Regardez Le journal RTL du 29 mars 2023 avec Nathan Bocard.
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00:02 Exceptionnellement il n'y aura pas de flash à 14h parce que Gérald Darmanin est avec nous et priorité donc aux questions et au direct.
00:16 Jean-Alphonse Richard est là, il nous donnera dans une seconde le programme de l'heure du crime.
00:21 Mais Laurent Tessier, vous vouliez peut-être nous faire écouter un auditeur ?
00:25 Le ministre de l'Intérieur répond à toutes vos questions au 3210. Je rappelle que vous avez la page Facebook RTL, les auditeurs à la parole.
00:31 N'hésitez pas à vous abonner Monsieur le Ministre. Et si vous êtes pressé, il y a la brigade vocale sur l'application RTL.
00:36 Vous pouvez enregistrer votre message avec votre portable. Et bien sûr on l'a dit, le 3210, le 310, le standard vous attend.
00:42 Le ministre de l'Intérieur est avec nous. Et Gérald Darmanin, Jeanne, est la patronne de commerce alimentaire. Elle vous lance un appel à l'aide ce midi.
00:48 Bonjour Monsieur le Ministre, bonjour Monsieur Darmanin. Je suis propriétaire de deux magasins à Dijon.
00:54 Il y a un ras-le-bol mais grandissant, on se fait voler tous les jours. Ce sont des vols avec violence et là j'en peux plus.
01:01 Donc je souhaiterais vivement Monsieur Darmanin que vous veniez nous voir à Dijon et que vous veniez passer quelques heures avec nous sur le terrain pour voir la réalité des choses.
01:11 Donc c'est vraiment un appel au secours. Donc si vous voulez venir nous voir, je vous invite volontiers. Il y aura café et tout, mais c'est surtout pour voir la réalité du terrain.
01:19 Êtes-vous prêt à vous rendre à Dijon ? Oui, vous savez, tous les deux jours je suis dans les villes de France auprès des policiers et des gendarmes.
01:26 Mais des gens qui ont des problèmes, évidemment, c'est le rôle du ministre de l'Intérieur. Si vous me laissez les cordes de cette dame, j'irai bien volontiers.
01:30 Je suis déjà allé trois fois à Dijon. Il y a à Dijon un microclimat difficile parce qu'il y a des quartiers pas simples, et notamment le quartier des Grésilles que je connais,
01:38 où je suis déjà plusieurs fois allé, où on a fait beaucoup d'interpellations. Et puis il y a pour le coup une ZAD qui existe à Dijon, il faut le savoir, qui fait naître aussi de la délinquance.
01:46 Je sais que les maires de Dijon en sont conscients. Il y a un nouveau préfet de la République qui vient d'être nommé.
01:50 Je lui ai donné comme mission, avec un renforcement très fort, des effectifs de police de lutter contre cette délinquance. Je ne sous-estime pas ce que dit cette dame.
01:56 Et si vous me laissez ces coordonnées, j'irai bien volontiers prendre le café avec elle.
01:59 Vous irez voir Sandrine également, puisque Sandrine vous dialogue avec elle depuis une dizaine de minutes.
02:04 Sandrine, on va vous laisser parce qu'il faut entendre...
02:06 Je veux juste rebondir, parce que me dire que j'ai une aversion pour le président Macron. J'ai voté deux fois pour le président Macron, puisque je ne vote pas Marine Le Pen.
02:14 Mais je voulais juste rebondir, parce que moi je suis une maman seule qui a élevé son fils seul à Lille.
02:18 Et justement, vous parliez de CV. Alors je n'en aurais pas parlé, mais vous parliez du président, qu'il était très humain.
02:23 Alors moi, mon fils, il est multidiplômé. Il a 24 ans, il a fait Science Po. Il a un Master 2 à la Sorbonne. Il a fait Science Po 5 ans, Science Po Lyon.
02:30 Et donc, comme il est spécialisé sécurité, il vous a écrit, suite à une interview excellente sur RTL avec Mohamed Bouhafzi,
02:37 où vous expliquez que votre maman vous avait dit "sois la relation de ceux qui n'en ont pas".
02:41 Et mon fils, il vous a écrit au ministère, il est stagiaire à Beauvau, mon fils, vous voyez.
02:46 Et comme il est passionné du service public et du public, il accepte des boulots à 600 euros par mois, voilà, je vous l'explique, à 600 euros par mois,
02:54 pour pouvoir approcher la mission publique, alors que nos jeunes diplômés ont des propositions dans le privé à 3 500, 4 000 euros par mois.
03:03 Et mon fils, il vous a écrit malheureusement "la lettre n'est pas arrivée jusqu'à vous".
03:07 Alors, il a reçu une réponse aimable de votre chef de cabinet, monsieur Mérix, c'est formidable.
03:12 Mais moi, ce que je voudrais, c'est cette impulsion, vous voyez, monsieur Darmanin, parce que quand il y a des jeunes,
03:17 alors je parle pour moi, puisque je ne l'aurais pas fait, très franchement, mais vous avez parlé du CV du président Macron.
03:24 - Sandrine, Sandrine, Sandrine, j'entends ce que vous dites, c'est vrai que je suis obligé de vous arrêter,
03:32 parce qu'il y a beaucoup d'autres auditeurs qui veulent parler, donc mot de conclusion, mot de conclusion,
03:38 et vraiment, je remercie grandement Sandrine.
03:40 - Je veux dire à madame, pardon si je n'ai pas répondu personnellement à votre fils,
03:44 moi j'ai toujours l'habitude de répondre personnellement quand on m'interpelle, c'est vrai que je peux recevoir énormément parfois de messages.
03:49 Si vous écrivez madame, si votre fils écrit, surtout s'il est à Beauvau, en mettant sur la lettre personnelle,
03:54 je l'ai déjà dit à l'antenne plusieurs fois, mon secrétariat me donne l'intégralité des messages,
03:59 et je répondrai personnellement à votre fils. Je pense qu'il y a beaucoup d'auditeurs qui avaient témoin
04:02 que je les ai recontactés parfois même personnellement.
04:05 - Mathieu dans une seconde, mais Jean-Alphonse, l'heure du crime.
04:08 Alors Jean-Alphonse vient tous les jours à cette heure-là nous donner le programme généralement de l'heure du crime.
04:12 Vous écoutez RTL ? Vous avez le temps ?
04:14 - J'écoute RTL, mais tôt le matin, tôt le matin, tôt le soir.
04:17 Ça m'arrive quand je suis dans la voiture, mais je n'ai jamais été invité.
04:20 - Alors vous pourriez être invité à un invité mystère, Laurent Ruquier nous entend.
04:26 Ce serait intéressant de voir si les grosses têtes découvriraient.
04:29 La nuit, il repasse parfois les grosses têtes.
04:32 Je me dis, vous dormez, le jour où je vous ai vu, vous m'avez dit que vous aviez dormi deux heures.
04:36 - Oui, mais c'est dans les périodes de tension. Mise à l'intérieur, il ne faut pas dormir.
04:40 - Vous dormez à Beauvau ? - Oui, bien sûr.
04:43 - Vous trouvez que c'est épuisant comme rythme ?
04:45 - On ne va pas se plaindre, ce n'est pas la mine, comme on dit dans le Nord.
04:49 Il y a beaucoup d'honneur aussi à être mis à l'intérieur, mais c'est un travail difficile.
04:52 Surtout parce que vous êtes toujours interpellé quand ça ne va pas.
04:55 Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas. Il y a ce que vous savez à la radio, à la télé.
04:58 Et puis il y a tout ce que vous ne savez pas, et tant mieux.
05:00 Vous savez, quand je suis devenu mis à l'intérieur,
05:03 la dame d'Arkane 9 m'a dit qu'on ne dormait pas au ministère de l'Intérieur.
05:06 Quand on a été mis à l'intérieur, pourquoi ? Parce que soit on a été réveillé la nuit,
05:08 ce qui m'arrive souvent, par les policiers qui vous réveillent pour un problème.
05:12 Ou alors vous ne dormez plus parce que vous avez peur qu'on vous réveille.
05:15 Et j'en suis dans cette phase-là.
05:16 - Vous avez des temps de récupération avec votre famille ?
05:18 - Oui, j'ai la chance de...
05:19 - Vous pouvez faire quelques loisirs ? Vous pouvez vous promener normalement ?
05:22 - J'ai l'avis de tout le monde.
05:24 - Non, vous n'avez pas l'avis de tout le monde.
05:25 - Si, je vais au restaurant, je fais mes courses, je vais chez des amis, comme tout le monde.
05:29 - Le week-end, vous allez dans le Nord ?
05:30 - Oui, mais à part que je suis...
05:31 - Tous les week-ends ?
05:32 - Grosse grand je peux, oui, la quasi-week-end dernier, le week-end dernier, samedi, j'étais bien sûr dans le Nord.
05:37 J'étais à l'Assemblée Générale du club de foot de Tourcoing d'ailleurs.
05:39 - Parce que vous avez été arbitre de foot ?
05:40 - Oui, ça n'a rien à voir, parce que j'aime le club de foot de Tourcoing.
05:43 Et puis j'ai dû rentrer l'après-midi parce qu'il y avait Saint-Sauline.
05:45 Donc voilà, mon week-end, je vais chez moi, puis il y a 14h, on m'interrompt pour que je retourne à Paris.
05:50 - Et vous avez 42 ans, vous imaginez toujours faire de la politique ?
05:52 - Non, j'ai 40 ans, vous êtes sympathique ?
05:53 - Vous imaginez toujours faire de la politique ?
05:55 - Non, non, bien sûr que non.
05:56 - Bien sûr que non.
05:57 - Bah oui, d'abord je...
05:58 - Vous imaginez toujours passer dans le privé ?
06:00 - Le privé, j'en sais rien, ce que vous appelez le privé.
06:02 D'abord je peux servir mon pays autrement, je pense.
06:04 - Vous avez une ambition politique au-delà du ministère de l'Intérieur ?
06:06 - Oui.