• l’année dernière
Emmanuel Macron a donné une interview ce mercredi à 13h. Cette allocution était très attendue par l'opposition et les syndicats pour notamment retirer la réforme des retraites. Emmanuel Macron a établi les objectifs sur les quatre prochaines années. Et pour Maud Bregeon, députée Renaissance, "un président de la République n'est pas là pour nous dire ce qu'on a envie d'entendre". 

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Moi ce que je pense c'est qu'un président de la République, il n'est pas là pour nous dire ce qu'on a envie d'entendre.
00:04 Un président de la République, il a le devoir de tenir un discours de vérité et c'est ce qu'a fait le président.
00:10 Clarification, responsabilité. Il a dit d'abord une chose, il a rappelé le fonds.
00:15 150 milliards de déficit en 10 ans si on ne fait rien sur le système de retraite.
00:19 Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
00:21 Ça veut dire que si on ne fait pas cette réforme, on va léguer la charge de la dette aux générations futures.
00:25 Et au fond, ce qui compte, c'est le pacte intergénérationnel qui doit être préservé.
00:30 Et c'est ce que fait le président de la République.
00:31 D'accord, mais ça veut dire que les Français ne sont pas dans ce principe de réalité ?
00:33 L'autre point, parce que c'est très dur à entendre, l'autre point, et c'est ce qu'il a dit.
00:37 On sait que c'est une réforme qui est impopulaire.
00:39 On sait que c'est une réforme qui est difficile à mener.
00:41 Ça a toujours été dur à mener, une réforme des retraites.
00:43 On entend les craintes, on entend les colères.
00:46 Et pourtant, être président, être un homme d'État, c'est être en capacité de faire des réformes
00:51 qui, certes, sont dures sur le court terme, et cette réforme, elle est dure sur le court terme.
00:55 Ça ne nous fait pas plaisir de la mener.
00:57 Emmanuel Macron, il ne la fait pas de gaieté de cœur, mais elles sont nécessaires sur le long terme.
01:01 Parce qu'Emmanuel Macron a toujours dit, et il le disait pendant la campagne de 2020,
01:05 de faire de la politique, c'est préparer la France de nos enfants.
01:07 Et bien, préparer la France de nos enfants, c'est faire en sorte que les enfants,
01:10 les Français qui sont en train de nous écouter, aient accès à un système de retraite décent.
01:14 C'est beaucoup plus dur à faire que d'être dans l'opposition et finalement de dire,
01:18 "Pleurons sur le l'air inversé, ne faisons rien." Mais à la fin, qui est-ce qui en paie le prix ?
01:22 C'est les générations futures.
01:23 Et moi, je ne me suis pas engagée pour faire de la politique, pour faire de la popole,
01:27 comme vous dites, pour reprendre votre expression.
01:28 Je viens de la société civile.
01:30 Je me suis engagée en politique avec Emmanuel Macron il y a six ans,
01:32 précisément parce qu'il avait de l'audace, parce qu'il tenait un discours de vérité,
01:36 parce qu'il ne venait pas de ce monde-là.
01:37 Et six ans après, je ne regrette pas un seul morceau, parce qu'au fond, on a le sentiment,
01:41 d'une part, pour ma part, d'avoir un président qui a du courage, même dans la tempête,
01:47 et d'autre part, d'être en capacité de faire des choses sur le temps long.
01:50 Et pas uniquement de s'opposer à tout, mais de faire des réformes qui ne sont pas simples.

Recommandations