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  • 23/05/2023
Transcription
00:00 *Musique*
00:15 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:20 Drames, romances et remakes en live action d'un dessin animé sont au programme cette semaine.
00:25 Avec tout d'abord le premier film d'Elias Belkédar, "Omar la fraise".
00:29 L'emprise sera au coeur de "L'amour et les forêts" de Valérie Donzelli.
00:33 Et nous nous rendrons sous l'océan avec l'adaptation live de "La petite sirène" que l'on doit à Rob Marshall.
00:40 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:46 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
00:51 En troisième position, "Fast and Furious 10" obtient 3,5 sur 5.
00:57 Juste au-dessus avec 3,6 sur 5, on retrouve Jeanne Dubarry.
01:03 Et cette semaine se place en première position, "Monsieur Constant" qui obtient 3,7 sur 5.
01:11 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:14 A l'affiche du premier film d'Elias Belkédar, "Omar la fraise", Reda Kateb interprète un bandit à l'ancienne contraint de s'exiler en Algérie.
01:22 Après avoir régné durant des décennies sur le milieu du banditisme français, Omar, accompagné de son acolyte, tente de s'adapter à sa nouvelle vie.
01:31 - Je suis le premier à me faire chier.
01:32 - C'est Omar. Il déprime, il veut rentrer en France.
01:38 - Mais tu crois que je vais passer ma vie au bord de la piscine où il n'y a pas d'eau ?
01:41 - Il t'a dit quoi l'avocat ? Si tu bouges l'oreille, tu vas voir, tu vas repartir au placard.
01:45 - Omar, Roger, Wallah, vous êtes deux légendes.
01:49 - Pourquoi tu me fais des clins d'oeil quand tu me parles ? Tu veux me baiser ?
01:51 - Tu veux le baiser ?
01:52 - Ce n'est pas des voyous, c'est d'abord une amitié.
01:55 - D'abord deux personnes qui vivent ensemble depuis, qui se connaissent très bien depuis toujours.
02:00 - C'est son cousin, l'ancien...
02:02 - Le petit, là ?
02:03 - Non, le gros !
02:04 - L'ancien toxico, là ?
02:05 - Voilà, qui a les yeux verts. Hervé.
02:07 - Hervé, voilà.
02:08 - Il y a de la tendresse, quoi.
02:10 - On est à une tendresse.
02:12 - Mais c'est vrai que souvent, dans ce qu'on appelle les films de voyous où on présente ces personnages-là, on ne leur accorde pas la tendresse.
02:19 C'est-à-dire qu'il y a des films où tout le scénario, on voit que chaque scène sert à justifier le métier du personnage.
02:27 - On va devenir des entrepreneurs tous les mois. On va faire de l'oseille.
02:31 - Dans ce pays, tu veux devenir milliardaire ? Faut commencer milliardaire !
02:34 - Dans le cinéma français, il y a assez peu d'exemples comme ça,
02:37 dans lesquels des personnages qu'on pourrait identifier comme des voyous,
02:43 ce qui nous intéresse plus finalement, c'est ce qu'ils ont dans leur cœur, l'amitié, ce qui se passe pour eux,
02:48 les décalages dans lesquels ils peuvent se retrouver, leur dérisoire aussi, leur pathétique.
02:54 Un côté plein de panache et en même temps, pieds nickelés, quoi.
02:59 - C'est dur.
03:00 - Tu aimes les liches ? Je ne les ai jamais vus.
03:03 - Dans le scénario, ce qui est très intéressant, c'est cette proposition d'un personnage qui ne veut pas revenir vers ses racines,
03:08 mais qui est plongé malgré lui, quoi.
03:10 - C'est touchant en même temps, c'est très intéressant de voir ce problème d'identité aussi, mais inversé.
03:17 - Pour moi, Omar, c'est quelqu'un qui porte en lui de l'humanisme.
03:21 - Sans vantaille, chico !
03:23 - De la joie de vivre.
03:25 - Je veux qu'il jute à plus, moi !
03:26 - Et ses racines, je veux qu'il remoue avec.
03:29 - Santé.
03:30 - On n'a pas vraiment travaillé sur la tonalité de l'humour et tout ça,
03:34 on a vécu les scènes rythmiquement, quoi, donc musicalement,
03:38 et on sentait qu'il y avait de la possibilité de comédie, mais nous, on défend nos personnages.
03:44 Peut-être que des mêmes rushs, on aurait pu faire un film dramatique.
03:48 C'est ensuite, l'humour vient beaucoup du rythme, du rythme et du décalage.
03:54 Et il y a un décalage entre ces deux personnages qui sont très différents,
03:57 et qui se complètent depuis très longtemps,
03:59 et il y a un décalage entre là où ils sont plongés et là où ils voudraient être, quoi.
04:03 Et en même temps, c'est à la fois deux enfants et deux pré-retraités du banditisme, quoi.
04:08 Donc ça fait beaucoup de décalage, et en général, quand il y a des décalages, ça peut faire rire.
04:12 C'est une bonne version, ouais, c'est ça.
04:15 Deux futurs retraités, deux bons.
04:18 C'était ça, un peu, quand même, le motif. C'était deux enfants.
04:22 On n'essaye même pas, on bosse, ça suffit.
04:26 Yachou ! Pourquoi on l'appelle Omar Lafrez ?
04:35 Parce qu'il opère Tarkhidakis.
04:40 L'amour et les forêts de Valérie Donzelli plongent Virginie Effira dans une spirale infernale.
04:45 Quand elles croisent le chemin de Melville Poupot,
04:47 sa vie s'emballe et leur histoire se construit dans l'emportement,
04:50 jusqu'à ce qu'elles prennent conscience d'être sous l'emprise d'un homme possessif et dangereux.
04:55 Je défole de lui.
04:57 Eh bien oui, je parle fort, parce que je suis heureux, et j'ai envie de le crier.
05:02 Il était d'une tendresse infinie.
05:04 Je t'aime.
05:06 Je t'aime tout.
05:08 Vous aussi.
05:10 Je voulais que le film soit oppressant, angoissant,
05:14 de jouer vraiment sur les codes du thriller.
05:17 Greg s'est arrangé pour me rendre la vie impossible.
05:20 Et puis je voulais aussi raconter le processus de l'emprise,
05:25 qui est quelque chose de très complexe, de très invisible.
05:29 Et c'est difficile de raconter quelque chose d'invisible au cinéma.
05:33 La réussite du film, c'est aussi le dosage qu'elle a fait de ses petits indices.
05:37 Petit à petit, on se rend compte qu'elle se retrouve piégée, manipulée,
05:40 mais que ça vient en douceur.
05:41 Tout à coup, ça ne bascule pas d'un coup dans la psychose et dans le thriller.
05:47 Ce sont des petites touches qui font que, du point de vue du spectateur,
05:50 ou du point de vue de sa soeur jumelle, par exemple, on se dit
05:53 « Ah non, il ne faut pas y aller », et ça crée une sorte de suspense.
05:56 Tu es sûre que tu ne vas pas regretter de faire tout ça pour moi ?
05:58 Ah, j'échange la mer contre les forêts.
06:00 Et l'amour.
06:01 Je ne crois pas que le film soit maniquin.
06:04 Mais je crois que le film n'évite pas son sujet, qui est aussi la violence des hommes.
06:09 Et je pense que c'est quelque chose qu'il faut regarder en face,
06:12 qu'il faut être capable de montrer.
06:14 Et c'était important pour moi de l'explorer, cette violence,
06:18 aussi à travers le cinéma.
06:20 Comment la filmer, comment la montrer ?
06:22 C'était quelque chose dont je ne pouvais pas faire l'économie.
06:25 Tu rentres à quelle heure ?
06:26 17h. Pourquoi ?
06:27 Il t'appelle tout le temps ton mari.
06:29 Oui, il est comme ça.
06:30 Tu es complètement fou !
06:32 Je te parle, mais tu ne réponds pas.
06:33 J'aime beaucoup le fait, moi, que le film, aussi,
06:37 par son cadrage, par les lumières de Laurent Tangy,
06:42 ne soit pas forcément naturaliste.
06:44 Pourtant, il y a une vérité du rapport.
06:47 C'est là où je trouve qu'il y a quelque chose de cinématographique
06:50 qui se met à agir pour qu'on ne soit pas que dans les dossiers de l'écran.
06:53 Je te veux que pour moi.
06:56 Greg s'est arrangé pour me rendre la vie impossible.
07:01 Et vous suivez ?
07:02 Oui.
07:03 Ce que j'ai beaucoup aimé, aussi, c'est que Valérie n'avait pas peur
07:06 d'aller loin dans l'intensité des scènes.
07:08 Des fois, on fait des films avec des metteurs en scène
07:10 qui disent "c'est trop, fais-en moins, fais-en moins".
07:12 Là, au contraire, elle nous poussait vraiment à exagérer,
07:14 quitte à prendre au montage, à choisir des prises plus soft.
07:16 Mais on avait la liberté de se dire qu'on pouvait vraiment foncer
07:19 et aller au maximum.
07:20 Le vodka !
07:23 T'es alcoolique ?
07:25 Non, pas du tout.
07:26 Je crois que si je l'étais, je te le cacherais pas.
07:29 Si moi, mon film peut aider des femmes à se sortir de situations aussi tragiques,
07:34 tant mieux, quoi.
07:36 Mon souhait, c'est surtout qu'on se retrouve pas dans ces situations-là.
07:40 C'est moins le mec parfait pour toi.
07:42 Mais sa passeure, elle le sait pas.
07:45 Y a un petit côté lanceur d'alerte, je pense que quand on va voir le film,
07:48 y a plein de moments, même avant qu'on bascule dans le drame,
07:51 où les gens peuvent se dire "genre, ça c'est déjà trop, ça c'est déjà trop".
07:54 Le recul capte pas le personnage de Virginie dans le film,
07:56 le spectateur va l'avoir,
07:58 et je pense que ça va poser des limites et ça va faire beaucoup de débats
08:01 au sein des couples eux-mêmes, je pense.
08:03 Je vous préviens, le chemin va être long.
08:06 Vous devrez dire des choses qui vous font souffrir.
08:09 C'est une guerre.
08:12 C'est une guerre.
08:15 [Musique]
08:18 Disney continue de creuser son sillon des remakes live-action de ses films d'animation.
08:23 Rob Marshall nous emmène sous l'océan pour y découvrir la petite sirène,
08:27 incarnée par Hayley Bailey.
08:29 Vous avez brisé les règles.
08:32 Vous êtes allé dans le monde supérieur.
08:34 Un homme s'est endormi. J'ai dû l'aider.
08:36 Cette obsession avec les humains doit s'arrêter.
08:38 Je veux juste en savoir plus sur eux.
08:42 Ariel ! Ne le fais pas !
08:44 Je n'avais jamais fait de remake d'aucun film.
08:47 Jamais.
08:48 C'était un nouveau challenge pour moi.
08:50 Je l'ai surtout abordé comme une réinterprétation.
08:53 Pauvre enfant.
08:56 Je peux t'aider.
08:58 Tu ne peux pas vivre dans ce monde
09:00 sauf que tu deviens un humain toi-même.
09:02 C'est même possible ?
09:04 C'est ce que je vis.
09:10 Je me suis complètement replongé dans le conte d'Andersen
09:13 en essayant de comprendre les origines.
09:15 J'ai été plutôt fasciné.
09:17 C'est une histoire très moderne
09:19 sur une jeune fille qui ne se sent pas à sa place,
09:22 qui a l'impression de ne pas être en phase avec son entourage.
09:26 Elle entrevoit la possibilité d'une autre vie pour elle
09:29 et va s'embarquer dans un périple épique
09:32 pour se découvrir elle-même.
09:34 Elle brise les barrières et les murs qui entravent son chemin.
09:37 Elle tente de poser un pont avec cet autre monde
09:40 tout en apprenant à vaincre sa propre peur.
09:43 C'est un peu un schéma à la Roméo et Juliette.
09:58 On a deux mondes différents
10:00 qui ne voient pas les préjudices qu'ils se causent.
10:03 Ariel, mais aussi le prince Eric,
10:05 construisent un pont magnifique entre ces deux mondes.
10:08 Je dois dire que pour moi,
10:12 ça a été une forme d'antidote tout au long du tournage.
10:16 À ce monde divisé dans lequel on vit actuellement,
10:19 et cela sonnait comme un rappel évident
10:22 que nous sommes tous égaux.
10:24 Je vois la petite sirène
10:32 comme une jeune femme d'aujourd'hui, contemporaine,
10:35 sous bien des aspects.
10:37 Elle va au bout de sa passion,
10:39 sans se soucier de ce que vont penser les autres.
10:42 Elle porte vraiment son rêve
10:44 et se sent en urgence à mener sa vie selon son cœur,
10:47 même quand son père et ses proches lui disent
10:50 que ce n'est pas une vie pour elle.
10:52 Je pense qu'il y a beaucoup de gens dans le monde,
10:55 particulièrement des enfants,
10:57 qui ne se sentent pas à leur place,
10:59 qu'ils pensent s'identifier à Ariel.
11:01 ♪ ♪ ♪
11:03 Voir des personnes qui poursuivent leurs rêves
11:14 et qui croient en la justesse de leurs sentiments,
11:17 c'est tellement important pour les enfants,
11:20 particulièrement à l'ère d'Instagram,
11:22 où tout est censé être parfait à l'usage des enfants.
11:25 Cela aide vraiment ces enfants.
11:29 On peut s'affirmer et se dire
11:31 « Je suis qui je suis.
11:33 Je crois en moi.
11:35 C'est ainsi que je suis. »
11:37 Et il ne faut pas avoir peur d'être soi-même.
11:40 ♪ ♪ ♪
11:42 - Il est un humain !
11:51 - Tu es une mermaide !
11:53 - Cela ne nous rend pas ennemis.
11:55 ♪ ♪ ♪
11:57 ♪ ♪ ♪
11:59 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
12:06 ♪ ♪ ♪
12:08 - Vous êtes un grand malade !
12:15 - Bien au contraire.
12:17 Je suis un remède.
12:19 ♪ ♪ ♪
12:26 - Je te fais sortir d'ici.
12:28 Il faut qu'on s'en aille.
12:32 Il paraît que c'est mon tour.
12:35 Salut.
12:41 - Buenas tardes.
12:51 Me han dicho que aquí puedo recuperar algo que perdí.
12:54 ♪ ♪ ♪
12:56 - No, please, no, no, no !
13:04 - Me puedo !
13:06 ♪ ♪ ♪
13:08 ♪ ♪ ♪
13:12 ♪ ♪ ♪
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14:38 ♪ ♪ ♪
14:44 Voilà par ici les sorties, c'est fini.
14:50 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.

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