Burton, San Marina, Minelli… Compiègne, une ville symbole des fermetures de grandes enseignes

Le Parisien

À Compiègne (60), la fermeture en série d'enseignes nationales comme San Marina, Minelli et plus récemment Burton, suscite de vives inquiétudes. Habitants et commerçants craignent que le dynamisme du centre-ville ne s'étiole peu à peu

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00:00 C'est un peu dommage, ça fait vide.

00:04 C'est toujours triste.

00:05 C'est une marque de plus.

00:06 Il y a Camailleux, Minelli qui a fermé.

00:09 Sainte-Marina.

00:10 Et puis ça continue.

00:11 Une ville où il y a plein de boutiques et de vitrines mortes, ça incite pas à venir

00:16 se balader.

00:17 Là derrière nous, il y a Saint-Marina.

00:28 Qu'est-ce que ça vous évoque ces commerces qui ferment comme ça ?

00:31 C'est un centre-ville qui va encore un peu se dépeupler et c'est dommage pour nous

00:36 tous.

00:37 C'est désolant de voir toutes ces vitrines vides.

00:40 Ça fait l'île morte dans une ville comme Compiègne qui est plutôt assez dynamique.

00:44 Je pense à un certain nombre d'employés qui sont concernés et qui vont sans doute

00:47 avoir quelques difficultés.

00:48 On se dit qu'il n'y aura plus de centre-ville, que ça va être calme, que toutes les boutiques

00:53 vont finir par fermer et ça nous embête.

00:55 On se dit que ça va être à notre tour au bout d'un moment.

00:58 Tout le monde, on est tous menacés.

01:12 Le monde attire le monde.

01:13 Plus il y a de boutiques, plus les centre-ville sont actifs, plus ça ferme, plus ça va fermer.

01:16 Compiègne était encore un petit peu épargnée, mais là Compiègne subit plein fouet ce que

01:21 subissent tous les centre-ville.

01:23 C'est une situation qui est générale sur la France.

01:25 Si on parle de Compiègne même, c'est un trafic qui est en berne.

01:31 On a eu plusieurs fermetures, dans Seine-sur-Tout-National, donc ça peut faire peur.

01:36 Mais il faut savoir que les locaux sont vite repris.

01:39 La meilleure preuve, c'est le local qui est en bas.

01:41 La boutique a fermé en décembre.

01:43 Vous voyez, on a déjà des travaux.

01:45 Donc ça, c'est de bonne augure, quelque part, ça montre aujourd'hui qu'il y a un

01:49 attrait pour venir s'installer à Compiègne.

01:51 Mais il faut absolument que les gens continuent d'aller dans leur centre-ville.

01:53 Et on n'a pas d'autre solution que de dire à nos clients « tout est dans vos mains,

01:58 c'est vous qui détenez cette possibilité d'avoir un centre-ville actif.

02:03 » Tous les centre-ville vont mourir si tous les gens continuent d'acheter sur Internet.

02:06 Mais à force d'avoir accès au monde entier, on oublie son quartier.

02:10 Ce qui est plus compliqué, c'est de se dire qu'on peut avoir accès à tout ce qui

02:15 se fait dans le monde, mais que parfois, ce qu'on cherche, ce n'est pas très loin.

02:18 Et que ça peut être bien aussi d'avoir l'échange et pas seulement de trouver son

02:23 colis dans sa boîte à lettres.

02:24 [Musique]

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