Pourquoi y a-t-il tant de poutinolâtres en France ? Le discours présidentiel, défensif quand il n’est pas confus, explique sans doute, pour une part, cette « exception française ». Sur ce dossier, c’est comme si Macron n’avait cessé d’accélérer et de reculer « en même temps ». « En aidant l'Ukraine, nous nous aidons nous-mêmes. » Voilà l’argument clé dont Macron devrait s’inspirer. Il est signé du député européen – de gauche – Raphaël Glucksmann. « Être réaliste, précise-t-il, c'est comprendre que la défaite de Poutine est essentielle pour la sécurité et la stabilité du continent européen. » Voilà ce qu’on peut dire de mieux en très peu de mots.