- 21/03/2023
Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00 Des manifestations en cascade émaillées de violence, un dialogue social rompu.
00:06 Pour la sixième fois consécutive depuis le recours au 49-3, les Français ont pris les
00:11 rues d'assaut.
00:12 Des tensions sont apparues à Paris, Place de la République et dans le quartier de la
00:15 Bastille, mais également à Rennes, alors qu'une nouvelle mobilisation intersyndicale
00:20 est prévue jeudi.
00:21 Le ministre de l'Intérieur aux côtés des forces de l'ordre, Gérald Darmanin, dénonce
00:26 une bordélisation de la France, alors que les méthodes des policiers lors des rassemblements
00:31 sont pointées du doigt par les manifestants et l'extrême gauche.
00:34 Mais Gérald Darmanin insiste, le jeu de la provocation ne doit pas être rendu.
00:39 Les blocages des raffineries se poursuivent.
00:42 Le porte-parole du gouvernement a annoncé les premières réquisitions de personnel
00:46 aux dépôts pétroliers de Fosses-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône.
00:49 Et vous le verrez, sur place, la colère monte dans le cran.
00:52 La foule n'a pas de légitimité, les meutes ne l'emportent pas sur les représentants
00:58 du peuple des propos du président de la République, qui risque de renforcer les cortèges de l'intersyndicale.
01:04 Emmanuel Macron s'adressera aux Français à 13h ce mardi.
01:08 Le chef de l'Etat a défendu son recours au 49.3 devant les parlementaires de son camp
01:13 à l'Elysée.
01:14 Les précisions dans cette édition.
01:16 Bonsoir, merci d'être avec nous sur CNews.
01:32 Soyez les bienvenus si vous nous rejoignez.
01:34 A la une de l'actualité, la lutte dans la rue.
01:37 La colère se cristallise dans le pays après l'adoption de la réforme des retraites par
01:42 le Parlement lundi.
01:43 La capitale a encore été le théâtre de regroupement sous tension.
01:47 Dans le quartier de la Bastille et Place de la République, plusieurs dizaines de personnes
01:51 ont été interpellées.
01:52 Régine Delfour et Antoine Durand.
01:55 Après plus de deux heures et demie d'affrontements, c'est vers 23h ce mardi que les forces de
01:59 l'ordre ont pu regagner cette place de la République, reprendre le contrôle de cette
02:07 place.
02:08 Alors ces affrontements se sont surtout cristallisés au niveau de la rue du Faubourg du Temple.
02:13 Entre des manifestants qui jetaient des progestyles sur les forces de l'ordre, notamment des bouteilles
02:18 d'enver mais aussi des pierres.
02:21 Et puis les forces de l'ordre qui répliquaient à tir de gaz lacrymogène pendant plusieurs
02:28 heures.
02:29 Donc la place de la République était sous un nuage de gaz lacrymogène.
02:34 Je vous rappelle que c'était à 18h ce mardi qu'il y avait un rassemblement à l'appel
02:38 de l'intersyndicale parisienne.
02:41 Beaucoup de monde était présent, des retraités, des salariés, des familles, des parents avec
02:45 leurs enfants mais aussi beaucoup de jeunes puisque la jeunesse reste très fortement
02:50 mobilisée.
02:51 Il y a plusieurs choses en fait qu'ils n'acceptent pas, notamment le déclenchement du 49.3, ces
02:58 motions de censure qui ont été rejetées ou encore le silence d'Emmanuel Macron qui
03:03 ne semble ne pas les écouter.
03:05 Ils ont décidé donc de continuer cette mobilisation.
03:09 Ils ont décidé de continuer la grève.
03:12 Des mobilisations également en région comme à Rennes où près de 4000 marcheurs, selon
03:17 les organisateurs, d'après la préfecture, ont déambulé dans le calme ce mardi soir.
03:23 Flambeaux en main avant que le rassemblement ne dégénère.
03:27 Tirs de gaz lacrymogène, feux de poubelle, abribus et voitures incendiées.
03:31 Les scènes de chaos ont gagné les rues raineuses.
03:34 Le ministre de l'Intérieur apporte son soutien total aux forces de l'ordre.
03:40 Gérald Darmanin s'est rendu dans une caserne de police dans le 17e arrondissement de Paris.
03:45 Il a appelé à ne pas répondre aux provocations de l'extrême gauche qui, selon lui, cherche
03:50 à déstabiliser l'Etat.
03:52 Solène Boulan et Charles Pousseau.
03:54 Gérald Darmanin est arrivé ce mardi en fin d'après-midi à la caserne Bessières à
03:59 Paris.
04:00 Il a rencontré une trentaine de policiers dont certains ont été blessés lors des
04:05 manifestations.
04:06 Un échange auquel nous n'avons pas été conviés.
04:08 Et puis à l'issue de cet échange, le ministre de l'Intérieur s'est adressé aux journalistes.
04:14 Aux côtés du préfet de police de Paris, Laurent Nunez, il a rappelé son soutien
04:19 aux forces de l'ordre et condamné les appels à la violence.
04:22 94 policiers, gendarmes et pompiers ont été blessés depuis jeudi dernier.
04:27 Et puis interrogé sur les violences policières, Gérald Darmanin a assuré que l'IGPN serait
04:33 saisi en cas d'usage disproportionné de la force.
04:36 Je vous propose de l'écouter.
04:38 Et moi j'appelle les forces de police et de gendarmerie.
04:41 Dans un moment où ils sont sans doute fatigués par cinq jours, vous l'aurez compris, de
04:46 mobilisation, où tous les jours, toutes les nuits, ils sont sur le terrain à protéger
04:50 les biens et les personnes, à ne pas répondre à la provocation de ceux qui détestent la
04:54 police.
04:55 Le ministre de l'Intérieur a indiqué que 12 000 policiers et gendarmes seraient mobilisés
05:00 sur le territoire lors des mobilisations prévues jeudi, dont 5 000 à Paris.
05:05 Le préfet de police de Paris l'affirme, selon Laurent Nunez, il n'y a pas d'interpellation
05:10 injustifiée dans le cadre de ces mobilisations.
05:13 Lundi, 287 personnes ont été interpellées en France, dont 234 à Paris.
05:19 Des comparutions immédiates se sont tenues.
05:21 Le point sur les profils de ces individus avec Amaury Bucault.
05:25 Il s'appelle Martin Clotilt et Margaux.
05:27 Trois jeunes gens étaient jugés aujourd'hui en comparution immédiate au tribunal judiciaire
05:32 de Paris pour avoir commis des dégradations en marge des manifestations contre la réforme
05:36 des retraites.
05:37 Alors ces trois jeunes gens, âgés d'environ 25 ans, étaient jusqu'ici inconnus des services
05:41 de police.
05:42 Ils leur ont reproché d'avoir allumé des feux de poubelle dans le deuxième arrondissement
05:48 de Paris dans la nuit du 19 mars.
05:50 Ils étaient à ce moment-là tous les trois vêtus de noir et puis ils auraient pris la
05:53 fuite à la vue des policiers venus les interpeller.
05:55 Aucune peine exemplaire n'a été prononcée à leur encontre par le tribunal de Paris
06:01 puisque deux d'entre eux ont été finalement relaxés.
06:03 Puis le troisième s'est vu condamné à un mois de prison avec sursis.
06:06 Puis un quatrième homme était jugé ce même mardi au tribunal pour des faits similaires.
06:12 Il s'agit d'un enseignant de 35 ans, enseignant en Seine-Saint-Denis, qui était lui aussi
06:16 inconnu des services de police et qui aurait poussé un policier motard dans la nuit du
06:20 18 mars et puis qui se serait rebellé lors de son interpellation.
06:23 Cet homme a réussi à obtenir le report de son jugement au 4 avril prochain.
06:27 Puis en attendant, le tribunal a décidé qu'il serait placé sous contre-judiciaire
06:31 et qu'il aurait interdiction de participer à d'autres manifestations.
06:34 Elle passe en boucle sur les réseaux sociaux, des images de violences policières, des interpellations
06:41 arbitraires.
06:42 Les manifestants, tout comme l'opposition d'extrême gauche, fustigent les méthodes
06:47 des forces de l'ordre lors des rassemblements spontanés face à la polémique le ministre
06:52 de l'Intérieur a rétorqué.
06:53 Florian Empomme, Charles Pousseau et Soumaïa Labidi.
06:57 Dans une vidéo amateur, un policier pousse et donne un coup de poing à ce jeune manifestant
07:04 qui se retrouve à terre et ne se relève pas.
07:06 Sur les réseaux sociaux, les militants de gauche dénoncent la violence policière
07:11 et les interpellations arbitraires.
07:13 Un rassemblement en soutien aux personnes interpellées avait lieu devant le commissariat
07:18 du premier arrondissement de Paris.
07:20 Un rassemblement en présence de députés LFI venus dénoncer les violences et les arrestations
07:27 dont celle d'une de leurs collaboratrices et parmi eux Clémentine Autain qui fustige
07:33 la méthode gouvernementale.
07:34 Cette répression est insupportable.
07:36 Et on sent que c'est le signe d'un gouvernement qui est aux abois.
07:41 Les mouvements sociaux connaissent bien cette façon d'intimider et de faire en sorte que
07:46 les gens ne se mobilisent plus.
07:48 Des accusations auxquelles Gérald Darmanin a répondu lors des questions au gouvernement
07:53 avant de se rendre au chevet des forces de l'ordre dans une caserne du 17e arrondissement.
07:58 J'appelle les forces de police et de gendarmerie à ne pas répondre à la provocation de ceux
08:04 qui détestent la police.
08:05 Parce que je n'oublie pas que ceux qui essayent de dénoncer les actions dites violentes d'une
08:10 partie des personnes qui courageusement assurent le maintien de l'ordre sont les premiers
08:14 à penser que la police tue.
08:15 Depuis le début de la contestation, 394 gendarmes et policiers ont été blessés, dont deux
08:22 grièvement.
08:23 Ce mardi matin, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a annoncé les premières réquisitions
08:30 de personnel aux dépôts pétroliers de Fosses-sur-Mer.
08:33 Une décision alors que les approvisionnements en essence dans les Bouches-du-Rhône se compliquent.
08:38 Et sur place, cette réaction ne passe pas.
08:40 L'or para est courant un brio.
08:42 Après la réforme, maintenant ce sont les réquisitions qui font monter d'un cran la
08:47 colère.
08:48 Les salariés et syndicats se sont déplacés en nombre pour soutenir le personnel réquisitionné
08:52 et pour montrer leur mécontentement face aux décisions du gouvernement.
08:55 Comme l'explique Olivier Matheux, secrétaire général de la CGT dans les Bouches-du-Rhône.
08:59 A chaque fois qu'ils ont réquisitionné, c'est illégal.
09:02 C'est une façon de s'en prendre au droit de grève.
09:06 Le gouvernement, avec les conneries qu'il fait depuis des semaines maintenant, il rajoute
09:11 par-dessus la casse du droit de grève dans le pays.
09:13 Mais jamais dans la vie ça va passer, ça jamais dans la vie il ne se laissera faire.
09:16 Il va nous rester quoi ? On va devoir travailler des années de plus pour continuer à les gaver.
09:21 On devrait accepter ça et en plus à coup de tricot.
09:24 Mais jamais, ils rêvent.
09:26 Si le site n'est ni bloqué ni occupé, les salariés sont toujours déterminés.
09:30 Une colère qui a entraîné des incidents et un face-à-face tendu, notamment avec
09:34 des échanges de projectiles entre les CRS et les manifestants.
09:37 Un comportement de la part des forces de l'ordre et surtout du gouvernement que déplore Fabien
09:41 Croce et l'UCGT Total.
09:43 Ils sont minoritaires dans ce pays, donc ils sont obligés de faire des coups d'éclat
09:47 comme ça, de passer par la force, de passer par la répression policière, alors qu'eux-mêmes
09:54 avaient dit il y a quelques temps en arrière, pas si longtemps, deux trois jours, il n'y
09:57 aura pas de pénurie, il n'y aura pas de réquisition, la grève elle se voit pas.
10:01 Alors qu'hier, le syndicat professionnel des entreprises pétrolières évoquait entre
10:05 cinq et huit dépôts de carburant bloqués, 45 sénateurs ont demandé la limitation du
10:09 droit de grève dans les raffineries et dépôts de carburant.
10:11 Conséquence de ces blocages, le spectre d'une pénurie d'essence refait surface.
10:17 La situation est tendue dans les Bouches-du-Rhône, dans certaines stations-services du département,
10:22 le carburant vient à manquer.
10:24 Reportage à Bouc-Bélair de Sarah Fenzany et Stéphanie Wauquiez.
10:28 Dans les Bouches-du-Rhône, les réservoirs des automobilistes sont à sec.
10:33 "Vous êtes comment en essence ? " "A la limite."
10:37 "Je suis sur la réserve."
10:39 Une situation qui se complique, une station-service sur deux manque d'au moins un carburant.
10:44 La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a notamment pris des dispositions drastiques,
10:49 dont l'interdiction de la vente d'essence au détail sur l'ensemble du département.
10:54 Encore faut-il qu'il y ait du carburant, pour la première fois, des stations-services
10:59 sont totalement vides.
11:00 C'est le cas à Bouc-Bélair où des files d'attente de plusieurs dizaines de mètres
11:04 apparaissent malgré tout.
11:06 "C'est à sec là aussi ? " "Oui, oui, c'est à sec."
11:09 "Pas d'essence à la pompe, il n'y a rien, donc on va attendre un petit peu, mais sinon
11:13 il va falloir aller au travail et puis on repassera dans la journée."
11:16 Même dans la galère, une grande majorité des automobilistes bloqués se montrent compréhensifs,
11:22 avec le mouvement de grève dans les raffineries.
11:24 "Le mouvement de grève, oui.
11:26 Le fait de ne pas anticiper que les choses vont mal et qu'on prend des décisions unilatérales,
11:31 ça par contre je ne comprends pas."
11:32 Face à la situation, des stations-services pourraient être réquisitionnées pour les
11:36 professions prioritaires.
11:37 Pas de remaniement, pas de référendum, pas de dissolution, c'est ce qu'a fait savoir
11:43 Emmanuel Macron à l'issue d'une réunion à l'Elysée, au lendemain du rejet de justesse
11:48 d'émotion de censure à l'encontre du gouvernement par l'Assemblée nationale.
11:52 Le chef de l'État et la première ministre restent déterminés.
11:56 Un sujet signé Kinson.
11:57 Elisabeth Borne se dit déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires.
12:04 La journée de consultation démarre par une réunion parlementaire, puis s'enchaînent
12:10 deux autres réunions de groupe.
12:11 La première ministre réunit ensuite les membres de son gouvernement à travers une
12:17 réunion de travail.
12:18 Emmanuel Macron, quant à lui, a réuni les quatre de la majorité et a ensuite déjeuné
12:26 avec le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l'Assemblée nationale.
12:31 Le chef de l'État a écarté plusieurs pistes.
12:33 Pas de dissolution, ni remaniement, ni référendum.
12:37 A l'issue de la réunion, il a demandé aux participants de prendre deux à trois semaines
12:42 de réflexion pour réfléchir à une nouvelle méthode.
12:44 A modifier le calendrier législatif et penser au grand chantier.
12:49 Emmanuel Macron s'adressera aux Français ce mercredi.
12:53 La foule n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime à travers ses élus.
12:59 Déclaration au choc d'Emmanuel Macron, le président de la République a reçu les parlementaires
13:04 de la majorité à l'Elysée et a défendu le recours au 49-3.
13:08 Les précisions de Gauthier Lebrecht avec Marion Bercher.
13:11 A la veille de son intervention au journal de 13h, Emmanuel Macron a fait le choix de
13:16 multiplier les consultations.
13:17 Il a commencé tôt ce matin par les chefs à plumes de la majorité.
13:21 Il a ensuite déjeuné avec Gérard Larcher, président du Sénat, et Yael Broun-Pivet,
13:24 présidente de l'Assemblée nationale.
13:25 Et puis il a enfin reçu pendant une heure et demie les parlementaires de la majorité.
13:29 Et de ces consultations, il en restera deux phrases.
13:32 Une première sur les motions de censure qui n'ont pas été adoptées.
13:35 C'est une victoire pour le président de la République et non une défaite.
13:38 Victoire, c'est aussi le terme qu'a utilisé Elisabeth Borne.
13:42 Et puis enfin sur les mobilisations.
13:44 Moins de 48 heures avant une nouvelle journée de mobilisation de l'intersyndicale.
13:48 Et alors que pendant que le président s'exprimait devant les députés de la majorité, à quelques
13:52 kilomètres de la place de la République, il y a eu de nouvelles mobilisations et de
13:56 nouveaux débordements.
13:57 Et bien pour le président, la foule n'a pas de légitimité face au peuple qui fait
14:01 le choix d'être représenté par des élus.
14:04 C'est ce qu'a dit le président de la République avec aussi une volonté de minimiser l'usage
14:08 de ce 49-3.
14:09 Il a redit qu'il n'y aurait pas de remaniement, qu'il n'y aurait pas de dissolution et qu'il
14:14 n'y aurait pas de référendum.
14:16 Afin d'apaiser le pays, la tâche s'annonce ardue pour Emmanuel Macron.
14:21 Et ce sera à suivre en direct sur CNews, édition spéciale à partir de midi.
14:26 Le chef de l'Etat s'exprimera ce mercredi à 13h face à nos confrères de TF1 et France
14:31 2.
14:32 Mais compte tenu de l'ampleur de la crise, les Français ont peu d'attentes et sont même
14:35 dubitatifs.
14:36 Je ne sais pas trop, parce qu'il va dire simplement qu'il maintient sa réforme, que
14:44 c'est pour le bien du pays, etc.
14:46 De toute façon, il ne va pas changer maintenant.
14:48 Qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ? Il va dire qu'il appelle au calme, à la sérénité.
14:53 Je pense que c'est ça qu'il va dire.
14:54 Il va rester droit dans ses bottes, sinon il aurait reculé avant.
14:57 Je pense qu'il est droit dans ses bottes, comme on le disait il y a un peu plus longtemps,
15:03 et qu'il ne bougera pas.
15:04 Non, non, je ne pense pas.
15:05 Il lui reste quatre ans, il va essayer de gérer ce qu'il peut.
15:09 Malheureusement, je ne pense pas que ça fasse vraiment plaisir aux Français.
15:13 Pas du tout.
15:14 Je ne le pense pas du tout.
15:15 À mon avis, là, il ne va rien se passer.
15:16 Vous pensez qu'il ne va rien dire de particulier en tout cas ?
15:20 Je ne crois pas.
15:21 Non, je ne pense pas.
15:22 Après les rejets de leur motion de censure, les députés de la NUPES et du RN ont déposé
15:28 des recours auprès du Conseil constitutionnel.
15:31 Une volonté de tenter le tout pour le tout pour contrer la réforme des retraites.
15:35 Je vous propose d'écouter Laure Lavalette, députée RN du Var.
15:39 On ne fait pas les choses en mettant pas toute notre intention.
15:43 Évidemment, il y a des jurisprudences déjà qui ont pu exister.
15:47 Et encore une fois, c'était important pour nous de dire aux Français, voilà, la boucle
15:50 est bouclée, on a fait tout ce qui était en notre pouvoir pour empêcher cette réforme
15:53 inique et brutale.
15:54 Il faut dire aux Français que si jamais ce recours au Conseil constitutionnel ne devait
15:57 pas marcher, il reste évidemment 2027 où Marine Le Pen a dit qu'elle détricoterait
16:01 évidemment ce projet de réforme.
16:03 Je vous rappelle, pour dérouler le sien, si vous avez commencé à travailler entre 17
16:06 et 20 ans, vous pouvez partir à la retraite à 60 ans et 40 annuités pleines.
16:10 Et après, c'est progressif.
16:11 Évidemment, 62 ans, 42 annuités, pas une de plus.
16:14 Contre la résignation, il y a un espoir, c'est le vote de Marine Le Pen en 2027.
16:19 Du côté des Républicains, Eric Ciotti et Olivier Marlex n'excluront pas les députés
16:24 ayant voté la motion de censure de défiance déposée par le groupe Lyot.
16:29 Ce lundi, 19 d'entre eux sont allés à l'encontre de la volonté de leur président.
16:33 Eric Ciotti reconnaît un échec.
16:36 Je respecte la position de ceux qui ont fait un choix différent par leur vote.
16:44 Je le dis très clairement, il y avait une liberté de vote que je respecte.
16:50 Mais je serai le garant aussi de la cohérence d'une ligne de notre famille politique.
16:57 Ce que nous avons subi est une épreuve, c'est quelque part aussi un échec.
17:03 Dans le reste de l'actualité, il était attendu depuis près de deux ans.
17:08 Olivier Dubois a atterri à la base aérienne de Villacoublet à la mi-journée ce mardi.
17:13 Otage au Sahel pendant 711 jours, le journaliste français de 48 ans a été libéré lundi
17:20 Des retrouvailles émouvantes avec ses proches en présence d'Emmanuel Macron,
17:24 kidnappé à Gao dans le nord du Mali par des djihadistes le 8 avril 2021.
17:29 Olivier Dubois a assuré ne pas avoir été physiquement maltraité.
17:32 En Russie, au Kremlin, Vladimir Poutine et Xi Jinping célèbrent leur relation
17:40 dite "spéciale" face aux Occidentaux.
17:42 L'entrée est dans une nouvelle ère pour les présidents russes et chinois.
17:46 Vladimir Poutine appuie prudemment le plan de Pékin pour régler le conflit en Ukraine,
17:51 tout en accusant Kiev de le rejeter.
17:53 La visite d'État de Xi Jinping s'achèvera ce mercredi.
17:56 Et puis en Ukraine, visite historique du Premier ministre japonais à Bucha.
18:03 Fumio Kishida a fait part de son indignation face aux stigmates présents
18:07 dans cette ville martyr près de Kiev.
18:09 Volodymyr Zelensky a salué des discussions productives.
18:13 Le président ukrainien prendra part au G7 en visioconférence prévue au Japon en mai prochain.
18:18 Restez bien avec nous, tout de suite, votre JT Sport.
18:23 Et on ouvre ce journal des sports avec du football les Bleus.
18:30 On rendez-vous ce vendredi avec les Pays-Bas pour le compte des éliminatoires de l'Euro 2024.
18:36 Mais à moins de 72 heures de ce choc, l'équipe de France a surtout trouvé son nouveau capitaine
18:42 en la personne de Kylian Mbappé.
18:44 Les explications avec Marie de Crème.
18:46 C'est une ligne qui manquait encore à son CV.
18:49 À 24 ans seulement, Kylian Mbappé a été nommé capitaine de l'équipe de France.
18:53 Meneur technique des Bleus depuis 2017, l'attaquant parisien est devenu ces derniers mois
18:58 un leader incontestable de la sélection.
19:00 Il a atteint un statut de scavé Michel Platini, de scavé Zinedine Zidane,
19:04 de ces joueurs qui, par leur aura,
19:07 ce qu'ils sont capables de faire, sont plus écoutés,
19:09 mais surtout emmènent toute une équipe avec eux.
19:11 Vous prenez juste la Coupe du Monde et la finale en fait.
19:13 Il ne se passe rien avant qu'il allume la lumière.
19:16 Porté par un mondial éblouissant, Mbappé a définitivement changé de dimension au Qatar
19:21 et prouvé qu'il savait aussi mobiliser hors du terrain.
19:24 66 élections, 36 buts sous le maillot tricolore,
19:26 le numéro 10 des Bleus semble prêt à assumer de nouvelles responsabilités.
19:30 En témoigne l'évolution de son rôle en club où sa voix porte de plus en plus dans le vestiaire.
19:35 Kylian a porté le brassard ces derniers temps
19:38 parce qu'il fait partie aussi de ses cadres et de ses leaders.
19:41 Ça fait sa sixième saison au club.
19:44 Il est un des vice-capitaines.
19:46 Quand il doit porter le brassard, il le porte de manière naturelle.
19:52 Aussi naturel que ce soit, l'ancien Monegasque va entrer très jeune dans une nouvelle ère vendredi
19:56 comme l'avait fait Platini avec son premier brassard à 24 ans.
20:00 Captain Mbappé et ses hommes accueillent les Pays-Bas au Stade de France.
20:04 Et puis en football féminin, la Ligue des Champions fait son grand retour ce mercredi
20:09 avec en quart de finale le Paris Saint-Germain et les Allemands de Wolfburg.
20:13 Une rencontre de prestige que les joueuses de Gérard Prêcheur
20:16 s'apprêtent à disputer sur la pelouse du Parc des Princes.
20:20 De quoi rendre le coach des Parisiennes, dit Thierambic, en conférence de presse.
20:25 C'est fantastique.
20:26 On passe d'un stade qui me fait faire des cauchemars à Lefèvre
20:31 où j'ai l'impression de jouer à l'extérieur à chaque fois,
20:34 dans un des plus beaux stades du monde, la plus belle pelouse du monde peut-être.
20:38 Vous comprenez que là, j'en ai frissons, c'est fantastique.
20:41 Donc bravo Paris Saint-Germain, mais vraiment félicitations.
20:44 C'est presque un honneur pour nous de jouer au Parc des Princes.
20:51 C'est fantastique.
20:53 Restez bien avec nous, l'information continue sur CNews
20:58 avec ces manifestations tendues et une détermination exacerbée des Français.
21:03 Le président de la République qui a déclaré et contesté la légitimité de la foule
21:07 face aux élus s'exprimera à 13h, alors que l'adoption de la réforme des retraites
21:12 par le Parlement a mis le feu aux coudres.
21:14 On y revient dans un instant.
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21:21 et faire.
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