Emmanuel Macron, présent au Salon de l’agriculture samedi 25 février porte de Versailles à Paris, déclarait, à propos du «plan de paix» proposé par la Chine à Moscou : «Cette paix n’est possible que si elle va vers un arrêt de l’agression russe, et un respect de la souveraineté territoriale du peuple ukrainien. La Chine doit aujourd’hui nous aider à faire pression sur la Russie pour qu’elle n’utilise jamais ni le chimique, ni le nucléaire, mais à ce qu’elle arrête cette agression, en préalable à une négociation.»
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00:00 parce que tout ce qui va vers la paix est bon,
00:01 mais cette paix, elle n'est possible
00:03 que si d'abord elle passe par un arrêt de l'agression russe,
00:07 un retrait des troupes
00:08 et un respect de la souveraineté territoriale
00:11 et du peuple ukrainien.
00:14 Et donc dans ce contexte-là,
00:15 je pense que c'est à l'Ukraine aussi de donner les termes.
00:17 Mais je pense que le fait que la Chine s'engage
00:19 dans des efforts de paix est tout à fait bon.
00:21 J'irai moi-même en Chine début avril.
00:23 La Chine doit aujourd'hui nous aider
00:25 à faire pression sur la Russie, évidemment,
00:27 pour qu'elle n'utilise jamais
00:29 ni le chimique ni le nucléaire, ce que la Chine a déjà fait,
00:31 mais ce qu'elle arrête, cette agression,
00:33 en préalable à une négociation.
00:34 -Mais vous lui faites confiance,
00:36 parce que certains disent qu'il y a un double discours,
00:37 la Chine aide la Russie.
00:38 -Ca va dans la bonne direction.
00:40 -Moi, je suis pour qu'on associe le maximum de grandes puissances
00:44 au travail pour stopper l'agression,
00:46 aider l'Ukraine à résister et bâtir la paix.
00:49 Et donc derrière ça, la cohérence,
00:50 c'est de ne livrer aucune arme à la Russie,
00:52 qui est l'agresseur,
00:53 et c'est de nous aider à convaincre la Russie
00:55 de retirer ses troupes.
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