JNR Slice revient sur ses plus gros featurings (FEAT)

  • l’année dernière
Kalash Criminel, Gradur, ZKR, Bekar… Pour la sortie de son projet “Junior”, JNR Slice est venu nous raconter l’histoire des collaborations les plus marquantes de sa carrière dans Feat

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Musique
Transcription
00:00 Moi, Gradur, je l'ai connu en tant que la grosse trap.
00:02 Tu vois ce que je veux dire ?
00:03 Donc Recept, c'était obligé de faire un son bien trap.
00:06 Tu as vu, pour que les gens comprennent bien mes chants,
00:08 les retours, ils ont dit, "Ouais, Gradur, il revient à l'ancienne.
00:10 Enfin le Gradur d'avant."
00:11 Yo la famille, c'est ton gars JNR.
00:13 Aujourd'hui, je vais vous parler de mes feats sur "Metis".
00:15 Ça bouge pas la famille.
00:17 Franchement, pour mon projet, je savais qui je voulais en feat.
00:27 C'était pas en mode, "Ouais, je vais faire beaucoup de feats",
00:30 parce que j'en ai fait des feats.
00:31 Même là, j'aurais pu les mettre sur le projet,
00:32 j'en ai vraiment fait, même avec des artistes qui sont de Londres,
00:35 de partout, un peu.
00:36 Je fais vraiment beaucoup de feats,
00:37 mais pour ce projet, je voulais vraiment que ce soit ces personnes-là.
00:40 Comme le premier projet, je voulais représenter le Nord.
00:42 Tu vois, d'où je viens, mes sources, ça veut dire,
00:44 "Vas-y, en vrai, c'était logique."
00:46 On a fait le son pour la mixtape, on est parti à Combevo au studio.
00:49 Laisse tomber, DJ Belay, qui nous a envoyé deux prods,
00:51 nous a envoyé la deuxième prod, on l'a écoutée.
00:52 À peine, on a écouté, je crois, 30 secondes.
00:54 ZKR était déjà en train de faire une top-line,
00:55 il écrivait déjà, il était dans son délire et tout.
00:57 Et voilà, la science, ça s'est passé flex, je te parle vraiment.
00:59 Bon, après, je vais pas te mentir, il y a toujours un esprit de compétition.
01:02 Tu te dirais, t'es face à ZK, tu sais qu'il a une bonne plume et tout.
01:04 T'es obligé d'être là, mais en vrai de vrai, c'est vraiment la famille.
01:06 Il n'y a même pas de compétition entre nous deux,
01:08 c'est plutôt en mode, "Vas-y, on est des bons potos et tout."
01:10 On doit leur montrer le meilleur truc de nous deux, tu vois ce que je veux dire ?
01:13 C'est pour ça qu'on a fait des passe-passe, on s'est vraiment laissé
01:15 de parler de nos repères, de où on vit et ça a collé.
01:18 On n'était que avec ZK, DJ Belek était passé quelques minutes.
01:22 J'étais avec mon manager, on était vraiment un peu,
01:24 quand je suis avec mes potos, tout ça, deux fois,
01:26 à dire notamment des délires entre nous,
01:27 parce que je pars trop loin dans mes délires, ça fait après,
01:29 j'oublie de me concentrer sur les choses les plus importantes,
01:31 tu vois ce que je veux dire ?
01:32 Il y a des séances où, vas-y, on est plein, on est là.
01:34 Le son, il pète dans le studio, on est tous là, on danse, tu vois ce que je veux dire ?
01:37 ♪ Minimum, minimum ♪
01:42 ♪ Je suis mort, hey ♪
01:43 La connexion, déjà, on a un beatmaker en commun.
01:45 Moi, je connais bien un beatmaker, Luchi,
01:47 et tu vois, il y avait tous mes beatmakers aussi qui étaient là.
01:50 Luchi, il est venu, il a fait juste une mélo avec sa guitare, tout ça.
01:53 Laisse tomber, on était tombés dedans.
01:54 Et avec Bekar, en vrai de vrai, je voulais aller dans son délire,
01:56 mais garder aussi mon style à moi, tu vois ce que je veux dire ?
01:59 Parce que même la prod, en vrai de vrai,
02:01 c'est pas ce qu'il fait tous les jours aussi, Bekar.
02:02 Et franchement, même moi, le son, je savais que ça allait être un bon son,
02:05 mais je savais pas que ça allait être un son comme ça, tu vois.
02:07 De tous mes feats, là, je pense que c'était l'une des connexions les plus claires.
02:10 Je sais pas comment dire, alors qu'il y a le son avec Gradur,
02:12 avec Zepkaer, avec Gif, mais Bekar, c'est une autre alchimie, tu vois ce que je veux dire ?
02:15 Par exemple, Zepkaer, Gradur, je les connais depuis toujours, tout ça, tu vois.
02:18 Mais Bekar, voilà, on s'était pas trop vus avant,
02:20 mais le fait qu'on se croise au studio, que ça matche,
02:22 c'est ça que j'appelle un bon feat.
02:23 En fait, un bon feat, c'est pas forcément un feat qui va faire 10 millions de views.
02:27 C'est vraiment le fait que les deux personnes,
02:29 ils arrivent vraiment à bien matcher pour réussir à faire quelque chose.
02:31 Moi, j'aime bien ce genre d'alchimie, je trouve que c'est très important,
02:34 surtout pour ce projet-là.
02:35 Ouais, bien sûr, mais tous mes feats, ils m'ont impressionné.
02:37 Dès qu'il a rappé, je me suis dit, "Ah ouais, en fait, là, il a voulu faire son meilleur texte."
02:41 T'as vu ? J'ai senti qu'il était là et tout, tu vois ce que je veux dire ?
02:44 Donc, j'ai dit, "Ah ouais, il fait le mal là et tout."
02:45 Donc, t'as vu, ça fait plaisir, parce qu'en vrai, après ce feat-là,
02:48 on s'est vraiment rapprochés, tu vois ce que je veux dire ?
02:50 Et ça fait...
02:58 Moi et Gradi, c'est une longue histoire.
03:00 Je peux parler du feat, mais si je te parle du feat,
03:01 je vais forcément te parler d'autres choses et tout.
03:03 Mais mon premier son avec Gradur, déjà, c'était avec mon groupe Balchigang.
03:07 La connexion pour ce son, c'était en mode...
03:09 Bah déjà, Gradur, je le suis depuis longtemps, t'as vu, c'est l'une de mes références.
03:11 Et le fait que lui aussi, derrière, il kiffe les sons,
03:13 parce que c'est bien de kiffer les sons quand ils sortent,
03:16 mais le fait que lui, il soit vraiment derrière la structure,
03:18 il kiffe les sons, parfois, il peut même me conseiller tout ça.
03:20 Il est là, "vas-y, envoie-moi ce son-là, c'est trop, vas-y, envoie-le-moi,
03:23 je le mets tous les jours", tu vois ce que je veux dire ?
03:24 C'est vraiment une bonne alchimie.
03:26 Moi, Gradur, je l'ai connu en tant que...
03:28 La grosse trappe, tu vois ce que je veux dire ?
03:29 Donc Re7, c'était obligé de faire un son bien trappe,
03:32 t'as vu, pour que les gens comprennent bien méchant.
03:34 Les retours, ils ont dit "ouais, Gradur, il revient à l'ancienne,
03:36 enfin le Gradur d'avant".
03:37 On vient de jouer dans le quartier à Schroedzer, tu vois ?
03:39 Donc il fallait montrer que c'est nous, le 5/9, tu vois ce que je veux dire ?
03:41 La séance studio, c'est vraiment en mode chill,
03:44 c'est en mode "lui, il avait déjà posé sa partie".
03:45 On était ensemble, moi, je suis pas toujours rentré dans la cabine,
03:48 j'ai commencé, moi, toujours des top-lines.
03:49 J'aime pas écrire tout ça dès le départ.
03:50 Et dès que j'ai ma top-line bien, là, je peux commencer vraiment à écrire le texte.
03:53 Ça veut dire que j'ai commencé à faire quelques top-lines,
03:54 ça passait, ça passait pas, jusqu'à ce que, vas-y, j'ai trouvé le bon filon.
03:57 Et vas-y, on a fait un son de fou, c'était méchant.
03:59 Embrudé, il n'y avait pas trop de conseils, c'était...
04:01 Genre, il a confiance en moi, c'était en mode, tu vois, vas-y, prouve-moi.
04:04 "Lui, j'ai fait ça, c'est un son de fou, c'est un couple de fou, vas-y, à toi, prouve-moi."
04:08 En vrai de vrai, Kalash, on était déjà branché avec des frérots de chez lui.
04:19 Il avait bien aimé un son que j'avais fait, c'était 59 US.
04:21 On va dire ça, Kalash, frérot, je l'écoute depuis que je suis utipé, je suis là, branché, t'as capté ?
04:26 On a fait ça fort, on nous a dit "vas-y, venez, on nous donne le studio".
04:28 La connexion, elle était fluide.
04:30 C'est de la fierté, en vrai de vrai, tu vois, je suis fier de moi.
04:32 Je me dis que, le frérot, j'ai quitté quand il était là, 10, 12, 14 bureaux, t'as capté ?
04:37 Je suis là maintenant, je suis au studio avec lui, on fait du salon ensemble.
04:39 Franchement, ça fait plaisir.
04:40 T'as vu, Kalash, il parle pas trop, on va rigoler, tout ça,
04:42 mais quand il se met dans la cabine, il va dans la cabine, après, il laisse tomber, gros.
04:45 Il peut rappeler que ça, Kaboul.
04:46 C'est ce que je sais, je veux pas dire ce qui s'est passé, c'est ce que je peux dire.
04:49 Il topline pas, je sais même pas comment,
04:51 mais lui, je sais qu'il est parti, je crois, derrière le micro directement.
04:54 Vas-y, ça a glissé.
04:55 Il a envoyé des grandes ambiances, tata, t'as fait "moi, j't'apprends ça", je suis là en mode "ouais".
04:59 Ça fait la tournée dans le studio, lui, il a fini son couplet, là, c'est à mon tour.
05:01 J'ai pas eu de pression, parce que vraiment, c'était au feeling, tu vois,
05:04 mais je sais que je dois performer.
05:06 Surtout après le couplet qu'il a fait, il me dit "ah ouais, ok, ok, c'est comme ça".
05:10 J'ai fait mon couplet, après, j'ai rajouté des ambiances sur le refrain, des délires, des vibes, vraiment, ça a collé.
05:14 Il y avait des vibes que je voulais retirer, mais non, ça tue, c'est ça qu'il faut laisser.
05:19 Vraiment, ça a vraiment matché entre nous, tu vois ce que je veux dire ?
05:21 C'est pour ça qu'il est venu aussi au Planète Rap.
05:23 Je trouve que c'était lourd.

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