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  • 23/02/2023
Selon l'enseignant Philippe Guibert, le drame survenu à Saint-Jean-de-Luz dans le lycée privé Saint Thomas d'Aquin échappe à toute explication : «Ce n'est pas dans cet endroit là, dans ce lycée là, dans cette ville là que la violence s'exprime».

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Transcription
00:00 On est dans une ville qui est réputée pour être calme,
00:03 dans un quartier qui est calme, le centre-ville de Saint-Jean-de-Luz,
00:07 qui est une station balnéaire de la Côte-Basque.
00:09 On est dans un lycée qui n'est pas du tout signalé pour des problèmes.
00:13 On est avec un élève dont on nous dit qu'il est un peu solitaire,
00:17 un peu réservé, ce qui est le cas de beaucoup d'adolescents.
00:20 Et donc, ce n'est pas ici que la violence de la société s'exprime.
00:25 Pas dans cet endroit-là, pas dans ce lycée-là, pas dans cette ville-là.
00:29 Et donc, on fait régulièrement des tas de risques,
00:35 avec des coups de poignard entre des bandes de jeunes,
00:37 mais on n'est absolument pas dans ce contexte.
00:40 Donc, on a là des éléments qui sont réunis,
00:44 qui ne correspondent à aucune explication qu'on puisse donner.
00:48 Parce que même la violence de la société,
00:50 on ne voit pas pourquoi c'est vraiment le dernier endroit auquel on aurait pensé.
00:54 Et donc, il y a certainement des éléments qui nous manquent,
00:57 que vont nous révéler l'enquête, pour expliquer.
00:59 Parce que la cause psychiatrique, qui est vite avancée,
01:03 puisqu'il a eu des déclarations sur les visions qu'il avait eues pendant la nuit.
01:06 - Les bouffées délirantes.
01:07 - Les bouffées délirantes ne me paraissent pas suffisantes pour expliquer,
01:11 mais je suis peut-être imprudent.
01:12 [Musique]
01:16 [SILENCE]

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