L'entraîneur de Lorient, Régis Le Bris, ne voulait retenir que les points positifs malgré le match nul de son équipe face à Lyon (0-0) lors de la 26e journée de Ligue 1.
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00:00 Sur le plan du score, oui, on prend un point dans un endroit où c'est pas facile de venir
00:06 chercher un résultat.
00:07 Donc ça, c'est positif.
00:09 Ce qui est positif aussi, c'est qu'on a eu le courage de jouer le jeu qu'on souhaitait
00:14 jouer.
00:15 Donc d'avoir tenu le ballon, comme on a réussi à le faire, y compris quand Lyon cherchait
00:21 à pousser.
00:22 C'était un point vraiment essentiel du plan de match d'aujourd'hui.
00:24 On n'a pas toujours réussi à aller au-delà des 70 mètres pour pouvoir vraiment poser
00:32 sur le score du match.
00:34 Ce qui nous a un peu manqué, c'est l'approche de la surface de réparation.
00:38 Mais du point de vue de la construction de notre match, c'était intéressant aujourd'hui.
00:42 Sur les transitions, on a eu plusieurs situations.
00:45 Parce que Lyon met beaucoup de monde sur les coups de pierre et té.
00:48 Ils mettent aussi beaucoup de monde dans leurs attaques placées.
00:51 On savait que si on était capable de s'extraire du premier rideau, on aurait ensuite la possibilité
00:57 de nous projeter.
00:58 Donc cette occasion, on est une forme d'illustration.
01:01 C'est dommage qu'il essaye de la frapper en force.
01:03 Mais il avait 60 mètres ou 70 mètres dans les jambes juste avant.
01:07 Donc effectivement, ça aurait pu faire basculer un peu le cours du jeu.
01:09 En fait, on voulait affirmer une forme d'ambition.
01:13 Une ambition défensive.
01:14 Quand il y avait des sorties de but en faveur de Lyon, l'idée, c'était que si on pouvait
01:21 être sur une pression haute et les empêcher de déployer toute leur qualité technique
01:26 en leur laissant beaucoup d'espace, c'était plutôt intéressant à jouer.
01:30 Et ça a été bien réalisé dans l'ensemble.
01:32 Et ensuite, malgré leur présence haute, de pouvoir construire nos attaques patiemment.
01:38 Donc ça, c'était aussi important.
01:40 C'était cette ambition qu'on voulait avoir dans le jeu aujourd'hui et qu'on a réussi
01:43 à déployer.
01:44 Donc je trouve que par rapport à ce qu'on est en train de construire et les différents
01:48 remous qu'on a connus dans notre effectif, là aujourd'hui, il y a un vrai pas en avant.
01:52 Et le fait de pouvoir partager les points aujourd'hui, ça vient concrétiser cette
01:56 progression qui s'installe.
01:57 La bonne formule, elle est toujours celle d'un match.
02:03 Ce sera différent le match suivant.
02:05 Donc en tout état de cause, aujourd'hui, il y a des réglages qui sont en train de
02:08 s'opérer.
02:09 C'est de trouver à la fois des états de forme chez nos recrues en particulier.
02:14 Ensuite, de trouver des relations qui s'installent les uns avec les autres, avec des positionnements
02:20 aussi qui sont peut-être évolutifs, mais on ne sait pas s'ils seront définitifs.
02:23 Donc ça, c'est la multiplication des matchs qui donne la possibilité de créer ces relations
02:29 et cette expérience partagée.
02:30 Et je crois qu'on est en train de sentir que les choses avancent de ce point de vue-là.
02:35 Il y a des progrès à la fois sur son activité de gardien pur, en faire des arrêts.
02:40 Donc il est décisif à plusieurs reprises aujourd'hui.
02:44 Mais il a aussi beaucoup compté dans l'animation du jeu.
02:47 C'est-à-dire qu'il a beaucoup plus de calme, de sérénité.
02:51 C'est ce que j'évoquais tout à l'heure.
02:53 Un garçon a besoin de jouer, de participer à des entraînements et des matchs, de vivre
02:59 ces moments de jeu qui sont des moments, pour un gardien de but, qui ne sont pas faciles
03:04 à évaluer.
03:05 Et donc là, aujourd'hui, il a montré qu'il avançait.
03:09 Et ça donne aussi de la sérénité à l'ensemble de l'équipe.
03:11 Donc à la fois sur le plan défensif, je le répète, mais aussi sur le plan de la
03:14 construction du jeu.
03:15 Rien ne remplace la compétition.
03:18 Il a beaucoup d'expérience, il a beaucoup d'assurance malgré tout cela.
03:26 Il faut jouer en fait.
03:29 Et quand on joue ce type de match comme aujourd'hui, et ce, quelques fois positif et quelques fois
03:34 avec des erreurs, on s'enrichit.
03:36 Et Vito, c'est quelqu'un qui a une personnalité pour apprendre.
03:38 Et donc la multiplication des matchs l'aide à avancer.
03:42 L'idée, c'est d'avoir plutôt Enzo en relayer qu'en numéro 10.
03:52 Quand on joue dans un 4-4-2, les pressions qu'Enzo va réaliser, ce sont des pressions
03:57 qui vont être assez hautes.
03:58 Donc à chaque fois qu'il aura terminé cette pression, il a beaucoup de distance à couvrir
04:04 pour retrouver une position qu'il affectionne particulièrement.
04:06 Entre être un peu à la construction du jeu, être dans le déséquilibre, être aussi
04:10 capable d'apporter un peu plus haut sur le terrain.
04:13 Donc le fait de passer un milieu à 3 avec une sentinelle, ça le repositionne un tout
04:19 petit peu plus bas.
04:20 Donc ça nous obligeait à modifier nos pressions.
04:21 Par rapport à un 4-4-2 classique sur lequel on a bossé depuis le début de saison.
04:25 Et qui était plutôt efficace.
04:27 Le bénéfice du travail qui a été effectué cette semaine, c'était de pouvoir avoir
04:39 Enzo dans sa meilleure position offensive.
04:41 Et en même temps, de ne pas perdre sur le plan défensif les acquis du début de saison.
04:45 Donc ils ont bien bossé les garçons.
04:46 Parce qu'il fallait changer face à un adversaire de ce calibre-là.
04:49 Et l'ensemble de l'équipe a bien réagi.
04:54 Pour pouvoir modifier un peu l'animation défensive et la conserver efficace.
04:58 Oui, il y a le placement d'Enzo, il y a le placement de Jivet, il y a le placement de
05:02 Laurent.
05:03 Ça va faire un ensemble.
05:04 On est toujours à la recherche de ces équilibres.
05:06 Il ne faut pas être obtus.
05:08 Si à un moment on trouve que la dynamique globale n'est pas satisfaisante.
05:13 Il faut être capable de changer.
05:14 Alors quand on change, on déstabilise quelque chose.
05:16 Donc ça peut être positif sur le plan d'une meilleure expression offensive.
05:22 C'est de ça dont on parlait.
05:24 Mais ça pose d'autres soucis par rapport à des repères, des automatismes qui ont
05:29 été créés depuis le début de saison.
05:30 Donc je trouve qu'aujourd'hui c'était un peu le crash test.
05:33 Parce que l'adversaire de ce calibre, forcément ça exploite les petites brèches et les petites
05:39 imperfections.
05:40 Donc ils ont réussi à bien les contenir.
05:42 Et sur l'expression offensive, je trouve qu'on a quand même plutôt bien joué.
05:45 Merci.