41:08 Quand Steph a tout résumé, quand les supporters sont dans un tel état, ça veut tout dire.
41:13 Ça veut dire que tout le monde aura la casquette, c'est inadmissible, c'est catastrophique,
41:20 il n'y a pas de mots.
41:22 Et quand tu as des pauvres excuses comme ça devant la presse, tu mets tout le monde en colère.
41:28 Donc qu'est-ce qu'il faut s'attendre ? Un match pourri.
41:31 Je pense que même s'il y a une victoire, personne n'oubliera cette défaite contre Brest.
41:36 Les gars, Brest, ils sont quand même à la cave, c'est une pauvre petite équipe
41:41 qui a absolument rien montré et on n'est pas capable de changer quelque chose,
41:46 de marquer des buts contre cette équipe dans le jeu.
41:48 Parce qu'on le rappelle, on a marqué ce coup de Pierre Eté, c'est un aveu d'échec.
41:52 Ne tournons pas autour du pot, allons au cœur du problème.
41:57 Donc voilà, c'est un véritable problème.
41:59 Je pense qu'il faut se calmer.
42:01 Je parle de la direction de l'Olympique de Marseille, il n'y a pas de supporters
42:04 parce que les supporters ont le droit, avec ce qu'ils ont fait ce soir, d'être en colère.
42:09 C'est inadmissible ce qui a été vu.
42:11 Donc la direction, se calmer, se poser, mais poser les véritables questions à Igor Thudor
42:17 et lui demander s'il est en capacité de nous produire autre chose ou non.
42:21 Parce que là, franchement, et il a de la chance les gars,
42:24 moi j'ai été dans le staff d'un entraîneur dont je tairai le nom,
42:29 mais si on avait fait des prestations comme ça, on aurait reçu des parpaines sur la tête.
42:33 Donc voilà, il a la chance que les supporters sont encore gentils,
42:37 sont au stade, 65 000, mais c'est tout simplement exceptionnel.
42:41 Les animations magnifiques, Jacques.
42:43 Mais ils ont fait un spectacle, qu'est-ce que tu veux de mieux ?
42:45 Et derrière tu les déçois comme ça ?
42:47 Mais ce n'est pas possible, il y a de la frustration, il y a de la colère, il y a de la honte.
42:53 Tout le monde ce soir avait besoin, après cette prestation, des explications d'Igor Thudor.
42:58 Il doit venir en conférence de presse, je suis désolé.
43:01 Franchement, ce soir on n'a pas été à la hauteur du public, il va falloir qu'on se remotive.
43:06 Ce n'est pas normal ce qu'on a fait.
43:08 Si tu nous prends pour des imbéciles comme ça, mais ce n'est pas possible.
43:11 Là, tu es en train de dévier de la véritable route.
43:14 Il faudra vite se remettre en question et vite reprendre de la lucidité pour Igor Thudor,
43:20 pour le staff et pour également la direction.
43:22 Tu en parlais, la direction, Pablo Longoria, Ravier Ribalta,
43:25 notamment qui rend du pain sur la planche,
43:27 à voir si Igor Thudor sera là la saison prochaine.
43:31 Merci Jaco pour cette soirée sur Maritima.
43:34 Merci à nous tous de nous avoir suivis.
43:36 Merci aux supporters qui ont réagi avec nous sur Maritima,
43:40 après malheureusement cette défaite de l'Olympique de Marseille,
43:43 deux buts à un face à Brest.
43:45 L'ouverture du score est signée Magneti à la 57e minute de jeu,
43:48 l'égalisation de Chancelain Bemba à la 75e.
43:51 On pensait que l'Olympique de Marseille avait fait le plus dur avec cette égalisation
43:55 et qu'ils allaient égaliser.
43:57 Malheureusement, les Marseillais concèdent un deuxième but à la 81e,
44:01 avec un but de camarades, donc une défaite des Marseillais,
44:04 ici au Vélodrome, pour la dernière à domicile de la saison.
44:08 Les supporters le disaient, un merveilleux spectacle
44:12 qu'on a pu assister en avant-match pour célébrer les 30 ans
44:15 de ce sacre en Ligue des Champions du 26 mai 1993.
44:18 Malheureusement, ces animations finissent par une défaite ce soir,
44:24 les Marseillais finiront cette saison la semaine prochaine à Ajaccio
44:29 pour le dernier match de la saison, ça sera bien sûr à suivre sur Maritima.
44:33 Nous, on se quitte, et on se quitte avec le but commenté par Karim Atab et par Jacques Baïl.
44:38 Excellente fin de soirée sur Maritima.
44:40 Les coups de pieds arrêtés, c'est bien parti, la tête, le but de Chancelain Bemba !
44:48 Chancelain Bemba, le sorcier de la République démocratique du Congo
44:58 qui va chercher l'égalisation, encore une fois, un défenseur, encore une fois,
45:05 un coup de pied arrêté pour Chancelain Bemba,
45:10 un des meilleurs joueurs cette saison de l'Olympique de Marseille
45:15 qui parvient encore une fois à mettre sa tête là où personne n'arrive à la mettre.
45:21 Elle est puissante et elle trompe Marco Bizotte
45:25 qui va chercher le ballon au fond de ses filets, Jacques-O.
45:28 Maritima, au cœur de la Provence.
45:37 Maritima !

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