Punch coco et petite dose de culpa - La chronique de Laura Domenge - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 dans la bande originale, c'est Laura Demand !

00:02 *Applaudissements*

00:05 Elle vient avec son ambiance, Laura, à chaque fois !

00:07 Mais carrément, est-ce que ça va tout le monde ?

00:09 Ah oui !

00:10 Oui, cool, moi aussi ça va bien, car vous l'avez compris, je reviens d'une tournée sur l'île de la Réunion.

00:15 Oui, pareil !

00:16 J'ai tellement aimé ce séjour, j'étais au soleil avec des super potes humoristes et Tristan Lopin.

00:22 J'ai passé une semaine à rire toute la journée, à me balader, à kiffer la Réunion,

00:28 au point d'envisager une reconversion professionnelle pour rester, genre, marchande de bijoux artisanales

00:33 qu'en réalité j'importerais d'Inde.

00:35 Mon plus gros problème pendant ces 7 jours, c'était mer ou piscine.

00:39 Et enfin, je vous retrouve !

00:41 Comment cela peut-il aller mieux, Leïla ?

00:44 Je rappelle que je suis allée là-bas pour le travail, donc oui, j'ai pris l'avion, mais j'ai culpabilisé.

00:49 Je pense donc que ça compte moins en termes d'empreintes carbone, ok ?

00:52 Petite dose de culpa = 20% de remis sur les émissions de CO2.

00:55 Non, je sais, c'est pas bien, mais j'ai découvert que la culpabilité était quelque chose de très soluble dans l'alcool.

01:01 Pendant cette semaine, j'ai pris 3 kilos de ponche, essentiellement.

01:06 Le ponche-coco est à la vie, ce que le rhum est au ponche-coco, c'est-à-dire la base.

01:11 Mon estomac est une distillerie, il n'y a pas grand-chose de se faire acheter par Leïla.

01:16 J'ai nagé dans l'océan Indien, et truc de ouf, j'ai vu sous l'eau un truc qui s'appelle un poisson.

01:25 Mais je vous assure, moi j'ai l'habitude de la Méditerranée, donc la vie marine, elle s'appelle plutôt Pâques de Cristalline.

01:30 Mais là, c'était si beau ! A la réunion, mes peurs d'enfant se sont réveillées,

01:34 parce que les gens autour de moi ne voulaient pas se baigner, car ils étaient terrifiés par les requins.

01:37 Et figurez-vous qu'en lisant des articles sur comment lutter contre la peur des requins,

01:41 j'ai découvert que c'était le même mode d'emploi que pour lutter contre la peur des Arabes.

01:45 C'est vrai, je cite l'article.

01:47 En vrai, les attaques sont rares, mais quand elles se produisent, elles font la une des journaux.

01:52 La majorité est gentille, on peut même les caresser, ils adorent ça.

01:56 À l'hôtel, entre deux débats hyper investis du genre « le matin c'est mieux de manger salé ou sucré »,

02:03 parfois on avait besoin de décompresser.

02:05 Alors on a joué au Codename.

02:08 Pire idée ! C'est le truc qui m'a le plus tendue.

02:11 Le fait de faire un spectacle devant 1 200 personnes, finger in the nose,

02:15 le fait qu'il y ait un gros cyclone qui nous fonçait dessus, ça a passé crème.

02:19 Mais alors, on ne plaisante pas avec le Codename.

02:23 On dit que je suis nazi avec les jeux, tout ça parce que j'ai de la moustache, c'est très bas.

02:27 Je le dis, je ne suis pas nazi, je rappelle simplement aux gamers du dimanche

02:33 qu'un jeu n'est pas fait pour s'amuser.

02:35 Voilà, c'est tout. Leïla, je vais vous demander d'arbitrer.

02:37 Dites-moi sincèrement, dans l'exemple qui va suivre, qui est-ce qui abuse ?

02:41 Il y a un mec, attention je ne vais pas citer qui, Tristan Lopin !

02:46 Il y a un mec qui, au Codename, dit le mot « blanc » pour faire deviner « schtroumpf ».

02:53 Et après ça, on dit que c'est moi le problème qui fait ça.

02:57 Le pire, voilà, il a osé justifier son geste.

03:02 Il a dit « mais c'est parce qu'ils ont un bonnet blanc ».

03:04 Donc en plus, c'était volontaire.

03:06 Tristan Lopin n'est tellement pas raciste

03:12 que même les schtroumpfs, il ne les caractérise pas par leur couleur de peau.

03:15 Alors oui, c'est très mignon, mais c'est stratégiquement nul.

03:19 Leïla, l'avouez, voilà.

03:21 Je suis désolée, je suis en toile d'une bande de branquignoles.

03:23 C'est tout ce que vous êtes.

03:25 Oui, j'étais en vacances tournées avec Tristan Lopin.

03:27 Quelle chance, il a eu d'être avec moi.

03:29 Franchement, quelle chance.

03:31 Parce que moi, je suis géniale en vacances.

03:33 J'ai de la crème solaire, de l'antimoustique, des jeux.

03:35 Je prête à qui veut, sauf aux toccards qui savent pas jouer.

03:39 Et pourtant, malgré cette suractivité, j'ai quand même essayé de me tenir informée les premiers jours.

03:43 Mais quand tu reçois des nouvelles tragiques dans un cadre idyllique, ça crée un décalage compliqué à gérer.

03:49 Encore une mobilisation pour les retraites.

03:51 Et le gouvernement continue de s'obstiner.

03:53 C'est vrai, c'est très bien la pression au niveau des trapèzes.

03:57 Vous faites aussi des pédicures ?

03:59 C'est vraiment pas simple.

04:01 Je me suis dit, il doit y avoir des gens qui ont passé une pure journée le 11 septembre 2001.

04:05 Ça doit être terrible.

04:07 Genre des mères qui ont accouché ce jour-là.

04:09 La gêne quand on te demande quel est le plus beau jour de ta vie

04:11 et que tu réponds le 11 septembre 2001.

04:13 Ça jette un froid.

04:15 Pire encore si t'as accouché de jumelles.

04:17 C'est terrible.

04:19 Pourtant on peut vivre des moments heureux dans des instants historiques tragiques.

04:23 C'est ce que je me disais à La Réunion.

04:25 Est-ce que ça a du sens d'être joyeux dans ce monde avec des meurtres, des séismes, des guerres ?

04:29 Et vous pensez qu'il est sec là le vernis ?

04:31 Je vous sens vous me juger.

04:33 Pourtant Kafka a fait la même chose au début de la première guerre mondiale.

04:37 Le 2 août 1914 il écrit dans son journal "L'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie.

04:42 Après-midi, piscine".

04:44 J'ai peut-être pas de morale mais j'ai de la culture.

04:46 Et les actions merdiques le sont 20% moins si elles évoquent une rêve culturelle.

04:50 De toute façon ne vous inquiétez pas, tout ça c'est fini.

04:52 Je suis de retour dans la grisaille avec vous.

04:54 Prête à redevenir révoltée et déprimée.

04:56 Mais juste après un dernier soin du visage s'il vous plaît.

04:58 - Bravo Laura Domanche !

05:00 Laura tu es sur scène également.

05:04 - À Paris à l'Askela c'est tous les mardis.

05:06 Le 16 mars à Serpèze et les 23, 24 et 25 mars du côté de Nantes.

05:11 - Mais David vous n'avez pas complètement d'EQV tous les deux.

05:13 Franchement je pense qu'il va falloir attendre un petit peu.

05:15 Au moins 24 heures, 48 heures là.

Punch coco et petite dose de culpa - La chronique de Laura Domenge

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