Réforme des retraites : après le 49.3, Patrick Bruel vide son sac
  • l’année dernière
La gouvernance d'Élisabeth Borne se trouve actuellement dans une situation d'isolement grandissant. Suite à une série de manifestations à travers tout le territoire français en réaction au projet de réforme des retraites, un grand nombre de citoyens de l'hexagone ont été estomaqués en ce jeudi 19 mars. La cause de cette consternation, La Première Ministre a évité de soumettre son projet de réforme au vote de l'Assemblée Nationale, préférant plutôt recourir à l'article 49 3 pour l'imposer de force, entraînant ainsi un véritable tumulte parmi les députés.

Après quelques heures, Élisabeth Borne a été conviée sur le plateau du journal télévisé de 20 heures sur TF1, afin de clarifier la situation politique tumultueuse qui a été générée. Elle a déclaré : "Je n'étais pas en état de colère, mais j'ai été fortement choquée. Même si cela ne transparaissait peut-être pas dans les micros, les hurlements des députés étaient assourdissants...". Cependant, depuis cet événement, les habitants n'ont cessé d'organiser des rassemblements dans les principales villes de France pour exprimer leur mécontentement.

La situation n'a pas non plus laissé indifférent Patrick Bruel. Le chanteur, qui avait auparavant admis avoir voté pour Emmanuel Macron, s'est également montré en colère quant à la manière dont le gouvernement a géré cette réforme. Invité sur le plateau de l'émission Quelle Époque ce samedi 18 mars, Patrick Bruel a exprimé avec vigueur son point de vue en déclarant : "Est-ce que cette réforme était réellement nécessaire à ce stade.

Patrick Bruel a ensuite questionné : "N'était-il pas envisageable de retarder ou de repousser cette réforme, Ne pouvait-on pas rouvrir le dialogue et remettre la question sur la table, La constitutionnalité de l'article 49 3 aurait pu être débattue. Je pense qu'il aurait été bénéfique de calmer les tensions et de réexaminer la question. Il y a eu quelque chose qui s'est crispé. Nous avons choisi la confrontation plutôt que la conciliation."

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